Etude de la réalisation d'une réplique du fardier de Cugnot





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Le projet consiste à réaliser une réplique fonctionnelle du fardier de Cugnot à l'échelle d'origine.
Son but principal est de réhabiliter N.-J. Cugnot en prouvant que son véhicule a réellement fonctionné.
Mr A. Jannot le maire de Void-Vacon (Meuse) qui est le maitre d'ouvrage de ce projet souhaite promouvoir la dimension historique et culturelle de sa région.
De manière à respecter au mieux le modèle original, ce projet se déroule en collaboration avec le musée des Arts et Métiers.
Seuls les aspects liés à la sécurité autoriseront d'éventuelles modifications par rapport au modèle original.
Cette réplique aura bien sûr un objectif pédagogique.
Elle sera présentée aux cours de manifestations publiques et sera exposée dans un local du village de Void-Vacon.


Un appel est donc lancé aux bonnes volontés (dossier sponsor)

Principales caractéristiques

     Longueur totale : 7,32 m
Empattement : 3,42 m
Largeur : 2,20 m
Hauteur : 2,20 m
Poids à vide : 2,8 t
Charge utile : 4 à 5 t
Vitesse : environ 4 km/h
Autonomie : 15 min

L'équipe projet

Le projet est mené sous la direction de l'école des Arts et Métiers et se déroulera sur 3 années.
Une équipe permanente composée de bénévoles participe et encadre un binôme d'élèves ingénieurs de 3ème année travaillant dans le cadre de leur projet de fin d étude.
- Professeurs ENSAM : R. BARBIEUX et R. CANONNE
- Tuteur industriel à Paris : F. GENISSON
- Tuteur industriel à Void: G. BOONE
- Responsable musée Arts et Métiers : F. MATHIAS
- Maire de Void-Vacon : A. JANNOT
D'autres personnes interviennent de manière ponctuelle comme expert dans différents domaines :
- D. HUTIN : Professeur en thermodynamique IUT de Nancy
- R. ADENIS : Ingénieur AM spécialiste Cuve sous pression
- P. PIERSON : Professeur d'histoire et responsable d'une association N.J. Cugnot
- C. ARNOULT : Directeur technique en retraite
- JL. PENIGAULT : Directeur technique en retraite expert en système de freinage
Elèves ingénieurs :
- Année 2007-2008 : A. BELNOUE et B. DANIEL
- Année 2008-2009 : A. JARDIN et C. CORABOEUF

Planning global du projet

Etapes du projetAnnée 2007Année 2008Année 2009Année 2010
Etude et conception générale
Analyse technique, validation du principe 
Modelisation CAO, Dessins techniques 
Recherche de sous-traitants et partenaires 
Conception détaillée
Conception détaillée. Solutions techniques 
Choix des sous-traitants et partenaires 
Lancement de la fabrication 
Réalisation du fardier
Montage du fardier 
Tests et essais 
Environnement d'exposition 

La première année (Année scolaire 2007-2008) du projet a permis de traiter les points suivants :
- Recensement des données et plans techniques
- Analyse des performances techniques du fardier
- Analyse technique et mise en évidence des points faibles du fardier
- Benchmarking des réalisations de répliques existantes
- Modélisation sous CATIA (Outil CAO) de la réplique du fardier
- Recherche de sous-traitants
- Première estimation de la réplique

Budget et financement du projet
La réalisation de la réplique est prévue en Lorraine. La fabrication des pièces et sous-ensembles sera effectuée par des sous-traitants de la région et le montage sera effectué à Void-Vacon. A partir des plans obtenus sous Catia, une première consultation a été menée auprès des différents métiers nécessaires (Charron, chaudronnier, ébéniste, fondeur, usineur,…). Une première estimation évalue la réplique à plus de 50 000 €. A cela s'ajouteront les dépenses concernant le montage, les essais et l'aménagement d'un local d'exposition.
La fête de la célébration du bicentenaire de la mort de N.J. Cugnot en 2004 à Void-Vacon a généré des bénéfices pour financer ce projet. Mais cela reste insuffisant et des aides extérieures (entreprises, subventions, sponsors,…) seront nécessaires pour compléter le financement.

Intérêts du projet pour les partenaires
- Découverte et valorisation du patrimoine culturel et industriel français
- Reconnaissance officielle de N.J. Cugnot comme inventeur de la première automobile
- Développement de relations industrielles avec l'école des Arts et Métiers
- Citation et publication dans différents supports de communication (Est Républicain, Magazine Arts et Métiers, …)
- Retour d'information sur l'avancement du projet
- Invitation aux manifestations organisées sur le fardier de Cugnot .

Si vous souhaitez participer à ce projet (dossier sponsor)



I. Présentation du projet

Notre projet consiste à réaliser un dossier d'avant projet de réalisation d'une réplique du fardier de Cugnot à l'échelle 1/1 en état de fonctionnement. Ce dossier devra entre autre comporter un cahier des charges traitant les aspects techniques et économiques du projet. Il comportera également un devis concernant la réalisation du fardier.


1. Objectifs
Les objectifs de ce projet sont :
- De vérifier les performances du fardier, à savoir : la vitesse, l'autonomie et les résistances des principales pièces.
- De reconcevoir le fardier de façon à supprimer un maximum de points faibles tout en respectant les solutions techniques de l'époque. En d'autres termes, le projet consiste en quelque sorte à donner à Mr Cugnot une nouvelle possibilité de réaliser un nouveau prototype.
- De chercher des partenaires pour la réalisation de la réplique dans un souci de diminuer au maximum les coûts.

2. Client
Le client de ce projet est la commune de Void-Vacon. C'est la commune de naissance de N-J Cugnot.

3. Ressources
Nos ressources sont
Coordinateur du projet : M. Barbieux
Tuteur industriel sur Paris : M. Génisson
Tuteur local : M. Boone

4. Contraintes
Ce projet doit respecter les contraintes suivantes :
La construction de la réplique devra être réalisée par des artisans, des entreprises locales et/ou des personnes bénévoles.
Le budget alloué à ce projet est limité. La recherche de partenaires sera donc une étape importante du projet.

4. Résultats attendus
Nous devrons fournir à la fin de ce projet les résultats suivants :
L'avant projet relatif à la construction de la réplique (plan, calculs de dimensionnements…).
Un devis détaillé pour la construction de la réplique.

II. Historique

1. Vie de N-J Cugnot
Les renseignements biographiques sur Nicolas-Joseph Cugnot sont peu abondants et il n'existe aucun portrait. Il est né en Lorraine à Void-Vacon, petite bourgade meusienne entre Ligny en Barois et Toul. De parents cultivateurs, il est né le 26 février 1725 (et non pas le 25 février 1735 comme l'indique certains ouvrages. Il est mort le 7 octobre 1804 à Paris.
Concernant sa jeunesse et ses années de formation, les historiens ne savent rien de certain. Cependant ce devait être un élève studieux. On sait qu'il fit des études d'ingénieur militaire dans le Corps Royal du Génie à Mézières dans les Ardennes. Il exercera d'abord ses talents en France. En 1748, alors qu'il réside à Vienne, il signe un engagement de 15 ans au service des armées impériales autrichiennes lorsque François III devient empereur d'Autriche sous le nom de François Ier. Il se trouve sous le commandement du général d'artillerie Gribeauval et fait la connaissance de M. Choiseul, ambassadeur du roi de France.
Durant cette époque, il prend connaissance des travaux de l'Allemand Jakob Leupold (1674- 1727), "Theatrum Machinarum" publié en 1724. Ce livre répertorie toutes les machines à vapeur fabriquées jusqu'en 1724. Au moment de la guerre de Sept Ans, il est en Allemagne.
En 1763, il quitte l'armée et s'installe à Paris.
A partir de cette époque, Cugnot commença à rédiger des ouvrages militaires et à réaliser quelques inventions militaires dont les idées lui étaient venues au cours des différentes campagnes. Il aurait inventé un nouveau type de fusil à chargement par la culasse qui fut accueilli avec intérêt par les ingénieurs militaires de Louis XV. En 1766, il fit imprimer “Eléments de l'art militaire ancien et moderne”, puis en 1768, il publia “Théorie de la fortification” suivit d'une description et d'une planche topographique de son invention.
L'ouvrage “La fortification de campagne théorique et pratique” suivit les deux précédents.
Le nom de Nicolas Cugnot commençait à devenir connu, lorsqu'en 1769, il présenta son projet de voiture à vapeur. Remarqué par le général de Gribeauval et le ministre Choiseul, il fut autorisé à exécuter aux frais de l'Etat le premier fardier. Le modèle fut donc exécuté par les services de l'artillerie.
Les premiers essais furent réalisés quelques jours avant le 23 octobre 1769 dans l'Arsenal de Paris. On ne connaît pas vraiment les dimensions du premier modèle réalisé. Il semblerait qu'il était à l'échelle 1/2. On sait juste que ce premier fardier pouvait transporter 4 personnes. Il se déplaçait de 1800 à 2000 toises (environ 4 km) par heure. Il comportait plusieurs défauts notamment la disproportion de la chaudière par rapport aux cylindres et le foyer était également mal conçu et laissait échapper la chaleur. C'est pourquoi, le fardier n'avait une autonomie que de 15 minutes environ. Il fallait ensuite le même temps pour refaire une pression suffisante afin de repartir. Néanmoins, l'essai fut jugé satisfaisant et la construction d'un modèle plus grand fut décidée.
Le deuxième fardier devait porter une charge de 4 à 5 tonnes. Il fut commencé en avril 1770. Il fut essayé pour la première fois au moi de novembre 1770 à l'Arsenal de Paris, avec une charge de 2,5 tonnes. Le véhicule a fait le trajet de l'Arsenal à Vincennes. Il a coûté 22 000 livres soient environ 100 000 euros. Les faits relatant l'accident du fardier, notamment la fameuse gravure, datent vraisemblablement de cette époque. Mais il n'y a aucune preuve de cet accident. D'autres essais furent prévus pour juillet 1771, mais on ne sait pas s'ils ont été réalisés puisque M. Choiseul n'était plus ministre à cette époque.
Suite à cela, il semble qu'il n'y ai pas eu d'autres essais du fardier. Il resta 30 ans à l'Arsenal pour entrer au Conservatoire des Arts et Métiers en février 1800 où il demeure toujours actuellement. Il ne reste cependant aucune trace du premier fardier.
Quant à Cugnot, il s'est réfugié en Belgique pendant la révolution et revint à Paris sous le Consulat pour y finir ses jours.
Nicolas-Joseph Cugnot demeure le précurseur en matière de propulsion mécanique d'un véhicule. Bien avant la machine à double effet de James Watt (1783), il réussit à transformer le mouvement alternatif généré par la vapeur en mouvement de rotation.
Néanmoins, son système de roue à rochet n'est pas commode d'utilisation et nécessite une mise au point importante. De plus, Watt refusa toujours d'adopter les hautes pressions et interdira la construction de voitures à vapeur basées sur son brevet. C'est pourquoi il fallut attendre que son brevet tombe dans le domaine public en 1800 pour que d'autres véhicules à vapeur soient construits.

2. Histoire des machines à vapeur
Le diagramme suivant représente l'évolution des machines à vapeur.


Il permet surtout de situer le fardier de Cugnot par rapport à celles-ci. En dessous de l'axe, vous pouvez voir les différentes personnes importantes qui ont œuvré à la conception de machines à vapeur. Au-dessus de l'axe, vous pouvez voir leurs inventions respectives.
Les détails concernant ces divers inventeurs sont en annexe 1.


III. Description du fardier de Cugnot

Voici les principales dimensions du prototype numéro 2 (celui exposé au musée des Arts et Métiers) :
Longueur totale : 7,25 m.
Empattement : 3,42 m.
Ecartement des roues porteuses : 1,72 m.
Poids à vide : 2,8 tonnes.
Charge utile : 4 à 5 tonnes.
Vitesse : 1800 à 2000 toises par heure (de l'ordre de 4 km/h).
Autonomie : 15 à 20 min.
Voici un plan et une photo du fardier de Cugnot :


D'après cette photo et le plan original, on peut voir que le fardier est un véhicule à trois roues, la propulsion est assurée par deux pistons actionnant la roue avant. Ceux-ci sont alimentés avec de la vapeur d'eau produite par la chaudière à bois située à l'avant du véhicule. L'autonomie n'est que de 15 min car la chaudière ne présente aucun système d'alimentation en eau liquide. Comme nous pouvons le voir la cuve est très imposante et lourde, si bien que l'arrière du fardier se soulève lorsque celui-ci n'est chargé. De plus la cuve tourne avec la roue avant, ce qui a pour conséquence de déséquilibrer le véhicule dans les courbes et il y a apparition d'un point faible au niveau de l'axe de rotation de fourche avant. De plus cette disposition limite l'angle de braquage à 30°.

Voici un schéma représentant le moteur :


Premièrement, le piston de gauche est alimenté en vapeur. Celui-ci se met alors à descendre, le piston de droite se met alors à remonter, grâce à la bielle de remontée, ceci permettant l'évacuation de la vapeur. Une fois que le piston de gauche est suffisamment descendu, un ergo entraîne alors le mécanisme de distribution qui fait changer la position du distributeur. Le piston de droite est ainsi alimenté en vapeur et le cycle redémarre. Ce type de moteur est appelé : machine à haute pression à deux cylindres.
En voici les principales caractéristiques :
- Deux cylindres à haute pression à simple effet.
- Alésage : 12 pouces (environ 325 mm).
- Course : 14 pouces (environ 378 mm).
- Cylindrée : 68 L environ.
- Diamètre de la roue motrice : 4 pieds (1,30 m).
La puissance est ensuite transmise à la roue par un système de bras et de roues à rochets réversibles (on peut ainsi avoir une marche arrière).



IV. Démarche du projet

Objectif du projet :
Le projet consiste à réaliser un devis et un dossier technique pour la construction d'une réplique fonctionnelle à l'échelle 1/1 du fardier de Cugnot.

Description des tâches
Voici la décomposition du projet en tâches.
Préparation du projet
La préparation du projet fut la première tâche que nous avons réalisée. Cette tâche consiste à regrouper un maximum d'informations sur le fardier de Cugnot (historiques, plans, données techniques…) et à prévoir la répartition du travail pendant la durée du projet.
Au cours des différentes recherches, nous avons commencé à créer notre réseau de contacts.
Validation du principe
La validation du principe consiste à vérifier les performances du système par le calcul : vitesse de déplacement, résistance mécanique des principales pièces. En effet, il ne subsiste que des écrits vagues relatant les performances du fardier. Nous allons donc tenter de vérifier les performances indiquées. Ces calculs nous permettrons également de connaître les pressions d'utilisation du fardier et la quantité de vapeur consommée.
Rédaction du cahier des charges
Ce cahier des charges va permettre de définir les fonctions que la réplique devra respecter tant d'un point de vue technologique qu'esthétique. Cela comprend aussi l'inventaire des points susceptible d'amélioration.
Conception
Afin de pouvoir consulter divers fournisseurs, il nous est nécessaire de créer des plans du fardier. C'est pourquoi nous avons décidé de réaliser un modèle 3D de celui-ci. Ce modèle 3D permettra aussi de vérifier la résistance de certaines pièces. Le logiciel que nous utiliserons sera Catia. Nous avons divisé la conception du fardier en plusieurs parties qui représentent les sous-ensembles principaux du fardier.
Conception du mécanisme
La partie conception du mécanisme correspond au mécanisme qui relie les pistons à la roue avant. Cela représente toute la partie mécanique visible qui transmet l'effort moteur à la roue avant. Elle comprend également la roue avant.
Conception du chariot
Nous appelons chariot toute la structure en bois du fardier. Cela comprend le châssis et les roues arrière.
Conception de la chaudière
Nous avons divisé la conception de la chaudière en deux parties.
La première partie comprend tout le système de production de vapeur qui sera si possible à l'intérieur de la cuve.
La seconde partie comprend toute la partie visible et esthétique de la cuve.
Consultation et devis
La consultation, la recherche de partenaires et la rédaction du devis vont commencer dès que possible. En effet, la consultation est quelque chose de long car il faut rencontrer les fournisseurs et ensuite attendre leur devis. De même la recherche de partenaire potentiels (entreprise, artisans locaux) risque de prendre du temps. C'est pourquoi, ces tâches se superposent à la conception. Néanmoins la charge de travail consacrée à ces tâches ne sera que d'environ 10% pendant la conception. Cette tâche comprend également la rédaction du devis et du document technique que nous devons fournir.
Finalisation du rapport
Nous nous réservons deux semaines afin de finaliser notre rapport et de préparer notre soutenance finale. Ces deux semaines pourrons également servir à finaliser le devis s'il y a du retard.

Planning :
Voici le planning du déroulement de notre travail.
Celui-ci est actualisé à la date du lundi 4 février. Il est accompagné d'un tableau le décrivant.



Ce planning représente la répartition des tâches. Il est important de remarquer qu'il est une prévision de notre travail et qu'il risque d'évoluer en fonction des problèmes que nous allons rencontrer. De même, l'affectation des tâches au niveau de la conception n'est qu'indicative. Les taux de répartition ne servent qu'à montrer lequel d'entre nous sera responsable de la tâche.
D'octobre à mi-février, nous n'avions qu'un jour de projet par semaine. C'est pourquoi les deux premières tâches paraissent si longues sur le calendrier par rapport aux autres. Les durées comptabilisées représentent le nombre de jours de travail effectif. Si on veut connaître la quantité totale de travail fournie par tâche, il faut multiplier cette durée par deux (nous sommes deux à travailler sur ce projet) et par sept (nous prévoyons des journées de sept heures par jour). La tâche consultation et devis ne sera pas de 36 jours.
Nous l'avons fait commencer aussi tôt pour montrer que nous allons commencer à consulter et à rechercher des partenaires au cours de la conception. En effet pendant la phase de conception, nous ne consacrerons qu'environ 10% de notre temps à la consultation et à la recherche de partenaires.

V. Préparation du projet

Dans cette première phase, nous avons effectué diverses tâches.

1. Recherche de documents
La recherche de documents nous a principalement permis de prendre connaissance de l'histoire de Cugnot et de son fardier. Nous pu également nous imprégner du contexte dans lequel Cugnot a créé son véhicule. Grâce à ces documents, nous avons rédigé un résumé de la vie de Cugnot, de l'histoire des machines à vapeurs et de l'histoire de la Lorraine à l'époque de Cugnot. Mais nous avons également pu apprendre beaucoup de choses au sujet du fonctionnement du fardier. Cependant, nous n'avons toujours pas trouvé de plans de définition.

2. Etablissement d'une démarche de projet.
Afin de mener à bien ce projet, il est essentiel d'utiliser une démarche adéquate. Nous avons ainsi divisé le travail en plusieurs tâches (voir §IV) et nous avons établi un planning qui devra être suivit autant que possible.

3. Prise de contacts.
Durant cette première phase, afin de trouver des documents et des renseignements sur le fardier, nous avons dû commencer à trouver des contacts. Tout d'abord, nous avons pris contact avec le Musée des Arts et métiers, qui nous a fourni des badges d'accès. Nous y avons également rencontré l'un des démonstrateurs : M. Mathias et un documentaliste : M. Tricoche, grâce à qui nous avons eu une bonne documentation concernant l'historique et le fonctionnement du fardier.
Nous avons rencontré M. Antonelli, le chef des travaux du lycée N-J Cugnot de Toul.
C'est dans ce lycée qu'a été créée une réplique du fardier à l'échelle1/2. Nous avons pu le rencontrer le 21 novembre 2007 dans le lycée de Toul. Nous y avons aussi rencontré l'ancien chef des travaux : M. Crétin. Ce dernier est à l'origine de la construction de la réplique. C'est lui qui était responsable de sa construction et de sa mise au point. Il a ainsi pu nous transmettre un certain nombre d'informations essentielles concernant les problèmes auxquels il a dû faire face durant la réalisation de ce projet. Voici les principaux points critiques ressortis lors de la réunion :
Bien vérifier le dimensionnement des pièces.
Bien choisir le type chaudière.
Nécessité d'avoir une mise au point importante.
A l'issue de cette visite, il nous a été proposé d'aller à la porte ouverte du lycée pour y voir leur réplique en fonctionnement.
Nous avons rencontré les restaurateurs des réserves du CNAM qui nous présenté leurs locaux, leurs outils et méthodes de travails. Ces contacts sont M. Maigret (Conservateur en chef du CNAM), M. Delporte et M. Marbois (Restaurateurs des réserves du CNAM). Nous y avons vue une réplique à l'échelle 1/6ème datant de 1851 et nous avons consulté les dossiers d'œuvre du fardier réel et de sa réplique.

4. Réalisation d'une maquette.
Nous avons réalisé une maquette du fardier à l'échelle 1/20ème. Cette réplique n'est pas fonctionnelle, mais elle nous permet néanmoins de présenter simplement le fardier. Elle nous sera donc très utile durant notre phase de recherche de partenaires et de fournisseurs.
C'est M. Génisson qui nous a fourni le kit de fabrication de celle-ci.


VI. Validation du principe

Le but de ces études est de montrer que le fardier a réellement pu fonctionner. Elles permettent également de déterminer certains paramètres comme la consommation de vapeur.

1. Calcul du débit volumique de vapeur nécessaire
Le calcul du débit de vapeur nous permettra par la suite de déterminer la quantité d'eau nécessaire pour faire fonctionner le Fardier pendant 15 min. Ce débit volumique est uniquement fonction de la vitesse du Fardier. Nous prendrons comme vitesse de référence la vitesse maximale donnée par les différents écrits, à savoir :
Vmax = 4 km/h
Nous pouvons ainsi calculer la fréquence de rotation de la roue en tr/s de la façon suivante :
Nroue = Vmax / (p * Droue)
Avec Droue = 1,23 m, on obtient Nroue = 0,28 tr/s
D'après la vidéo, extraite du site Internet du musée des Arts et Métiers, on peut voir que pour un tour de roue il faut n=8 descentes de piston. Donc, on peut calculer le nombre de descente de piston par seconde :
fpiston = n * Nroue soit sensiblement 2,3 s-1
A partir de ce point, il est possible de calculer le débit volumique de vapeur nécessaire pour rouler à la vitesse maximale :
Qv = fpiston * Vpiston = fpiston * p * D2piston / 4 * Cpiston
Avec :
Vpiston : la cylindrée d'un piston.
Dpiston = 325 mm : le diamètre d'un piston.
Cpiston = 305 mm : la course d'un piston.
On obtient alors le débit volumique de vapeur : Qv = 57,6 L/s

2. Calcul de la quantité d'eau consommée
Maintenant que nous avons calculé le débit volumique de vapeur nécessaire pour avancer à 4 km/h, il est possible de calculer la quantité d'eau à placer dans la cuve pour faire fonctionner le fardier pendant 15 minutes. Pour cela, il faut avoir des valeurs de pressions.
Nous avons trouvé dans un document que la pression était comprise entre 3 et 6 bars. Nous noterons ces valeurs de la façon suivante :
pmin = 3 bars et pmax = 6 bars
D'après des tables, nous pouvons déduire les volumes massiques de la vapeur d'eau pour ces deux pressions :
vm (3 bars) = 0,606 m3/ kg et vm (6 bars) = 0,342 m3/ kg et
Commençons par calculer le volume de vapeur consommé en 15 min :
Vvapeur = Qv * t
Avec t = 15 min = 900 s et Qv = 57,6 L/s, on a :
Vvapeur = 51.86 m3
Afin de déterminer le volume d'eau à placer dans la cuve, calculons les masses de vapeur d'eau équivalentes au volume consommé.
mvapeur = Vvapeurt / vm
Soit : mvapeur (3 bars) = 85,6 kg et mvapeur (6 bars) = 151,6 kg
En supposant qu'il n'y ai aucune fuite de vapeur et en prenant une masse volumique de l'eau égale à 1 kg/L, on obtient :
86,5 L < Veau < 151,6 L

3. Vérification de la pertinence des résultats précédents
Afin de vérifier la cohérence des résultats précédents, il est nécessaire de savoir quelle quantité d'eau peut contenir la cuve du Fardier. Le problème étant que nous n'avons aucun document évoquant cette capacité. Cependant nous avons les dimensions extérieures de la chaudière. La forme générale de cette dernière peut être déduite de la vidéo de présentation du Fardier issue du musée des Arts et Métiers. A l'aide d'une modélisation CAO, nous avons pu obtenir un ordre de grandeur de la capacité.
Voici une vue de cette modélisation :


Comme nous le montrent les documents que nous avons récoltés, la chaudière doit être composée de trois parties principales. Il y a une partie inférieure qui accueille le foyer, une cuve en forme d'ellipsoïde contenant l'eau, et une partie supérieure venant coiffer la partie inférieure. En respectant l'ensemble des cotes extérieures de la chaudière et les dimensions du foyer, il a été possible d'estimer les dimensions de la cuve. Nous avons ainsi pu obtenir son volume :
Vcuve = 660 L
On peut également voir les niveaux correspondant aux quantités d'eau nécessaires pour faire fonctionner le Fardier pendant 15 min, pour 85 L et pour 150 L.


Grâce à cette modélisation, il a également été possible d'estimer la quantité de bois que peut accueillir le foyer. Pour cela, il a été nécessaire de modéliser les bûches de bois et de les placer dans le foyer. Voici un aperçu de la modélisation :


D'après cette modélisation, nous pouvons estimer les dimensions du foyer et ainsi, la masse de bois pouvant brûler dans le foyer :
mbois = 5 kg
Cette donnée est très importante et sera nécessaire pour effectuer les calculs thermodynamiques.

4. Etude des variations du dépit de vapeur
Dans cette étude, nous considérerons que la vitesse du Fardier est constante. C'est-à-dire que la vitesse de rotation de la roue est également constante. Nous étudierons les variations du dépit de vapeur en fonction de la rotation de la roue. Voici un schéma représentant le fonctionnement du système de transmission :


Il est important de noter que l'axe du piston est tangent avec le bout arrondit du bras actionnant la roue a rochet. La liaison entre l'axe du piston et le bras est, d'après les écrits, inspire des pompes Newcomen. Elle est réalise par une chaîne sur laquelle le piston vient tirer ou pousser suivant qu'il monte ou descend. On peut modéliser ce fonctionnement de la façon suivante :


Pour déterminer les variations du débit de vapeur, il faut commencer par déterminer les variations de vitesse de l'axe du piston. La vitesse a l'extrémité d'un bras peut s'écrire :
Vbras = Rb * wroue
Avec wroue = 1,79 rad/s et Rb = 376 mm, on a :
Vbras = 0,67 m/s
La relation entre la vitesse du bras et la vitesse du piston s'écrit :
Vpiston = Vbras / cos( q) = Vbras / cos(qroue - qmax)
Ou, qmax = 24° est maximal entre l'horizontal et le bras. De même, on a qmin = -24°.
Ces deux valeurs extrêmes ont été obtenues à partir de mesures sur un plan.
On peut ainsi donner l'expression du débit en fonction de la rotation de la roue :
Qv = Vbras / cos (qroue - qmax) * p * D2piston / 4
On obtient ainsi l'allure des variations du débit de vapeur en fonction de la rotation de la roue sur un demi-tour :


On peut ainsi voir que le débit de vapeur varie très peu. Lors de l'étude thermodynamique il sera alors possible de considérer ce débit comme constant, afin de simplifier le problème.

5. Première estimation des performances du Fardier
D'après les données de pression évoquées dans certains documents, il est possible d'estimer les efforts que pouvait produire le moteur du Fardier. On a :
pmin = 3 bars et pmax = 6 bars
Les efforts exercés par chaque piston peuvent s'écrire :
Fpiston = p * p * D2piston / 4
Où Dpiston = 325 mm est le diamètre des pistons et p la pression dans le cylindre.
On. a alors :
24,8 kN < Fpiston < 49,8 kN
On peut aussi écrire le couple disponible à la roue :
Croue = p * p * D2piston / 4 * Rb
Avec Rb = 376 mm, la longueur des bras actionnant la roue à rochets. On a :
9,4 kNm < Croue < 18,7 kN
A partir de ces données, il est possible de calculer les pentes maximales que le Fardier pouvait franchir. Cependant dans cette partie, nous négligerons les frottements ainsi que la résistance au roulement.
Soit le schéma suivant :


Le principe fondamental de la statique nous donne :
sin(a) = 2 * C / (Droue * M * g)
Avec :
M = 8000 kg : la masse du fardier en charge.
Droue = 1,23 m : le diamètre de la roue motrice.
g = 10 m/s2 : la pesanteur.
C : le couple appliqué à la roue motrice.
On obtient alors :
11° < a < 22°

6. Première estimation de résistance des pièces
Les résultats précédents peuvent également nous permettre de nous faire une première idée de la résistance des pièces. Pour cela nous nous concentrerons sur la pièce la plus fragile, à savoir : l'axe d'articulation des rochets (car sa section est très inférieure à celle des autres composants).


On peut remarquer que cet axe doit être capable de supporter l'intégralité des efforts passant par le bras de transmission. Nous appellerons Daxe, la distance entre le centre de l'axe et le centre de la roue.
On a : Daxe = 276 mm.
Les efforts s'appliquant sur cet axe s'écrivent alors :
Faxe = Rb / Daxe * Fpiston, = 67,8 kN
Nous supposerons que cet axe est uniquement sollicité en cisaillement. Le diamètre de l'axe peut alors s'écrire :
d2axe = 8 * Faxe / (p * Re)
Avec : Re = 300 Mpa, la résistance à la limite élastique du matériau de l'axe (valeur que nous prenons comme hypothèse). On obtient ainsi :
daxe = 24 mm
Cette valeur nous semble cohérente, étant donné les dimensions des pièces voisines (un bras de transmission à une largeur d'environ 90 mm). Nous pouvons donc dire que les efforts calculés précédemment ne sont pas incohérents. De même pour les valeurs des pressions.


une feuille de calcul xls, en travaux


Bibliographie

1. Sites internet:
philippe.boursin.perso.sfr.fr/cugnot.htm
www.wikipedia.fr
www.ile-de-france.drire.gouv.fr/vehicules/homolo/cnrs/histoire.htm
www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/CugnotToul/NJCugnot_fardier/fiche_technique.htm

2. Livres :
“Les demeures où ils vécurent…en Lorraine”, CORDIER Marcel, Ed. Pierron : Sarreguemines
“La voiture à vapeur de Cugnot - 1770”, CNAM : Paris
“Histoire générale des techniques : 3. L'expansion du machinisme (1725-1860)”, DAUMAS Maurice, Presse Universitaires de France : Paris 1996



Soutenance du projet



Compte-rendu de la soutenance du projet, le 3.7.2009, par Aurélie Jardin et Clément Coraboeuf
Enseignant encadrant : Raoul Barbieux
Tuteurs industriels : Fabrice Genisson et Gérard Boone
Client : Commune de Void-Vacon

La soutenance a débuté par une pièce de théâtre, dans l'amphi C du CNAM. Celle-ci a mis en scène N.-J. Cugnot (C. Coraboeuf), le duc de Choiseul (F. Genisson), Louis XV (P. Joyeuse) et la comtesse du Barry (A. Jardin).
Pièce créée par F. Genisson et P. Joyeuse, le narrateur étant M. Mathias.
La vidéo et le texte de la pièce seront mis en ligne sur le site.




CONTEXTE
Le fardier de Cugnot


   
Le fardier est le premier véhicule automobile de l'histoire

But du fardier : déplacer des canons

Nicolas-Joseph Cugnot : né à Void en 1725, mort à Paris en 1804

1769 : réalisation et essais du 1er fardier

1770 : réalisation et essais du 2e fardier

Conservation au Musée des Arts et métiers depuis 1800
Description du projet
 
Objectifs :
- Réaliser une réplique du fardier de Cugnot fonctionnelle à l'échelle 1/1
- Réhabiliter N.-J. Cugnot en prouvant que son véhicule fonctionne
Client :
- Commune de Void-Vacon
Résultat :
- Livraison de la réplique du fardier pour oct-nov 2010
Critères de réussite :
- Conservation de l'aspect extérieur et des principes de fonctionnement
- Pariticipation des artisans et fabricants locaux
- Budget limité


L'équipe projet

Client : André Jannot et son conseil municipal
Sponsoring : Claude Arnoult

Aurélie Jardin, Clément Coraboeuf, Raoul Barbieux, Fabrice Genisson, Gérard Boone

Les détenteurs de fardier : Alain Cerf, Jean-Pierre Pierson, Lycée de Toul
Le Musée : François Mathias
Les Experts : Richard Ademis, Jean-François Atzu, Jean-Louis Penigault, Yannick Delecroix, Denis Hutin


Le planning du projet

Etapes du projetRésultats attendusAnnée 2007Année 2008Année 2009Année 2010
Etude et
conception
générale
Analyse technique. Validation du principeCahier des charges
Calculs
Plans de conception
Consultation
       
Modélisation CAO, dessins techniques        
Recherche de sous-traitants et partenaires      
Conception
détaillée
Conception détaillée. Solutions techniquesPlans de fabrication
Devis
Commandes
       
Choix des sous-traitants et partenaires       
Lancement de la fabrication       
Réalisation
du fardier
Montage du fardierFardier monté,
testé
puis exposé
        
Tests et essais        
Environnement d'exposition        



ETAT INTIAL
Etat initial du projet


Octobre 2007 : début du projet

Etat de lieux en juin 2008


En parallèle : communication
Présentation du projet au groupe Aets et Métiers de la Meuse et Haute-Marne ;
Prix Garangeat ;
Création d'un site internet de partage de documents.



OBJECTIFS
Les objectifs


Résultats attendus :
Poursuivre les recherches historiques ;
Lever le doute concernant le rendement de la chaudière ;
Terminer la reconception CAO et implanter le système de freinage ;
Finaliser les plans de définition et constituer les dossiers techniques pour la réalisation ;
Continuer les consultations pour élaborer un planning et un budget p^révisionnel.

Recherche de financement : déléguée



DEMARCHE
La démarche


1er semestre :
Prise en main du projet ;
Rencontre avec les membres de l'équipe projet ;
Elaboration d'un planning pour le 2ème semestre.

Etapes du projetRésultats attendusFévrierMarsAvrilMaiJuinJuillet
Validation du principeCalcul rendement chaudière            
Modélisation CAOPlans de fabrication           
Conception système de freinagePlans de fabrication           
EssaisRésultats et analyses essais         
ConstatationsDevis et commandes           

!! Planning ambitieux !!


2ème semestre

Nouveau planning :
Pas de chaudière ;
Réunion technique à Void-Vacon mi-avril.

Etapes du projetRésultats attendusAvrilMaiJuinJuillet
Modélisation CAOPlans de fabrication     
Conception système de freinagePlans de fabrication        
ConstatationsDevis et commandes     

Modélisation CAO :
Etat des lieux ;
Visite au musée (photos, prises de cotes) ;
Reconception.



ETAT FINAL
Recherches historiques




L'accident
Les dimensions : pieds et pouces
La chaîne de distribution => horologerie du XVIIème siècle
Vis à tête hexagonale : XVème - XVIème siècle



Performances de la chaudière

Prise en compte du phénomène de rayonnement :



Puissance de la chaudière : 58 kW soit une vitesse d'avancement du fardier d'environ 4 km/h



Reconception



Chaudière
- Dimensions extérieures ;
- Cuve ;
- Rivets ;
- Tirage ;
- Matériaux réractaires.
Mécanisme
- Ressorts de distribution ;
- Pistons ;
- Roues à rochet ;
- Frein à pied
Châssis
- Direction ;
- Banc chauffeur ;
- Essieu arrière
Visserie
- Visserie spéciale fardier ;
- Visserie standard
Système de freinage




Plans





Consultations

Corps de métiers sollicités :





Devis

MétierFabricantPrix total
estimé
Commentaire
UsinageM. De Pra / M. Mairel37 500 EUR10 semaines
FonderieM. Klein22 200 EUR-
Menuiserie et charronnerieM. Dourche15 600 EUR16 semaines
VannerieM. Cadamuro150 EUR2 semaines
Chaudronnerie d'art?10 000 EUR?
Cuve sous pression?12 000 EUR?
Quincaillerie spécialeM. De Pra3 100 EUR2 semaines
Quincaillerie standard-1 400 EUR
Système de freinageBosch2 500 EURDon

Certaines pièces n'ont pas de fabricant...
Total estimé = 107 000 EUR TTC



Etat final du projet


En parallèle, communication





SUITE DU PROJET
Planning proposé :


Etapes du projetRésultats attendusOctobreNovembreDécembreJanvierFévrierMarsAvrilMaiJuinJuillet
Prise en main                  
Conception du banc d'essai statiquePlans de fabrication                
Lancement et suivi de la fabricationPlanning d'ordonnancement détaillé           
Réception et montageFardier monté               
EssaisRésultats et analyses                  
Rédaction des noticesNotices                  


Profil des élèves :
- Mobilité géographique et permis B ;
- Compétences en mécanique ;
- Aptitude à travailler en équipe ;
- Motivation très importante ;
- Maîtrise du logiciel CATIA V5.






Questions et remarques du jury et du public :
L'implantation des rayons des roues de l'essieu arrière est-elle suffisante pour transmettre le couple de freinage ? ;
Les rayons seraient vraisemblablement en charme ;
Sur le site internet, un onglet vidéo est à rajouter (animation montrant le fonctionnement du fardier, pièce de théâtre…), tout comme une sous partie "genèse du projet" pour bien montrer l'affiliation du projet à l'école ;
Au niveau de la cuve sous pression, il faut prévoir les éléments suivants :
- Des points d'attache pour sa manutention (3) ;
- Une trappe de visite ;
- Un manomètre (numérique avec écran près du conducteur ?) ;
- Un indicateur de volume d'eau.
Quantifier la température des fumées pour la tenue en température des soupapes.



Lycée Nicolas-Joseph Cugnot, intégré au Lycée Professionnel du Toulois, créé suite à la fusion des LP Camille Claudel et Joseph Cugnot, le 1.9.2007



Le Fardier au Mondial de l'Auto 2010
Photos Estelle Brénéol