- - Eléments de carrosserie Caredis (l'Argus de l'Automobile, 24.6.2004)
Alors que le dossier sur l'Eurodesign arrive à son terme à Bruxelles et que la France n'a jamais cessé de clamer son opposition aux contrefaçons, des indépendants de la pièce de tôlerie jouent la transparence.
Ainsi, Caredis, spécialiste de la pièce de carrosserie vendue aux indépendants, propose une rechange équivalente à l'origine. Ces éléments de tôlerie, souvent frappés par les presses des constructeurs, sont estampillés par leurs fournisseurs afin d'écarter tout risque d'erreur.
Caredis évolue dans ce secteur depuis 1981, notamment avec la marque Warny, et livre ses pièces dans un périmètre de 200 km autour de son dépôt dijonnais. Le reste de la France est traité par des représentants multicartes, des démolisseurs et quatre-vingt-dix grossistes indépendants.
La marque Liberty Car est dédiée aux démolisseurs, alors que le carrossier réparateur a le choix, pour l'achat de pièces d'origine ou de qualité équivalente, entre la vente par correspondance avec Carfex ou la distribution indépendante avec Caredis.
5 300 références
Les gammes de pièces sont répertoriées sur un catalogue (5 300 références, dont 70 % de pièces de tôlerie, 20 % d'éclairage et 10 % de rétroviseurs et de pièces thermiques dédiée aux 5 000 carrossiers indépendants opérant en France.
Parmi les pièces, on trouve celles des équipementiers de première monte et les génériques.
En 2003, Caredis a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 5 millions d'euros. Son stock est estimé à 350 000 euros H.T., et sa rotation est de 6,5 par an.
Le nouveau slogan de Caredis, "l'origine des pièces". est une réponse à la pièce d'origine.
- - Soudage par points des tôles élastiques à ultra haute limite d'élasticité (Daniel Descamps, l'Argus de l'Automobile, 7.10.2004)
Certains modèles intègrent des tôles multicouches à ultra haute limite élastique. Ces matériaux équipent, entre autres, les longerons qui ne peuvent plus se souder avec les outils traditionnels.
Révolution dans le petit monde du soudage par résistance électrique. L'arrivée de nouvelles tôles multicouches relègue au musée les machines d'hier. Pour qu'un point de soudure tienne sur une Peugeot 307 ou 407, une Citroën C8 ou C4, une BMW et, prochainement, une Renault... il faudra utiliser une machine aux performances exceptionnelles, disposant d'une puissance de serrage aux électrodes d'environ 465 kg à 6,5 bars pour une puissance minimale réelle au soudage de 11 000 ampères, contre de 6000 à 8000 A pour les anciennes machines.
Les nouveaux aciers portent des noms différents selon le constructeur qui les utilise. Les appellations les plus diffusées sont le Boron, le Trip, le Martensitique... Pour Jean-Marie Droztz, président de Saitek (fabricant de matériel de soudage implanté à Tours), "ces aciers se soudent bien en apparence avec les machines traditionnelles, y compris avec les Inverter de la première génération. Mais les points ne tiennent pas. Cela pose des problèmes de sécurité sur les voitures réparées".
Acier alternatif.
En fait, l'utilisation d'aciers doux traditionnels dans la construction d'automobiles ne permet plus de réduire le poids des voitures. L'alliage léger, de son côté, est considéré par de nombreux constructeurs comme un matériau onéreux et difficile à réparer. Dans ce contexte, les tôles à ultra haute limite élastique constituent une excellente solution.
Cet acier conçu en plusieurs couches soudées par laser évolue d'une épaisseur de 0,73 mm sur la partie avant du longeron, à 1,23 mm au centre pour finir à 2,2 mm sur la partie qui coiffe l'habitacle sur le soubassement.
Ce matériau est très résistant à la pliure et aux torsions, et il ne s'étire pas. De plus, il réduit le poids des véhicules, ce qui, par incidence, influe sur la consommation de carburant.
En revanche, cet acier est plus rigide que les tôles classiques. Pour compenser un surplus de rigidité des parties déformables, certains constructeurs s'orientent, pour plus de sécurité, vers des airbags actifs, qui se déclenchent automatiquement juste avant le choc, grâce à des capteurs reliés à des calculateurs.
L'adoption de tôles à épaisseur variable sur les longerons permettra aussi de mieux absorber l'énergie cinétique des chocs.
L'expérience de la Formule 1, avec ses habitacles hyper rigides, contribuera ainsi à sauver des vies dans des situations extrêmes.
Informations.
En 1990, on recensait de 3 800 à 4 200 points de soudure électrique par véhicule. En 2000, leur nombre est tombé à 1 900, via des points plus espacés et d'un diamètre plus important. Mais, en 2004, une Peugeot 407 comprend plus de 6 000 points de soudure.
L'escalade à la puissance des machines de la dernière génération ne résout pas les problèmes. Sur une vingtaine de points de soudure électrique présents sur les 60 cm d'un longeron d'acier multicouche, le technicien réparateur doit adopter sept réglages différents de puissance. Autant dire qu'il faudra, dans un premier temps, former les tôliers et espérer que les constructeurs diffusent sans restriction les informations utiles à l'ensemble de la profession. C'est du moins ce que souhaitent les syndicats professionnels.
Par ailleurs, les nouvelles machines respecteront les installations électriques, malgré l'accroissement des rendements. En d'autres mots, la puissance restituée par le poste de soudage sera égale ou inférieure à la puissance électrique absorbée.
On observe toutefois un manque inquiétant d'information de la part de certains constructeurs, en particulier pour certaines phases de travail comme le remplacement partiel - ou non - de longerons.
Pourra-t-on, par exemple, souder au Mig les aciers multicouches sans risquer une rupture du cordon avec le temps ?
Doit-on continuer à meuler ces cordons de soudure pour rendre les réparations invisibles, ce qui est, techniquement parlant, une aberration ?
Faute de précision, le remplacement complet de ces longerons offre plus de sécurité, tant pour l'automobiliste client que pour l'expert prescripteur de la méthode, et pour le réparateur, considéré à juste titre comme l'homme de l'art.
Qualité de soudure.
La nouvelle machine lnverter de Saitek refroidit à l'eau ses électrodes et son transformateur. L'objectif de cette méthode est de laisser circuler la puissance électrique et de conserver un bon niveau de qualité de la soudure pendant toute la durée de l'opération soit, à l'extrême, la réalisation de 600 points à l'heure.
Les constructeurs rejettent tous le soudage à la carotte à l'aide de deux électrodes. Ce procédé fonctionne très bien, mais il nécessite une petite formation. Par ailleurs, l'équipementier tourangeau à mis au point et a breveté un système pour souder à la pointeuse au travers des colles et mastics de structure intégrant des billes de verre. Ce système avec gestion informatique permet d'éviter le décapage des peintures avant soudage.
La méthode est actuellement en phase de test. Elle évitera aux professionnels, si elle est validée, de décaper les zones d'accostage qui supportent le soudage. Cela se réalise actuellement à l'aide de puissants abrasifs qui rognent parfois sur l'épaisseur des tôles (comme, par exemple, avec une disqueuse). Certains carrossiers procèdent au nettoyage de ces tôles par chauffage à la flamme, suivi d'une phase de brossage, ce qui n'est pas recommandé pour le traitement des tôles multicouches.
- - Réparer les pièces en aluminium (Michel Legof, l'Argus de l'Automobile, 13.1.2005)
- Selon le procédé du brasage, les éléments en aluminium peuvent être réparés sans difficulté majeure La technique du Braz'alu de Wurth offre cette possibilité.
Le brasage peut être défini comme l'assemblage de deux pièces métalliques via un métal d'apport dont la température de fusion est plus basse que celle des métaux à assembler. On obtient ainsi des assemblages résistants par un processus de diffusion, sans aucune fusion du métal de base.
Ce procédé était encore largement utilisé dans les ateliers de réparation il y a quelques années, mais il a été délaissé au profit de techniques de soudage réalisées avec d'autres outils.
Avec la multiplication des pièces en aluminium, il devrait reprendre du service car non seulement le matériel et les produits qui permettent ces opérations sont devenus performants, mais aussi parce qu'il offre la possibilité de "sauver" des pièces coûteuses. Le champ d'application est très large puisque l'aluminium est désormais présent dans la plupart des fonctions de l'automobile, de la moto, et même du poids lourd. Les radiateurs, les évaporateurs, les Durits de climatisation, les éléments de carrosserie, les carters, sont autant d'éléments qui peuvent être réparés à moindres coûts.
Soudure à 382°C.
Le procédé Braz'alu de Wurth repose sur des baguettes de métal d'apport dont le point de fusion se situe à 382°C, alors que l'aluminium fond à 700°C.
Toutefois, si le principe reste simple, la méthode impose une certaine rigueur. Dans tous les cas, il convient d'évaluer l'épaisseur et la masse de la pièce à réparer car l'opération de base consiste à la préchauffer. Il faut donc bien choisir le matériel selon sa capacité à fournir cette énergie.
Pour les épaisseurs inférieures à 2 mm, le chalumeau traditionnel suffit. Au-delà, il est conseillé d'utiliser une version oxy-acétylénique, sur laquelle on aura réglé la flamme en obtenant un dard long sensiblement enveloppé par un excès d'acétylène.
Pour des pièces volumineuses, on peut aussi utiliser la lampe à souder, l'essentiel étant d'élever la température de la pièce à au moins 382°C, c'est-à-dire celle nécessaire à la fusion du métal d'apport.
Trois étapes.
La première opération consiste à préparer la zone à réparer. La surface doit être exempte de peinture, d'huile et de graisse. Pour les pièces de forte épaisseur, on chanfreinera les bords à l'aide d'une lime, d'une râpe ou d'une fraise en acier. A cet effet, Il est déconseillé d'utiliser les meules, les disques abrasifs (le liant de ces derniers pollue la zone). Pour obtenir un bon résultat, il est conseillé de finir cette opération par un brossage énergique avec une brosse à poils en laiton ou en inox afin d'éliminer la couche d'alumine.
La deuxième opération consiste à chauffer la pièce uniformément, comme indiqué ci-avant.
Le test révélateur pour apprécier si la température correcte est atteinte consiste à frotter la baguette d'apport sur la pièce qui, comme pour une soudure à l'étain, commence sa fusion. C'est le support qui transmet la chaleur à la baguette et qui le fera fondre.
Il ne faut jamais poser la flamme sur celle-ci, mais tourner autour d'elle en décrivant un fer à cheval.
Au fur et mesure de l'opération, il faut frotter la baguette tout en appuyant dessus. Ce geste à pour but de casser la couche d'alumine. Petit à petit, la fusion va s'effectuer, comme un morceau de sucre fondant dans de l'eau. Il ne faut jamais relever la baguette avant la fin de la réparation. En revanche, si la fonte est trop rapide, il faut éloigner la source de chaleur (flamme), puis la ramener lorsque le métal se fige.
Mise en oeuvre.
Pour une fissure, quelle que soit sa longueur, il faut stopper sa propagation, notamment durant la chauffe, en perçant deux trous à ses extrémités.
Pour la réparation d'un gros trou, sur une tôle ou sur un carter, il est impératif de placer une plaque fine en acier derrière la pièce, afin que le métal en fusion ne coule pas. Au préalable, on aura réalisé un bon chanfrein sur la périphérie du trou. C'est d'ailleurs sur la totalité de sa circonférence que s'opérera le début de son rebouchage, en finissant par son centre. Quand la pièce sera froide, la feuille de tôle déposée à l'arrière tombera d'elle-même. Surtout ne pas déposer d'huile ou de graisse pour éviter qu'elle ne colle. L'enlèvement du surplus de matière - l'arasage - s'effectue tout naturellement avec une râpe.
Enfin, pour concentrer ou limiter la diffusion de chaleur sur une zone (radiateurs, Durits de climatisation...), il est conseillé d'utiliser du gel antifeu.
Braz'alu en six points
- - Les baguettes sont conditionnées par étui de quatre.
- Nul besoin d'équipement sophistiqué, un chalumeau suffit.
- Aucune fumée ni émanation toxique durant l'opération (sans décapant).
- Tous les types d'alliage peuvent être traités : Zamac, Alpax, Duralumin.
- La résistance à l'arrachement est égale à 2 200 kg/cm2.
- La réparation peut être travaillée (limage, perçage, taraudage, ponçage, peinture, etc.).
- - Couleurs de voitures (AutoPlus, 14.9.2004)
étude menée par DuPont Refinich
1 gris argent (Europe env. 30 %, Amérique, Japon)
Bleu, noir et gris classique 10 %
Ces 4 teintes représentent 85 % des modèles de luxe, 82 % des familiales et 76 % des compactes et citadines
Rouge 4 à 9 % selon la catégorie d'autos, vert 5 %, blanc 3 à 39 %
Orange et jaune moins de 1.2 %
- - Les abrasifs (source Renault)
Une bonne qualité de travail s'obtient par une préparation très soignée.
- Le choix du papier abrasif de finition est primordial.
Il existe des normes de granulométrie pour les abrasifs auxquels les fournisseurs doivent se référer, nous avions la norme Américaine et tout récemment il vient de se créer la norme Européenne (F.E.P.A.) avec un tableau de correspondance entre ces deux normes pour les papiers abrasifs 3 M.
En lisant ce tableau nous nous apercevons que :
Un papier abrasif P600 en norme Européenne correspond à un grain de 360 en norme Américaine.
Pour obtenir une finesse de ponçage pour les systèmes bi-couches il faudra utiliser un abrasif P1200 (qui équivaut au 600).
La norme américaine est encore employée par tous les forunisseurs dans leur fiche technique. Il faut donc faire la conversion pour trouver le bon abrasif.
- - Les Produits de lustrage de carrosserie(AutoPlus, 01.04.2003)
brillance finale (coef 2), exprimée en taux de réflexion (mesure au glossmètre sur la couleur la plus représentative)
gain de brillance (coef 2), moyenne des gains de brillance mesurées au glossmètre sur 4 teintes différentes (blanc, noir, rouge, bleu)
qualité (coef 1), aspect pratique du bouchon, facilité d'utilisation et temps de séchage
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prix | quantité | brillance | qualité | Etoiles |
Tech 9 | 2.89 EUR / 19 F | 500 ml | 82.8 % | 17.6/20 | 15.9/20 | xxxxx |
Auto Pratic | 3.59 EUR / 24 F | 500 ml | 83.3 % | 17/20 | 15.8/20 | xxxxx |
Elf | 4.52 EUR / 30 F | 500 ml | 86.9 % | 14.9/20 | 16/20 | xxxxx |
Carplan | 5.80 EUR / 38 F | 500 ml | 87.7 % | 20/20 | 11.3/20 | xxxxx |
Auchan | 3.05 EUR / 20 F | 250 ml | 87.4 % | 18.5/20 | 12.6/20 | xxxxx |
Turtle Wax | 8.99 EUR / 59 F | 500 ml | 83.4 % | 16.9/20 | 15.8/20 | xxxxx |
Norauto | 5.32 EUR / 35 F | 500 ml | 79.4 % | 18/20 | 17.8/20 | xxxx. |
Abel Auto | 5.48 EUR / 36 F | 500 ml | 84 % | 13.4/20 | 15.9/20 | xxxx. |
Holts | 7.47 EUR / 49 F | 500 ml | 85.5 % | 15.8/20 | 12.2/20 | xxxx. |
Carrefour | 4.10 EUR / 27 F | 500 ml | 78 % | 14.9/20 | 15.3/20 | xxx.. |
Neo Clean | 11.80 EUR / 77 F | 500 ml | 75.8 % | 15.8/20 | 16.9/20 | xxx.. |
Protech | 13.60 EUR / 89 F | 500 ml | 80.5 % | 12.5/20 | 17.5/20 | xxx.. |
Gx27 | 15.30 EUR / 100 F | 500 ml | 80.4 % | 12.4/20 | 12.8/20 | xxx.. |
Sonax | 12.04 EUR / 79 F | 500 ml | 75.2 % | 14.5/20 | 14.6/20 | xx... |
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