MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE
CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE

Baccalauréat professionnel

MAINTENANCE AUTOMOBILE
(VOITURES PARTICULIERES, VEHICULES INDUSTRIELS,
BATEAUX DE PLAISANCE, MOTOCYCLES)

Arrêté du 3 septembre 1997
et annexes

Ce document est destiné à la documentation et à l'information du public et ne peut être vendu.

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Ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie

Direction des lycées et collèges
sous-direction des formations professionnelles initiales et continues
Bureau des diplômes professionnels

Arrêté portant création du baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile option voitures particulières, véhicules industriels, bateaux de plaisance et motocycles et fixant ses modalités de préparation et de délivrance

LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE
NOR/SEO 2-N L 97025441A

VU le décret n° 95-663 du 9 mai 1995 portant règlement général du baccalauréat professionnel modifié par le décret n° 96-841 du 23 septembre 1996;
VU l'arrêté du 9 mai 1995 relatif au positionnement en vue de la préparation du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel, du brevet de technicien supérieur;
VU l'arrêté du 9 mai 1995 fixant les conditions d'habilitation à mettre en oeuvre le contrôle en cours de formation en vue de la délivrance du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel et du brevet de technicien supérieur ;
VU l'avis de la commission professionnelle consultative ii métallurgie " du 26 mars 1997 ;
VU l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 4 juillet 1997 ;
VU l'avis du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche du 7 juillet 1997

ARRETE

ARTICLE 1ER
La définition et les conditions de délivrance du baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile sont fixées conformément aux dispositions du présent arrêté.
Ce baccalauréat comporte quatre options : voitures particulières, véhicules industriels, bateaux de plaisance et motocycles

ARTICLE 2
Les unités constitutives du référentiel de certification du baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile sont définies en annexe I du présent arrêté.

ARTICLE 3
L'accès en première année du cycle d'études conduisant au baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile, est ouvert :
a) aux candidats titulaires d'un brevet d'études professionnelles ou d'un brevet d'études professionnelles agricoles, d'un certificat d'aptitude professionnelle ou d'un certificat d'aptitude professionnelle agricole, relevant d'un secteur professionnel en rapport avec la finalité de ce baccalauréat professionnel, et plus particulièrement aux candidats titulaires d'un des diplômes suivants :
- B.E.P. Maintenance de véhicules automobiles ;
- B.E.P. Automobile (techniques et services) ;
- C.A.P. Mécanicien en maintenance de véhicules à quatre options
- C.A.P. Mécanicien réparateur à quatre options
b) Sur décision du recteur, après avis de l'équipe pédagogique, peuvent également être admis les élèves :
- titulaires d'un B.E.P. ou d'un C.A.P. autres que ceux visés au a) ci-dessus ;
- ayant accompli au moins la scolarité complète d'une classe de première ;
- titulaires d'un diplôme ou titre homologué ou classé au niveau V ;
- ayant interrompu leurs études et souhaitant reprendre leur formation s'ils justifient de deux années d'activité professionnelle ;
- ayant accompli une formation à l'étranger.
Les candidats visés au b) font l'objet d'une décision de positionnement qui fixe la durée de leur formation.

ARTICLE 4
La formation se déroule pour partie en milieu professionnel.
La durée, les modalités, l'organisation et les objectifs de la formation en milieu professionnel au titre de la préparation du baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile, sont définis en annexe II du présent arrêté.

ARTICLE 5
L'organisation des enseignements et les horaires de formation sont fixés à l'annexe III du présent arrêté.

ARTICLE 6
Le règlement d'examen est fixé à l'annexe IV du présent arrêté.
La définition des épreuves ponctuelles et des situations d'évaluation en cours de formation est fixée à l'annexe V du présent arrêté.

ARTICLE 7
Pour l'épreuve obligatoire de langue vivante, les candidats ont à choisir entre les langues vivantes énumérées ci-après :
- allemand, anglais, arabe littéral, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu moderne, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc et vietnamien.
L'interrogation n'est autorisée que dans les académies où il est possible d'adjoindre au jury un examinateur compétent. En cas d'impossibilité, le candidat sera autorisé par les recteurs concernés à subir l'interrogation dans une académie où celle-ci pourra avoir lieu.
Les candidats peuvent choisir au titre de l'épreuve de langue vivante facultative les langues énumérées ci-après :
allemand, amharique, anglais, arabe dialectal, arabe littéral, arménien, berbère, bulgare, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu moderne, hongrois, islandais, italien, japonais, laotien, malgache, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbo-croate, suédois, tchèque, turc, vietnamien, basque, breton, catalan, corse, gallo, occitan, tahitien, langues régionales d'Alsace, langues régionales des pays mosellans, langues mélanésiennes (ajië, drehu, nengone, paicî).
L'interrogation n'est autorisée que dans les académies où il est possible d'adjoindre au jury un examinateur compétent.

ARTICLE 8
Pour chaque session d'examen, le ministre chargé de l'éducation nationale arrête la date de clôture des registres d'inscription et le calendrier des épreuves écrites obligatoires.
La liste des pièces à fournir lors de l'inscription à l'examen est fixée par chaque recteur.

ARTICLE 9
Chaque candidat précise, au moment de son inscription, s'il présente l'examen sous la forme globale ou sous la forme progressive, conformément aux dispositions des articles 25 et 26 du décret du 9 mai 1995 susvisé. Le choix pour l'une ou l'autre de ces modalités est définitif.
Il précise également l'épreuve facultative qu'il souhaite subir.
Dans le cas de la forme progressive, le candidat précise les épreuves ou unités qu'il souhaite subir à la session pour laquelle il s'inscrit.
Le baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile, est délivré aux candidats ayant passé avec succès l'examen défini par le présent arrêté, conformément aux dispositions du titre III du décret du 9 mai 1995 précité.

ARTICLE 10
Les candidats titulaires de l'une des options du baccalauréat professionnel spécialité maintenance automobile définie par le présent arrêté peuvent se présenter à l'autre option à une session ultérieure sans avoir à justifier de conditions particulières.
Ces candidats ne passent que les épreuves spécifiques de chaque option : E2 (étude de la maintenance d'un système) et E3 (épreuve pratique prenant en compte la formation en milieu professionnel).

ARTICLE 11
Les candidats ajournés à l'une des options du baccalauréat professionnel spécialité maintenance automobile définie par le présent arrêté peuvent se présenter à l'autre option à une session ultérieure sans avoir à justifier de conditions particulières.
Ces candidats peuvent reporter les notes égales ou supérieures à 10 sur 20 obtenues aux épreuves ou sous-épreuves ; ils présentent d'une part, les épreuves pour lesquelles ils n'ont pas obtenu une note égale ou supérieure à 10 sur 20 et d'autre part, les épreuves spécifiques de l'option postulée.

ARTICLE 12
Les correspondances entre les épreuves de l'examen défini par les arrêtés du 12 septembre 1990 modifié portant création du baccalauréat professionnel, section maintenance automobile et fixant les modalités de préparation et de délivrance de ce baccalauréat professionnel et du 21 janvier 1994 modifié portant création de l'option motocycles du baccalauréat professionnel, section maintenance automobile et fixant ses modalités de préparation et de délivrance, et les épreuves et unités de l'examen défini par le présent arrêté sont fixées à l'annexe VI du présent arrêté.
La durée de validité des notes égales ou supérieures à 10 sur 20 obtenues aux épreuves de l'examen subi suivant les dispositions des arrêtés du 12 septembre 1990 et du 21 janvier 1994 précités et dont le candidat demande le bénéfice dans les conditions prévues à l'alinéa précédent, est reportée dans le cadre de l'examen organisé selon les dispositions du présent arrêté conformément à l'article 18 du décret précité et à compter de la date d'obtention de ce résultat.

ARTICLE 13
La dernière session du baccalauréat professionnel, section maintenance automobile, organisée conformément aux dispositions des arrêtés du 12 septembre 1990 et du 21 janvier 1994 précités, aura lieu en 1997. A l'issue de cette session, les arrêtés précités sont abrogés.
La première session du baccalauréat professionnel, spécialité maintenance automobile, organisée conformément aux dispositions du présent arrêté aura lieu en 1998.

ARTICLE 14
Le directeur des lycées et collèges et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à PARIS, le 3 septembre 1997
Pour le Directeur des Lycées et Collèges et par délégation
Le Chef de Service, Adjoint au Directeur
Marie-France Moreaux


ANNEXE I
REFERENTIEL DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES
ET
REFERENTIEL DE CERTIFICATION

REFERENTIEL DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES

Les FONCTIONSLes niveaux
VIVIII
MARKETING (Produit)X
CONCEPTION (Du produit)X
ACHAT (D'accessoires)X
CONCEPTION (Des stratégies, des processus, des outillages de maintenance, de diagnostic, de réparation)XX
SUIVI DU COMPORTEMENT DU MODELE (Relations avec le constructeur, remontées de l'information,
analyse de la valeur, propositions)
X
GESTION DE MAINTENANCEXX
GESTION-ORGANISATION (Du poste de travail, de l'atelier, de l'entreprise)XXX
GESTION DES STOCKS (Magasin, zone, réseau ...)XXX
MAINTENANCE, DIAGNOSTIC, INTERVENTIONXXX
QUALITE (Du service après-vente, de la maintenance)XXX
COMMERCE (De pièces, de services, conseils à la clientèle)XXX
MARKETING (Du service après-vente, de maintenance)X
CONTENTIEUX - EXPERTISEX
ANIMATION DE RESEAU (Evaluations, conseils, transfert de personnel, de pièces, d'outillage...)X
TRAITEMENT? GESTION DE L'INFORMATIONXXX
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES, FORMATIONX


FONCTION CONCEPTION

FONCTION : CONCEPTION DES STRATEGIES DE MAINTENANCEFONCTION : CONCEPTION DES STRATEGIES ET PROCESSUS DE MAINTENANCE
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 1-1
Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.
- Le manuel de réparation ou les documents de maintenance sont rédigés et validés.
- La proposition de modification intervient à la suite d'observations conduites par l'intéressé lui-même à l'occasion de la mise en oeuvre d'opérations de maintenance.
- De l'animation par l'intéressé d'une équipe de collaborateurs, chargés d'opérations de maintenance. Les suggestions de modifications peuvent alors parvenir des collaborateurs eux-mêmes ou de l'analyse des problèmes rencontrés par un ou plusieurs collaborateurs.
- Les gammes de réparation des manuels de réparation sont rédigées et validées dans une équipe d'après-vente d'un constructeur.
- Vente d'un constructeur.
Il s'agit de proposer des modifications dans les domaines suivants :
- rédaction des documents du manuel de réparation ou des documents de maintenance (sans changement de procédure),
- processus de diagnostic ou d'intervention (modification de l'ordre des opérations, d'une opération, définition d'une opération nouvelle ...),
- outillage et/ou appareils de contrôle (évolution de ces derniers, apparition de matériels nouveaux, adaptation d'un matériel différent que celui prévu par la procédure).
T 1-2
Etudier et rédiger des gammes de dépose-repose, de remise en état, de diagnostic, de pose d'accessoires.

FONCTION GESTION DE MAINTENANCE

FONCTION : GESTION DE MAINTENANCEFONCTION : GESTION DE MAINTENANCE
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 2-1
Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
Le coût d'une intervention résulte de trois éléments :
- coût des pièces,
- coût de la main-d'oeuvre,
- coût d'immobilisation.
Il s'agit d'optimiser l'ensemble de ces trois éléments, en organisant l'intervention en conséquence.
Le titulaire d'un baccalauréat professionnel doit être capable de rédiger un ordre de travail après un entretien avec son "client" et/ou après un essai.
Il doit être à même d'estimer le degré d'urgence d'une intervention et de proposer son report à la date de la prochaine opération de maintenance préventive.
Maintenance préventive au vu :
- d'un "historique" de kilomètres du véhicule,
- d'un "historique" d'heures de fonctionnement,
- d'un échéancier.
Maintenance corrective au vu :
- d'une demande d'intervention.
Maintenance prédictive au vu :
- d'informations fournies par des capteurs d'état de fonctionnement d'un système. (Analyse d'huile par exemple).
T 2-2
Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance de l'entreprise, participer au suivi statistique des incidents.
En entretien préventif :
L'objectif est l'optimisation des gammes d'entretien.
Par exemple :
- famille de véhicules ou de bateaux jeunes : Proposer d'effectuer plus souvent tel contrôle, proposer d'espacer tel autre contrôle.
- famille de véhicules ou de bateaux vieillissants : Proposer de rapprocher tel ou tel contrôle.
En entretien correctif :
Par exemple, à partir d'une impression subjective de remise en état fréquente du même organe ou du même équipement, vérifier la fréquence dans les historiques d'interventions sur véhicules ou bateaux afin "d'objectiver" le phénomène. (Durée de vie des organes).
Le titulaire du baccalauréat professionnel doit veiller à ce que les imprimés relatifs aux gammes de maintenance préventive soient correctement remplis (opérations effectivement réalisées, valeurs enregistrées bien notées et exactes ...).
Dans le cas d'entretien curatif il doit :
- décomposer correctement les temps de travail en les affectant à des codes précis (moteur, transmission, freins ...).
- vérifier les débits de "pièces magasin" et contrôler l'affectation de celles-ci aux codes ci-dessus.

FONCTION GESTION ORGANISATION

FONCTION : GESTION, ORGANISATION DU TRAVAILFONCTION : GESTION, ORGANISATION D'UN ATELIER
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 3-1
Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier, du chantier dans le respect des règles d'hygiène, de sécurité, d'ergonomie.
-Proposer des modifications de structures relatives au nombre et à l'implantation des postes de travail avec le souci d'optimiser les différents flux.
- Proposer un plan d'occupation des sols en précisant les modalités d'écoulement des différents flux,
- proposer de redéfinir les tâches relatives à un ensemble "hommes-postes de travail" (enrichissement des tâches).
- Proposer de nouvelles modalités de travail (équipe autonome...).
Dans un marché de plus en plus concurrentiel, une entreprise doit fidéliser sa propre clientèle et prendre des clients à la concurrence tant pour l'achat de véhicules ou de bateaux que pour leur maintenance. Toute l'activité de l'entreprise devra être totalement au service du CLIENT en lui assurant :
- une intervention bonne du premier coup, au coût minimum,
- un temps d'immobilisation minimum,
- le respect des délais négociés,
- zéro temps d'attente, un accueil irréprochable, une image exemplaire de l'atelier ou du chantier et de l'activité de ses hommes.
Le concept du zéro mépris doit d'abord être appliqué au CLIENT. Pour cela il s'agit d'optimiser les activités de l'atelier afin de limiter toute activité qui n'apporte pas une VALEUR AJOUTEE AU CLIENT :
- diminuer les temps de diagnostic,
- pratiquer le "juste à temps" en éliminant tout temps d'attente,
- supprimer toute production de papier inutile ...
- Diminuer constamment le seuil de point mort de l'atelier, en maintenant une possibilité de réponse immédiate aux fluctuations du marché (y compris les fluctuations saisonnières).
- mobiliser la compétence et l'intelligence de chacun.
Pour participer à cette tâche l'intervenant devra avoir accès :
- aux enquêtes d'analyse des besoins de la clientèle, en précisant en particulier les attentes en matière d'exigence de qualité,
- aux documents précisant les prévisions d'évolution du marché (recommandations constructeurs, évolution de la concurrence...),
- à l'historique du plan de charge de l'atelier ou du chantier, des réclamations de la clientèle, des demandes de clients auxquels il n'a pas été possible de donner satisfaction,
- au fichier de clientèle existante et potentielle,
- au plan qualité de l'entreprise, ainsi qu'aux résultats d'évaluation des différents indices de l'évolution de la qualité.
Les indicateurs seront les suivants :
- pourcentage de fidélité clients
- indice annuel des visites à l'atelier,
- taux de production (temps passé/temps de présence),
- taux de productivité (temps alloué/temps passé),
- rendement (heures facturées/heures payées),
- coût unitaire d'une intervention donnée,
- plus value produite par les activités de l'entreprise.
Cacun de ces indicateurs sera constamment comparé à ceux de la concurrence et des autres entreprises du réseau.
T 3-2
optimiser l'utilisation des équipements, faire des suggestions quant à leur choix.
Un équipement est l'objet d'investissement qu'il s'agit d'amortir.
Les conditions d'amortissement dépendent :
- des coûts d'acquisition, d'installation, de fonctionnement, de maintenance, de "destruction",
- du taux d'utilisation,
- de la valeur ajoutée "facturable" apportée,
- des coûts non "facturables" supprimés.
La Qualification des utilisateurs doit être suffisante, l'acquisition ou la modification d'un équipement peut déclencher un plan de formation, voir des embauches. Les capacités des équipements doivent être optimisées (pas d'équipement de prestige).
Les équipements utilisés doivent être conformes aux prescriptions du constructeur ou du service maintenance de l'entreprise.
Une bonne communication avec la clientèle peut augmenter le plan de charge d'un équipement (opérations promotionnelles en relation avec les services commerciaux...)
Les équipements doivent permettre le respect du PLAN QUALITE de l'entreprise.
Evaluation des besoins :
- Sur la base de données statistiques : nombre et qualité des entrées réalisées à l'atelier, par catégorie de travaux effectués (station service entretien, carrosserie...), ces données étant rapportées aux ratios constructeurs.
- En fonction des spécificités de l'atelier :
- obsolescence des équipements,
- adéquation entre les caractéristiques du matériel et la nature des travaux à effectuer, confort d'utilisation,
- organisation du travail,
- contraintes d'hygiène et de sécurité,
- contraintes liées à l'environnement.
- L'accès à l'information sera largement facilité :
- documents constructeurs, équipementiers,
- visites de constructeurs d'équipements,
- visites d'atelier de la concurrence,
- visites d'expositions, de salons.
L'acquisition d'un équipement doit être conduite en participation avec tous, en particulier avec les utilisateurs directs.
La décision doit recueillir le consensus de tous (application du zéro mépris).
T 3-3
Conduire un essai d'équipement, rédiger un compte rendu d'essai.
- Tous les documents nécessaires à la mise en oeuvre de l'équipement seront fournis.
- La structure du rapport d'essai sera fournie.

FONCTION GESTION DE STOCKS

FONCTION: GESTION DES STOCKSFONCTION: GESTION DES STOCKS
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 4-1
Participer aux commandes de pièces de rechange en relation avec le magasin.
(l) Cette participation concerne uniquement les commandes particulières de réapprovisionnement.
Celles-ci correspondent :
- à la demande non satisfaite,
- à des problèmes techniques particuliers, rencontrés par exemple, à l'occasion de la sortie d'un nouveau modèle,
- aux différents cas où il y a nécessité d'établir une relation entre les besoins réels de l'atelier et la disponibilité des pièces au magasin (approvisionnement non systématique).

(2) La connaissance des principaux paramètres de gestion magasin (coût du stockage, des marges, indices de rotation de stocks...) doit permettre au futur technicien d'argumenter, face au client, lors d'une négociation de la réparation (prix, délai).
Cette activité s'effectue à partir :
- des informations constructeur (notes techniques, circulaires...),
- des demandes client,
- de l'analyse des causes de l'immobilisation des véhicules à l'atelier.

FONCTION MAINTENANCE - DIAGNOSTIC - INTERVENTION

FONCTION: MAINTENANCE - DIAGNOSTIC - INTERVENTIONFONCTION: MAINTENANCE - DIAGNOSTIC - INTERVENTION
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 5-1
Mesurer ou contrôler les valeurs caractéristiques des performances d'un constituant de véhicule ou de bateau dont la procédure et les points de mesure sont définis.
- Installer les appareils de mesure ou de contrôle.
- Réaliser les mesures ou les contrôles.
- Déceler les anomalies en comparant les mesures aux valeurs attendues.
- Etablir un compte rendu.
T 5-2
Mesurer ou contrôler les valeurs caractéristiques des performances d'un constituant d'un véhicule ou d'un bateau.
Les points de mesure, et/ou les outillages, et/ou la méthode ne sont pas définis par le constructeur.
Cette tâche n'apporte pas de valeur ajoutée au client.
Il faudrait présent à l'esprit le coût du temps à consacrer à sa réalisation.
Il s'agit d'entreprendre des mesures et des contrôles en autonomie prévus par les manuels de réparation des constructeurs et en participation pour les mesures et les contrôles non prévus par le constructeur.
L'intervenant peut faire appel à ses connaissances statistiques pour apprécier le degré d'usure d'un composant.
Le processus de mesure ou de contrôle n'est pas systématiquement défini par le constructeur.
Les points de mesure ne sont pas systématiquement matérialisés.
L'interprétation de la mesure peut-être indirecte.
La documentation relative à l'utilisation du matériel de mesure ou de contrôle existe et est accessible.
T 5-3
Effectuer l'essai sur route ou sur un plan d'eau d'un véhicule ou d'un bateau.
L'essai doit permettre
- le diagnostic,
- le réglage,
- le contrôle Qualité,
- la préparation à la route.
Le parcours défini devra être respecté.
Un compte rendu d'essai devra être rédigé.
T 5-4
Diagnostiquer.
- Rédiger l'ordre de réparation.
- Emettre les hypothèses quant aux causes possibles.
- Définir les essais ou les mesures à mettre en oeuvre.
- Effectuer ces essais ou ces mesures ou ces contrôles.
- Identifier le ou les constituants à "priori" défaillants.
- Définir la ou les causes de défaillance.
- Proposer l'intervention à effectuer, compte tenu des contraintes techniques ou économiques.
- Etablir un devis.
- Rédiger un compte rendu.
Une importance particulière sera attachée au temps de diagnostic. Il s'agira de faire bon du premier coup.
Le choix de l'intervention prend en compte la politique commerciale de l'entreprise.
La documentation après-vente du constructeur est accessible.
Le processus de diagnostic n'est pas forcément décrit dans cette documentation.
T 5-5
Définir le processus et les conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.
- Rédiger l'ordre de réparation.
- Réaliser la pose.
- Fournir les éléments nécessaires à la facturation, éventuellement établir la facture.
- Encaisser les fonds.
- Fournir au client toute information orale et/ou écrite nécessaire à l'utilisation et à l'entretien de l'équipement ou de l'accessoire.
A chaque fois il y aura lieu de s'assurer de la compatibilité de l'équipement ou de l'accessoire avec le véhicule sur lequel le montage est réalisé en conformité avec la réglementation en vigueur.
Le choix de la pose de l'équipement ou de l'accessoire doit préserver la sécurité des personnes et des biens à l'occasion de son utilisation.
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
La documentation technique relative à l'accessoire ou à l'équipement est fournie.
Le choix des moyens d'intervention, de réglage, de contrôle et d'essais est laissé à l'initiative de l'intervenant.
La réglementation est accessible.
T 5-6
Déposer, reposer, démonter, remonter.
- Rédiger l'ordre de réparation.
- Inspecter les éléments et les zones mis à jour à l'occasion de l'intervention.
- Relever des indices et des symptômes de mauvais fonctionnement, des usures excessives ...
- Evaluer l'intervention pour certifier la qualité.
- Fournir les éléments nécessaires à la facturation éventuellement établir la facture.
- Encaisser les fonds.
Il s'agira de faire "bon du premier coup" en respectant les temps constructeur.
Pour relever les indices et les symptômes, l'intervenant peut faire appel à ses connaissances statistiques pour apprécier le degré d'usure d'un composant.
L'évaluation de chaque intervention sera statique et/ou dynamique.
La documentation après-vente du constructeur relative à l'intervention est accessible.
L'intervenant dispose de tout le matériel et l'outillage prévu par le constructeur ou le service de maintenance.
La documentation après-vente du constructeur, celle relative à l'utilisation du matériel d'intervention sont accessibles.
T 5-7
Régler, optimiser les réglages.
L'autonomie totale n'implique pas la connaissance spécifique du "modèle" sur lequel intervient le titulaire du baccalauréat professionnel.

FONCTION QUALITE TOTALE

FONCTION : QUALITEFONCTION : QUALITE
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 6-1
Animer un groupe de travail sur les problèmes de qualité totale concernant :
- le service à la clientèle,
- les moyens et les conditions de travail,
- l'environnement,
- le service,
- l'écoute.
Il s'agira :
- d'organiser et d'animer des réunions qualité,
- d'optimiser l'efficacité et la créativité du groupe,
- de répondre à l'attente des participants par l'aboutissement et la revalorisation de leurs travaux,
- de synthétiser les travaux du groupe et de rédiger des comptes-rendus.
FAIRE BIEN DU PREMIER COUP DANS LE RESPECT DES DELAIS PREVUS.
Adopter une attitude de "fournisseur" vis-à-vis de ses "clients".
L'exigence impérieuse de la compétitivité internationale et les mutations technologiques, entraînent une professionnalisation croissante des ressources humaines des entreprises dans une double direction de compétence :
- la connaissance de procédés techniques de plus en plus évolués,
- la capacité de travailler en groupe à la gestion de l'indispensable QUALITE TOTALE.
La qualité n'est pas seulement l'affaire de spécialistes mais aussi l'affaire de tous et de chacun.
La gestion de la qualité totale suppose non seulement un "état d'esprit" mais encore la maîtrise de techniques spécifiques à mettre en oeuvre.
Il s'agit d'éliminer ou de réduire au maximum les activités, qui par rapport au service attendu par le client, n'apporte pas de VALEUR AJOUTEE.
Par exemple :
- les temps de diagnostic,
- les temps de reprise d'interventions défectueuses, les temps d'attente divers (livraison, caisse téléphone, délais, prise en main, accueil, rapidité des travaux).
Il faut supprimer le garage "fantôme" et pour la satisfaction du client, gérer la qualité des attentes inévitables ou imprévues.

FONCTION COMMERCE DE SERVICES, DE PRODUITS, D'EQUIPEMENTS

FONCTION : COMMERCEFONCTION : COMMERCE
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 7-1
Etablir et maintenir des relations directes avec les clients.
La fonction commerciale du service après-vente a pour objectif de vendre des heures, des pièces, des services, en réponse aux besoins identifiés de la clientèle.
C'est le CLIENT qui détient la destinée de l'entreprise.
Le "zéro mépris" doit, en tout premier lieu être appliqué au client.
La transaction commerciale doit permettre de satisfaire les deux parties : répondre aux besoins du client et assurer la pérennité de l'entreprise.
Ne jamais rejeter la responsabilité d'un aléa sur l'extérieur (fournisseurs, transporteurs, magasin...) mais résoudre immédiatement le problème posé au client par cet aléa.
- Accueillir le client en lui montrant que toute l'entreprise est à son service,
- l'écouter en l'aidant à s'exprimer, en lui montrant qu'il est tenu compte de ses remarques,
- lui fournir toutes les explications souhaitées sur l'état du véhicule ou du bateau, l'intervention, la facturation. Lui montrer que ses intérêts ont été pris en compte,
- intervenir en relation d'aide dès que l'on rencontre un client "en difficulté", et lui résoudre son problème,
- veiller à son confort : qualité matérielle de l'accueil, ambiance sympathique et conviviale, atmosphère chaleureuse courtoise, tenue et comportement irréprochables des hommes de l'entreprise.
Le client doit se sentir à l'aise dans l'entreprise.
T 7.2
Proposer des éléments de campagnes de promotion des services de l'entreprise en liaison avec les autres centres économiques de l'entreprise.
Il faudra tenir compte :
- de la concurrence,
- du plan de charge actuel et prévisionnel de l'atelier,
- des besoins supposés de la clientèle : révision, pose d'équipements en prévision d'événements climatiques, réponse aux sollicitations des médias (antipollution, économie d'énergie, ...).
Tout sera mis en oeuvre afin qu'un client répondant aux sollicitations de l'entreprise soit totalement satisfait. L'objectif, au-delà de la campagne promotionnelle, est de fidéliser la clientèle, et de trouver de nouveaux clients.

FONCTION GESTION, TRAITEMENT DE L'INFORMATION

FONCTION : TRAITEMENT DE L'INFORMATION
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATION
T 8-1
Communiquer :
- Avec la hiérarchie :
- rendre compte des objectifs d'exploitation, du traitement des réclamations.
- Avec la comptabilité :
- rédaction et transmission de tout document comptable d'origine atelier.
- Avec le magasin :
- information d'une prochaine campagne de promotion technique,
- de l'évolution du parc ...
- Avec le service commercial :
- dans le cas d'expertise des V.O.,
- de renouvellement d'un véhicule neuf,
- de traitement d'une réclamation,
- Avec le personnel.
T 8-2
Traduire en français les éléments d'une notice technique rédigée dans une autre langue de la communauté européenne.
T 8-3
Utiliser les outils informatiques de l'entreprise, aider un utilisateur en cas de difficultés.
- Système intégré à l'entreprise ou micro-informatique sectorielle :
- facturation,
- interrogation des stocks,
- gestion horaire, temps barèmes,
- maintenance assistée par ordinateur, système expert,
- gestion de contrats d'entretien,
- gestion de flotte,
- suivi de tableaux de bord,
- gestion des devis...
T 8-4
Exprimer des besoins en vue de l'achat ou de la modification d'un logiciel.

FONCTION FORMATION, GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

FONCTION : FORMATION, GESTION DES RESSOURCES HUMAINESFONCTION : FORMATION, GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
EN AUTONOMIEEN PARTICIPATIONIDEES CLE
Chaque idée clé exprime une exigence particulière de la profession.
COMMENTAIRES
En vue de la rédaction du référentiel du diplôme.
T 9-1
Assurer la formation de collaborateurs, au sein de l'entreprise, relative à la connaissance d'un matériel nouveau, d'un équipement, d'une évolution technique.
- L'intéressé aura suivi une formation préalable.
- Les documents et le matériel qu'il aura à utiliser pour dispenser la formation lui seront remis et expliqués.
T 9-2
Exercer la fonction de tuteur d'un apprenti de niveau V.
Le tuteur sera en relation permanente avec les formateurs qui l'informeront :
- des savoirs, savoir-faire que l'apprenti a acquis,
- des difficultés rencontrées par ce dernier.
Le tuteur dresse un bilan des activités professionnelles de l'apprenti en mettant en lumière les progrès réalisés, les lacunes à combler ...
T 9-3
Dans le rôle d'animation de collaborateurs, déceler des besoins en formation et les formaliser.
La formation est un investissement prioritaire, elle doit apparaître comme un réel besoin par tous les hommes de l'entreprise.
Il s'agit de les rendre demandeurs de formation dans le cadre des objectifs de l'entreprise.
Les informations suivantes seront données :
- plan de formation de l'entreprise,
- cursus de formation des collaborateurs auxquels il s'agit de proposer une formation,
- les moyens de formation externes auxquels l'entreprise peut avoir accès,
- la législation sur la formation continue,
- les moyens de valorisation de la formation.


REFERENTIEL DE CERTIFICATION

LE REFERENTIEL DU DIPLOME

Le contenu de ce diplôme est défini sous la forme d'un référentiel, selon, une méthode désormais utilisée pour tous les diplômes professionnels créés ou rénovés par le Ministère de l'Education Nationale.

QU'EST-CE QU'UN REFERENTIEL DE DIPLOME ?
C'est un document qui définit les compétences attendues des candidats à ce diplôme. Il précise les connaissances et savoir faire à acquérir à cette fin et le niveau d'exigence requis. Annexé à l'arrêté créant ou modifiant le diplôme, le référentiel a un caractère réglementaire.

COMMENT EST-IL ELABORE ?
Il est élaboré en concertation avec les représentants de la profession concernée au sein de groupes de travail de l'une des dix-neuf commissions professionnelles consultatives (C.P.C.), rattachées à la Direction des Lycées et collèges.

La rédaction de ce document est précédée de la mise au point au sein de la même C.P.C. d'un référentiel des activités professionnelles qui analyse les tâches attribuées au titulaire du diplôme et leur contenu dans le cadre de l'évolution du secteur professionnel concerné.

Sur cette base, les membres de la C.P C. établissent le référentiel des compétences attendues pour exercer une activité dans le secteur professionnel concerné et les conditions dans lesquelles elles doivent être évaluées.

A QUOI SERT IL ?
Il donne aux formateurs et aux jeunes et adultes en formation les objectifs de formation à poursuivre et les moyens de les réaliser.

Il est le support principal de l'évaluation des acquis en vue de la délivrance du diplôme, en formation initiale comme en formation continue. Il est conçu de manière à jouer ce rôle quel que soit le mode d'accès au diplôme choisi par le candidat (examen global ou système des unités capitalisables) et quel que soit le mode d'évaluation de ses acquis (épreuves terminales ou contrôle en cours de formation).

L'évaluation des acquis ne porte pas sur la totalité du contenu du référentiel : elle est organisée de façon à évaluer les compétences les plus significatives du diplôme postulé, dans les conditions prévues par le règlement du diplôme.

COMMUNIQUERTRAITER
DECIDER
REALISEREVALUER
Conception des stratégies de maintenanceC21 : Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention
C27 : Définir le processus et les conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.
Gestion de maintenanceC22 : Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
C23: Mettre en oeuvre le processus de gestion de la maintenance. Participer au suivi statistique des incidents.
Gestion, organisation d'un atelierC24 : Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.
C25 : optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.
Maintenance, diagnostics, interventionsC26 : Diagnostiquer.C31 : Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.
C33 : Redresser et mettre en ligne une structure de motocycle
QualitéC14 : Animer un groupe de travail relatif à la qualité totaleC41: Evaluer la qualité d'une intervention.
CommerceC11 : Etablir et maintenir des relations directes avec le client.
C12 : Proposer des éléments pour une campagne de promotion.
Traitement, gestion de l'informationC13 : Utiliser tous les outils de l'informatique.C28 : Participer à la rédaction d'un CdC fonctionnel en vue de l'achat ou de la modification d'un logiciel.
Formation, gestion des ressources humainesC32 : Assurer la formation de collaborateurs.C42 : Déceler des besoins de formation, les formaliser.


C-1 - COMMUNIQUER

C1.1 - Etablir et maintenir des relations directes avec le client
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un client avec son véhicule ou son bateau réparé ou à réparer.
- La stratégie commerciale de l'entreprise.
- Le plan qualité de l'entreprise.
- L'atelier de réparation et son environnement.
- En cas de réparation effectuée : "historique de l'intervention".
- Ecouter le client et reformuler ses désirs.
- Expliquer la réparation.
- Faire découvrir les services offerts par l'entreprise.
- Guider le client pour satisfaire ses désirs.
- Après explication le client adhère à la proposition.
- A tout instant le client et l'entreprise sont satisfaits.
- Les éventuels aléas ne sont pas rejetés vers l'extérieur de l'entreprise.
- La qualité de la relation favorise la fidélisation du client.
C1.2 - Proposer des éléments pour une campagne de promotion des services
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
(Essentiellement pendant la période de formation en entreprise).
- La stratégie commerciale de l'entreprise.
- Le plan qualité de l'entreprise.
- Les besoins supposés de la clientèle, une étude de marketing (révision, pose d'équipements, réponses aux sollicitations des médias).
- Les stratégies de la concurrence.
- Le plan de charge de l'atelier ou du chantier naval.
- Les différents services de l'entreprise.
- Proposer des activités pour une campagne de promotion lancée par l'entreprise.
- Préparer et participer à la campagne de promotion.
- Les propositions d'activités sont réalistes.
- Tout client répondant aux sollicitations de l'entreprise doit être totalement satisfait.
- la participation est active.
- Le bilan financier de l'opération est positif.
C1.3 - Utiliser tous les outils de l'informatique
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- L'élève a reçu la formation correspondante.
- Le système est intégré à l'entreprise ou à une micro-informatique sectorielle permettant :
la gestion des devis,
la facturation,
la gestion des stocks,
la gestion des temps,
la gestion des contrats d'entretien,
la gestion des flottes,
le suivi du "tableau de bord",
l'aide au diagnostic.
- Utiliser des outils informatiques.
- Aider un utilisateur en difficulté.
Les saisies sont exploitables.
C1.4 - Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un atelier en milieu scolaire.
- Le plan qualité concernant l'atelier, avec ses indicateurs d'évaluation.
- Toute information ou document permettant de chiffrer une proposition.
- Les moyens nécessaires à la tenue de la réunion (salle équipée, moyens de reproduction...).
- Déceler, recueillir et formaliser toute question relative à un problème de non qualité susceptible d'être abordé dans le cadre d'un cercle de qualité.
- Préparer la ou les réunions de l'équipe cercle de qualité en :
- définissant les objectifs et les stratégies du déroulement de la réunion, les durées prévisionnelles de chaque séquence,
- établissant les documents nécessaires au déroulement de la réunion, en veillant à ce que tous les participants reçoivent toutes les informations,
- dressant la liste des participants (membres permanents, experts...).
- Animer la ou les réunions :
- présenter l'ordre du jour,
- poser le/les problèmes à régler,
- débattre en veillant à ce que les participants s'impliquent, en cherchant un consensus conforme aux objectifs "qualité" de l'entreprise.
- Dresser un bilan précisant les tâches de chacun, établir un calendrier.
- Rédiger un compte rendu de la réunion.
- La formalisation des problèmes est acceptable.
- La réunion est correctement préparée :
- l'ordre du jour est cohérent compte tenu des objectifs à atteindre,
- les documents sont pertinents, tant dans la forme que dans le fond ; leur présentation est excellente,
- la liste des participants ne présente ni oubli ni surabondance.
- Le déroulement de la réunion a permis à chaque participant de s'exprimer, un consensus a été trouvé autour de propositions concrètes.
- Le travail du groupe conduit effectivement à une prise en charge collective des progrès de la qualité.
- Le niveau d'élaboration des propositions les rend applicables.
- Chaque proposition est accompagnée d'un bilan qualité quantifiable et positif (la qualité doit diminuer les coûts) et d'indicateurs de l'évolution de la qualité.

C-2 - TRAITER - DECIDER

C2.1 - Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un processus d'intervention rédigé en français dans une langue de la Communauté européenne autre que le français.
- Des dossiers statistiques.
- Des observations conduites par l'opérateur.
- Des conclusions dégagées dans le cadre d'un groupe de maintenance.
- Des catalogues :
d'outillages,
d'accessoires.
Des matériels et des équipements nouveaux.
- Proposer des modifications :
- de mise à jour de documents de suivi ou de réparation,
- de notes d'information,
- d'une opération,
- de l'ordre opératoire.
- Proposer l'adaptation ou le remplacement d'outillages ou de moyens de contrôle.
- La proposition sera formulée par écrit ou par schéma dans un langage conventionnel.
- Elle est strictement limitée à l'intervention.
- La proposition diminue le coût du diagnostic ou de l'intervention.
- La proposition respecte les règles de l'ergonomie.
- L'outillage est adapté au travail.
- Les moyens de protection sont prévus.
C2.2 - Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- A partir d'historiques :
de fonctionnement,
de kilométrage,
d'intervention.
- Des informations recueillies auprès de l'utilisateur.
- Un résultat d'essai.
- Une demande d'intervention.
- Des indications fournies par des capteurs d'état de fonctionnement.
- Un échéancier d'entretien.
- Enregistrer des informations.
- Apprécier l'urgence d'une intervention, la situer dans une procédure de maintenance.
- Estimer le coût de l'intervention:
pièces,
main-d'oeuvre,
immobilisation.
- organiser l'intervention.
- Rédiger un ordre de travail.
- Les informations recueillies justifient le déclenchement de la procédure.
- Le moment de l'intervention optimise l'immobilisation du véhicule ou du bateau.
- L'estimation est fiable.
- L'organisation optimise le coût de revient réel de l'intervention.
- L'ordre de réparation est exploitable, sa rédaction n'appelle pas de questions supplémentaires.
C2.3 - Mettre en oeuvre le processus de gestion de la maintenance.
Participer au suivi statistique des incidents
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Une flotte de véhicules ou de bateaux.
- Le plan de maintenance.
- Une gamme d'entretien.
- Le carnet de bord.
- Les manuels de réparation.
- Les relevés de contrôles.
- Décoder un plan de maintenance pour :
- Proposer le rapprochement ou l'espacement de contrôles particuliers,
- Vérifier la fréquence d'intervention dans les historiques,
- Mettre à jour les documents de suivi (opérations, valeurs, anomalies).
- Ce plan de maintenance est scrupuleusement suivi.
- Le changement de fréquence des interventions est techniquement et économiquement justifié.
- La durée de vie moyenne de l'organe est évaluée à partir de données archivées.
- Les renseignements portés dans les documents de suivi sont libellés conformément aux langages conventionnels et sans interprétation possibles.
C2.4 - Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Lors de sa formation en entreprise l'intervenant prend connaissance :
- des enquêtes d'analyse des besoins de la clientèle, précisant les attentes d'exigence de la qualité,
- des documents précisant les prévisions d'évolution du marché (recommandations des constructeurs, évolution de la concurrence...),
- l'historique du plan de charge de l'atelier des réclamations de la clientèle, des demandes de clients auxquels il n'a pas été possible de donner satisfaction,
- du fichier de la clientèle existante et potentielle,
- du plan qualité de l'entreprise ainsi que les résultats d'évaluation des différents indices de l'évolution de la qualité,
- du plan d'implantation de l'atelier,
- du plan de sécurité,
- des règles de signalisation des risques,
- des règles d'étiquetage et de stockage des produits dangereux,
- des règles de stockage des gaz.
- Analyser les informations et les données fournies afin de proposer par écrit ou par schéma, les modifications optimisant les activités de l'atelier au niveau :
- du plan d'occupation des postes de travail,
- de l'ergonomie des postes de travail,
- des horaires et de la répartition des tâches en fonction des compétences des personnels, des flux de véhicules ou de bateaux,
- du stockage des produits dangereux ou à risques,
- de l'implantation des postes de travail à risques ou à nuisances,
- de la circulation des véhicules et des personnes,
- de la lutte contre les incendies,
- de la pollution atmosphérique.
- Les propositions optimisent la production et satisfont totalement le client.
- L'hygiène, la sécurité, les conditions de travail sont prises en compte.
C2.5 - Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Des résultats d'exploitation des secteurs d'atelier.
- Les documents des constructeurs ou des équipementiers.
- Des visites d'atelier, d'expositions, de salons...
- Des démonstrations de matériels.
- Son expérience en matière de sécurité, d'hygiène et de conditions de travail.
- Recenser les besoins en matériels et en équipements.
- Proposer les matériels et les équipements optimisant le fonctionnement de l'atelier.
- Proposer le plan de maintenance des équipements.
- Les besoins recensés sont en adéquation avec l'activité de l'atelier, la nature et la fréquence des tâches.
- La proposition est argumentée techniquement et économiquement.
- Le choix de l'implantation est fonctionnel.
- Les équipements proposés améliorent la qualité et les conditions de travail.
C2.6 - Diagnostiquer
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un véhicule, un bateau ou un système présentant un dysfonctionnement intermittent ou non, dû à une ou plusieurs causes.
- Le client.
- La documentation technique.
- L'atelier de réparation.
- La liste des outillages existants.
- Emettre des hypothèses quant aux causes de dysfonctionnement.
- Définir et choisir les essais (sur route ou à l'atelier ou sur un plan d'eau) ou les mesures, ou les contrôles à mettre en oeuvre.
- Identifier le ou les constituants défectueux.
- Formuler des hypothèses sur les causes du dysfonctionnement.
- Proposer l'intervention à effectuer.
- Etablir un devis.
- Rédiger un compte rendu.
- Rédiger l'ordre de réparation.
- Les hypothèses énoncées sont plausibles et en rapport avec le dysfonctionnement.
- La définition et le choix des essais, des mesures, des contrôles, assurent l'efficacité et la rapidité du diagnostic.
- Seuls les éléments défectueux sont signalés.
- L'énoncé des causes du dysfonctionnement est plausible.
- La proposition d'intervention tient compte des contraintes techniques et économiques.
- Le devis respecte la stratégie commerciale de l'entreprise.
- Le compte rendu fait apparaître le processus du diagnostic.
C2.7 - Définir le processus et les conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un véhicule ou un bateau.
- L'équipement ou l'accessoire à poser.
- La documentation technique.
- L'atelier de réparation.
- La documentation concernant l'ergonomie du poste de travail (expl. brochure I.N.R.S.).
- Etablir et rédiger la procédure de pose d'un équipement ou d'un accessoire.
- La procédure respecte :
- la réglementation,
- la sécurité des personnes et des biens.
- La procédure garantit le fonctionnement de l'équipement ou de l'accessoire.
- La procédure respecte l'ergonomie du poste de travail.
C2.8 - Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat ou de la modification d'un logiciel
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un projet d'informatisation
- La demande de modification d'un logiciel.
- Afin d'informatiser le traitement du suivi d'une tâche ou de modifier un logiciel existant de gestion d'une tâche :
- analyser la situation du vécu de cette tâche,
- mettre en évidence les points clés,
- les classer dans un ordre chronologique sous la forme :
- d'un tableau synoptique,
- d'un grafcet,
- d'une gamme,
- d'algorithmes,
...
- Le tableau, le grafcet, la gamme, l'algorithme sont exploitables.
- Les points clés sont clairement identifiés.

C-3 - REALISER

C3.1 - Déposer, reposer, démonter, remonter, régler
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un véhicule, un bateau ou un système en dysfonctionnement dont l'élève n'a pas la connaissance spécifique ou de haute technicité, par exemple :
- transmission automatique,
- ABR, ABS,
- transmission intégrale,
- suspension asservie,
- régulation de vitesse,
- régulation de température,
- direction asservie.
- Un atelier de réparation ou un plan d'eau.
- La documentation technique concernant le véhicule, le bateau ou le système.
- L'outillage prévu par le constructeur.
- Le client.
- Les modalités de facturation et les outils de saisie.
- Rédiger l'ordre de réparation.
- Inspecter le véhicule, le bateau ou le système.
- Relever toutes les anomalies impliquant ou pouvant impliquer un dysfonctionnement.
- Réaliser les interventions.
- Fournir les éléments nécessaires à la facturation et encaisser les fonds.
- Choisir une méthode de travail anticipant les risques d'accidents potentiels (physiques ou matériels).
- L'ordre de réparation est exploitable.
- Toutes les anomalies sont détectées et signalées.
- Le temps d'intervention est économiquement acceptable.
- Le véhicule, le bateau ou le système sont remis en conformité.
- L'action n'appelle aucune remarque sur le plan de la sécurité et elle est conforme au concept de qualité totale.
- Les risques potentiels sont évalués et les mesures de prévention sont prises.
C3.2 - Assurer la formation de collaborateurs
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- La documentation technique concernant un processus de maintenance.
- Le véhicule.
- L'outillage.
- L'équipement et sa documentation.
- Les supports de formation.
(La formation en communication et la formation technique ont déjà été assurées).
- La documentation concernant l'hygiène, la sécurité, l'ergonomie.
- Analyser un processus de maintenance ou d'utilisation d'un équipement nouveau ou d'un poste de travail afin de former un ou plusieurs élèves sur cet équipement.
- Utiliser les supports de formation fournis.
- Les élèves formés sont capables de réaliser le processus de maintenance, d'utiliser un équipement nouveau ou d'utiliser un poste de travail.
- L'hygiène, la sécurité et l'ergonomie, sont pris en compte.
C3.3 - Redresser et mettre en ligne une structure de motocycle
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un motocycle ou une structure de motocycle.
- Un atelier de réparation.
- L'outillage spécifique.
- La documentation technique.
- La documentation concernant l'hygiène, la sécurité, l'ergonomie.
- Mesurer et/ou contrôler les cotes caractéristiques de la structure.
- Redresser et mettre en ligne.
- Les méthodes de contrôle et de mesure sont respectées.
- Les méthodes de redressage et de remise en ligne sont respectées.
- La structure est conforme aux données du constructeur.
- L'hygiène, la sécurité et l'ergonomie sont prises en compte.

C-4 - EVALUER

C4.1 - Evaluer la qualité d'une intervention
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Un véhicule ou un système réparé.
- Un atelier de réparation.
- La documentation technique.
- Un parcours routier.
- La réglementation.
- Préparer un essai.
- Réaliser un essai :
- à l'atelier,
- sur route.
- Rédiger un compte rendu d'essai.
- La préparation à la route est effectuée.
- La réglementation est respectée.
- La qualité de l'intervention est certifiée.
C4.2 - Déceler des besoins de formation, les formaliser
Conditions - RessourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation
- Une période de formation entreprise.
- Un tuteur.
- Un apprenti.
- Une réunion d'animation.
- Rédiger un rapport mettant en évidence :
- les problèmes abordés par l'apprenti (ses difficultés et ses progrès),
- les solutions proposées par le tuteur,
- son analyse personnelle de la situation vécue en mettant en évidence les besoins de formation.
- L'analyse personnelle de la situation vécue est cohérente.
- L'analyse prend en compte la sécurité, l'hygiène et l'ergonomie.


ANALYSE FONCTIONNELLE ET STRUCTURELLE

VOITURES PARTICULIERES -VEHICULES INDUSTRIELS
BATEAUX DE PLAISANCE - MOTOCYCLES

A - BUTS
A partir des capacités méthodologiques, des connaissances acquises dans le cadre de la préparation au BEP, il s'agit :
- d'acquérir la maîtrise de l'utilisation des langages du technicien (dessins, schémas, graphes...) et de choisir celui qui est le mieux adapté au problème posé ;
- de comprendre l'organisation fonctionnelle et structurelle des grandes familles des différents sous-systèmes rencontrés dans un "véhicule" ;
- de connaître les principales solutions technologiques utilisées aujourd'hui, dans le domaine des véhicules, pour satisfaire telle ou telle fonction élémentaire (mise en position, guidage, étanchéité ...) et d'expliciter leur "logique", tant du point de vue technique, que du point de vue économique.
L'enseignement dispensé doit permettre à l'élève, de maîtriser, pour chacun des systèmes :
- les organisations fonctionnelles,
- les structures matérielles associées aux fonctions,
- le fonctionnement du système et de ses composants.

- METHODOLOGIE
Les supports de formation appartiendront au domaine de l'option véhicule industriel préparée par l'élève.
Les connaissances acquises pendant le cours de mécanique seront utilisées chaque fois qu'elles permettront de mieux appréhender un élément de l'étude conduite.
Les problèmes seront toujours posés en terme de besoin à satisfaire. Les solutions technologiques seront présentées comme le résultat d'un choix débouchant aujourd'hui sur une solution technologique déterminée.

La démarche d'approche fonctionnelle :
- Définition de la fonction globale.
- Grandeurs caractéristiques des entrées-sorties.
- Données de contrôle qui déclenchent ou modifient l'activité du module.
- L'analyse descendante désormais familière aux élèves ayant parfois un BEP Maintenance des Véhicules Automobiles pourra être utilisée. Cependant, le maître devra veiller à ce qu'une utilisation abusive, en particulier dans le cas de mécanismes simples, ne rendre "compliquée" une approche évidente de par la simplicité du mécanisme étudié.

L'acquisition des connaissances technologiques, des capacités de décodage et de modélisation, des démarches de pensées, se feront au travers d'études approfondies de mécanismes caractéristiques, judicieusement choisies par le maître.
Pour chaque système étudié, un dossier technique et pédagogique sera constitué, des ensembles didactisés seront utilisés dans le cadre d'expérimentations afin qu'une approche concrète soit toujours proposée à l'élève, parallèlement à l'utilisation de dessins, de schémas, ...
Ces manipulations, par exemple, permettront expérimentalement de valider la fonction globale d'un constituant, de mettre en évidence l'influence de la variation de certains paramètres.

Afin que l'enseignement dispensé n'apparaisse pas comme une suite d'étude de cas, périodiquement des leçons de synthèse mettront en évidence :
- la transférabilité des démarches proposées ;
- les règles de structuration des modèles utilisés ;
- les domaines d'applications des solutions technologiques étudiées.

- PROGRAMME
1. Transmission mécanique de l'énergie
1. 1. Accouplements d'arbres
- Modélisation des écarts "d'alignement" de deux arbres.
- Domaine de validité de chaque famille de solutions technologiques.
- Etude expérimentale de l'homocinétisme d'un joint de type "CARDAN".
- Les accouplements "élastiques".
1.2. Embrayages
- Situation dans la chaîne cinématique d'un véhicule.
- Fonction globale.
- Analyse fonctionnelle.
- Calcul du couple transmissible, vérification expérimentale sur un système didactique.
- Analyse structurelle de quelques solutions caractéristiques.
1.3. Les coupleurs
- Fonction globale, principe de fonctionnement.
1.4. Boîte de vitesse
- Situation dans la chaîne cinématique d'un véhicule.
- Fonction globale.
- Chaîne cinématique de chaque rapport de vitesse.
- Calcul des rapports.
- Modélisation des efforts appliqués à un arbre.
- Analyse des solutions technologiques assurant les différentes fonctions :
- guidage en rotation,
- guidage en transition,
- immobilisation relative,
- lubrification,
- étanchéité,
- commande de passage des vitesses...
- passage des vitesses (synchroniseur).

Une approche expérimentale, au moins cinématique sera conduite à partir d'une B.V. didactisée.
1.5. Différentiel
- Situation dans la chaîne cinématique du véhicule.
- Fonction globale,
- Analyse fonctionnelle.
- Relation liant la vitesse d'entrée et les vitesses de sortie.
- Analyse structurelle de quelques solutions caractéristiques :
- les différentiels classiques,
- les différentiels à glissement limité,
- la transmission de type 4 x 4,
- domaine d'utilisation.
1.6. Poulies courroies
- Calcul du rapport de vitesses.
- Brin mou, brin tendu.
- Etude expérimentale de l'influence de :
- la tension initiale sur le glissement,
- l'angle d'enroulement sur le couple transmissible.
- Différents types de courroies. Conditions d'utilisation.
1.7. Chaîne ou courroies crantées
- Calcul du rapport de vitesses.
- Analyse structurelle de quelques solutions caractéristiques.

2. Transmissions hydrostatiques
ce chapitre ne concerne que l'option "véhicules industriels"
- Fonction globale.
- Grandeurs d'entrée, de sortie, données de contrôle.
- Analyse fonctionnelle.
- Caractéristiques physiques des interrelations entre modules fonctionnels.

3. Les circuits hydrauliques et les constituants
- Eléments de schématisation.
- Analyse structurelle des principaux constituants :
- pompes,
- régulateurs
- filtres,
- distributeurs,
- vérins, moteurs.

4. Les systèmes hydrauliques asservis
- Fonction globale,
- - Analyse fonctionnelle, schéma de principe d'un système asservi.
- Analyse structurelle d'un système asservi en se limitant à l'étude externe des constituants.
Etude expérimentale conduite sur un système didactisé.

5. Le système de freinage
- Fonction globale.
- Analyse fonctionnelle d'un système.
- A partir d'une solution technologique définie, calcul d'un couple de freinage sur une roue.
- Vérification expérimentale sur un système didactisé,
- Etude structurelle des principaux constituants d'un système de freinage (une solution caractéristique par constituant) y compris d'un constituant d'assistance.

6. Les mécanismes de transformation de mouvement
6. 1. Par came
- Etude fonctionnelle.
- Eléments caractéristiques d'une came.
- Détermination de la vitesse instantanée de translation de la "tige" en fonction de la vitesse de rotation de la came.
- Applications : Distribution d'un moteur, solutions technologiques.
6.2. Par bielle manivelle
- Etude fonctionnelle.
- Caractéristiques d'un système bielle-manivelle.
- Etude de l'équilibre statique et dynamique des différents constituants.
- Eléments constituants (piston ; bielle ; vilebrequin).

7. Les conditions de fonctionnement
Les supports d'étude de ce chapitre seront ceux des chapitres précédents, il seront donc traités tout au long de la formation. Périodiquement, des leçons de synthèse seront conduites.

7.1. Les conditions fonctionnelles de jeu
- Chaîne de cotes, jeu résultant.
7.2. Les spécifications fonctionnelles de définition géométrique de surface
- Tolérances de position.
- Tolérances de forme.
- Rugosité.

8. Les matériaux
Les supports d'étude de ce chapitre seront ceux des chapitres précédents, ils seront donc traités tout au long de la formation. Périodiquement des leçons de synthèse seront conduites.

- Les caractéristiques mécaniques d'un matériau (essais).
- Les caractéristiques facilitant la mise en oeuvre :
- usinabilité ;
- forgeabilité ;
- moulabilité ;
- soudabilité.
- Les caractéristiques permettant de résister à la corrosion, à l'altération due à la présence de certains fluides.
- Les caractéristiques massiques.
A l'occasion de quelques exemples, on dégagera les critères prépondérants qui ont conduit au choix des matériaux, y compris les critères économiques.

9. Informations sur les procédés d'élaboration des pièces mécaniques
Ces informations pourront être données à l'occasion d'exposés, de films ou de visites d'entreprises.
Informations sur les procédés d'élaboration par usinage, moulage, formage, emboutissage...

10. Elaboration de document
- Dessin de définition de pièces, extraites d'un dessin d'ensemble ou à partir d'une pièce existante.
- Modification d'un dessin de mécanisme simple.
On utilisera notamment des systèmes de D.A.O. accompagnés de bibliothèques.

D - COMPETENCES ASSOCIEES
Al. A partir du dessin d'ensemble d'un mécanisme dont la fonction globale est précisée, de documents constructeurs, d'éléments du cahier des charges, éventuellement d'un modèle montrant la décomposition fonctionnelle de ce mécanisme (avec ou sans l'aide d'un système informatique) :
- Définir la frontière du mécanisme.
- Identifier les grandeurs d'entrée, de sortie, les données de contrôle du mécanisme.
- Décrire le fonctionnement de certains composants.
- Vérifier que les caractéristiques des différents éléments sont compatibles avec les conditions de fonctionnement.
- Décrire le fonctionnement de certains composants.
- Décrire le fonctionnement du mécanisme.
- Etablir tout ou partie du schéma cinématique minimum du mécanisme.
- Déterminer et quantifier les différents "maillons" fonctionnels des composants d'un "circuit mécanique" participant à la réalisation d'une condition fonctionnelle.
- Produire une modification afin de répondre à une variation d'éléments du cahier des charges. (Cette modification ne sera relative qu'à une fonction mécanique élémentaire : guidage, étanchéité,...).
- Etablir le dossier de définition d'une adaptation.
- Justifier le choix d'un matériau.
- Produire tout ou partie du dessin de définition d'une pièce simple.


MECANIQUE

VOITURES PARTICULIERES -VEHICULES INDUSTRIELS
BATEAUX DE PLAISANCE - MOTOCYCLES

A - BUTS
A travers l'étude de systèmes réels liés au véhicule à moteur, les enseignements dispensés doivent permettre la compréhension de tout ou partie des systèmes technologiques.
L'élève devra prendre conscience de l'intérêt de la relation "modèle - réel" et vice versa. Cette relation sera constamment exploitée à partir des différents systèmes étudiés.
Les connaissances à acquérir et les capacités associées visent à l'appropriation des lois et principes fondamentaux de la mécanique, pour une meilleure compréhension :
- des structures technologiques qui réalisent les différentes fonctions ;
- des relations entre les fonctions ;
- du comportement des structures.

B - METHODOLOGIE
Le programme de mécanique du baccalauréat professionnel s'inscrit dans la suite logique de celui du B.E.P. Les contenus, ci-après, décrivent les connaissances associées aux objectifs et capacités décrites. En aucun cas, ces connaissances ne sauraient constituer un plan de cours. Elles définissent le champ technologique des activités de formation. De même que pour le B.E.P., il s'agira, à partir de l'étude de mécanismes (ou de leur représentation graphique) appartenant au domaine de l'automobile, de :
- mettre en évidence les lois et principes de la mécanique i
- justifier, chaque fois que cela sera possible, les solutions technologiques retenues.
Les élèves seront initiés à la modélisation des mécanismes.

C - PROGRAMME
1. Système mécanique
1.1. Modélisation des actions
- Force : définition, représentation vectorielle.
- Moment d'une force par rapport à un point : définition, représentation vectorielle.
1.2. Notion de torseur
- Définition.
- Eléments de réduction.
- Torseurs particuliers : torseurs à résultante ; torseurs couple.
1.3. Actions mécaniques appliquées à un solide
- Actions mécaniques de contact : actions d'un solide sur un autre solide au travers d'une liaison élémentaire parfaite (liaison ponctuelle, linéaire annulaire, liaison rotule, appui plan).
- Actions mécaniques à distance :
-de gravitation : poids d'un solide, recherche du centre de gravité.

2. Etude d'un système isolé
2.1. Conditions d'équilibre d'un solide en équilibre isostatique
- Principe fondamental de la statique : rappel.
- Aspect vectoriel et traduction analytique.
- Application à des solides soumis à n forces coplanaires quelconques : résolution analytique et graphique.
2.2. Cas de systèmes constitués de plusieurs solides
- Actions mécaniques extérieures au système isolé.
- Principe des actions mutuelles.
- Frontière du système, isolement.
- Ordonnancement des isolements.
- Résolution, interprétation.
2.3. Propriétés physiques des actions de contact : adhérence et frottement
- Coefficient d'adhérence et de frottement.
- Loi de Coulomb.
2.4. Etude de mécanismes pour lesquels les phénomènes de frottement ou d'adhérence sont déterminants pour le fonctionnement (freins, embrayages, etc.)
2.5. Basculement d'un solide, résistance au roulement.

3. Résistance des matériaux
3.1. Caractéristiques mécaniques des matériaux
- Interprétation des résultats d'essai : traction-dureté-fatigue.
3.2. Définition des sollicitations simples
- Forces de cohésion dans une section d'une poutre. Notion de contrainte.
- Eléments de réduction des forces extérieures appliquées à une portion de poutre isolée.
- Définition des sollicitations simples.
3.3. Etude des sollicitations simples
Torsion :
- calcul de contrainte ;
- déformation.
- Flexion plane, limitée à la poutre sur deux appuis ou encastrée à une extrémité, soumises :
- à des forces localisées ;
- ou à des charges uniformément réparties,
- Diagramme de l'effort tranchant, du moment fléchissant, conditions de résistance.

4. Cinématique
4.1. Définitions
- De la trajectoire.
- Du vecteur vitesse.
- Du vecteur accélération d'un point d'un solide.
4.2. Solide en mouvement de translation rectiligne (mouvement uniformément varié)
- Champ des vitesses.
- Champ des accélérations.
4.3. Solide en mouvement de rotation autour d'un axe (mouvement uniformément varié)
- Fréquence de rotation.
- Vitesse angulaire.
- Vecteur vitesse et vecteur accélération d'un point quelconque du solide.
4.4. Solides en mouvements plans
- Théorème de l'équiprojectivité des vecteurs vitesses.
- Centre instantané de rotation.
4.5. Composition des mouvements
- Composition des vitesses.

5. Dynamique
Principe fondamental de la dynamique. Application aux cas particuliers :
- D'un solide en mouvement de translation rectiligne.
- D'un solide en mouvement de rotation autour d'un axe principal d'inertie :
- moments d'inertie ;
- mise en rotation d'un solide équilibré.

6. Energétique
6.1. Travail - Puissance
Calcul du travail et de la puissance dans le cas :
- d'une force toujours équipollente à elle-même et déplaçant son point d'application sur une trajectoire quelconque.
- D'un couple.
6.2. Energie cinétique
- Calcul de l'énergie cinétique d'un solide en mouvement de translation ou en mouvement de rotation autour d'un axe principal d'inertie.
- Théorème de l'énergie cinétique et applications.
7. Mécanique des fluides incompressibles parfaits
7.1. Fluides incompressibles : Définition
7.2. Hydrostatique
- Pression en un point d'un fluide.
- Théorème de Pascal.
- Théorème d'Archimède.
7.3. Hydrodynamique, écoulement permanent d'un fluide parfait
- Débit massique.
- Théorème de Bernouilli.

8. Thermodynamique
Présentation des cycles Beau de Rochas et Diesel : Notions de rende ment thermodynamique.

D - COMPETENCES ASSOCIEES
Ml. A partir du dessin d'ensemble d'un mécanisme isostatique (dont l'étude mécanique d'équilibre peut se ramener à un système vectoriel plan), avec ou sans assistance informatique :
- Déterminer les éléments inconnus d'actions mécaniques appliquées à un solide.
- Vérifier que les contraintes dans une section donnée d'une pièce assimilable à une " poutre droite ", que certaines déformations, sont compatibles avec les caractéristiques mécaniques du matériau constituant cette pièce.
- Définir le type de mouvement de certains solides par rapport à un référentiel, déterminer les éléments caractéristiques du mouvement d'un point donné appartenant à l'un des solides, par rapport à un référentiel.
- Déterminer l'influence de l'inertie des masses en mouvement sur les caractéristiques de leur mouvement ou sur les actions mécaniques appliquées à certains solides, dans le cas de solides en translation par rapport à un référentiel fixe ou animés d'un mouvement de rotation par rapport à un axe fixe,
- Calculer le travail et la puissance développés par une ou plusieurs actions mécaniques.
- Déterminer les variations d'énergie d'un solide.
- Déterminer les variations des paramètres caractéristiques de l'écoulement d'un fluide entre deux sections données,



GENIE ELECTRIQUE - GENIE AUTOMATIQUE

VOITURES PARTICULIERES -VEHICULES INDUSTRIELS
BATEAUX DE PLAISANCE - MOTOCYCLES

A - BUTS
II s'agit, à partir des acquis du B.E.P., de développer les connaissances et les méthodes nécessaires à l'approche fonctionnelle et structurelle des différents systèmes embarqués.
Ces acquis doivent permettre à l'élève à l'issue de sa formation d'exécuter en toute autonomie ou de faire exécuter i
- le diagnostic ;
- la réparation ;
- la modification ;
- l'installation d'équipements nouveaux.

B - METHODOLOGIE
Une approche globale et concrète, fondée sur l'observation, la manipulation et l'analyse est proposée aux élèves.
Les supports d'enseignement sont des systèmes installés sur le véhicule ou des bateaux et des systèmes didactisés ainsi que leur représentation sous forme de schémas, nomenclatures, éclatés, etc.

Pour tous les systèmes, la démarche est la suivante :
Premier temps : sur système didactisé ou éventuellement sur véhicule ou bateau ;
1. Dégager la fonction globale,
2. Dégager les sous-fonctions principales.
3. Identifier la ou les chaînes fonctionnelles.
4. Faire apparaître sur chacune d'elles les fonctions d'automatisation :
- acquisition de données ;
- traitement de données ;
- dialogue homme-machine ;
- commande de puissance.
5. Expérimenter ; mesurer ou visualiser les grandeurs d'entrée et de sortie permettant de valider les connaissances ci-dessus,
6. Déterminer éventuellement l'élément en dysfonctionnement ou analyser l'influence des différents réglages.

Deuxième temps : sur le véhicule ou le bateau, le système embarqué étant en situation de dysfonctionnement ou de contrôle.
- à l'aide du matériel spécialisé, mettre en oeuvre les tests "constructeur" permettant d'ajuster les différentes grandeurs ou d'isoler l'élément défectueux en vue de son remplacement.
- effectuer une modification préconisée par le constructeur.

C - COMPETENCES TERMINALES
- Connaître la fonction globale des systèmes et sous-systèmes embarqués et analyser les chaînes fonctionnelles.
- Exploiter une documentation technique et la rendre explicite.
- Identifier les principales structures matérielles qui réalisent les fonctions.
- Identifier les principes et lois physiques mis en oeuvre au niveau des différentes fonctions (acquisition de données, commande de puissance),
- Définir et effectuer la mesure des principaux paramètres, analyser les résultats et élaborer le diagnostic,
- Corriger une situation de dysfonctionnement ou rétablir les grandeurs nominales,

D - PROGRAMME
1. Exploitation de documents
- Liaison entre les différentes représentations matérielles (schémas, éclatés, nomenclatures, etc.) et le système réel.
- Identification et extraction d'un circuit ou d'une fonction à partir d'un schéma d'ensemble.
- Modification d'un circuit en fonction des directives du constructeur.
- Elaboration d'un schéma simple.

2. Electrotechnique
2.1. Technologie du système de production et de stockage de l'énergie électrique
- Principe de la régulation de tension et de la limitation du courant, rôle des différents éléments et étude des différentes phases de fonctionnement.
- Analyse de la fonction redressement.
2.2. Technologie des systèmes terminaux de conversion de l'énergie électrique
Actionneurs électromécaniques :
- moteurs à courant continu : étude de leurs principales caractéristiques en fonction du mode d'excitation (série, shunt, aimant permanent) ;
application plus particulière aux circuits de démarrage, les contrôles seront faits au banc et sur véhicule ou sur le bateau ;
- moteurs pas à pas : technologie et caractéristiques du composant,

3. Etude des systèmes automatisés

AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE
1. Structure fonctionnelle d'une chaîne électronique de commande ou de mesure
2. Fonctions de commande de puissance
Fonction amplification :
- gain(s), caractéristiques d'un amplificateur.
Fonction commutation :
- commutateur idéal et commutateur réel ;
- transistors et relais statiques, thyristors et triacs.
3. Fonctions d'interfaces et de conversion
Fonctions d'isolement :
- électromagnétique : transformateurs, relais ;
- optique : coupleurs optoélectroniques.
Fonctions d'adaptation et de mise en forme.
Fonctions de conversion :
- conversion analogique/numérique : caractéristiques des Conversions Analogiques Numériques et des Conversions Numériques Analogiques ;
- conversion analogique/logique: comparateurs, détecteurs de seuils ;
- conversion logique/numérique : compteurs-décompteurs.
4. Fonctions de mémorisation et de traitement
Fonction mémoire :
- bascules ;
- mémoires intégrées : typologie, caractéristiques et applications.
Fonctions logiques et circuits associés :
ET-NON (NAND), ET, OU ...
Fonctions numériques :
comparateur, soustracteur, additionneur.
Fonction élaboration du signal :
générateurs de signaux périodiques.

AUTOMATIQUE INDUSTRIELLE
1. Objectifs de l'automatisation du véhicule ou du bateau
2. Description fonctionnelle descendante d'un système automatisé (point de vue utilisateur)
- Tâches et sous-tâches, flux associés, contraintes, moyens associés (voir programme B.E.P.),
- Grandeurs (données) de contrôle, paramètres de référence (consigne ou commande) et paramètres de réglage.
3. Description fonctionnelle d'un système automatisé (point de vue automaticien)
3.1. Fonctions principales des systèmes automatisés
- Acquisition des données :
mesure des grandeurs physiques : capteurs.
- Traitement des données :
contrôle-commande et surveillance centralisée, assistance à la conduite du véhicule
- Dialogues :
tableau de bord centralisé, indicateurs et cadran, alarmes.
- Communication : bus interne de véhicule.
- Commande de puissance : pré-actionneurs.
3.2. Systèmes mécanisés et systèmes automatisés
- Commandes manuelles mécanisées, assistées ou non : direction, freinage, embrayage.
- Commandes automatisées.
3.3. Principes et structure de commande
- Commandes logiques (Tout ou Rien), analogiques (ou continues), numériques.
- Commandes en chaîne directe (ou en "boucle ouverte") et en boucle fermée.
4. Description organique des systèmes automatisés
4.1. Principes et techniques des commandes logiques
- Commandes électromécaniques : relais et contacteurs.
- Commandes hydrauliques : valves de séquence.
4.2. Principes et techniques des commandes continues
- Commandes en chaîne directe : principes, avantages et inconvénients :
- commande en vitesse : moteurs, allumage ;
- commande en position : carburateur ;
- commande en débit : injection.
- Commandes en boucle fermée : précision, stabilité (notions).
- Asservissements en position et/ou en effort : direction.
- Asservissements en vitesse et en débit :
- pompes.
4.3. Principes et techniques des commandes numériques
- Structure d'une commande (numérique) programmable : processeur, mémoires, modules d'entrée-sortie.
- Commandes en temps réel : scrutation, temps de réponse.
- Commandes électroniques programmables: calculateur de bord, processeurs répartis.
4.4. Constituants des chaînes fonctionnelles de commande
- Commandes câblées.
- Commandes programmables : structure et caractéristiques des constituants.
- Acquisition des données : capteur de mesure des grandeurs physiques (vitesse, déplacement, pression, débit, consommation...).
- Dialogues avec l'utilisateur : tableaux de bord, pupitres et terminaux, écrans.
5. Représentation du fonctionnement des systèmes logiques
5.1. Représentations algébriques du fonctionnement des systèmes logiques
- Outils de description : tables de vérité, équations booléennes, logigrammes.
- Opérateurs logiques : théorèmes de De Morgan.
- Nature combinatoire ou séquentielle des commandes logiques : concept d'état, matérialisation de l'état par mémorisation ou par auto-maintien.
- Applications : réceptivités, sécurités câblées.
5.2. Représentations algorithmiques du fonctionnement des appareils séquentiels
- Concepts de base : bloc ou tâche, alternative, répétition, parallélisme.
- Structures algorithmiques de base : SI... ALORS... SINON ; REPETER
JUSQU'À ; TANT QUE... REPETER ; POUR... REPETER.
- GRAFCET :
- structures de base et 3 premières règles d'évolution : étapes et ordres associés, transitions et réceptivités associées ;
- macro-étape : aiguillage, parallélisme structural.
5.3. Description technologique d'un automatisme industriel
- Représentation des automatismes programmés : langages orientés, application.
6. Mise en oeuvre des systèmes réels
- Connectique : précautions, respect des procédures.
- Paramétrage et réglage.
- Tests et validations.
7. Maintenance des systèmes automatisés
- Procédure de maintenance.

INFORMATIQUE INDUSTRIELLE
1. Représentations littérales structurées
- Concepts et structures de base.
2. Matériels informatiques
- Structure des systèmes informatiques : unité centrale, périphériques : claviers, écrans, mémoires de masse...).
- Fonctionnement des systèmes informatiques (notions).
- Assistance au choix d'une configuration informatique.
3. Logiciels et progiciels
- Logiciels standard : traitement de texte, tableur, gestion de base de données.
- Logiciels et progiciels de contrôle-commande des équipements.
- Logiciels et progiciels de gestion économique et financière.
4. Mise en oeuvre des systèmes informatiques
- Conditions d'utilisation : ergonomie.
- Sûreté de fonctionnement i risques, mesures de sauvegarde et de protection.

E - CAPACITES ASSOCIEES
SAVOIRSÊTRE CAPABLE DE
S 21 Exploitation de documents- Décoder les documents constructeurs.
- Isoler la fonction étudiée ou le circuit étudié à partir des représentations du constructeur.
- Elaborer un schéma simple plus explicite et éventuellement apporter les modifications nécessaires préconisées par le constructeur.
- Repérer sur le véhicule ou sur le bateau les éléments concernés.
S 22 Système de production et de stockage de l'énergie- Analyser les résultats des mesures effectuées sur le système ou sur ses différents composants.
- Emettre un diagnostic précis sur les causes d'une non concordance éventuelle des caractéristiques.
S 23 Systèmes terminaux de conversion de l'énergie électrique- Effectuer les mesures nécessaires à la vérification du système et de ses différents composants.
- Analyser les résultats et émettre un diagnostic précis.
S 24 Electronique industrielle- Analyser la structure fonctionnelle d'une chaîne électronique de commande ou de mesure.
- Identifier les différentes fonctions et caractériser les relations sortie/entrée.
S 25 Automatique industrielle- Comprendre les descriptions fonctionnelles d'un système automatisé.
- Connaître la technologie, analyser et mettre en oeuvre les constituants des commandes logiques et des chaînes fonctionnelles de commande.
- Enoncer les principes des commandes continues et numériques.
- Etablir et/ou exploiter les représentations algébriques ou algorithmiques du fonctionnement des systèmes logiques ou séquentiels.
- Décrire le fonctionnement d'un automatisme industriel.
- Etablir et exploiter un logigramme, un schéma à contact.
- Décrire la représentation d'un automatisme programmé.
- Mettre en oeuvre les procédures de maintenance sur des systèmes réels.
S 26 Informatique industrielle- Citer les diverses structures des systèmes informatiques.
- Utiliser un logiciel standard ou un progiciel spécialisé.


TECHNOLOGIE

VOITURES PARTICULIERES - VEHICULES INDUSTRIELS - MOTOCYCLES

1 - BUT
Le but de la technologie, en classe de baccalauréat professionnel, est de permettre à l'élève d'acquérir :
- les compléments de connaissances nécessaires au développement des capacités et compétences définies par le référentiel ;
- des savoirs et des savoir-faire transférables, indispensables à la conduite raisonnée d'une réparation ou d'un diagnostic ;
- des démarches de pensée permettant d'appréhender et de traiter des problèmes nouveaux ;
- des méthodologies d'action au poste de travail ;
- des aptitudes à rédiger, argumenter, conseiller... c'est-à-dire à communiquer dans le cadre de ses activités.

2 - METHODOLOGIE
On choisira les supports de formation les mieux adaptés, c'est-à-dire les systèmes ou composants réels les plus récents en situation sur véhicule, bateau ou tout support didactique permettant l'observation, l'étude et l'expérimentation au niveau :
- de l'organisation fonctionnelle et structurelle ;
- du fonctionnement dans ses différentes phases ;
- de la nature et de l'évolution des grandeurs caractéristiques et des paramètres fonctionnels ;
- des contrôles et des mesures ;
- des interrelations entre les symptômes et les causes d'un dysfonctionnement.

Ces connaissances seront acquises, par travail guidé ou autonome, tant :
- à l'atelier :
au poste de travail sur véhicule ou bateau
sur support didactique ,
par:
l'observation
l'analyse
la mesure
l'essai
l'expérimentation
- qu'en salle de technologie :
par : séquences d'enseignement (d'analyse et de synthèse)
exposés techniques
études critiques ...

3 - COMPETENCES TERMINALES
En complément des compétences acquises à l'issue de sa formation en B.E.P., l'élève devra, pour les systèmes, sous-systèmes ou composants définis par le programme de formation ci-après, être capable de :
S1Justifier la raison d'être du système ou du composant.
S2Modéliser les relations entre les variables d'entrée et de sortie du système ou du composant.
Quantifier les variables.
S3Réaliser un graphe fonctionnel du système faisant apparaître en les identifiant, les différents types de relations entre blocs fonctionnels.
S4Situer dans un graphe fonctionnel, les éléments constitutifs des ensembles démontables.
S5Enoncer les principes ou lois physiques qui régissent le fonctionnement du système ou du composant.
S6Décrire chaque phase de fonctionnement du système ou du composant par graphes ou schémas et si nécessaire par chaîne cinématique.
Identifier les paramètres mesurables ou contrôlables.
S7Déterminer les réglages dont dépend le bon fonctionnement.
Identifier des symptômes de dysfonctionnement et les associer à leurs causes fonctionnelles et/ou organiques.
S8Identifier toutes les solutions technologiques retenues pour assurer les fonctions d'un système évolué, piloté, automatisé.

4 - PROGRAMME
4-1 Remarque : II ne s'agit pas de recommencer les études technologiques du B.E.P. mais d'apporter, aux élèves, les compléments de connaissances nécessaires à l'élargissement des compétences.
4-2 Les supports d'études
- le système de motorisation
- le système de transmission
- le système de tenue de route
- le système de freinage
- les systèmes de production et d'utilisation d'énergie auxiliaire
leurs sous-systèmes
et composants

seront ceux des véhicules actuels les plus évolués
4-3 Contenus
En notant A voitures particulières, B véhicules industriels, D motocycles
S1S2S3S4S5S6S7S8
1 - Système de motorisationABDABDABDABD
Transformation d'énergie (enceinte thermique)ABDABDABDABD
Transformation de mouvementABDABDABDABD
DistributionDDABDABDABDABDABD
Remplissage - SuralimentationABDABDABDABDABD
EchappementABDABDDABDABDDD
Injection essence - CarburationADADADADADADADAD
Injection dieselABABABABABABABAB
RéchauffageABABABABABAB
AllumageADADADADADADADAD
RefroidissementABDABDABDABDABDABD
LubrificationABDABDABDABDABDD
.
2 - Système de transmissionABDABDABDABDABD
2.1 Transmission du couple moteur
EmbrayageABDABDABD
2-2 Transmission et adaptation du couple et de la vitesse
Relais - joints déformablesABDABDABDABD
Transmission par courroieDDDD
Boîte de vitesses à trains parallèlesABDABDABDABD
Convertisseur - coupleurAB
Boîte de vitesses à trains épicycloïdalABABABABAB
Boîte de transfert - inter pontABABABABABAB
Réducteur / couple coniqueABDABDDABABDABD
DifférentielABABABABABAB
Transmission primaire et secondaireDDDD
VariateurDDDDDD
.
3 - Système de tenue de routeABDABD
Train roulant (caractéristiques)ABD
Roue - pneumatiqueABDABDABDABD
SuspensionABDABDDDABDABDABDABD
Liaison roue/structureABDABDABD
DirectionABDABDABD
.
4 - Système de freinageABDABDABDABDABD
4.1 Transformation de l'énergie
Frein à frictionABDABDABD
RalentisseursBBBBB
4.2 Commande
Commande mécaniqueABD
Commande hydrauliqueABDABDABD
Commande pneumatiqueBBBB
Commande mixteABABABAB
4.3 Régulation-contrôle-sécurité
CorrecteursABDABDABDABD
AntiblocageABDABDABDABABDABDABD
Valve de sécuritéBBBB
.
5 - Système de production et stockage d'énergie auxiliaireABDABDAB
Compresseur - PompeDABDABABABD
RégulateurABABABAB
Accumulateur - RéservoirABAB
.
6 - Système d'utilisation d'énergie auxiliaireABABAB
6.1 Energie pneumatique
Assistance de freinageABABABABABAB
Assistance d'embrayageBBBBBB
Commande de boîte de vitessesBBBBB
6.2 Energie hydraulique
Assistance de directionABABABABABAB
Attelage - relevage de remorqueBBBB
Elévateur - benneBBBBBB


TECHNOLOGIE

BATEAUX DE PLAISANCE

A - ETUDE DES MATERIAUX
1. Enseignement
L'enseignement sera dispensé par le professeur technique.
- En cours de technologie : à raison de 20 heures par année, et à l'occasion des séances de travaux pratiques.

2. Objectifs du programme
L'enseignement doit permettre à l'élève :
- d'identifier les matériaux rencontrés ;
- de connaître leurs principales caractéristiques physico-chimiques et leurs mises en oeuvre ;
- d'effectuer les travaux d'entretien et les réparations courantes et de reconditionnement ;
- d'utiliser les outils de la mécanique pour justifier les dimensionnements choisis.

3. Stratégie pédagogique
Chaque partie du programme étudiée en technologie devra être validée durant les travaux pratiques d'atelier qui s'effectueront :
- dans un premier temps sur des échantillons des matériaux utilisés afin de réaliser les essais mécaniques et/ou chimiques et de maîtriser les règles de base de leur mise en oeuvre ;
- dans un deuxième temps sur tout ou partie de système appartenant aux bateaux de plaisance pour effectuer les travaux d'entretien de reconditionnement et de réparation.

Pendant le cours de technologie le professeur présentera les concepts de base en s'aidant de documentations et d'informations actuelles. Les stratégies pédagogiques qu'il utilisera permettront aux élèves d'être des acteurs dynamiques.

4. Programme
4. 1. Les métaux
L'étude portera sur :
les aciers d'usage courant ;
les aciers inoxydables ;
les alliages légers ;
les alliages de cuivre ;
le zinc et ses alliages.
Pour chacun d'entre eux on donnera une information sur :
- les moyens d'obtention :
- moulage,
- laminage
- forgeage, matriçage
- extrusion
- formage ...
- l'influence des éléments d'addition (chrome, nickel, cuivre, magnésium) : sur le choix du mode d'obtention, la résistance à la corrosion en milieu marin ;
- les propriétés physiques (plasticité, élasticité, soudabilité)
- les caractéristiques mécaniques :
- résistance à la rupture (limite d'élasticité)
- résistance au cisaillement
- résistance à la fatigue (pour information)
- la mise en oeuvre :
- usinage,
- soudage,
- pliage ...
- la protection contre la corrosion :
- enduits, peinture
- traitement de surface :
- anodisation
- cadmiage
- métallisation
- chromage
- galvanisation
- epoxy, Rilsan ...
- la compatibilité des matériaux entre eux :
- contre la corrosion
- contre les effets de pile
4.2. Les bois
L'étude portera sur :
- les bois exotiques courants (niangon, sipo, acajou) ;
- les résineux
- les feuillus
Pour chacune des catégories on étudiera :
- les formes commerciales :
- désignation,
- prix
- les constitutions :
- orientations des fibres
- nature des fibres
- les propriétés physiques :
- les caractéristiques mécaniques :
- limite élastique à l'extension, cisaillement ...
- l'influence de l'orientation des fibres par rapport à la direction principale des efforts
- les contrôles :
mécaniques (essais de traction, de dureté)
visuels
- la mise en oeuvre et les méthodes d'assemblage :
- corroyage
- usinage bois debout, bois de travers
- les lamellés collés
les protections contre :
- l'humidité
- les insectes
- l'air salin
- la température
- les parasites
- les conditions de stockage
4.3. Les plastiques
L'étude portera sur les thermodurcissables et les thermoplastiques.
Pour chacune des catégories on étudiera :
- les moyens d'obtention :
- injection
- extrusion
- pultrusion
les propriétés physico-chimiques :
- densité
- plasticité
- élasticité
- résistance à l'eau (variation des volumes), aux ultraviolets
- coefficient de frottement
- les caractéristiques mécaniques :
- résistance à la rupture (traction, compression, cisaillement)
- la mise en oeuvre
- usinage
- soudure
- pliage
- les formes commerciales et les prix.
4.4. Les matériaux composites
- Structure des matériaux composites
- principe de base d'élaboration ;
- les renforts :
- études des constituants :
- verre
- kevlar
- carbone
- formes commerciales :
- fil
- roving, mat
- tissu, orientation des fibres
- les matrices :
nature : les résines polyesters et epoxydes,
- les charges, catalyseurs, accélérateurs ...
- lnfluence des paramètres sur le comportement d'un composite monolithique
- caractéristiques mécaniques (rupture, cisaillement, délaminage)
- caractéristiques physico-chimiques
- densité
- résistance au vieillissement
Cette étude permettra de hiérarchiser les produits ainsi obtenus et de mettre en évidence les rapports de masse, de résistance, de coût de revient, on insistera sur l'importance de l'orientation des fibres par rapport à la direction principale des efforts.
- Mise en oeuvre des composites :
- monolithiques et en sandwich
- voie humide et sèche (pré-imprégnés)
- techniques de moulage au contact et sous vide
- techniques de production industrielle :
- projection
- injection (thermoplastique armé)
- Techniques de finition :
- peinture
- gelcoat
techniques de réparation simple :
moulage, contre-moulage

Une attention toute particulière sera portée sur les précautions d'usage pour réussir un composite de qualité :
- imprégnation, taux de résine,
- conditions de température et d'hygrométrie,
- préparation des matrices.


- le traitement contre l'osmose
- règles d'hygiène et de sécurité :
précautions d'emploi des produits utilisés

Bibliographie :
Construction navale, Numéros hors série LOISIRS NAUTIQUES
71 , rue Amédée-Saint-Germain 33800 Bordeaux
Matières plastiques et adjurants, Hygiène et sécurité - I.N.R.S.

B - ETUDE DES PRINCIPAUX CONSTITUANTS
Les moteurs et leur environnement
- Architecture des moteurs marins.
- Réalisation des cycles de fonctionnement Diesel et essence jusqu'à 8 cyl.).
- Fonctions, l'allumage, carburation, injection, refroidissement, lubrification, régulation.
- Les systèmes de démarrage, d'échappement.
XXXXXXXX
La transmission, la propulsion
- Les hélices : les matériaux, les paramètres, les effets, les différents montages.
- Les inverseurs et les lignes d'arbres : architecture, conditions de bon fonctionnement.
- Les groupes propulseurs: différents types, conditions de bon fonctionnement, commandes d'assiette.
XXXXXXXX
Les appareils à gouverner
- Les différents systèmes de barre, les commandes hydrauliques et mécaniques.
- Règles d'installation.
XXXXXXX
La coque, la carène
- Les différents types et styles de coque.
- Classement suivant leur utilisation: voile, moteur, à déplacement planant, pêche.
- Matériaux, processus de fabrication et protection des coques.
- Les structures des carènes.
- Principes de constructions propres à chaque carène.
- Sollicitations mécaniques sur la carène: centre de gravité, dérive, poussée, nature et ampleur des efforts transmis à la carène.
XXXXX
L'accastillage et les équipements de pont
- Les gréements, différents types, leurs sollicitations, leurs montages.
-Fonction globale, analyse fonctionnelle, sollicitations mécaniques et conditions de montage des winches, poulies, organes de coinçage, guindeau, balcons et chandeliers, panneaux de pont.
XXXXXXXX
L'agencement
- L'ergonomie des embarcations, la gestion des volumes.
- Sécurité, hygiène, réglementation.
XXXXX
Le confort
L 'isolation thermique :
- Les matériaux, les causes de déperdition de chaleur, la réglementation.
- Techniques d'isolation thermique : précautions d'emploi, mise en oeuvre, stockage des matériaux.
XXXXXX
L'isolation acoustique :
- Caractéristiques du son, origines des bruits et lois de transmission (loi des masses, loi des fréquences).
Techniques d'isolation acoustique:
- Précautions d'emploi, mise en oeuvre, stockage des matériaux.
XXXXX
La ventilation, l'aération :
- Réglementation maritime, hygiène, nécessité d'une ventilation.
- Solution ventilation différentielle ou naturelle. Ventilation mécanique à air soufflé ou aspiré (effet Coanda).
- Conditionnement de l'air, diagramme de l'air humide.
- Techniques d'installation.
XXXXXXX
L'éclairement :
- Définition des matériaux transparents, translucides, opaques.
- Paramètres influents sur l'éclairement : la surface, la distance, l'orientation du flux lumineux.
- Principaux accessoires et techniques d'installation.
Analyse de fabrication visant une modification et/ou une adaptation de petite série (3 à 5) touchant au confort.
XXXXXXXX
Les instruments de navigation et de communication
- Structures générales d'un système électronique (principaux composants).
- Capteurs et signaux.
- Traitement analogique :
- amplificateurs,
- gain,
- bande passante.
- Traitement numérique (fonctions logiques de base).
- Conversion des données :
- analogiques,
- numériques.
- Interface et commande de puissance.
- Microinformatiques :
- l'architecture des systèmes,
- conditions et contrôle,
- les techniques d'interconnexions,
- transmissions de données.
- Alimentation électrique (régulateurs de tension).
XX
Principales applications :
-Navigation :
- Radar,
- Decca,
- Loran,
- Navigateur par satellite,
- Ordinateur de bord et éléments associés (girouette, anémomètre, lock speedo...).
- Communication :
- téléphone,
- V.H.F.,
- B.L.U.
XX
Les assemblages
- Soudage, collage - "se référer au contenu du programme étude des matériaux".
- Mise en oeuvre.
Les assemblages mécaniques
- Différents types, critères de choix.
- Mise en oeuvre.
Les moyens de levage et de maintien en position
- Conduite des manutentions.
- Règles de sécurité.


GESTION DE MAINTENANCE QUALITE

VOITURES PARTICULIERES - VEHICULES INDUSTRIELS
BATEAUX DE PLAISANCE - MOTOCYCLES

1 - BUT
II s'agit de donner à l'élève les outils méthodologiques et cognitifs nécessaires à l'appropriation des compétences C-22 et C-23 du référentiel du diplôme,

2 - METHODOLOGIE
L'enseignement s'appuie en permanence sur des situations réelles, tirées de l'environnement industriel de l'établissement ou des entreprises accueillant des élèves en formation. Il ne sera jamais présenté comme une fin en soi mais comme un outil permettant une meilleure maîtrise de la gestion de maintenance des flottes de véhicules ou bateaux ainsi que des problèmes liés à la mise en oeuvre de la qualité totale,
Pour ce qui concerne la gestion de maintenance il est important de montrer qu'il s'agit d'un élément clé de la compétitivité de l'entreprise et que toute activité de maintenance doit se solder par un bilan financier positif.
Pour ce qui concerne la qualité totale il est important de montrer qu'il ne s'agit pas d'une "mode"" mais de la seule stratégie possible à long terme pour toute entreprise qui a décidé de rester compétitive, c'est-à-dire de diminuer sans cesse ses coûts. En effet, il y a lieu de montrer, à chaque fois, que l'amélioration de la qualité diminue les coûts.

Cet enseignement sera dispensé dans le cadre des travaux pratiques d'atelier, à l'occasion des périodes de formation en milieu scolaire. Un volume horaire global de l'ordre d'une demi-heure hebdomadaire est consacré à cet enseignement.

3 - PROGRAMME
1. La gestion de maintenance d'une flotte
1-1 Coût global d'exploitation d'un véhicule ou d'un bateau
- Coût d'acquisition.
- Coût d'exploitation.
- Coût de maintenance.
- Coût de destruction ou de revente.
Interdépendance de ces différents coûts. (A partir de cas industriels, on montrera l'influence de la variation de l'un de ces coûts sur les autres coûts.)
1-2 Les différentes formes de maintenance
- Maintenance corrective (cf. norme NFX 60 010).
- Maintenance préventive (cf. norme NFX 60 010) :
- systémique,
- conditionnelle.
1-3 Les outils d'analyse et de mesure qui conduisent à mettre en place et optimiser une stratégie de maintenance préventive
- Saisie des comptes rendus d'intervention, des fiches de suivi, des fiches d'expertise,
- Elaboration de documents de suivi de véhicule permettant de constituer le dossier historique,
- Prélèvement automatique d'informations sur l'état de fonctionnement d'un constituant, détermination des grandeurs significatives, installation des capteurs, chaîne de mesure,
1-4 L'analyse des informations
- Loi de Pareto,
- Utilisation d'un logiciel de gestion de maintenance.
- Dossier historique (modifications, fichier historique d'interventions, rapports d'expertise...).
- Dossier technique.
1-5 La disponibilité d'un véhicule ou d'un bateau
- Les défaillances (norme X60010) et les principaux remèdes de maintenance.
- Le taux de défaillance et la courbe en "baignoire".
- La dégradation :
- l'usure, courbe d'usure,
- la corrosion.
- Les composantes de la disponibilité :
- fiabilité,
- maintenabilité.
1-6 Gestion des activités de maintenance
- Préparation des travaux de maintenance en fonction de leur durée et du coût d'immobilisation du véhicule ou du bateau.
- Ordonnancement des travaux, construction de plannings :
- notions sur le diagramme de Gantt,
- le regroupement d'interventions.
- L'organisation du magasin :
- codification des pièces en stock, famille de pièces, référence, désignation normalisée,
- les documents de gestion: bon de commande, bordereau de livraison, fiche de stock.
- Gestion des stocks :
- les différentes catégories d'articles,
- la tenue à jour du fichier,
- l'approvisionnement, stock d'alerte,
- coût des stocks (coût de possession, coût de rupture).

2 - La qualité totale
2.1. Le concept de qualité (performances, disponibilité, coût)
2.2. Définition de la qualité (cf. norme)
2.3. La non-qualité (cf. norme)
- Défaillances internes : rebuts, retouches, réparations.
- Défaillances externes : garantie, retours, pénalités de retard.
- Les coûts induits de la non-qualité (perte de clientèle, de marché ...).
- L'atelier "fantôme".
2.4. La gestion de la qualité (cf. norme)
- Construction de la qualité :
- politique qualité d'une entreprise,
- la qualité totale,
- les indicateurs d'évolution de la qualité (méthode des démérites ...).
- Qualité et contrôles de conformité (cf. norme).
- Qualité et gestion des ressources humaines Iles cercles de qualité ...).

4 - SAVOIRS ASSOCIES
S 27 : A partir de documents relatifs à une étude de cas de gestion de maintenance d'une flotte de véhicules ou de bateaux :
- compléter certains documents ;
- proposer des choix en utilisant les " outils " de la gestion de maintenance (Pareto...) ;
- rédiger les documents nécessaires au déclenchement ou à la gestion d'un processus de maintenance.


UNITES CONSTITUTIVES DU REFERENTIEL DE CERTIFICATION

UNITE U11

Epreuve E1 / Sous-épreuve A1 : Compréhension de la structure fonctionnelle et matérielle d'un système.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.XXX
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.X
C2.6Diagnostiquer.XXXX
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.XXX
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.
C3.2Assurer la formation de collaborateurs
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

Cette unité permet à l'élève d'acquérir les démarches et les méthodes d'analyse propres à la compréhension du fonctionnement des systèmes, sous systèmes, mécanismes embarqués sur le véhicule.
Les contenus relatifs à cette unité participent à l'acquisition des compétences indiquées. Cette unité est complémentaire de l'unité U12.
Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U12

Epreuve E1 / Sous-épreuve B1 : Etude du comportement des systèmes et phénomènes physiques mis en jeu.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.X
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.X
C2.6Diagnostiquer.
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.XX
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.XX
C3.2Assurer la formation de collaborateursX
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.X
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

Cette unité permet à l'élève de mieux appréhender le fonctionnement des mécanismes et de justifier les solutions techniques retenues, par la mise en évidence des lois et principes de la mécanique.
Celle unité est complémentaire de l'unité U11.
C33, uniquement pour l'option "Motocycles".
Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U13

Epreuve E1 / Sous-épreuve C1 : mathématiques et sciences physiques.

L'unité mathématiques et sciences physiques englobe l'ensemble des objectifs, capacités, compétences et savoir-faire mentionnés dans les arrêtés du 9 mai 1995 modifiés relatifs aux programmes de mathématiques et aux programmes de sciences physiques applicables dans les classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O.E.N. spécial n° 11 du 15 juin 1995)

La partie mathématique est constituée des éléments suivants :
- Activités numériques et graphiques (I)
- Fonctions numériques (II)
- Activités géométriques (III)
- Activités statistiques (IV)
- Trigonométrie, géométrie, vecteurs (VI)

La partie sciences physiques comprend les unités spécifiques suivantes :
Electricité :
Régime sinusoïdal (El)
Puissance électrique (E3)
Electromagnétisme (E4)
Electronique (E6)
Mécanique :
Energie mécanique (M3)
Statique des fluides (M4)
Fluides en mouvement (M5)
Vibrations (M7)
Thermodvnamique :
Gaz parfait (T3)

UNITE U14

Epreuve E1 / Sous-épreuve D1 : Travaux pratiques de sciences physiques.

L'unité de travaux pratiques de sciences physiques englobe l'ensemble des objectifs, compétences et savoir-faire mentionnés dans l'arrêté du 9 mai 1995 modifié relatif aux programmes de sciences physiques des baccalauréats professionnels.
Elle concerne la formation méthodologique de base appliquée aux champs de la physique et de la chimie suivants :
- Electricité I (courant continu)
- Electricité II (courant alternatif sinusoïdal)
- Mécanique
- Acoustique
- Optique
- Chimie I (solutions aqueuses)
- Chimie II (chimie organique)

UNITE U2

Epreuve E2 : Etude de maintenance d'un système.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.XX
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.X
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
X
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.
C2.6Diagnostiquer.XX
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.XX
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.
C3.2Assurer la formation de collaborateursX
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.X
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

Cette unité vise à faire appréhender les solutions techniques retenues pour assurer les différentes fonctions qui appartiennent au véhicule. Complémentaire de l'unité U1 relative à l'analyse fonctionnelle, elle doit concourir à rendre l'élève opérationnel dans le cadre du diagnostic et de l'intervention.
Cette unité inclut le programme de gestion de maintenance et qualité (compétences C22 et C23).
Elle participe à l'obtention des compétences C26, C27, C31, C32, C41 (données à titre indicatif).
Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U31

Epreuve E3 / Sous-épreuve A3 : Réalisation d'interventions en milieu professionnel.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.X
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.X
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.X
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.X
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
X
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.X
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.X
C2.6Diagnostiquer.X
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.X
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.X
C3.2Assurer la formation de collaborateursX
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.X
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

Voir, dans l'annexe 2 (formation en milieu professionnel), les compétences obtenues en milieu professionnel et les compétences obtenues en milieu scolaire.
C33, uniquement pour l'option "Motocycles".
Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U32

Epreuve E3 / Sous-épreuve B3 : Définition et mise en oeuvre d'une intervention, liée à la pose d'un équipement ou d'un accessoire.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.XX
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.
C2.6Diagnostiquer.XX
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.XXX
C3.2Assurer la formation de collaborateursXX
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.XXX
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

C33, uniquement pour l'option "Motocycles".
Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U33

Epreuve E3 / Sous-épreuve C3 : Traitement complet d'une intervention.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.XX
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.X
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.XX
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.
C2.6Diagnostiquer.XXX
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.XX
C3.2Assurer la formation de collaborateurs
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.X
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.XXX
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

C33, uniquement pour l'option "Motocycles".
Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U34

Epreuve E3 / Sous-épreuve D3 : Intervention sur un système de haute technicité, organisation et optimisation d'équipement.

COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.X
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.XXX
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.XX
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.XX
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.XX
C2.6Diagnostiquer.XXX
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.XX
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.XX
C3.2Assurer la formation de collaborateurs
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.XXX
Déceler des besoins de formation, les formaliser.

Ce tableau à pour objet de préciser les compétences et savoirs technologiques associés à certifier dans la sous-épreuve (l'unité) concernée. D'autres compétences et savoirs technologiques sont mobilisés, mais font l'objet d'une certification dans d'autres parties de l'examen.

UNITE U35

Epreuve E3 / Sous-épreuve E3 : Economie - Gestion.

L'unité est définie par les compétences établies par l'annexe V de l'arrêté du 17 août 1987 (B.O. n° 32 du 17 septembre 1987) relatif au programme des classes préparant au baccalauréat professionnel.

UNITE U4

Epreuve E4 : Epreuve de Langue vivante.

L'unité englobe l'ensemble des objectifs, capacités et compétences énumérés dans l'arrêté du 23 mars 1988 relatif aux programmes de langues vivantes étrangères des classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 18 du 12 mai 1988).

UNITE U51

Epreuve E5 / Sous-épreuve A5 : Français.

L'unité est déride par les compétences établies par l'arrêté du 9 mai 1995 relatif aux objectifs, contenus et capacités de l'enseignement du fiançais dans les classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 11 du 15 juin 1995)

UNITE U52

Epreuve E5 / Sous-épreuve B5 : Histoire, géographie.

L'unité est définie par les compétences établies par l'arrêté du 9 mai 1995 relatif aux objectifs et contenus de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans les classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 11 du 15 juin 1995),

UNITE U6

Epreuve E6 : Epreuve d'éducation artistique - arts appliqués.

L'unité englobe l'ensemble des capacités et des compétences présentées par le programme - référentiel défini par l'annexe III de l'arrêté du 17 août 1987 relatif au programme des classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 32 du 17 septembre 1987)

UNITE U7

Epreuve E7 : Epreuve d'éducation physique et sportive.

L'unité englobe l'ensemble des objectifs, capacités et compétences énumérés par l'arrêté du 22 novembre 1995 relatif aux modalités d'organisation du contrôle en cours de formation et de l'examen terminal pour l'éducation physique et sportive au lycée (B.O. n° 46 du 14 décembre 1995).

UNITE FACULTATIVE UF2

Epreuve facultative d'hygiène-prévention-secourisme.

L'unité englobe l'ensemble des objectifs, capacités et compétences énumérés à l'annexe I de l'arrêté du 25 janvier 1988 relatif au programme d'hygiène-prévention-secourisme des classes préparant au baccalauréat professionnel (B.O. n° 13 du 31 mars 1988).

UNITES COMMUNES
AUX QUATRE OPTIONS DU BACCALAUREAT PROFESSIONNEL
SPECIALITE MAINTENANCE AUTOMOBILE

Unité U11 : compréhension de la structure fonctionnelle et matérielle d'un système
Unité U22 : étude du comportement des systèmes et phénomènes physiques mis en jeu
Unité U13 : mathématiques et sciences physiques
Unité U14 : travaux pratiques de sciences physiques
Unité U4 : langue vivante
Unité U51 : fiançais
Unité U52 : histoire géographie
Unité U6 : éducation artistique - arts appliqués
Unité U7 : éducation physique et sportive


ANNEXE II
PERIODE DE FORMATION
EN MILIEU PROFESSIONNEL

FORMATION EN MILIEU PROFESSIONNEL

I- Modalités de la période de formation en milieu professionnel
Les entreprises appartiennent au domaine de l'option présentée par l'élève. Pour l'option véhicules industriels, 2 semaines de formation, au moins, auront lieu dans un atelier intégré de maintenance de floues de véhicules.

II Organisation de la formation en milieu professionnel
La période de formation en milieu professionnel correspond à une formation réelle. Elle doit être bien préparée en liaison avec tous les enseignements.
Le temps de formation en milieu professionnel est réparti sur les deux années en tenant compte: ,
- des contraintes matérielles des entreprises et des établissements scolaires;
- des objectifs pédagogiques spécifiques à ces périodes;
- des cursus d'apprentissage.
Les périodes d'activités en entreprise et en établissement scolaire doivent assurer la continuité de la formation.
Ces périodes font l'objet d'une planification visant à préserver l'unité et la cohérence de la formation. Il peut être prévu de fractionner les périodes de formation en entreprise en fonction des réalités des activités potentielles (opportunités).
Les documents et matériels pédagogiques nécessaires à la formation et à l'évaluation sont définis en commun par les formateurs des établissements et les tuteurs des entreprises concernées à partir des objectifs prévus par le référentiel de certification (compétences).

Résultats attendus :
Les périodes de formations en entreprises permettent à l'élève:
- l'appréhension par le concret des réalités des contraintes économiques, humaines, techniques de l'entreprise;
- l'appréhension des contraintes de sécurité, le repérage des méthodes de travail :
- la mise en oeuvre de diagnostic ou d'intervention sur des systèmes complexes appartenant à des véhicules ou des bateaux récents,
- l'utilisation de matériels ou d'outillages spécifiques et/ou coûteux que ne peuvent acquérir les établissements scolaires ;
- d'observer et analyser au travers de situations réelles les différentes éléments d'une stratégie de qualité et de percevoir concrètement les coûts induits de la non qualité ;
- d'utiliser et de valider ses acquis dans le domaine de la communication, en mettant en oeuvre, en particulier, de véritables relations "CLIENT-FOURNISSEUR" avec chacun des interlocuteurs ;
- de prendre conscience de l'importance de la compétence de tous les acteurs et services dans une entreprise.

- Compétence à développer :
Pendant chaque période de formation en entreprises, les activités seront organisées et suivies par un tuteur qui partagera la .responsabilité de cette phase de formation avec l'équipe pédagogique de l'établissement scolaire. Pour chaque période de formation, un contrat individuel de formation sera préalablement négocié entre l'équipe pédagogique et l'établissement scolaire, l'entreprise et l'élève lui même.
Ce document précisera :
- la liste des activités, à partir desquelles certaines compétences et savoirs associés seront, tout ou partiellement acquis pendant la période de formation en entreprise ;
- les modalités d'évaluation des compétences;
- l'inventaire des pré-requis indispensables pour aborder la période de formation en entreprise avec des chances raisonnables d'y acquérir les compétences recherchées décrites dans le contrat de formation en entreprise,
- les stratégies de formation projetées (activités confiées en participation ou en autonomie, matériels et outillages utilisés, type et parties de véhicules sur lesquels les interventions sont envisagées) ceci compte tenu des deux points ci-dessus.

Chaque période de formation sera sanctionnée par un bilan individuel établi conjointement par le tuteur, l'équipe pédagogique de l'établissement scolaire et le formé lui même. Ce document précisera :
- les performances réalisées par le formé pour chacune des compétences prévues au contrat individuel de formation en entreprise décrit ci-dessus ;
- les connaissances associées acquises à cette occasion ;
- l'inventaires des taches et activités confiées au formé et l'évaluation de leur pertinence par rapport au contrat individuel de formation en entreprise ;
- une évaluation des points faibles détectés et des propositions de stratégies de formation, en entreprise et établissement, permettant d'y remédier.

Certaines compétences du présent référentiel ne sauraient être complètement acquises sans une part importante d'intervention de l'entreprise, il s'agit en particulier des compétences :
C1.l, C1.2, C2.2, C2.3, C4.2, compétences acquises dans l'entreprise.
C1.3, C2.1, C2.8, compétences acquises en milieu scolaire.
C1.4, C2.4, C2.5, C2.6, C2.7, C3.1, C4.1, C3.2, C3.3, compétences acquises conjointement en milieu Scolaire et en entreprise.

Pour les candidats issus de la voie scolaire, la formation en milieu professionnel doit faire l'objet obligatoirement d'une convention entre le chef d'entreprise accueillant les élèves et le chef d'établissement scolaire où ces derniers sont scolarisés.
La convention doit être conforme à la convention type définie par la note de service n° 96-241 du 15 octobre 1996 (B.O. n° 38 du 24 octobre 1996).

La durée totale est de seize semaines qui seront réparties, de façon générale, entre les deux années de formation.
Au cours d'une même année, les huit semaines seront fractionnées de préférence en deux périodes.
Ces périodes de formation en milieu professionnel devront être réalisées au sein de petits ou grands commerces de détail (vente de biens et/ou de services), sachant que huit à dix semaines doivent se dérouler dans des entreprises appartenant au secteur de l'approfondissement choisi.
La durée des périodes et leur place dans l'année scolaire sont laissées à l'initiative de l'établissement, en accord avec l'entreprise d'accueil. La dernière période de formation devra toutefois se terminer au plus tard quinze jours avant le début des épreuves.
La prolongation, dans la limite de deux semaines, des périodes de formation sur les vacances scolaires doit être prévue dans la convention signée entre l'établissement et l'entreprise d'accueil. Il apparaît souhaitable que l'élève ait été en contact avec au moins deux entreprises.

Pour les candidats en formation sous contrat de travail, la formation en milieu professionnel est incluse dans la formation dispensée en milieu professionnel si les activités effectuées sont en cohérence avec les exigences du référentiel et conformes aux objectifs et aux modalités générales définies ci-dessus. L'équipe de formateurs doit être associée à la mise en place et au suivi de la formation en entreprise.

- Durée de la période de formation en milieu professionnel :
- durée normale : 16 semaines
- durée minimale pour les candidats positionnes par décision du recteur (an. 15 du décret n° 95-663 du 9 mai 1995 modifié).
- candidats issus de la voie scolaire : 10 semaines
- candidats issus de la voie de la formation professionnelle continue : 4 semaines

- Nota :
La recherche de la ou des entreprises d'accueil est assurée conjointement par l'élève et l'équipe pédagogique de l'établissement de formation, sous la responsabilité de l'équipe pédagogique.


ANNEXE III
HORAIRES

ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS

Horaires annuelsHoraire hebdomadaire
indicatif
1ère année
27 semaines
2ème année
25 semaines
.
Période de formation en lycée
- Formation professionnelle,
technologique et scientifique :
- sciences et techniques industrielles
- mathématiques-sciences physiques
- économie gestion


324 (108+216) (a)
108 (54+54) (b)
54


300 (100+200) (a)
100 (50+50) (b)
50 (c)


12 (4+8) (a)
4 (2+2) (b)
2 (d)
- Français81 (54+27) (b)75 (50+25) (b)3 (2+1) (b)
- Histoire géographie54502
- Langue vivante54502
- Education artistique - arts appliqués54502
- Education physique et sportive81753
TOTAL81075030
.
- Hygiène.prévention-secourismeUn enseignement à raison d'une heure hebdomadaire en moyenne sur les deux années.
- Activités personnelles (x)3 à 6 heures hebdomadaires
.
Période de formation eu entreprise
16 semaines sur les 2 années

(a) Le deuxième chiffre figurant entre parenthèses correspond à des activités en groupe d'atelier.
(b) Le deuxième chiffre figurant entre parenthèses correspond à un enseignement par groupe à effectifs réduits.
(c) La moitié de l'horaire de seconde année est consacrée à la gestion de production et assurée par un enseignant des techniques industrielles en liaison avec un enseignement d'économie-gestion.
(x) Ces activités visent le développement chez les élèves, de l'autonomie et de la responsabilisation et permettent notamment la mise en oeuvre des acquis des différentes matières dans une perspective globale. L'emploi du temps est donc organisé de manière à permettre aux élèves dm activités personnelles au cours desquelles ils ont accès à toutes les ressources documentaires et matérielles disponibles de l'établissement.



ANNEXE IV
REGLEMENT D'EXAMEN

A Candidats de la voie scolaire dans un établissement public ou privé sous contrat, CFA ou section d'apprentissage habilité, formation professionnelle continue dans un établissement public.
B Candidats de la voie scolaire dans un établissement privé, CFA ou section d'apprentissage non habilité, formation professionnelle continue en établissement privé, CNED, candidats justifiant de 3 années d'activité professionnelle.
C Candidats de la formation professionnelle continue dans un établissement public habilité (x)
Baccalauréat Professionnel
Maintenance automobile
Option voitures particulières, véhicules industriels,
bateaux de plaisance, motocycles
Candidat ACandidat BCandidat C
EpreuvesUnitéCoefFormeDuréeFormeDuréeFormeDurée
E.1 Epreuve scientifique et technique - Coef: 5
Sous-épreuve Al Compréhension de la structure fonctionnelle et matérielle d'un systèmeU.111Ecrite2hEcrite2hEcrite2h
Sous-épreuve B1 Etude du comportement des systèmes et phénomènes physiques mis en en jeuU.121Ecrite2hEcrite2hEcrite2h
Sous-épreuve C1 Mathématiques et sciencesU.132Ecrite2hEcrite2hEcrite2h
Sous-épreuve D1 Travaux pratiques de sciencesU.141Pratique45 minPratique45 minPratique45 min

E.2 Epreuve technologique - Coef: 3
- Etude de la maintenance d'un systèmeU.23Ecrite2hEcrite2hCCF
E.3 Epreuve pratique prenant en compte la formation en milieu professionnel - Coef: 8
Sous-épreuve A3 Evaluation de la formation en milieu professionnelU.312CCFOrale40 minCCF
Sous-épreuve B3 Définition et muse en oeuvre d'une intervention, liée à la pose d'un équipement ou d'un accessoireU.321CCFPratique
écrite
6 hCCF
Sous-épreuve C3 Traitement complet d'une interventionU.332CCFPratique
écrite
6 hCCF
Sous-épreuve D3 Intervention sur un système de haute technicité, organisation et optimisation d'équipementsU.342CCFPratique6 hCCF
Sous-épreuve E3 Economie-gestionU.351CCFOrale20 minCCF
E.4 Epreuve de langue Vivante - Coef: 2U.42Ecrite2hEcrite2hCCF
E.5 Epreuve de français - histoire géographie - Coef: 5
Sous-épreuve A5 FrançaisU.513Ecrite2hEcrite2h30CCF
Sous-épreuve B5 Histoire géographieU.522Ecrite2h30Ecrite2hCCF
E.6 Epreuve d'éducation artistique - arts appliqués - Coef: 1U.61CCF2hEcrite3hCCF
E.7 Epreuve d'éducation physique et sportiveCoef: 1U.71CCFPratiqueCCF
Epreuves facultatives (1)
1) Langue vivanteUF1Orale20 minOrale20 minOrale20 min
2) Hygiène, prévention, secourismeUF2Ecrite2hEcrite2hEcrite2h

N.B. : CCF Contrôle en Cours de Formation ; La description, la durée et le coefficient des différentes situations d'évaluation en CCF figurent dans l'annexe V, définition des épreuves.
Les unités U11, U12, U13, U14, U4, U51, U52, U6 et U7 sont conformes aux quatre options : voitures particulières, véhicules industriels, bateaux de plaisance, motocycles.
(x) L'épreuve E1 doit être obligatoirement passée sous forme ponctuelle.
(l)Les points excédant 10 sont pris en compte pour le calcul de la moyenne générale en vue de l'obtention du diplôme et de l'attribution d'une mention.


ANNEXE IV
DEFINITION DES EPREUVES

El - EPREUVES SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
Coefficient 5U11 - U12 - U13 - U14

Cette épreuve comprend quatre sous-épreuves (A1, B1, C1 et D1)

- Finalité et objectifs de l'épreuve :
L'épreuve est construite à partir d'un support concernant les véhicules, les engins ou les bateaux, Ce support peut être commun à l'ensemble des options du baccalauréat ou spécifique à chacune d'elles.
A partir de documents fournis (dossiers techniques, plans, documents constructeurs ...) le candidat est amené à :
- Analyser le fonctionnement du système ou du sous-ensemble proposé.
- Justifier les solutions retenues pour assurer les différentes fonctions. Ces fonctions pourront être réalisées par différentes technologies : mécanique, hydraulique, électrotechnique, électronique...
- Utiliser les lois et principes de la mécanique afin de justifier des dimensionnements, des solutions, des matériaux...


SOUS-EPREUVE A1 - Compréhension de la structure fonctionnelle et matérielle d'un système
Coefficient 1U 11

- Contenu de la sous-épreuve :
A partir du dessin d'ensemble d'un mécanisme dont la fonction globale est précisée, de documents constructeurs, d'éléments du cahier des charges, éventuellement d'un modèle montrant la décomposition fonctionnelle de ce mécanisme (avec ou sans l'aide d'un système informatique) :
- définir la frontière du mécanisme.
- identifier les grandeurs d'entrée, de sortie, les données de contrôle du mécanisme ;
- décrire le fonctionnement de certains composants ;
- vérifier que les caractéristiques des différents éléments sont compatibles avec les conditions de fonctionnement ;
- décrire le fonctionnement du mécanisme ;
- établir tout ou partie du schéma cinématique minimum du mécanisme ;
- déterminer et quantifier les différents "maillons" fonctionnels des composants d'un "circuit mécanique" participant à la réalisation d'une condition fonctionnelle i
- produire une modification afin de répondre à une variation d'éléments du cahier des charges. (Cette modification ne sera relative qu'à une fonction mécanique élémentaire : guidage, étanchéité...) ;
- établir le dossier de définition d'une adaptation ;
- justifier le choix d'un matériau ;
- produire tout ou partie du dessin de définition d'une pièce simple.
Cette sous-épreuve participe à la validation des compétences C2.1 - C2.5 - C2.6 - C2.7

- Evaluation :
L'évaluation s'appuiera sur :
- La rigueur et l'exactitude de l'analyse.
- La qualité de la communication technique (maîtrise des codes et des langages d'analyse et de représentation).
- La qualité et l'exactitude des solutions proposées.
- La qualité des documents réalisés.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : Epreuve écrite, durée 2 heures.


SOUS-EPREUVE B1 : Etude du comportement des systèmes et phénomènes physiques mis en jeu
Coefficient 1U 12

- Contenu de la sous-épreuve :
A partir du dessin d'ensemble d'un mécanisme isostatique (dont l'étude mécanique d'équilibre peut se ramener à un système vectoriel plan) avec ou sans assistance informatique :
- déterminer les éléments inconnus d'actions mécaniques appliquées à un solide ;
- vérifier que les contraintes dans une section donnée d'une pièce assimilable à une " poutre droite ", que certaines déformations sont compatibles avec les caractéristiques mécaniques du matériau constituant cette pièce ;
- définir le type de mouvement de certains solides par rapport à un référentiel, déterminer les éléments caractéristiques du mouvement d'un point donné, appartenant à l'un des solides par rapport à un référentiel ;
- déterminer l'influence de l'inertie des masses en mouvement sur les caractéristiques de leur mouvement ou sur les actions mécaniques appliquées à certains solides, dans le cas de solides en translation par rapport à un référentiel fixe ou animés d'un mouvement de rotation par rapport à un axe fixe ;
- calculer le travail et la puissance développés par une ou plusieurs actions mécaniques ;
- déterminer les variations d'énergie d'un solide ;
- déterminer les variations des paramètres caractéristiques de l'écoulement d'un fluide entre deux sections données.
Cette sous-épreuve participe à la validation des compétences C1.3 - C2.5 - C2.7 - C3.1 - C3.2 - C3.3

- Evaluation :
L'évaluation s'appuiera sur :
- La rigueur et l'exactitude de l'analyse.
- L'exploitation correcte des lois et principes de la mécanique.
- L'exactitude des démarches utilisées et des résultats obtenus.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : Epreuve écrite, durée 2 heures.

SOUS-EPREUVE C1 : Mathématiques et sciences physiques
Coefficient 2U 13

- Finalités et objectifs de l'épreuve :
En mathématiques, les finalités et objectifs sont :
- d'apprécier la solidité des connaissances des candidats et leur capacité à les mobiliser dans des situations liées à la profession ;
- de vérifier leur aptitude au raisonnement et leur capacité à analyser correctement un problème, à justifier les résultats obtenus et à apprécier leur portée ;
- d'apprécier leurs qualités dans le domaine de l'expression écrite et de l'exécution de tâches diverses (tracés graphiques, calculs à la main ou sur machine).

En sciences physiques, les finalités et objectifs sont :
- d'apprécier la solidité des connaissances des candidats et de s'assurer de leur aptitude au raisonnement et à l'analyse correcte d'un problème en rapport avec des activités professionnelles;
- de vérifier leur connaissance du matériel scientifique et des conditions de son utilisation ;
- de vérifier leur capacité à s'informer et à s'exprimer par écrit sur un sujet scientifique.

- Contenus :
Les contenus sont définis en annexe I, tableau des unités constitutives du référentiel de certification (unité U 12).

- Evaluation :
- Ponctuelle : Epreuve écrite, durée 2 heures.

L'épreuve est notée sur 20 points : 15 points sont attribués aux mathématiques et 5 points aux sciences physiques.
Le formulaire officiel de mathématiques est intégré au sujet de l'épreuve.
Les formules de sciences physiques qui sont nécessaires pour répondre aux questions posées mais dont la connaissance n'est pas exigée par le programme sont fournies dans le sujet.
L'utilisation des calculatrices pendant l'épreuve est autorisée dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.


SOUS-EPREUVE Dl : Travaux pratiques de sciences physiques
Coefficient 1U 14

- Finalités et objectifs de l'épreuve :
Les finalités et objectifs de l'épreuve sont :
- de vérifier l'aptitude des candidats à choisir et à utiliser du matériel scientifique pour la mise en oeuvre d'un protocole expérimental fourni, dans le respect des règles de sécurité,
- d'apprécier leurs savoir faire expérimentaux, l'organisation de leur travail, la valeur des initiatives qu'ils sont amenés à prendre,
- de vérifier leur capacité à rendre compte par oral ou par écrit des travaux réalisés.

- Contenus :
Les contenus sont définis en annexe I, tableau des unités constitutives du référentiel de certification (unité U 14)

- Formes de l'épreuve :
- Ponctuelle : Epreuve écrite, durée 45 minutes.

L'évaluation, notée sur 20 points, concerne les compétences expérimentales fiées à la formation méthodologique de base. Le matériel que candidat sera amené à utiliser est celui fixé par note de service n° 96-070 du 8 mars 1996 (B.O.E.N. n° 12 du 21 Mars 1996).

Les candidats formés dans l'enseignement public ou dans l'enseignement privé sous contrat passent l'évaluation dans leur établissement. Des mesures particulières d'accueil sont prises pour les autres candidats. Ces derniers seront affectés dans les établissements par le recteur. L'évaluation est assurée par des professeurs de la discipline exerçant de préférence dans l'établissement.
Le chef de centre s'assure qu'un professeur n'évalue pas ses propres élèves.

Les sujets sont élaborés au niveau académique, inter-académique ou national.
Le recteur arrête annuellement les sujets proposés aux établissements, fixe le nombre de sujets qui seront nus en place dans chaque établissement et le calendrier de l'évaluation expérimentale de sciences physiques en cohérence avec le calendrier de l'examen établi au plan national.
Chaque établissement met en place le nombre de sujets qui lui a été fixé et qu'il choisit dans l'ensemble des sujets proposés.

Le procès verbal du déroulement de l'évaluation, les travaux remis par les candidats et les grilles d'évaluation remplies par les professeurs sont transmis au jury.
L'inspecteur de l'éducation nationale chargé des sciences physiques s'assure que les conditions nécessaires au bon déroulement de l'évaluation sont bien remplies.


E2 - EPREUVE TECHNOLOGIQUE - Etude de la maintenance d'un système.
Coefficient 3U 2

- Finalités et objectifs de l'épreuve :
Cette épreuve doit permettre au candidat de mobiliser ses connaissances technologiques dans des situations de résolutions de problèmes de maintenance automobile (aptitudes au diagnostic et à l'intervention).
Pour chacune des options, les savoirs à développer sont identifiés dans les contenus du programme de technologie et du programme de génie électrique, de génie automatique, de gestion de maintenance et qualité.

- Contenus de l'épreuve :
L'épreuve porte sur les contenus du programme de technologie, de génie électrique, de génie automatique et de gestion de maintenance.
Elle doit permettre de valider tout ou partie des compétences : C2.1 - C2.2 - C2.3 - C2.6 - C2.7 - C3.2 - C4.1

- Conditions de réalisation :
Les support de cette épreuve sont spécifiques à chacune des options :
- voitures particulières,
- véhicules industriels,
- bateaux de plaisance,
- motocycles.

A partir de documents fournis, (plans, schémas, dossiers techniques, documents constructeurs ...) le candidat peut être amené à :
- analyser le système proposé et identifier les fonctions qui participent à la réalisation de la fonction globale,
- décrire le mode de fonctionnement à partir de dessins, de schémas, de graphe d'évolution temporelle,
- élaborer un organigrammes de recherche de causes de pannes ou de dysfonctionnement,
- rechercher des procédures d'intervention.

Cette épreuve permettra de vérifier que le candidat a acquis les compétences relatives à :
- la mécanique (technologie des constituants), ,
- l'électrotechnique, l'électronique, l'automatisme et l'informatique industrielle,
- la gestion de maintenance et de la qualité.
Le sujet comportera nécessairement des questions relatives à chacun de ces trois domaines.

Dans le cadre de cette évaluation, il y aura lieu de se placer dans le cadre de la résolution de problèmes de maintenance (diagnostic et intervention) ou de la compréhension du fonctionnement afin d'éviter des questions du type "leçon de choses". Une approche système ou sous-système sera effectuée afin de situer, dans leur contexte, les composants ou les constituants à étudier.

- Evaluation :
L'évaluation s'appuiera sur :
- L'identification rigoureuse des mécanismes, composants et des constituants qui réalisent les différentes fonctions.
- L'exactitude de la description du fonctionnement.
- L'exactitude de l'organigramme de recherche de panne.
- L'exactitude de la procédure d'intervention.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : Epreuve écrite, durée 2 heures.

- Contrôle en cours de formation
Une situation de contrôle organisée par l'équipe enseignante chargée des enseignements technologiques et professionnels.
Le niveau de difficulté du sujet est équivalent à celui de la partie correspondante du sujet de l'épreuve ponctuelle.

La période choisie pour l'évaluation pouvant être différente pour chacun des candidats, son choix relève de la responsabilité des enseignants. Ces derniers fixent notamment les contenus, les supports et la durée de la situation en fonction du contexte. Le corps d'inspection veille au bon déroulement de l'examen. Les professionnels sont associés à cette évaluation.

A l'issue de la situation d'évaluation, l'équipe pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis au candidat pour conduire le travail demandé pendant la situation d'évaluation,
- les documents rédigés par le candidat pendant le temps imparti à la situation d'évaluation,
- une fiche d'analyse du travail effectué par le candidat, rédigée par l'équipe pédagogique en termes de comparaison entre ce qui a été réalisé par le candidat et ce qui était attendu (barèmes détaillés, critères d'évaluation ...). Sur cette fiche sera également consignée une synthèse notée de l'évaluation du travail réalisé parle candidat.
Seule cette fiche d'analyse sera transmise au jury. Les autres éléments du dossier décrit ci-dessus seront mis à la disposition du jury, qui pourra demander à en avoir communication, et de l'autorité rectorale pour la session considérée et jusqu'à la session suivante.

Après examen attentif des documents fournis le cas échéant, le jury formule toute remarque et observation qu'il juge utile et arrête la note.
Le candidat est informé à l'avance du moment prévu pour le déroulement de la situation d'évaluation.


E3 - EPREUVE PRATIQUE prenant en compte la période de formation en milieu professionnel.
Coefficient 8U31- U32 - U33 - U34 - U35

- Cette épreuve comprend cinq sous-épreuves :
A3 . Réalisation d'interventions en milieu professionnel.
B3 - Définition et muse en oeuvre d'une intervention liée à la pose d'un équipement ou d'un accessoire.
C3 - Traitement complet d'une intervention
D3 - Intervention sur un système de haute technicité, organisation et optimisation d'équipements
E3 - Economie - gestion.

- Finalités et objectifs de l'épreuve :
Cette épreuve doit permettre d'évaluer le candidat dans le cadre spécifique des activités professionnelles du diplôme, communiquer, organiser et planifier, gérer des stocks, mais aussi mettre en oeuvre des moyens, diagnostiquer, intervenir, contrôler et rendre compte.
Elle permet de prendre en compte les compétences ci-après.
COMPETENCESSAVOIRS ASSOCIES
AnalyseMécaniqueGénie élect
Génie Auto
Technologie
Travaux
pratiques
Gestion
maintenance
Qualité
Milieu
professionnel
.
C1.1Etablir et maintenir des relations directes avec le client.U2 - U3U2U2 - U3U1
C1.2Proposer des éléments pour une campagne de promotion de services.U1
C1.3Utiliser les outils de l'informatique.U3 - U4
C1.4Animer un groupe de travail relatif à la qualité totale.U3 - U4U4U4U1
.
C2.1Proposer l'adaptation d'un processus de diagnostic ou d'intervention.U3 - U4U3 - U4
C2.2Déclencher une procédure de maintenance en estimant son coût.U1
C2.3Mettre en oeuvre le processus de gestion de maintenance.
Participer au suivi des incidents.
U1
C2.4Proposer des modifications de fonctionnement et/ou de structure de tout ou partie de l'atelier.U4U4U1
C2.5Optimiser l'utilisation des équipements et faire des suggestions quant à leur choix.U4U4U1
C2.6Diagnostiquer.U3 - U4U3 - U4U3 - U4U1
C2.7Définir le processus et conditions de pose d'un équipement ou d'un accessoire.U2U2U1
C2.8Participer à la rédaction d'un cahier des charges fonctionnel en vue de l'achat d'un logiciel.U3 - U4U3 - U4
.
C3.1Déposer, reposer, démonter, remonter, régler.U2U2
U3 - U4
2
3 - 4
U1
C3.2Assurer la formation de collaborateursU2U2U1
C3.3Redresser et mettre en ligne une structure de motocycles.U3U1
.
C4.1Evaluer la qualité d'une intervention.U2
U3 - U4
U2
U3 - U4
U2
U3 - U4
U1
Déceler des besoins de formation, les formaliser.U1

SOUS-EPREUVE A 3: Réalisation d'interventions en milieu professionnel.
Coefficient 2U 31

- Contenus de la sous-épreuve :
Les périodes de formation en entreprise permettent de vérifier tout ou partie des compétences suivantes (cf. annexe 2 "formation en milieu professionnel").
C1.1 - C1.2 - C1.4 - C2.2 - C2.3 - C2.4 - C2.5 - C2.6 - C2.7 - C3.1 - C3.2 - C3.3° - C4.1 - C4.2 du référentiel de certification. (° Pour l'option "motocycles").

Le candidat devra notamment :
- communiquer de manière efficace avec les utilisateurs des matériels qui doivent subir une intervention et avec les partenaires de l'entreprise,
- organiser et planifier une activité,
- intervenir sur un équipement en vue de sa mise en conformité et contrôler le résultat obtenu,
- gérer des stocks,
- rendre compte d'une activité personnelle ou collective.

- Evaluation :
L'évaluation devra prendre plus particulièrement en compte :
-L'aptitude du candidat à mobiliser ses savoirs et savoir faire face à des situations concrètes.
- L'aptitude du candidat à transférer ses compétences lors de situations particulières et sa capacité à prendre des initiatives.
- Le degré d'autonomie du candidat, sa curiosité face à la technicité et la façon dont il développe sa capacité à communiquer.
- La pertinence et l'authenticité des contenus du mémoire et en particulier :
- Le compte rendu de ses activités en développant les aspects relatifs aux compétences définies ci-dessus.
- L'analyse des résultats obtenus dans les domaines techniques, économiques et humains.
- L'identification des acquis (savoirs, savoir faire, savoir être) consécutifs à sa participation aux tâches qui lui ont été confiées.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : orale - durée 40 minutes

Il s'agit d'un entretien avec le jury s'appuyant sur un mémoire durée maximale 40 minutes
La commission d'entretien chargée de l'évaluation des candidats est composée d'un professeur chargé de l'enseignement technologique, d'un professeur chargé de l'économie et gestion et d'un professionnel.

Au cours de la période de formation en milieu professionnel, le candidat rédige, à titre individuel un mémoire portant sur les compétences concernées et les connaissances définies en économie-gestion.
Le mémoire est rédigé à partir des taches accomplies par le candidat dans l'entreprise.
Le candidat y consigne, en particulier :
- le compte rendu de ses activités en développant les aspects relatifs aux compétences définies ci-dessus et aux connaissances concernant l'économie-gestion ;
- l'analyse des résultats - dans les domaines techniques, économiques et humains - obtenus à la suite de ses propositions,
- l'identification des acquis consécutifs à sa participation aux tâches qui lui ont été confiées,

Le recteur fixe la date à laquelle le candidat devra remettre le mémoire au service des examens.

- Les candidats qui se présentent à l'examen au titre de leurs trois années d'expérience professionnelle, rédigent un mémoire faisant apparaître pour l'année qui précède la date d'examen :
- la nature des fonctions exercées dans l'entreprise,
- les types d'activités effectuées, qui font appel à une partie des compétences de la sous-épreuve A3 ainsi qu'aux compétences définies en économie-gestion.
Le dossier est mis à la disposition du jury huit jours avant la date de l'épreuve ponctuelle terminale pratique.

- Contrôle en cours de formation

Au cours de la période de formation en milieu professionnel, le candidat rédige, à titre individuel un dossier portant sur les compétences concernées.
Il y consigne, en particulier :
- le compte rendu de ses activités en développant les aspects relatifs aux compétences définies ci-dessus ;
- l'analyse des résultats - dans les domaines techniques, économiques et humains - obtenus à la suite de ses propositions;
- l'identification des acquis consécutifs à sa participation aux tâches qui lui ont été confiées.

Au terme de la formation en milieu professionnel les professeurs concernés et les formateurs de l'entreprise déterminent conjointement, pour cette partie de l'épreuve, la note et l'appréciation qui seront proposées au jury.
Cette note tiendra compte des compétences acquises lors des travaux réalisés en entreprise et du dossier préparé par le candidat et présenté à l'occasion d'un entretien avec le formateur (tuteur) de l'entreprise et un professeur d'enseignement professionnel membre de l'équipe pédagogique ayant en charge la formation.


SOUS-EPREUVE B 3: Définition et mise en oeuvre d'une intervention liée à la pose d'un équipement ou d'un accessoire.
Coefficient 1U 32

- Contenus de la sous-épreuve :
L'évaluation porte sur une partie des compétences : C1.1 - C2.7 - C3.1 - C3.2 - C4.1 et des connaissances technologiques associées du référentiel de certification.

Le candidat doit :
- concevoir un processus de pose d'un équipement ou d'un accessoire,
- mettre en oeuvre le processus élaboré,
- conduire l'étude critique de ce processus.

Seules les valeurs de réglage sont fournies au candidat.
Le schéma électrique de l'équipement ou de l'accessoire est fourni.

- Conditions de réalisation :
Le travail demandé au candidat se situera dans le contexte suivant :
Pour la définition et la mise en oeuvre d'un processus d'intervention et à partir :
- des recommandations particulières du client,
- des matériels et équipements nouveaux,
- des notices d'appareillage ou de montage,
ou, pour la définition et la mise en oeuvre d'un processus de pose d'un équipement ou d'un accessoire et à partir :
- d'un véhicule ou bateau,
- d'un équipement ou accessoire à poser,
- de la documentation technique.

Le candidat doit :
- proposer le processus d'intervention (pose),
- proposer éventuellement, la mise à jour de documents de suivi ou de montage,
- proposer éventuellement l'adaptation ou le remplacement d'outillages ou de moyens de contrôle,
- procéder à l'intervention conformément au processus proposé,
- contrôler le résultat obtenu,
- effectuer une analyse critique.
ou
- établir et rédiger la procédure de pose d'un équipement ou accessoire,
- procéder à l'intervention conformément au processus proposé,
- contrôler le résultat obtenu,
- effectuer une analyse critique.

- Evaluation :
Outre les indicateurs d'évaluation des diverses compétences, l'évaluation prend en compte :
- la qualité du processus proposé (tant du point de vue technique qu'économique), en particulier sur la justification des choix opérés,
- la présentation de la rédaction du processus (schémas, graphes, dessins...)
- la cohérence, la rigueur, la pertinence de l'étude critique conduite à l'issue de l'intervention.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : pratique-écrite, durée 6 heures
Le candidat sera placé dans une ou l'autre des conditions définies ci-dessus (Cf. Conditions de réalisation),

- Contrôle en cours de formation
Le contrôle des acquis des candidats s'effectue sur la base d'une situation d'évaluation organisée par les professeurs chargés des enseignements technologiques et professionnels durant le temps de formation.

Les professionnels, membre du jury de délibération, peuvent être associés à cette évaluation.
Le niveau de difficulté des sujets est équivalent à celui de l'épreuve ponctuelle.
La période choisie pour l'évaluation pouvant être différente pour chacun des candidats, son choix relève de la responsabilité des enseignants.

A l'issue de la situation de contrôle l'équipe pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis au candidat pour conduire le travail demandé pendant la situation,
- la description sommaire des conditions techniques de réalisation,
- une fiche d'analyse du travail effectué par le candidat, rédigée par l'équipe pédagogique en termes de comparaison entre ce qui a été réalisé par le candidat et ce qui était entendu (barèmes détaillés, critères d'évaluation, ...). Sur cette fiche sera également consignée une synthèse notée de l'évaluation du travail réalisé par le candidat.

Seule cette fiche d'analyse sera transmise au jury. Les autres éléments du dossier décrit ci dessus seront mis à la disposition du jury, qui pourra demander à en avoir communication, et de l'autorité rectorale pour la session considérée et jusqu'à la session suivante.

Après examen attentif des documents fournis le cas échéant, le jury formule toute remarque et observation qu'il juge utile et arrête la note.
Une commission académique de suivi, pilotée par l'Inspecteur de l'Education Nationale en charge de la filière, peut se réunir une fois dans l'année à l'issue d'une session, pour veiller à une harmonisation académique du niveau de difficulté des situations proposées aux différentes catégories de candidats concernés.


SOUS-EPREUVE C3 : Traitement complet d'une intervention.
Coefficient 2U 33

- Contenus de la sous-épreuve :
Il s'agit de vérifier l'aptitude du candidat à réaliser le traitement complet d'une intervention sur un véhicule ou un bateau de type connu du candidat en partant de la demande du client jusqu'à la livraison du véhicule (Toute la documentation technique est fournie).
Le diagnostic n'a pas été réalisé.

L'évaluation porte sur une partie des compétences : C11 - C13 - C21 - C26 - C31 - C33° - C41 et des connaissances technologiques associées du programme de technologie, de génie électrique et de génie d'automatique. (° pour l'option "Motocycles").

A partir d'un véhicule et des "dires" du crient, le candidat doit :
- réaliser le diagnostic et établir l'ordre de réparation,
- réaliser l'intervention,
- rédiger un compte rendu des essais et contrôles qui doivent certifier la qualité de l'intervention,
- maîtriser l'utilisation des moyens informatiques.

- Conditions de réalisation :
A partir :
- d'un sujet à caractère technique concernant une intervention, à partir de la demande du client,
- d'une documentation technique,
- des documents constructeurs,
- des moyens de contrôle,
- des notices d'appareillage de contrôle.

Le candidat doit :
- en phase de diagnostic :
- rédiger un compte rendu détaillé mettant en évidence la démarche suivie, en particulier les hypothèses émises, le choix des matériels, les tests réalisés, la validation des hypothèses émises. A l'issue de cette phase, il rédige l'ordre de réparation.
- en phase de réalisation d'intervention :
- consigner dans un rapport toutes les anomalies constatées sur le véhicule ou le bateau, à l'occasion de l'intervention. Il dispose du manuel de réparation du constructeur.
- en phase de contrôle qualité :
- rédiger un compte rendu des essais et contrôles qui doit certifier la qualité de l'intervention.
- maîtriser l'utilisation des moyens informatiques.

- Evaluation :
Critères d'évaluation

Outre les indicateurs d'évaluation des diverses compétences, l'évaluation prend en compte :
- la cohérence des hypothèses formulées,
- le choix des tests, des appareillages de mesures ou de contrôle,
- la rapidité de réalisation du diagnostic,
- le respect du processus d'intervention consigné dans le manuel de réparation,
- la qualité de la rédaction des documents élaborés,
- la mise en oeuvre des concepts de la qualité totale.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : Pratique - durée 6 heures

- Contrôle en cours de formation
Le contrôle des acquis des candidats s'effectue sur la base d'une situation d'évaluation organisée par les professeurs chargés des enseignements technologiques et professionnels durant le temps de formation.
Les professionnels, membre du jury de délibération, peuvent être associés à cette évaluation.
Le niveau de difficulté des sujets est équivalent à celui de l'épreuve ponctuelle.

La période choisie pour l'évaluation pouvant être différents pour chacun des candidats, son choix relève de la responsabilité des enseignants.

A l'issue de la situation de contrôle l'équipe pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis au candidat pour conduire le travail demandé pendant la situation,
- la description sommaire des conditions techniques de réalisation,
- une fiche d'analyse du travail effectué par le candidat, rédigée par l'équipe pédagogique en tertres de comparaison entre ce qui a été réalisé par le candidat et ce qui était attendu (barèmes détaillés, critères d'évaluation, ...). Sur cette fiche sera également consignée une synthèse notée de l'évaluation du travail réalisé par le candidat.

Seule cette fiche d'analyse sera transmise au jury. Les autres éléments du dossier décrit ci-dessus seront mis à la disposition du jury, qui pourra demander à en avoir communication, et de l'autorité rectorale pour la session considérée et jusqu'à la session suivante.

Après examen attentif des documents fournis le cas échéant, le jury formule toute remarque et observation qu'il juge utile et arrête la note.
Une commission académique de suivi, pilotée par l'Inspecteur de l'Education Nationale en charge de la filière, peut se réunir une fois dans l'année à l'issue d'une session, pour veiller à une harmonisation académique du niveau de difficulté des situations proposées aux différentes catégories de candidats concernés.


SOUS-EPREUVE D : Intervention sur un système de haute technicité, organisation et optimisation d'équipements.
Coefficient 2U 34

- Contenus de la sous-épreuve :
L'évaluation porte sur tout ou partie des compétences : C13 - C14 - C21- C24- C25 - C26 - C28 - C31 - C41

Le candidat doit :
- réaliser le traitement global d'une intervention sur un type de véhicule ou de bateau inconnu du candidat et/ou comprenant des systèmes de haute technicité.
- conduire l'étude critique :
- du matériel ou de l'outillage de diagnostic ou d'intervention mis en oeuvre,
- de l'organisation du poste de travail ou d'une partie d'un atelier.

- Conditions de réalisation :
A partir :
- d'intervention sur un type de véhicule ou de bateau inconnu du candidat et/ou comprenant des systèmes de haute technicité tels que : ABS, ABR, injection allumage électronique, climatisation, BVA ...

Le candidat doit :
- réaliser le traitement global de l'intervention en mettant en oeuvre la qualité totale,
- effectuer l'analyse critique, des matériels et/ou outillages utilisés, de l'organisation mise en place et de la méthode d'intervention.

- Evaluation :
Outre les indicateurs d'évaluation des diverses compétences, l'évaluation prend en compte :
- l'aptitude du candidat à traiter un problème nouveau et/ou à intervenir sur un système de "haute technicité",
- la pertinence des choix tant d'un point de vue économique que technique,,
- la mise en oeuvre des concepts de la qualité totale.

et dans le cadre de l'analyse critique :
- la prise en compte des contraintes humaines, commerciales, économiques et techniques,
- la pertinence du choix et la définition des éléments caractéristiques retenus.

- Formes de l'évaluation :
- Ponctuelle : Pratique, durée 6 heures

- Contrôle en cours de formation
Le contrôle des acquis des candidats s'effectue sur la base d'une situation d'évaluation organisée par les professeurs chargés des enseignements technologiques et professionnels durant le temps de formation.
Un professionnel, membre du jury de délibération, peut être associé à cette évaluation.
Le niveau de difficulté des sujets est équivalent à celui de l'épreuve ponctuelle.

La période choisie pour l'évaluation pouvant être différents pour chacun des candidats, son choix relève de la responsabilité des enseignants.

A l'issue de la situation de contrôle l'équipe pédagogique de l'établissement de formation constituera, pour chaque candidat, un dossier comprenant :
- l'ensemble des documents remis au candidat pour conduire le travail demandé pendant la situation,
- la description sommaire des conditions techniques de réalisation,
- une fiche d'analyse du travail effectué par le candidat, rédigée par l'équipe pédagogique en tertres de comparaison entre ce qui a été réalisé par le candidat et ce qui était attendu (barèmes détaillés, critères d'évaluation, ...). Sur cette fiche sera également consignée une synthèse notée de l'évaluation du travail réalisé par le candidat.

Seule cette fiche d'analyse sera transmise au jury. Les autres éléments du dossier décrit ci-dessus seront mis à la disposition du jury, qui pourra demander à en avoir communication, et de l'autorité rectorale pour la session considérée et jusqu'à la session suivante.

Après examen attentif des documents fournis le cas échéant, le jury formule toute remarque et observation qu'il juge utile et arrête la note.
Une commission académique de suivi, pilotée par l'Inspecteur de l'Education Nationale en charge de la filière, peut se réunir une fois dans l'année à l'issue d'une session, pour veiller à une harmonisation académique du niveau de difficulté des situations proposées aux différentes catégories de candidats concernés.


SOUS-EPREUVE E3 : Economie - gestion
Coefficient 1U 35

- Objectifs / Contenus :
L'objectif est de vérifier l'aptitude du candidat à :
- replacer son activité professionnelle dans le cadre général de l'entreprise, de son fonctionnement,
- tenir compte de sa dimension humaine, des contraintes de gestion et des contraintes juridiques et réglementaires,
- exploiter une documentation simple pour déterminer ses droits et obligations dans le cadre de l'exercice de sa profession,
- analyser et éventuellement résoudre les problèmes simples de gestion qu'il peut rencontrer dans l'exercice de son activité professionnelle.

- Evaluation :
L'évaluation devra prendre plus particulièrement en compte :
- les dimensions économique et juridique.
- la maîtrise des techniques quantitatives de gestion.
- les techniques de communication (écrite et orale).

- Formes :
- Ponctuelle : orale, durée 20 minutes.
L'évaluation des connaissances en économie et gestion est effectuée à partir du dossier de synthèse et d'évaluation élaboré par le candidat (voir dossier de la sous-épreuve E3/A), dans l'entreprise. Formalisé par des études de cas prenant en compte la dimension économie et gestion, ce dossier sera le support principal du questionnement oral.
Ce dossier est mis à la disposition des examinateurs huit jours avant l'épreuve ponctuelle pratique.

- Contrôle en cours de formation :
L'évaluation de l'atteinte des compétences énumérées dans l'unité d'économie et gestion donne lieu à une appréciation et à une note proposée au jury par le professeur chargé de dispenser l'enseignement d'économie et gestion.

L'appréciation chiffrée prend en compte trois éléments :
- 1° Les résultats de contrôles exécuté en milieu scolaire au cours des deux années de formation. Les activités, supports de l'évaluation, doivent être suffisamment nombreuses et variées pour vérifier la capacité du candidat à mettre en oeuvre les connaissances relevant des diverses composantes de la sous-épreuve (dimension économique, juridique, maîtrise des techniques quantitatives de gestion, des techniques de communication), sans toutefois obérer trop fortement le temps consacré à la formation.
- 2° La présentation écrite d'un travail personnel :
Le thème du travail sera choisi en liaison avec le secteur d'activité correspondant au baccalauréat professionnel concerné.
Le travail de l'ordre de 3 à 5 pages, comportera l'indication du ou des points du programme d'économie et gestion objet de réflexion, les sources de documentation utilisées, éventuellement les démarches effectuées.
Le problème de gestion traité ou l'étude menée peuvent avoir comme origine l'intérêt de l'élève pour une question abordée à l'occasion d'une période de formation en milieu professionnel ou un axe d'étude proposé par le professeur.
- 3° La réalisation par l'élève de fiches relatives à des situations de travail rencontrées dans les périodes de formation en milieu professionnel et analysées sous l'angle du programme d'économie et gestion.

Chaque période de formation donnera lieu à l'établissement d'une fiche (recto - verso) qui comportera une présentation de l'entreprise et de son environnement, de la situation de travail choisie et de son environnement technologique, économique, réglementaire et humain.

La note globale proposée au jury par le professeur d'économie et gestion sera déterminée en utilisant la pondération suivante :
-1° sur 8
-2° sur 6
-3° sur 6
Elle sera accompagnée d'une appréciation détaillée justifiant le résultat obtenu,

Les supports d'évaluation et les travaux correspondants au titre du 1°, le travail personnel, les fiches de situation de travail seront. rassemblés dans un dossier qui sera mis à la disposition du jury selon des modalités déterminées par le recteur.


EPREUVE E4 : Epreuve de langue vivante
Coefficient 2U4

- Forme ponctuelle : épreuve écrite, durée 2 heures (Arrêté du 6 avril 1994, B.O. n° 21 du 26 mai 1994).
Cette épreuve vise à apprécier la compréhension de la langue étrangère et l'expression dans cette langue. Elle porte sur des thèmes liés à la vie socioprofessionnelle en général ou à un aspect de la civilisation du pays, Elle comprend deux parties notées respectivement sur 12 points et 8 points.

- 1ère partie : Compréhension
A partir d'un document en langue étrangère, le candidat doit répondre en fiançais à des questions en fiançais révélant sa compréhension du texte en langue étrangère.
Il pourra être invité à justifier ses réponses par une citation extraite du document et à fournir la traduction de quelques passages choisis.
- 2ème partie : Expression
Cette partie de l'épreuve consiste en :
- d'une part des exercices visant à tester en situation les compétences linguistiques (4 points)
- d'autre part une production semi-guidée qui pourra être liée au document proposé pour l'évaluation de la compréhension (4 points).
L'utilisation du dictionnaire bilingue est autorisée.

- Forme contrôle en cours de formation :
Le contrôle en cours de formation est constitué de quatre situations d'évaluation correspondant aux quatre capacités :
A - compréhension écrite
B - compréhension de l'oral
C - expression écrite
D - expression orale

A - Compréhension écrite
A partir d'un ou deux supports en langue vivante étrangère la compréhension de la langue considérée sera évaluée par le biais de :
- réponses en français à des questions
- résumé en français du document
- compte rendu du document
- traduction.
Le candidat devra faire la preuve des compétences suivantes :
- repérage / identification
- mise en relation des éléments identifiés
- inférence.
Critères : intelligibilité et pertinence de la réponse
B - Compréhension orale
A partir d'un support audio-oral ou audiovisuel, l'aptitude à comprendre le message auditif en langue vivante étrangère sera évaluée par le biais de :
En français :
- réponses à des questions factuelles simples sur ce support,
- QCM
- reproduction des éléments essentiels d'information compris dans le document.
Le candidat devra faire la preuve des compétences suivantes :
- anticipation
- repérage/ identification
- association des éléments identifiés
- inférence
C - Production écrite
La capacité à s'exprimer par écrit en langue vivante étrangère sera évaluée par le biais d'une production servi guidée (tertiaire) ou guidée (industriel) d'un paragraphe de 10 à 15 lignes. Le message portera sur l'expérience professionnelle ou personnelle du candidat ou bien sur un aspect de civilisation (questions pouvant prendre appui sur un court document écrit ou une image).
Le candidat devra faire la preuve des compétences suivantes :
- mémorisation
- mobilisation des acquis
- aptitude à la reformulation
- aptitude à combiner les éléments acquis en énoncés pertinents et intelligibles
- utilisation correcte et précise des éléments linguistiques contenus dans le programme de consolidation de seconde : éléments grammaticaux : déterminants, temps, formes auxiliées, modalité, connecteurs...
Eléments lexicaux :
Cf. liste contenue dans le référentiel BEP ou programme de BEP
Construction de phrase simples, composées, complexes.
D - Production orale
La capacité à s'exprimer oralement en langue vivante étrangère de façon pertinente et intelligible sera évaluée.
Le support proposé par le formateur permettra d'évaluer l'aptitude à :
- dialoguer en langue vivante étrangère à l'aide de constructions simples, composées, dans une situation simple de la vie courante. Ce dialogue pourra porter sur des faits à caractère personnel, de société ou de civilisation.
Le candidat devra faire preuve des compétences suivantes :
- mobilisation des acquis
- aptitude à la reformulation
- aptitude à combiner les éléments acquis en énoncés pertinents et intelligibles
Exigences lexicales et grammaticales : Cf. programme de consolidation de seconde et référentiel BEP ou programme BEP


EPREUVE E5 : Epreuve de français, histoire géographie
Coefficient 5U51 - U52

SOUS - EPREUVE A : Français
Coefficient 3U 51

- Forme ponctuelle : sous-épreuve écrite, durée 2h30
L'évaluation comporte deux parties :
- une première partie, notée sur 8 à 12 points, évalue les capacités de compréhension,
- une deuxième partie, notée sur 8 à 12 points, évalue les capacités d'expression.
L'évaluation s'appuie sur un ou plusieurs textes ou documents (textes littéraires, textes argumentatifs, textes d'information, essais, articles de presse, documents iconographiques).

Dans la première partie, deux ou trois questions permettent de vérifier la capacité du candidat de comprendre le sens global des documents, d'en dégager la construction, d'en caractériser la visée, le ton, l'écriture -..
La seconde partie permet d'évaluer la capacité du candidat d'exposer un point de vue ou d'argumenter une opinion. Le type d'écrit attendu s'inscrit dans une situation de communication précisée par l'énoncé (lettre, synthèse rédigée, article...). Le sujet précise la longueur du texte à rédiger.

Le nombre de points attribués à chacune des parties de l'épreuve est indiqué dans le sujet.
Dans tous les cas, la note globale est attribuée sur 20 points.

- Forme contrôle en cours de formation
Le contrôle en cours de formation est constitué de quatre situations d'évaluation permettant de tester les capacités de compréhension et d'expression du candidat. Elles sont de poids équivalent. Elles reposent à la fois sur des supports fonctionnels et sur des supports fictionnels ou littéraires. On précisera chaque fois que nécessaire la situation de communication :
destinataire, auditoire, etc.

- Situation A
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat d'analyser ou synthétiser.
b) Exemples de situation :
- supports fonctionnels : fiche d'analyse de tâches ; prises de notes
- supports fictionnels/littéraires : fiche de lecture ; synthèse d'une activité de lecture
- Situation B
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat de rendre compte ou transposer ou développer.
b) Exemples de situation :
- supports fonctionnels : rapport d'intervention en milieu professionnel ; fiche de présentation d'un produit ; rédaction d'un texte publicitaire à partir de documents ; lettre, articles ; argumentation à partir d'un dossier
- supports fictionnels littéraires : commentaire de lettre, d'images ; argumentation à partir d'une lecture.
- Situation C
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat à exposer ou transmettre un message oral.
b) Exemples de situation :
- présentation d'un dossier disciplinaire ou interdisciplinaire
- compte rendu de lecture, de visite, de stage...
- rapports des travaux d'un groupe
- situation D
a) Objectif : évaluation de la capacité du candidat à participer ou animer.
b) exemples de situation :
- participation à un entretien (embauche...)
- participation à un débat
- participation à une réunion
- animation d'un groupe, d'une équipe (entreprise)


SOUS-EPREUVE B : Histoire, géographie
Coefficient 2U 52

- Forme ponctuelle : épreuve écrite, durée 2 heures
Cette sous-épreuve porte sur le programme de la classe de terminale du baccalauréat professionnel, sur un thème précis et les notions qui lui sont associées.
Le candidat a le choix entre deux sujets, Il doit faire la preuve de ses capacités de comprendre et d'analyser une situation historique ou géographique en s'appuyant sur l'étude d'un dossier de trois à cinq documents de nature variée.

Il répond à une série de questions qui visent à évaluer ses compétences à :
- repérer et relever des informations dans une documentation
- établir des relations entre les documents,
- utiliser des connaissances sur le programme.

Ces questions, qui ne peuvent se réduire à une demande de définitions, permettent au candidat de faire la preuve qu'il maîtrise les méthodes d'analyse des documents et qu'il sait en tirer parti pour comprendre une situation historique ou géographie.
Il élabore ensuite une courte synthèse intégrant les éléments apportés par le dossier et ses connaissances. .
Les documents constituent un ensemble cohérent qui permet une véritable mise en relation. La cohérence réside dans la situation envisagée et la (ou les) notion(s) qui s'y rapporte(ent).
La synthèse consiste en un texte rédigé qui peut être accompagné par une carte, un croquis ou un schéma à l'initiative du candidat ou en réponse à une question expressément formulée.

- Forme contrôle en cours de formation
Le contrôle en cours de formation est constitué de quatre situations d'évaluation : deux situations d'évaluation en histoire fondées sur un sujet accompagné de documents et deux situations d'évaluation en géographie.

Objectifs
Les différentes évaluations visent à évaluer les compétences du candidat à :
- repérer et relever des informations dans un ensemble de trois à cinq documents,
- établir des relations entre ces documents,
- utiliser des connaissances sur le programme,
- élaborer une courte synthèse intégrant les informations apportées par les documents proposés et ses connaissances.
Modalités
Les quatre situations d'évaluation portent chacune sur des sujets d'étude différents, se rapportant au programme de terminale baccalauréat professionnel. Chaque situation d'évaluation est écrite et dure (environ) deux heures.
Les documents servant de supports aux différentes situations d'évaluation constituent des ensembles cohérents permettant une mise en relation. La cohérence réside dans la situation historique ou géographique envisagée et la (ou les) notion (s) qui s'y rapporte (ent).
Deux des quatre situations d'évaluation doivent donner lieu à la réalisation d'un croquis ou d'un schéma.
La synthèse demandée comporte une vingtaine de lignes : elle est guidée par un plan indicatif ou un questionnement.


EPREUVE E6 : Epreuve d'éducation artistique - arts appliqués
Coefficient 1U 6

- Finalités objectifs de l'évaluation :
L'évaluation a pour objet de vérifier que le candidat sait utiliser des méthodes d'analyse et sait communiquer en utilisant le vocabulaire plastique et graphique.
Elle permet également de s'assurer que le candidat sait mobiliser ses connaissances relatives à l'esthétique du produit, à la production artistique et son implication dans l'environnement contemporain et historique.

- Evaluation :
L'évaluation porte sur les compétences définies par le programme-référentiel, en relation directe ou bidirecte avec le champ professionnel concerné.

- Formes de l'évaluation :
Les dispositions relatives au contrôle ponctuel et au contrôle en cours de formation sont communes à tous les baccalauréats professionnels excepté les baccalauréats "artisanat et métiers d'art".

- Forme ponctuelle : (épreuve écrite et graphique/durée 3 heures/coefficient 1)
Cette épreuve comporte une analyse formelle et stylistique des éléments présentés dans un dossier comportant quelques planches documentaires (images/textes).
Elle se complète d'une recherche personnelle effectuée par le candidat à partir de l'analyse du dossier documentaire, en fonction d'une demande précise et/ou d'un collier des charges.
L'analyse implique un relevé documentaire sélectif assorti d'annotations.

Le contenu de l'analyse peut porter sur la comparaison entre l'organisation plastique et l'organisation fonctionnelle d'un ou plusieurs objets (ou supports), ou sur la muse en relation des éléments représentés avec leur contexte historique et artistique.
La recherche porte sur un problème appartenant à l'un des domaines des arts appliqués. Elle doit être présentée sous forme d'esquisse(s) graphique(s) et/ou colorée(s), assortie(s) d'un commentaire écrit, justifiant les choix effectués par le candidat.

L'épreuve obligatoire, dont le sujet est élaborée au plan national, se déroule, sous la responsabilité des recteurs, dans les centres d'examen de chaque académie, dans le respect du calendrier national. Elle est organisée en séance ininterrompue de trois heures.

Un jury académique composé de professeurs de la discipline procède à la correction et la notation de l'épreuve.

- Forme contrôle en cours de formation
Le contrôle en cours de formation s'établit à partir de trois situations d'évaluation organisées au cours de la formation.
Les trois situations comportent 1 à 2 séances de 1 heures et sont affectées chacune d'un coefficient particulier :
- première situation d'évaluation : coefficient 1
- deuxième situation d'évaluation : coefficient 2
- troisième situation d'évaluation : coefficient 2
Le total des points (notes coefficients) acquis aux trois situations est ramené au coefficient 1 et constitue la note définitive présentée au jury pour l'obtention de l'unité.

Première situation d'évaluation
L'évaluation de cette première situation porte sur la mise en oeuvre des compétences suivantes
- analyser les relations entre les constituants plastiques et les éléments fonctionnels d'un produit d'art appliqué (relations formes, matières, couleurs/fonctions)
- mettre en oeuvre des principes d'organisation
- mettre en oeuvre et maîtriser des outils et des techniques imposées
Les éléments et les données sont imposés.
Deuxième situation d'évaluation
L'évaluation de cette deuxième situation porte sur la mise en oeuvre des compétences suivantes :
- traduire plastiquement les observations concernant les données du réel
- analyser des produits d'art appliqué à l'industrie et à l'artisanat
- rendre compte plastiquement des relations entre les constituants plastiques et les éléments fonctionnels d'un produit d'art appliqué (relations formes, matières, couleurs/fonctions)
- sélectionner, transférer et adapter des éléments pour répondre à un problème d'art appliqué dans le respect d'un cahier des charges ou des contraintes imposées
- maîtriser des techniques appropriées à la traduction des réponses données au problème d'art appliqué imposé.
Un dossier documentaire et un cahier des charges sont imposés. Néanmoins, le candidat doit sélectionner des documents et/ou des éléments dans les sources documentaires proposées, il doit également faire un choix en ce qui concerne la mise en oeuvre d'outils et de techniques pour communiquer sont projet.
Troisième situation d'évaluation
L'évaluation de cette troisième situation porte sur la mise en oeuvre des compétences suivantes :
- identifier une production artistique et repérer son implication dans son environnement culturel, spécialement dans celui du cadre de vie, de la fabrication industrielle et artisanale ou de la communication visuelle
- situer un produit, un support de communication, un espace construit dans l'environnement artistique et culturel de son époque.
- évaluer la qualité esthétique d'un produit.
Le problème est imposé ainsi que l'objet d'étude, en revanche, les références (images et textes) sont proposées, le candidat sélectionne des documents ou des éléments documentaires en fonction de son analyse personnelle et de son argumentaire.


EPREUVE E7 : Epreuve d'éducation physique et sportive
Coefficient 1U 7

- Forme ponctuelle et Forme contrôle en cours de formation.

Les modalités de l'épreuve d'éducation physique et sportive sont définies par l'arrêté du 22 novembre 1995 relatif aux modalités d'organisation du contrôle en cours de formation et de l'examen terminal pour l'éducation physique et sportive au lycée (journal officiel du 30 novembre 1995).

EPREUVE FACULTATIVE DE LANGUE VIVANTE
UF 1

épreuve orale, durée 20 minutes

L'épreuve a pour but de vérifier la capacité du candidat à comprendre une langue vivante parlée et la capacité à s'exprimer de manière intelligible pour un interlocuteur n'exigeant pas de particularités linguistiques excessives sur un sujet d'intérêt général.

EPREUVE FACULTATIVE D'HYGIENE - PREVENTION - SECOURISME
UF 2

épreuve écrite, durée 2 heures (arrêté du 25 janvier 1988, B.O. n° 13 du 31 mars 1988).

L'épreuve comportera plusieurs questions indépendantes ou liées portant sur le programme d'hygiène, prévention, secourisme.
Des questions relatives au secourisme devront obligatoirement y figurer.

L'épreuve a pour but de vérifier que le candidat maîtrise les connaissances de base de microbiologie et de physiologie indispensables à la pratique de l'hygiène, de la prévention et du secourisme dans son activité professionnelle.

L'épreuve permet en outre de contrôler que le candidat est en mesure :
- d'évaluer les risques encourus dans le milieu professionnel et d'en cerner les causes et les conséquences ;
- de proposer des moyens pour les éviter ;
- d'envisager des solutions adaptées en cas d'accident.


ANNEXE VI
TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES EPREUVES ET UNITES

Baccalauréat professionnel section
maintenance automobile options voitures particulières,
véhicules industriels, bateaux de plaisance
(arrêté du 12 septembre 1990)
option motocycles (arrêté du 21 janvier 1994)
Baccalauréat professionnel spécialité
maintenance automobile options voitures particulières,
véhicules industriels, bateaux de plaisance, motocycles
prévu par le présent arrêté
EPREUVESEPREUVES - UNITES
Epreuve E1 :
épreuve scientifique et technique
Epreuve E1 :
épreuve scientifique et technique
U11- U12 - U13 - U14
Epreuve E2 :
épreuve technologique
Epreuve E2 :
épreuve technologique
U21
Epreuve E3 :
épreuve pratique prenant en compte
la formation en milieu professionnel
Epreuve E3 :
épreuve pratique prenant en compte
la formation en milieu professionnel
U31 - U32 - U33 - U34 - U35
Epreuve E4 :
épreuve de langue vivante
Epreuve E4 :
épreuve de langue vivante
U4
Epreuve E5 :
épreuve de français, connaissance du monde contemporain
Epreuve E5 :
épreuve de français, histoire géographie
U51 - U52
Epreuve E6 :
épreuve d'éducation artistique - arts appliqués
Epreuve E6 :
épreuve d'éducation artistique - arts appliqués
U6
Epreuve E7 :
épreuve d'éducation physique et sportive
Epreuve E7 :
épreuve d'éducation physique et sportive
U7