La genèse d'un projet


Une extraordinaire aventure que celle de la naissance d'une voiture, d'une entreprise de consctruction automobile, la dernière auourd'hui ?
Au départ, un sondage effectué par Echappement, revue du sport automobile, en juin 1991.

"C'est sûrement une grande folie. Un éditeur-constructeur, ça ne s'est sans doute jamais vu. Il fallait toute la passion et le goût du risque qui animent le fondateur d'Echappement, Michel Hommell, pour se lancer dans une telle aventure, dans une opération en fait aussi casse-gueule. Mais l'étincelle, le coup de coeur pour un projet aussi fou, ça ne se raisonne pas."
le sondage - les résultat du sondage
l'esquisse et la maquette au 1/5e - Michel Hommell - le journal de la première berlinette - reportages
le Mondial de l'Automobile 1992 - les premiers tours de roues et les premiers essais - les premiers essais publiés
la berlinette de série - la barquette - la berlinette RS


COMMENT VOYEZ-VOUS LA BERLINETTE
DES ANNEES 90 ?

Berlinette... terme magique ! Il évoque instantanément la légendaire Alpine des années 60/70. Mais, dans le passé, il désignait tout simplement les plus authentiques des voitures de sport. Aujourd'hui, il y a par bonheur toujours des Ferrari et des Porsche. Il y a aussi nombre de coupés dits industriels, dérivés de près ou de loin de berlines de grande série, en majorité japonais. Il y a évidemment encore l'exemple de Venturi dont la saine ambition est de rivaliser avec les noms glorieux déjà cités. Le manque cruel, c'est la vraie voiture de sport au tempérament pur et dur, utilisant toutefois amplement des pièces de large production, afin d'en baisser au maximum le prix. En fait, la longue série des petites Alpine nées des astuces de Jean Rédelé ne trouve plus d'équivalent, l'A 610 essayée ici se situant plus que jamais dans le créneau des coupés prestige.

Le moteur d'une berlinette doit-il être implanté à l'avant ou à l'arrière ? Ce n'est pas entrer trop brutalement dans le vif du sujet que de poser directement cette première question. La réponse qui fait d'ailleurs l'objet de l'un des paragraphes de notre sondage, commande en effet toute l'architecture. Puisque nous faisions allusion en préambule à Jean Rédelé, remarquons qu'à l'époque, il bénéficiait d'un "avantage" : la filière des Renault sur lesquelles il se calquait, 4 CV, Dauphine et R8, possédait un moteur arrière (en porte-à-faux). Or, tout à fait entre nous, à l'image des pur-sang de course, une voiture de sport doit avoir son moteur à l'arrière. Cependant, compte tenu de la généralisation des tractions, il n'est pas évident d'éliminer d'emblée la solution du moteur avant.


Quel est aujourd'hui l'équivalent du moteur Gordini (ici celui en provenance de la R8)
et quelle doit être sa disposition (à l'époque en porte-à-faux !) ?

Quelle architecture ?
Dans ce cas, deux options s'offrent alors pour le mode de transmission : traction ou propulsion ?
Dans la première hypothèse, le moteur serait vraisemblablement transversal, dans le but de reprendre tout bonnement l'ensemble mécanique d'une "GTI" (par exemple) de grande diffusion. Mais est-ce bien la solution pour une berlinette ? N'est-ce pas l'une des raisons pour laquelle la Lotus Elan des temps modernes vient de recevoir une volée de bois vert ?
Dans la seconde hypothèse, tout n'est pas satisfaisant non plus. Compte tenu de la position transversale quasi unanime des moteurs, il faut donc "longitudinaliser" le propulseur. Bien compliqué... même si Mazda n'a pas hésité à le réaliser pour son piquant - et vaillant - petit roadster Miata.
Envisageons maintenant le moteur arrière.
indubitablement, l'idéal est le moteur central, longitudinal. Ferrari a été contraint d'y revenir sur la 348. Dans le cadre d'une berlinette dite "économique", cette noble solution possède néanmoins un inconvénient: berceau moteur et suspensions deviennent presque obligatoirement spécifiques. On le voit, ce n'est pas évident... même si la Jidé de "l'Antimémoires" de ce numéro relevait déjà le défi. Alors, tentons de transposer, à l'échelle des années 90, le secret de Jean Rédelé qui, surtout, utilisait non seulement le moteur et la boîte de vitesses d'une berline de grande série mais aussi en réalité la suspension. Cela conduirait à reprendre, à l'arrière, l'ensemble complet avant d'une berline. Est-ce la recette miracle ? La sensationnelle Fiat X 1/9 ou la plus perfectible Matra Bagheera l'ont appliqué en leur temps, en puisant leur ensemble mécanique arrière respectivement à l'avant des deux tractions compactes Fiat 128 et Simca 1100.
A vous de nous dire, à travers notre questionnaire, quelle architecture vous imaginez ? Bonne réflexion !


Le 16 soupapes Renault (ici dans la 19)
Peut-il être prélevé avec tout l'ensemble mécanique avant ?

Jidé utilisait aussi un moteur Gordini (prélevé sur la R 12)
mais, contrairement à Alpine, l'implantait en position centrale.

Quel moteur ?

Là, le choix ne manque pas. L'éventail des techniques est vaste : quatre cylindres ou plus,, turbo(s) ou non, deux ou quatre soupapes... toutes les combinaisons sont envisageables, l'offre du marché est généreuse.
Alors, interrogeons-nous. Quel est aujourd'hui l'équivalent des diaboliques Gordini "S", 1 300 ou 1 600 ? Sûrement faut-il chercher du côté des 16 soupapes atmosphériques: Renault 16S (Clio ou R19), Peugeot (309 GTI 16 ou 405 Mi16), Opel 16V (Kadett, Vectra, Calibra), VW 165 (Golf, Jetta), Fiat Tipo 16v, Ford (nouvelle Escort XR3i), Mazda 323 ou même Alfa 33 (en fin de carrière), etc.
Elément primordial dans le choix du moteur, ne l'oublions pas : l'opportunité de le prélever avec un ensemble mécanique le plus complet possible. Sinon, dans cette catégorie dont la liste n'est pas exhaustive, les puissances varient en gros dans une fourchette 130-160 ch, pour des cylindrées allant d'environ 1 600 cm3 à 2 litres.
Ou alors, préférez-vous le couple d'un turbo, quitte à n'avoir, par économie, que deux soupapes par cylindre (Renault 21 Turbo par exemple)? A l'inverse, peut-être désirez-vous vous contenter du petit 1 300 de la 205 Rallye ?


Structure d'une rigidité irréprochable pour la BMW Zl mais celle-ci frôle les 1 300 kg.
Les pneumatiques modernes (ici le Michelin MMX 2 de l'Alpina 8 10)
imposent des contraintes terribles aux châssis qui doivent être d'une rigidité sans faille.

Quel poids ?

Une sportive ultra-légère est l'objet de plus d'un fantasme, soit de la part de simples rêveurs, soit de gens sérieux tel l'ami Joseph Lebris de Danielson qui est somptueusement équipé en CAO.
Pour aborder le paragraphe du poids, il faut prendre plusieurs points de repères.
La Matra anniversaire M 25, avec sa coque carbone qui imposerait un prix de commercialisation assurément supérieur à 500 000 F, dépasse déjà les 700 kg. A l'opposé, le roadster BMW Zl, pourtant développé par des ingénieurs de haute volée et à la rigidité irréprochable, atteint le chiffre étonnant de 1 300 kg. Même la Mazda Miata frôle encore la tonne. Et ces roadsters sont très dépouillés mais, bien sûr, ii a fallu combattre aussi l'absence de toit dans la rigidité.
Bref, compte tenu des contraintes terribles imposées par les pneumatiques modernes super efficaces, de la rigidité indispensable pour un comportement routier sans faille et de la sécurité, la recette de Colin Chapman avec sa Super Seven de 600 kg ne semble plus réaliste.
Quel poids faut-il envisager ? Avec une structure métallique, descendre en dessous de 800 kg n'est vraisemblablement pas facile. Au-dessus de 900, cela commence à être vraiment lourd. Avec 850 kg et 150 ch, le rapport poids/puissance serait de 5,7 kg/ch, chiffre déjà appréciable et donc réaliste.

Comme celui de la F 40, l'habitacle de la Fact 4 de Zender est dépouillé et sobre.
En revanche, sa coque carbone élèverait à elle seule énormément le prix de ce prototype
s'il devait un jour être commercialisé, ce qui n'est pas le cas.


Quelle philosophie ?

Etes-vous réellement prêt à rouler dans une berlinette spartiate à l'habitacle entièrement dépouillé, avec sièges baquets course, petites vitres coulissantes, pas d'insonorisation ni de garnitures... comme la F 40 ! Etes-vous pur et dur, oui ou non ? De manière plus réaliste, souhaitez-vous un minimum de confort : vitres montantes à manivelles, sièges baquets route, fine moquette et insonorisation soignée. Attention, tous ces équipements coûtent cher en poids.
Si certains constructeurs ne sont jamais allés aussi loin dans le confort et l'équipement - on pense à l'escalade menée par BMW et Mercedes - ainsi que dans le poids à l'image d'un coupé 850 ou de la toute nouvelle Classe S, d'autres (parfois les mêmes) proposent aussi des modèles concrétisant un retour aux sources de la conduite et du plaisir - des sens notamment - qu'elle peut procurer. C'est sans doute pour cela que le mouvement roadster connaît un tel succès. Alors, vous avez bien réfléchi...


Le roadster Renault Laguna concilie la tradition
(instruments, pédalier)
et le design futuriste.

Instrumentation traditionnelle et grand luxe
du cuir et du bois pour la Venturi.
Son ambition est de rivaliser avec les noms les plus prestigieux.

Quel tableau de bord ?

De quoi rêvez-vous? D'un tableau de bord dans l'antique tradition avec une belle lignée d'instruments circulaires. Certains constructeurs y reviennent - Audi par exemple - après s'être égarés dans l'univers des cristaux liquides. Ou bien penchez-vous précisément pour des indications digitales ou une présentation plus "moderne" et futuriste ? C'est votre droit après tout !

Silhouette plutôt classique mais signature moderne
du maître Gandini pour la Lamborghini Diablo.


Quel style ?

Faites-vous partie des irascibles et voulez-vous une carrosserie rétro ? Comme celle de la Berlinette Alpine. Mais rappelez-vous, à l'époque, elle avait apporté du nouveau même si elle n'affichait pas la griffe d'un grand styliste. Evocation du passé : c'est bien la solution qu'a choisi Mazda pour la Miata. Désirez-vous une ligne plutôt classique mais portant une signature moderne, une originalité lui donnant tempérament et identité... comme la Lamborghini Diablo due à la magie du crayon de Gandini. Ou alors, êtes-vous délibérément pour une silhouette futuriste ? indiquez-nous vos aspirations.
Voulez-vous une vraie berlinette, un coupé, avec un toit ? Ou avez-vous des penchants pour un roadster ?
Et le nombre de places ? Strictement 2 ou 2+2 ?

ABS ou pas ?

Nous aurions pu inscrire cette question au paragraphe "philosophie". En effet, I'ABS est la première des aides à la conduite dont certaines - l'antipatinage par exemple - condamnent en réalité à l'anti-conduite. Ce n'est pas le cas de I'ABS qui, dans 90 % des cas, mais dans 90 seulement, est un réel facteur de sécurité. Toutefois, en conduite sportive, si la conception n'est pas rigoureuse - nous pensons notamment à l'amortissement sur mauvaise route - cet élément de sécurité peut faire volte-face en source de danger. Et nous ne comptons plus les "chaleurs" que nous nous sommes faites en essai au volant de sportives des marques les plus réputées.
L'ABS est censé interdire le blocage des roues. Mais lorsque, pour une raison ou une autre, l'adhérence est faible, sous prétexte d'interdire justement le blocage... il interdit tout bonnement aussi le freinage !

A quel prix ?

Selon qu'elle possède deux ou quatre soupapes par cylindre, une "GTI", dans le sens le plus large du terme, oscille entre un peu moins de 100 000 F et près de 150 000 F. Et cette GTI est pourtant dérivée d'une berline de très grande diffusion "emboutie à la presse". Sans même se livrer à de savants calculs de rentabilité, une berlinette dite "économique" ne pourrait sans doute en aucun cas être produite à moins de 200 000 F.
Plus vraisemblablement, elle frôlerait les 250 000 F. Et pour peu que vous vous laissiez aller dans le choix du moteur, voire de quelques équipements, elle les dépasserait allègrement.

Voilà, si la définition de cette berlinette vous intéresse, mieux, vous passionne, imaginez-la, inventez-la. A vos plumes, remplissez notre questionnaire. Nous ne manquerons pas de rapprocher les résultats de ceux obtenus dans un sondage du même ordre par la revue des clubs Alpine "Mille Miles", il y a quelques années. Quant à vous promettre qu'un constructeur la produira prochainement, c'est évidemment une tout autre histoire...

Gilles Dupré, photos Christian Chiquello, Philippe Maitre et archives

Le questionnaire :
Mode de transmission
-( ) Traction( ) Propulsion( ) Intégrale
Implantation et disposition du moteur
-( ) Avant( ) Transversal( ) Longitudinal
-( ) Arrière( ) Longitudinal central( ) Transversal
Moteur
-( ) 4 cylindres( ) Plus de 4 cylindres
-( ) 2 soupapes( ) 4 soupapes
-( ) Atmosphérique( ) Turbo
-( ) Moins de 1600 cm3( ) 1600 à 2 litres( ) Plus de 2 litres
-( ) Moins de 130 ch( ) De 130 à 160 ch( ) de 160 à 200 ch( ) Plus de 200 ch
Avez-vous un moteur précis à proposer ?
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Poids
-( ) Moins de 800 kg( ) De 800 à 900 kg( ) Plus de 900 kg
Habitacle
-( ) Spartiate à 100 %( ) Minimum de confort( ) Luxueux
-( ) 2 places( ) 2+2 places
Tableau de bord
-( ) Instrumentation traditionnelle( ) Indications digitales ou futuristes
Style
-( ) Rétro( ) Classique mais signature moderne( ) Futuriste
-( ) Coupé( ) Roadster( ) Convertible
ABS
-( ) Oui( ) Non
Prix
-( ) Moins de 200 000 F( ) De 200 à 250 000 F( ) Plus de 250 000 F
Remarques (de tout ordre)
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Réultat du sondage
VOTRE BERLINETTE


Vous avez été plus de 2000 à nous répondre... et avec quel enthousiasme ! La qualité - et la quantité - de vos commentaires traduit bien votre passion pour le sujet. La perspicacité de vos réponses le démontre : vous avez été studieux. Alors, quelle Berlinette des années 90 avez-vous définie ?

A travers notre sondage du numéro d'avril dernier, il s'agissait donc tout d'abord d'en définir l'architecture générale et, par conséquent, le mode de transmission.
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L'architecture devrait être dictée par l'implantation du brillant moteur Peugeot que vous avez retenu :
ne vous refusant rien, vous le souhaitez longitudinal, en position centrale, et non transversal comme à l'origine.


Propulsion, moteur arrière...

Ce n'est pas une surprise, une écrasante majorité, comme on dit le soir des scrutins politiques même si ce n'est pas le cas, s'est dégagée pour la propulsion (64 %). Ensuite, c'est la transmission intégrale qui réunit encore 33 % des voix et nombre d'entre vous ont précisé "avec plus de couple à l'arrière". On le verra au chapitre moteur, les pourcentages entre "atmosphérique" et turbo sont tout à fait en accord avec ceux correspondant à propulsion et intégrale. Vous cautionnez donc apparemment la tendance actuelle qui se dessine assez clairement : moteur "aspiré" associé à deux roues motrices, turbo (et son couple énorme) jumelé à quatre roues motrices. Seuls 3 % désirent une traction : ceux-là peuvent déjà trouver leur bonheur dans la production industrielle.
Non seulement vous avez opté pour la propulsion mais vous souhaitez le moteur à l'arrière. Là encore, pas de surprise, avec un chiffre proche de l'unanimité: 84 %. Et, bien sûr, vous ne vous êtes rien refusés : ce moteur est implanté longitudinalement et en position centrale. Ici, un commentaire s'impose. Vous n'avez peut-être pas été très réalistes, en ne tenant pas compte de l'environnement mécanique de la grande industrie. Lorsqu'à la fin du sondage, vous demandez un prix inférieur à 200 000 F, vous n'avez sans doute pas très bien réalisé que, pour l'atteindre, il faudrait sûrement reprendre les ensembles mécaniques dans des positions proches de celles d'origine et qu'il était beaucoup plus économique de positionner ce moteur transversalement.

... Peugeot Mi 16

Bref, passons au moteur lui-même : c'est un 4 cylindres (76 %), 16 soupapes (90 %), atmosphérique (57 %), d'une cylindrée comprise entre 1600 cm3 et 2 litres (73 %) et développant entre 160 et 200 ch (41 %). A travers les chiffres, le choix est à nouveau assez clair. Certes, le turbo en démange tout de même 43%, c'est important, et si 29 % d'entre vous se contenteraient d'une puissance comprise entre 130 et 160 ch, 28 % rêvent de plus de 200 ch.
Parmi les moteurs proposés, ceux arrivant en tête correspondent exactement à cette fiche signalétique avec, très largement détaché, le Peugeot Mi 16 des 405 et 309 (27 %), suivi du Renault 16S des R19 et Clio (15 %). Le succès remporté par Peugeot est d'autant plus remarquable que près de 50 moteurs ont été cités au moins une fois dont certains désuets et plus commercialisés tel le R 12 Gordini... ou le V6 Ferrari de l'illustre Lancia Stratos. D'ailleurs, si le V10 Renault de Formule 1 (!) atteint 1 % de ces propositions, les "divers" représentent 24 %.

2 places dépouillées

Dans tous les domaines, vous savez précisément ce que vous voulez et votre passion ne souffre pas le compromis. Ainsi, à 64 %, vous souhaitez une stricte "2 places". Le luxe a été délibérément écarté (9 % seulement lui sont favorables). 68 % désirent un confort minimum et 23 % ne sont pas hostiles à un habitacle spartiate, à 100 % avions-nous précisé. Là, il faut puiser dans vos commentaires. Manifestement, certains ont préféré cocher la case "minimum de confort" moins en pensant à celui de la passagère de leur coeur qu'en redoutant par exemple un tableau de bord à l'instrumentation incomplète. Vous envisagez donc volontiers un habitacle ultra-sportif et dépouillé mais vous voulez que tous les équipements liés à la conduite y soient : sièges de qualité au bon maintien latéral, repose-pied gauche, etc.
Vous avez totalement éliminé l'instrumentation digitale et futuriste en votant à 96 %, c'est le record, pour les cadrans circulaires traditionnels.

Coupé de style classique

Un chiffre nous a étonné : seulement 6 % souhaitent un roadster, ce qui semble en contradiction avec l'engouement actuel.
C'est donc un coupé, une vraie berlinette en somme, que vous voulez. Et dans un style classique, avec signature moderne avions-nous ajouté dans la question. Pour le poids, vous avez été très réalistes, optant pour la fourchette 800/900 kg.

Sans ABS

75 % ont rejeté I'ABS et encore, nombreux parmi les 25 % à l'avoir souhaité, sont ceux ayant demandé qu'il puisse être débranché depuis le tableau de bord. Il faut rappeler que nous n'avions pas été tout à fait neutres et objectifs en posant cette question puisque nous avions fait allusion aux nombreux déboires rencontrés en essais avec I'ABS de certaines sportives. Apparemment, vous avez vécu les mêmes mésaventures.

Pas de doute, c'est une voiture de fana - de fada ? - de pur et dur que vous avez définie : ce coupé 2 places "dépouillé" à la ligne classique et l'instrumentation traditionnelle est donc "propulsé" par le moteur Mi 16 Peugeot logé à l'arrière... vous voudriez qu'il soit commercialisé à moins de 200 000 F. Même si votre prix semble nettement optimiste, il faut souhaiter qu'un constructeur se penche sérieusement sur ce créneau.., avant que les japonais ne s'en occupent !

Gilles Dupré

Les chiffres :
Mode de transmission
-64 % Propulsion33 % Intégrale3 % Traction
Implantation et disposition du moteur
-84 % Arrière71 % Longitudinal central29 % Transversal
-16 % Avant
Moteur
-76 % 4 cylindres24 % Plus de 4 cylindres
-90 % 4 soupapes10 % 2 soupapes
-57 % Atmosphérique43 % Turbo
-73 % 1600 à 2 litres22 % Plus de 2 litres5 % Moins de 1600 cm3
-41 % de 160 à 200 ch29 % De 130 à 160 ch28 % Plus de 200 ch2 % Moins de 130 ch
Avez-vous un moteur précis à proposer ?
Peugeot 16S 27 %, Renault 16S 15 %, Ford Cosworth 8 %, Opel 16v 7 %, R21 Turbo 5 %,
V6 PRV 5 %, Lancia HF 16v 3 %, Honda VTEC 3 %, BMW M3 2 %, V10 Renault 1 %, autres 24 %
Poids
-67 % De 800 à 900 kg17 % Plus de 900 kg16 % Moins de 800 kg
Habitacle
-68 % Minimum de confort23 % Spartiate à 100 %9 % Luxueux
-64 % 2 places36 % 2+2 places
Tableau de bord
-96 % Instrumentation traditionnelle4 % Indications digitales ou futuristes
Style
-96 % Classique mais signature moderne4 % Digitale Futuriste
-88 % Coupé6 % Roadster6 % Convertible
ABS
-75 % Non25 % Oui
Prix
-56 % Moins de 200 000 F34 % De 200 à 250 000 F10 % Plus de 250 000 F