JOURNAL DE LA PREMIERE BERLINETTE

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Berlinette "Echappement" : ça avance...

... doucement mais, pour l'instant, sûrement.
D'abord, merci à tous ceux qui nous encouragent et nous écrivent.
C'est la cas de Stéphane Valdant dont la lettre particulièrement chaleureuse nous a touchés.
Quant à Frédéric Domigny, éleve-ingénieur en aéronautique, il n'a pas hésiter à calculer, sur un programme de sa confection, les performances théoriques de notre berlinette. Il obtient donc 230 km/h en pointe et 26.8 s au 1000 m départ arrêté. Ce second chiffre nous semble un peu optimiste mais il faut préciser qu'il a pris en compte un poids de 800 kg que nous sommes loin d'être sûrs d'atteindre. Et il a même évalué toutes les reprises.
Globalement, il estime que cette berlinette devrait offrirai les performances d'une Sierra Cosworth. On verra bien !
Les travaux de l'atelier sont maintenant finis. Mais il reste à l'équiper et à l'aménager.
Le premier de nos partenaires techniques, Facom, a pointé dans les temps : une partie de l'outillage est déjà arrivée.
Suite au prochain numéro...
Berlinette "Echappement" : la première soudure

Lentement mais - pour l'instant - sûrement, la Berlinette Echappement avance.
Symboliquement, la première soudure a même été effectuée sur une pièce du châssis tubulaire que nous appelons un "couple".
En l'occurrence, il s'agit de celui situé an arrière de l'habitacle et intégrant l'arceau de sécurité.
En parallèle, notre styliste Erick De Pauw s'est attelé à la réalisation de la maquette à l'échelle 1, une entreprise de longue haleine.
A suivre...
Echappement inaugure...

... son atelier, celui dans lequel vient de débuter la construction de la berlinette du même nom.
Pour la circonstance, la rédaction recevait tous ses partenaires au milieu même des pièces, marbre, machines, établis : des représentants de Peugeot, Michelìn, Facom, Danìelson, Mod'Plastía, VDO, Altuglas ou Esso nous avaient fait l'honneur de venir partager notre passion.
La berlinette Echappement : la maquette d'habitabilité

Si, dans notre atelier de St-Cloud, le châssis tubulaire commence à naître, Erick de Pauw, notre styliste, ne chôme toujours pas non plus.
la silhouette de la maquette de la carrosserie à l'échelle 1 prend progressivement forme.
En parallèle, c'est Erick qui a aussi réalisé notre maquette d'habitabilité.
Celle-ci recevra encore nombre d'accessoires mais ce premier stade nous a permis de déterminer la position de conduite.
Ainsi, les sièges baquet et harnais Mod'Plastia sont en place, tout comme la colonne de direction ou le volant.
Ont été également implantés dans le tableau de bord tous les instruments VDO circulaires traditionnels, au grand complet.

La berlinette Echappement : la maquette à l'échelle 1

Eric De Pauw, notre styliste, a commencé la maquette à l'échelle 1 de la carrosserie.
Pour la première lois, on entrevoit donc une partie de la silhouette grandeur nature.
Cette maquette comprend un bâti tubulaire surmonté d'une architecture en bois qui reçoit de la mousse expansée.
C'est dans la mousse qu'Erick va sculpter les lignes.
la maquette est en outre dotée de vraies roues et d'un vrai pare-brise.
Parallèlement, dans notre atelier de St-Cloud, la naissance du châssis se concrétise. Vous en apercevrez sons doute les premiers tubes le mois prochain.
La berlinette Echappement : la maquette à l'échelle 1...

... du moins dons sa phase 1.
Voici donc la première ébauche de la maquette grondeur nature de la berlinette Echappement, réalisée dons l'atelier de notre styliste, Erick De Pauw.
Cette maquette comprend des vraies roues et un vrai pare-brise, mois il ne s'agit bien que d'une ébauche.
Maintenant, il va falloir encore retoucher certaines lignes ou certains galbes, tout en incorporant nombre d'accessoires, à commencer par les phares et les blocs optiques arrière mais aussi les rétroviseurs, la sortie d'échappement, les plaques minéralogiques ou l'orifice de remplissage d'essence...
Autant d'éléments qui risquent l'apporter nombre de modifications de détails que nous intégrerons avec les retouches que nous avons programmées.
A suivre...
La berlinette Echappement : le châssis

Dans notre atelier de St-Cloud, le châssis (tubulaire, rappelons-le) de la berlinette commence à naître. Après avoir terminé les "couples" situés ou niveau de l'arceau de sécurité intégré et du tableau de bord sur un marbre annexe, nous avons commencé l'assemblage longitudinal de l'habitacle sur le marbre principal. Nous allons ensuite y incorporer les fixations des sièges, leur position exacte ayant été déterminée sur la maquette d'habitabilité à l'échelle 1 que nous vous avons présentée il y a deux mois, et réalisée par notre styliste Erick De Pauw.
Parallèlement, nous avons une fructueuse - et chaleureuse - collaboration avec Michelin : la géométrie de la suspension arrière est quasiment arrêtée. Vous savez que nous utilisons l'ensemble mécanique complet, moteur-boîte et suspension, prélevé à l'avant de la 405 Mi 16.
Etape suivante : le berceau arrière. Dans notre numéro de mai, nous devrions être en mesure de vous montrer la mécanique présentée à blanc.
La berlinette Echappement : le châssis (suite)

C'est dans notre atelier de St-Cloud, dans les locaux même du journal, que cette nouvelle photo du châssis tubulaire de la berlinette Echappement ù été prise. Comme nous vous l'avions annoncé le mois dernier, le groupe propulseur a été positionné à blanc dons le berceau moteur. les ancrages de la traverse (de 405 Mi 16, avant) et des points supérieurs de la McPherson (toujours Mi 16) sont réalisés. Prochaine étape : les points d'ancrage moteur et les principales servitudes, commande de boîte de vitesses, échappement ou frein à main. l'habitacle, lui aussi, s'apprête à recevoir des points d'ancrage, ceux des ceintures de sécurité trois points à enrouleur, obligatoires pour l'homologation, mais aussi ceux des harnais. Quant aux fixations des sièges, elles sont en place.
En parallèle, nous poursuivons notre si fructueuse collaboration avec Michelin, afin d'exploiter au mieux - au moins en théorie - les grandes qualités du pneumatique français (MXX). Ainsi, la géométrie de la suspension avant (à triangles superposés) est en voie d'être figée. Soulignons à nouveau la compétence, bien sûr, mais surtout la passion des ingénieurs de Clermont-Ferrand, parfois encore présents dans notre atelier à une heure où tous les honnêtes gens dorment depuis belle lurette.
C'est aussi une authentique passion qui anime Pierre-Yves Gautier, l'un des dirigeants de la firme Stoc (Société lyonnaise des containers souples). Cette société, basée à Paris dans le 17ème, fabrique - entre outre - des réservoirs d'essence souples, homologués par la Fédération internationale. C'est donc ù Stoc (rien à voir avec les compte-tours, Stack) que nous avons confié la fabrication de ceux de notre berlinette.
Autre partenaire dont il faut souligner le dynamisme : Mod'Plastia. En fait, il s'agit maintenant de la nouvelle marque Ektor qui a conservé, pour les sièges, le label Mod'Plastia.
Rendez-vous le mois prochain.
Berlinette Echappement : on moule

Nous vous le laissions entrevoir le mois dernier, nous avons effectivement attaqué la fabrication des moules de la carrosserie polyester de notre berlinette. C'est Erick De Pauw, notre styliste, qui s'y est attelé, sur le "master" issu de la maquette à l'échelle 1. Comme vous le voyez, nous avons commencé par le capot avant qui découvrira, d'une seule pièce, les entrailles, notamment la suspension.
Parallèlement, et donc dans notre atelier de St-Cloud, le gros oeuvre du châssis a touché à sa fin. Nous avons même enlevé ce treillis tubulaire du marbre. Mais il reste nombre de détails pour qu'il soit vraiment complet.
Prochaines étapes : le moulage des premières pièces "proto" de la carrosserie et les finitions du châssis avant peinture.
A suivre en septembre.

Berlinette Echappement : le châssis est fini

Le châssis de la berlinette construite dans Echappement vient d'être peint.
En clair, il est terminé.
Oh, il en reste du travail !
Nous avons commencé à l'habiller de ses tôles d'aluminium.
Nous devons encore fabriquer de nombreuses pièces périphériques.
Ensuite commencera un long travail d'assemblage.
Parallèlement, dans l'atelier de notre styliste Eric De Pauw, les premiers éléments de carrosserie sont sortis des moules et ont été positionnés sur le châssis, ici à St-Cloud.
Berlinette Echappement : dernière ligne droite !

J moins 22... c'est - au moment d'écrire ces lignes - le nombre de jours affichés au compte à rebours précédant l'ouverture du Salon de Paris. Et la berlinette Echappement, "votre" berlinette devrait-on rappeler puisque vous avez participé à sa définition à travers notre sondage, y sera exposée.

Certes, nous savons qu'elle doit absolument y être, mais ce dimanche 13 septembre, en rédigeant ces pages en direct de notre atelier de St-Cloud, nous ne savons pas encore exactement comment nous allons réussir à la terminer à temps.
La dernière ligne droite est, comme prévu, très difficile. Avant, nous nous contentions de l'évoquer, maintenant nous la vivons. Et c'est enivrant. Il en est toujours ainsi et tous les acteurs des courses présentes dans Echappement le savent mieux que quiconque : ils travaillent dur, souvent jours et nuits, pour savourer ensuite le plaisir.


La carrosserie est maintenant ancrée sur le châssis.

La carrosserie à la peinture

Après avoir terminé le châssis, nous avons donc poursuivi la fabrication de nombreuses pièces périphériques, aussi diverses que pédales, triangles supérieurs avant, berceaux annexes ou charnières de portes. La carrosserie en polyester a été ancrée. Les articulations du grand capot avant sont en place. En l'ouvrant, on dévoile la suspension, le châssis et le radiateur d'eau. Les seuils de portes n'atteignent sûrement pas la perfection d'Audi et les portes elles-mêmes ne se claquent sans doute pas avec la sonorité feutrée de Mercedes mais tous les éléments ont été ajustés et viennent de partir à la peinture... quelques instants seulement après ces dernières photos, réalisées par nos deux reporters-photographes maison, sans même interrompre le travail cinq minutes. La berlinette Echappement arborera évidemment un bleu France rappelant celui des Alpine chères à notre maître, Jean Rédélé, leur créateur.
Le montage définitif aura à peine commencé lorsque les plus prompts d'entre vous découvriront ce numéro en kiosque. Pour être franc, la berlinette ne sera pas tout à fait roulante à 100 % mais ce sera bien la vraie que nous vous montrerons, celle qui effectuera les premiers essais quelques semaines après la fermeture du Salon, pas une maquette.

Boîte 6

Les plus malins parmi nos lecteurs l'ont remarqué sur certaines de nos photos : cette berlinette sera équipée d'une boîte de vitesses à six rapports.
Celle-là est développée par la SMAN, l'une des filiales du groupe PSA, construisant plusieurs milliers de boîtes par jour. Mais en dépit de ce cadre industriel de grande production, ses responsables sont d'authentiques passionnés.. Alors qu'ils pourraient se satisfaire d'une routine déjà prenante et envahissante, ils sont à l'affût de nouvelles idées et de nouveaux développements. D'ailleurs, ils travaillent déjà sur certaines boîtes course Peugeot. Il est vraiment réconfortant de rencontrer encore des hommes débordants de passion dans de grandes firmes françaises. Vous le savez, c'est la même passion que nous avons trouvée chez Michelin.

ll ne reste plus qu'à vous donner rendez-vous au Salon... dans le hall N°1, allée A, stand 195. Venez nous voir. Venez la voir. Pour mettre un peu de piment, vous pourrez même déposer vos coordonnées dans une urne et les heureux élus d'un tirage au sort journalier essayeront la berlinette... lorsqu'elle roulera évidemment !

Gilles Dupré, photos Christian Chiquello et Philippe Maitre

La mécanique a déjà été montée à blanc de nombreuses fois
mais le montage définitif débutera quelques jours seulement avant le Salon.
Le grand capot dévoile l'avant du châssis et la suspension.