HISTOIRE DE L'INFORMATIQUE
ET D'INTERNET

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Le premier processeur...


The Sex of the Computer (from Jeanie Ramsay)
A language instructor was explaining to her class that in French, nouns unlike their English counterparts, are grammatically designated as masculine or feminine.
"House," in French, is feminine-"la maison."
"Pencil," in French, is masculine-"le crayon."
One puzzled student asked, "What gender is computer ?"
The teacher did not know, and the word wasn't in her French dictionary. So for fun she split the class into two groups appropriately enough, by gender and asked them to decide whether "computer" should be a masculine or feminine noun.
Both groups were required to give four reasons for their recommendation.
The men's group decided that computers should definitely be of the feminine gender ("la computer"), because:
1. No one but their creator understands their internal logic.
2. The native language they use to communicate with other computers is incomprehensible to everyone else.
3. Even the smallest mistakes are stored in long-term memory for possible later retrieval.
4. As soon as you make a commitment to one, you find yourself spending half your pay check on accessories for it.
The women's group, however, concluded that computers should be masculine ("le computer"), because:
1. In order to get their attention, you have to turn them on.
2. They have a lot of data but they are still clueless.
3. They are supposed to help you solve problems, but half the time they ARE the problem.
4. As soon as you commit to one, you realize that if you'd waited a little longer, you could have gotten a better model.
The women won.


3000 av JC

Le boulier compteur est inventé en Babylonie.

600 av JC

Abaque : grains enfilés sur des cordes et des fils, utilisé en Orient

Logique binaire du Yi-King des chinois


XIIe siècle

Le franciscain catalan Raymond Lulle conçoit et réalise les premières machines logiques (calcul logique)

Joueuse de tympanon construite par le mécanicien allemand Kinzing pour Marie-Antoinette


1580

Logarithmes de Napier (Ecosse)


1617

Bâtons de Neper (inventeur des logarithmes)
fondé sur une présentation nouvelle de la table de Pythagore en bâtonnets amovibles
en usage en Europe pendant plus de 200 ans
existait déjà aux Indes au XIIe siècle

1623

Machine de Schikurt


1632

Règle à calcul d'Oughtred (GB)

1642

Machine d'Arithmétique (Pascaline) de Blaise Pascal (1623-1662)
"Ami lecteur... j'expose au public une petite machine de mon invention, par le moyen de laquelle seul tu pourras, sans peine quelconque, faire toutes les opérations de l'atrithmétique et te soulager du travail qui t'a souvent fatigué l'esprit..."
système de roues gravées de chiffres avec un procédé de retenues à base d'engrenages qui permet l'addition (et la soustraction, par complément)


un engrenage parcourt 360° (10 dents) pour faire tourner le suivant d'une dent (36°)
machine dédiée au chancelier Séguier
Pascal obtient en contrepartie un privilège royal qui lui donne l'exclusivité de la fabrication de machines arithmétiques

1646

Multiplication par addition successives de Moreland (GB)


1649

Le mathématicien allemand Gottfried Wilhelm von Leibniz (1646-1716) fabrique une machine qui peut multiplier et diviser.
La machine n'est pas encore suffisamment sûre pour être utilisée couramment et son emploi ne fut possible qu'un siècle plus tard, après quelques modifications.

1652

"Pascaline" de Blaise Pascal
ne trouvant pas d'artisan capable de réaliser sa machine, Pascal taille lui-même à la lime les roues dans la masse du métal

1666

Parution de "De Arte Combinatoria" de Leibnitz visant à établir un alphabet des pensées d'où découlerait une écriture universelle, posant les bases d'une théorie de la logique symbolique (système binaire)
envoyé à Paris par l'Electeur de Mayence (qui l'engagea en 1667), il y reste jusqu'en 1776, rencontrant C. Huygens et les pascaliens

1671

Règle à calcul de Partridge


1694

Machine à cylindre denté de Leibnitz
multiplie, additionne, divise et extrait des racines carrées
machine insufisamment sûre pour être utilisée couramment

1730


Falcon pense à utiliser la carte perforée pour le métier à tisser
(réalisation d'une succession d'opérations identiques)


1769

"Le Turc", faux automate du baron Wolfgang von Kempelen, joueur d'échecs, bat Napoléon


1770

Contrôle des métiers à tisser par carton perforé

Machine à calculer de Hahn (D) : exécution directe des 4 opérations, fondée sur le cylindre denté inventé par Leibnitz

Machine à calculer de Jewna Jacobson (Minsk) : Nombres de 5 chiffres


1800

Application par Jacquard du système de Falcon

Le tube à rayon cathodique est inventé par William Crooke, le "C.R.T." (cathodic ray tube)


1804


Utilisation de cartes perforées
sur les machines à tisser
de Joseph-Marie Jacquard


1822

"Arithmomètre" de Thomas de Colmar, fabriqué en série


1830

Charles Babbage (1792-1871), mathématicien britannique, publie "Reflections on the decline of science in England" (réflexions sur le déclin des sciences en Angleterre) et fonde la British Association for the Advancement of Science (association britannique pour la promotion des sciences)

Babbage est originaire d'une riche famille et fait ses études à Cambridge, où il se lie avec groupe de savants et de mathématiciens, qui estiment que les sciences en Grande-Bretagne sont négligées aussi bien par le gouvernement que par l'enseignement. Les mathématiques sont toujours enseignées dans les universités d'après les thèses conservatrices, extraites l'oeuvre de Newton.
Inventeur, il est, entre autres l'inventeur du tachymètre, du chasse-pierres sur les locomotives et d'une première réalisation de l'ophtalmoscope.
En 1830, Babbage publie "Reflections on the Decline of Science in England" (Réflexions sur le déclin des sciences en Angleterre), une attaque directe contre l'Académie royale. Babbage pense que le système d'admission limitée des membres est la preuve que l'Académie se complaît en elle-même.
L'année suivante, il est un des fondateurs de la British Association for the Advancement of Science (Association britannique pour la promotion des sciences). L'association entre rapidement en lice (et c'est encore le cas actuellement) pour le débat moderne dans tous les domaine scientifique.
Auteur du "Traité de l'économie des machines et des manufactures" en 1832, il participe à l'essor de la logique mathématique en Grande-Bretagne.
Sa plus grande contribution au développement de la technologie, est un projet de premier ordinateur digital qui combine les possibilités d'une calculatrice et celles des cartes perforées.
La première machine à calculer conçue par l'homme fut le boulier compteur, constitué par un cadre et des boules enfilées sur des tringles. Chaque rangée de boules avait une valeur numérique déterminée. Il est probable que le boulier compteur a été inventé en Babylonie, il y a quelque cinq mille ans. La première machine à additionner et à soustraire fut construite en 1642 par le mathématicien et philosophe français Blaise Pascal. Il utilisa un système de liaisons et de roues chiffrées. L'étape suivante fut franchie par le mathématicien allemand Gottfried Wilhelm von Leibniz qui fabriqua une machine qui pouvait également multiplier et diviser. Leibniz fit sa découverte en 1649, mais la machine n'était pas encore suffisamment sûre pour être utilisée couramment. Son emploi ne fut possible qu'un siècle plus tard, après quelques modifications.
Tous ces appareils étaient des machines à calculer, mais sans rapport avec les ordinateurs d'aujourd'hui. Charles Babbage est le premier à se faire une idée d'un véritable ordinateur et des fonctions qu'il pouvait remplir, une idée fort en avance sur son époque.
Babbage consacre de nombreuses années à l'étude des machines à calculer.
En 1832, il commence a fabriquer une machine à calculer avec une capacité de vingt décimales.
En 1834, il a complètement conçu son idée d'une "Machine pensante"
En 1834, l'idée d'une "machine pensante" (Analytical Engine) est conçue selon les principes de Blaise Pascal (calcul arithmétique) et de Lulle (calcul logique), sur la base des cartes perforées de Joseph-Marie Jacquard.
Babbage imagine que les cartes perforées utilisées par Jacquard pour ses machines à tisser la soie, pourraient très bien être utilisées pour transmettre des instructions à une machine à calculer dans le cas de problèmes mathématiques complexes. Cette machine permettrait de calculer les réponses plus rapidement et plus précisément que l'homme.
Babbage a une idée très claire de son "ordinateur".
Il fonctionne à l'aide d'une mémoire, compare les résultats et transcrit les données souhaitées. L'ordinateur doit également pouvoir adapter son propre programme et transformer les données de la même façon.
Babbage consacre les trente-sept dernières années de sa vie au perfectionnement de sa machine. C'est une tâche (qui se transforme en obsession à la longue) incroyablement complexe et pratiquement impossible à remplir.
Après quelque temps, il bénéficie de subsides pour poursuivre ses recherches, mais, en 1842, le gouvernement lui retire ses subsides et Babbage se voit forcé de financer personnellement toute l'opération.
A la fin de sa vie, Babbage est devenu un homme aigri qui estime que l'intérêt de son travail n'a pas été reconnu, et il est déçu de ne pouvoir donner une forme concrète à ses principes de la "Machine pensante".
Dans ses prototypes, Babbage a conçu un système mécanique de roues, d'engrenages, de manettes et de fils. Ces éléments ne purent jamais atteindre la précision et la souplesse nécessaires pour résoudre le genre de problèmes auxquels il pensait. Mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, on fit de grands progrès en électronique, qui permirent la construction de l'ordinateur moderne. Il semble bien qu'on y ait appliqué les idées émises initialement par Babbage.

1836

Machine logique transportable de Benjamin Burack
destinée à tester les schémas déductifs élémentaires du tye "si-alors"

1841

Multiplicatrice de Roth
en inscrivant un chiffre sur un des disques, on provoque la saillie du même de dents sur la roue correspondante grâce à un mécanisme original composé de dents amovibles qui coulissent dans des entailles

1843

Alexander Bain (Ecosse) dépose un brevet de "télégraphe autographique" le 27 mai.
Décomposition des images ligne par ligne, en segments noirs et blancs, et expédition an morse.
Le coût de la transmission est de 24 francs-or (500 F actuels) pour un document de 120 cm2 (bande de 40 x 3 cm).
En 1866, l'abbé Giovanni Caselli expédie 4 860 dépêches entre Paris et Lyon.


1847-1871

"Difference Engine" de Charles Babbage

L'Analytical Machine de Babbage est le précurseur des machines à calculer et ordinateurs modernes.
C'est une "machine à différence", inspirée des travaux de Boole qui "calcule la valeur de n'importe quelle fonction polynomiale jusqu'au 7e degré grâce à la technique mathématique des différences finies".
Le calcul de la valeur des principales fonctions mathématiques (sinus, cosinus, log, etc.) est possible à partir d'une fonction polynomiale appropriée.
Les données sont mises en réserve dans des suites de petites roues, chaque roue pouvant prendre dix positions, qui correspondent chacune à un chiffre décimal. La précision est de 30 chiffres significatifs, chaque chiffre décimal étant représenté par un ensemble de 30 roues dentées).
La machine est programmée au moyen de cartes perforées. Babbage est assisté par la comtesse Ada de Lovelace, fille de Lord Byron et mathématicienne, qui est la première programmatrice de l'histoire.
Les séries de petites roues résolvent les problèmes numériques par l'action d'un levier que l'on relève et abaisse
C'est une machine imposante (hauteur 3 m, longueur 1 m 60, largeur 1 m, 2 tonnes, 4 000 pièces, rouages, cames, leviers et ressorts) mais qui possède déjà l'architecture des ordinateurs modernes : processeur central (moulin), mémoires (magasins), registres, unités d'entrée et de sortie (programme inscrit sur cartes perforées).
Cette machine n'a pas de mémoire au sens actuel, on ne peut que la programmer pour un ensemble de tâches assez limité.
Elle ne sera pas construite, la technologie de l'époque étant insuffisante.
A partir des 7000 pages de notes, 300 plans et 700 croquis, une "Difference Engine 2" est en construction au Musée des Sciences de Kensington (GB, Doron Swade, conservateur de la section informatique). Sa mise en fonction prévue pour juillet 1991, date anniversaire de la mort de Babbage.

1851

"Addiator" de Kummers
additionneuse pourvue de règlettes mobiles couliossant dans des rainures et munies d'une crosse

1854

Algèbre binaire du mathématicien Georges Boole (1815-1864)


1867

Christopher Latha Sholes invente la machine à écrire.
Amélioration de la machine de Jon Pratt.
Premier brevet en 1868, cédé à Remington & Sons (armurier dans l'état de New York) en 1873.

1875

Fondation de la firme Toshiba (Electricité puis électronique)


1876

Invention du téléphone par Alexander Graham Bell

Physicien américain né 3 mars 1847 à Edimbourg (Ecosse)- Mort en 1922 au Canada

Membrane en peau au milieu de laquelle est fixée un petit morceau de fer provoquant un courant électrique dans une bobine magnétique.
Un électro-aimant placé dans le récepteur fait vibrer une membrane qui reconstitue le son émis.

En 1867, il essai de transmettre des messages par divers procédés.
Puis en 1870, il présente avec succès la méthode de son père à Boston. les médecins l'avertissent qu'il est menacé de la tuberculose.
En 1873,il est nommé professeur de physique à Boston , en 1874 Il invente l'oreille artificielle pour les sourds, d'autres inventeurs américains viendront travailler sur le même programme que lui
En 1876, il fut à l'origine professeur de sourd-muet et fut un des inventeurs du téléphone (Brevet accordé le 7 mars 1876).
Il fonde la Bell Telephone Company en 1878.
C'est en 1880 qu'il prend sa retraite.
En 1892, Graham-Bell inaugure la ligne téléphonique qui relie les villes de New- York et de Chicago
En 1893, lors d'un procès contre la Western Union Telegraph Company, ses brevets furent confirmés par le tribunal.

1877

EDISON invente le phonographe et la lampe électrique


1881

"Exposition de l'Electricité" à Paris


1885

Système de cartes perforées de Herman Hollerith


65 millions de personnes recensée en deux ans et demi (1890)
Hollerith fonda l'Electrical Ingineer qui devint la TMC en 1896 (Tabuling Machine Company) puis IBM (International Business Machines en 1924


1887

Première liaison téléphonique internationale entre Paris et Bruxelles


1889

Machine de Léon Bollé, capable de calculer directement des multiplications


"Arithmographe" Troncet
calculateur de poche (Addition-soustraction),
Libraire Larousse, Paris


1891

Stoney crée le mot "électron" pour désigner la particule élémentaire à la base des phénomènes électriques

Fondation de PHILIPS en Hollande


1892

Création du groupe Thomson en France et de la General Electric Company aux USA


1894

première expérience de télégraphie sans fil de Guglielmo Marconi


1896

Herman Hollerith crée de la Tabulating Recording Company qui devient IBM en 1924


1899

Création de la Nippon Electric Electric Company (NEC) au Japon

1901

Marconi réalise la première transmission sans fil (télégraphie) au-dessus de l'Atlantique, entre Terre-Neuve et Cornouailles


1903

Invention de la diode et de la cellule photo-électrique

Invention de la triode par Lee Forest (USA) : 1er tube électronique (lampe), précurseur du transistor
construction en série en 1915

Création de Telefunken en Allemagne

1906

Industrialisation des tubes à vide par De Forrest et J. Bryce (USA)


1907

Apparition des premiers centraux télphoniques automatiques en Europe (Allemagne)


1910

Création de Hitachi au Japon

Leonardo Torres y Quevedo construit un automate capable de traiter des problèmes spécifiques de fin de partie de jeu d'échecs
objectif, utiliser une tour et un roi blanc contre un roi noir

1911

premier postes à galène, 1e émetteur radio au sommet de la Tour Eiffel


1915

première transmission de la voix humaine (radiophonie) au-dessus de l'Atlantique, entre Arlington (Virginie) et la Tour Eiffel


1918

premières émissions de radio régulières à Pittsburg (USA)

Claude E Shannon : Démonstation de la correspondance entre opérations logiques et l'algèbre des circuits de branchement ouvert/fermé


1919

Création de RCA aux USA, de la Radiotechnique et de la CSF (Compagnie Générale de Télégraphie Sans Fil) en France

Bascule électronique de Eccles-Jordan (USA)



1920

premières émissions radio régulières en Angleterre

Les frères Behn fondent ITT (International Telephon and Telegraph corporation) aux Etats-Unis
A cette époque, 10 200 compagnies privées gèrent le réseau téléphonique.
1 500 nouveaux abonnés par jour en 1922.
Le nombre de nouveaux foyers équipés passe de 25 000 (période 1919-1923) à 45.000 (période 1924-1934).

1921

Création de Radio-France

Edouard Belin créé le bélinographe.
Appareil entièrement automatique, l'image étant fixée sur un cylindre et passant devant une cellule photoélectrique.

1922

Création de la BBC (GB), de RADIOLA et du groupe MATSUHITA au Japon

Tabulatrice Bull.


1924

Création d'IBM (International Business Machines, ex-TMC 1896)
surnommée Big Blue
premier déficit de son histoire en 1991 (CA 64.7 miliards $, perte 2.8 milliards)
la micro-informatique représente 25% du CA en 1991

1927

Création de la firme GRUNDIG en Allemagne et de la CBS (Columbia Broadcasting System) aux USA



1930

Analyseur différentiel de Vannevar Bush : Calculateur analogique résolvant des équations différentielles

Tote (Totalisator Machine) de George Julius (GB, 1873-1946)

Calcul, en temps réel, et affichage sur 320 terminaux (Cadrans rotatifs) des cotes du Pari Mutuel (Long 30m, larg 25m)
Saisie (Vente des billets aux parieurs) sur appareils électromécaniques
Machine centrale consultant tour à tour les différents terminaux
Division (Calcul des rapports à partir du total des sommes pariées sur chaque chien ou cheval) par une rangée de grands triangles rectangles en métal (Haut ÷ 1m, la règle métallique jouant le rôle de l'hypoténuse se déplace à ce que les deux autres côtés correspondent aux 2 nombres à diviser, l'angle entre eux est alors proportionnel au rapport à calculer, jeu de miroirs en renvoyant une représentation sur une règle graduée, fournissant le résultat)
Une à Haringey, une installée en France

1936

Machine de Alan M. Turing
Il classe les problèmes de mathématiques et de logiques en deux catégories, ceux qu'elle peut résoudre et ceux qu'elle ne peut pas résoudre.
Machine jamais construite
Turing n'a pas voulu construire une machine à faire des calculs, mais un modèle de calcul pour définir ce que l'on appelait un algorithme (cf. la thèse de Church).
Son but était théorique. Il a montré qu'il existe des problèmes qu'aucun ordinateur, aussi rapide qu'il soit, ne peut résoudre, par exemple, celui de savoir si un programme va s'arrêter. Si l'on veut être rigoureux, il faut alors étudier un peu plus précisément cette définition d'un algorithme.
Il en existe d'autre équivalences, toujours dans un but théorique, comme les algorithme de Markov, les machines RAM, les automates cellulaires.
Turing a eu une importance fondamentale dans la science informatique.
C'est le premier à décrire une mémoire où l'on peut stocker des résultats intermédiaires, et à montrer qu'il existe une machine universelle pouvant effectuer n'importe quel calcul si on lui donne le bon programme (par opposition aux machines de Babbage).

(Jean-Baptiste Rouquier)

1937-1944

Calculatrice programmée à séquencement automatique Mark I de Howard Aiken pour IBM
premier ordinateur entièrement automatisé utilisant une bande de papier perforé
Additionne deux chiffres en 1/3 seconde

1938

première utilisation des enregistrements sur bande magnétique par la radio allemande

Calculateur binaire Z1 de Conrad Zuse (Allemagne)

Copieuse xérographique de Chester F. Carlson (USA).

Tambour recouvert d'une couche de sélénium chargé électriquement (Xérographie dérivé du grec, "écrire à sec").
Première reproduction le 22.10.1938 par Carlson et Otto Kornei.
La Haloid Company, de New York, rachète les droits en 1947 (elle deviendra la Xerox Corporation).

1939

Première télévision présentée à la Foire Internationale de New-York

Calculateur d'Atanasoff et Berry, non programmable.

Création de HEWLETT-PACKARD par William Hewlett et David Packard, à Palo Alto, aux USA: William Hewlett et David Packard
Société spécialisée dans les instruments de mesure
Premier compatible PC en 1985
Philippe Germond PDG d'HP France


William Hewlett est le fondateur en 1939 avec David Packard de la compagnie qui porte leur nom. Diplômé de Stanford, Bill Hewlett est un remarquable ingénieur électricien dont le premier "produit " sera un oscillateur audio à capacité. Walt Disney en achètera huit pour son film " Fantasia ". Outre sa contribution au développement de HP, Bill Hewlett fera partie du bureau des Directeurs de l'Institut des Ingénieurs Radio (aujourd'hui IEEE), organisme qu'il finira par présider.
David Packard a créé avec Bill Hewlett qu'il a connu à Stanford et un capital de 538 $, la société Hewlett-Packard. Ceci après fait ses premières armes d'ingénieur électricien chez General Electric dans l'état de New York. C'est dans son propre garage qu'a été installé le premier atelier de la société HP et c'est là que sera fabriqué le fameux "premier nouveau produit": un oscillateur audio. David Packard sera président de la Compagnie de 1947 à 1964 et membre des principales associations professionnelles.


Création de TOSHIBA au Japon

années 1940

Ligne à retard acoustique de William Schokley, des laboratoires BELL
Stockage des données binaires sous forme d'une onde acoustique, puis restitution à l'unité centrale
Tube en verre rempli de mercure et fermé à chacune de ses extrémités par un cristal de quartz (Nombreux essais dont tubes remplis avec du Gin par Alan Turing)

Tube de Fred Williams (Utilisation d'un tube cathodique de type téléviseur): première mémoire à accès direct

1940-42

Génération des calculateurs à tubes (diode, triode, etc...)

Calculatrice numérique électronique de John Vincent ATANASOFF
JW Mauchly, adjoint d'Atanasov, déposa le premier le brevet

1941

Premier calculateur à relais avec commande par programme de K. ZUSE


1942-45

Ordinateurs de premièere génération à tubes à vide
ENIAC 1943, EDVAC 1947, UNIVAC 1 (Regmington Rand),BULL Gamma 3, IBM 603,SEEC, 702, 650, 704, 709;
Calculateurs MARK 1 et ENIAC


BULL Gamma 3


IBM 704


1942

Création du mot robotique (étude des robots) par Isaac ASIMOV (nouvelle "Cercle vicieux")
compilation publiée par les Presses de la Cité, Grand Livre des Robots
tome I (les robots, l'homme bicentenaire) et II-la gloire de Tantor (les robots de l'aube, les robots de l'Empire, les courants de l'espace, poussières d'étoile, cailloux dans le ciel), dernière partie (les fondations) à paraître

Utilisation des tubes à vide pour remplacer les relais électromécaniques envisagée par l'allemand Konrad ZUSE
jamais réalisée, Hitler ne voulant pas investir dans les nouvelles technologies tant il croyait avoir gagné la guerre

1943

Machine COLOSSUS de Georges Stibitz d'après les idées d'Alan Turing
elle sert à déchiffrer les codes secrets allemands
première utilisation des tubes à vide pour remplacer les relais électromécaniques
première machine à calculer électronique

1944

Création de l'AMPEX Electric and Manufacturing Company (Alexander M. Poniatoff Excellence), par Alexander M. Poniatoff à San Carlos, Californie. Spécialiste du film magnétique (enregistrements de Bing Crosby en 1947).

Calculateur IBM Mark I de Howard Aiken (Université de Harvard)
construction entreprise en 1943, en collaboration avec IBM (PDG Tom Watson)
système à cartes perforées
15 m de long, 2.40 m de haut, 750.000 pièces (dont 7000 relais) relices par 800 km de câbles, poids 5 tonnes
premier véritable ancêtre des ordinateurs modernes

Grace Hopper est une légende.
Militaire de carrière dans la marine américaine, elle a fait partie du célèbre projet Mark I à Harvard en 1944, en tant que programmeur, de ce qui allait être le premier ordinateur de l'histoire.
En 1949 elle rejoint la société créée par deux grands noms de l'informatique, Eckert et Mauchly et contribue au développement du Binac, qu'elle programme en octal.
Elle se spécialise ensuite dans les langages et contribuera largement à la définition de Cobol.

1945

Théorie de John VON NEUMAN (1903-1957)
mathématicien américain d'origine hongroise
séparation du programme et des données, traitées de façon séquentielle
base de l'informatique moderne
remise en cause par l'architecture Risc

Vanevar BUSH, conseiller scientifique du président Roosevelt expose les bases d'un système informatif simulant le caractère associatif de la pensée humaine, évoquant l'idée d'un document électronique permettant d'accéder rapidement à une information précise
bases de l'hyper texte

1946

Ordinateur et intégrateur numérique électronique ENIAC d'Eckert et Mauchly
Electronic and Numerical Integrator and Calculator
construit en trois ans, à partir de 1943 (200 000 "heures-hommes") par J. Prespa Eckert et John W. Maughly dela Moore School de Pennsylvanie et opérationnel au 15 février 1946, il fonctionne jusqu'en 1955
30 tonnes, pour une surface de 170 m² (30 m de long), 500 000 $
18 000 tubes électroniques (la représentation d'un nombre nécessite 550 tubes), 500 000 connexions soudées pour une consommation de 250 kilowatts (l'équivalent de 100 machine à laver)
premier ordinateur "totalement" fiable (une lampe grille toutes les sept ou huit minutes !)
les lampes de l'ENIAC, par leur chaleur, attiraient les cafards ("bug") qui venaient mourir entre les tubes. C'était une cause inattendue de panne. Il fallait enlever ces insectes ("debug") à la pince à épiler. Depuis, chercher des erreurs dans un programme d'ordinateur se dit "débugger"
programmation à commutation : il fut modifier le câblage interne (câbles et interrupteurs) suivant les calculs à effectuer (amélioré par EDVAC)
il additionne 5000 chiffres par seconde (une mulrtiplication de 2 nombres de 10 chiffres prend moins d'une demi-seconde).
ENIAC sera très impliqué dans la mise au point de la première bombe atomique
Eckert et Mauchly fondent une société qui deviendra Univac

1947

Invention du transistor


William Schokley, John Bardeen et Walter Brattain inventent le transistor le 25 janvier 1947
laboratoire Bell, unité de recherche d'ATT (American Telephone and Telegraph)
application de la théorie quantique des solides aux semi-conducteurs
il consomme 1000 fois moins qu'un tube et est 1000 fois plus petit
la découverte est relatée par la presse dans les programme radio du New-York Times au début de l'été 1948
elle reçoit le Prix Nobel en 1956

Ordinateur électronique EDVAC (Moore School, Philadelphie)
Amélioration de l'ENIAC deEckert, Mauchly par John von Neumann.
Les programme pouvent être changé sans modification des circuits (des programmes internes prennent des décisions sans intervention de l'opérateur humain).

1948-50

Fondation de Nixdorf
C'est en 1948 que Heinz Nixdorf rencontre le physicien Walter Sprick, qui tentera, sans réussir, de construire le premier calculateur électronique allemand pour le "Landerbrandkasse" de Kiel. Sprick passé chez IBM, Heinz Nixdorf reprend l'idée, trouve 30.000 DM, grâce à RWE, un important fabricant d'alimentations et se lance dans la fabrication de calculateurs à tubes et de machines à calculer connectées à des perforatrices de cartes. L'histoire de Nixdorf commence là.

Calculateur SEAC

1949

EDSAC du Laboratoire de Mathématiques (Wilkes, Université de Cambridge, 1947-1949)
Premier ordinateur programmé par symboles représentant les instructions

Calculateur de GOUFFIGNAL
Premier appareil utilisant le système binaire, réalisé en France entièrement avec des tubes électroniques
un des derniers modèles de machine à calculer sans électronique
état du calcul décrit par des tensions électriques

Commercialisation de l'IBM CPC, calculateur automatique à carte programme

WHIRLWIND de An Wang, utilisant des petits tores de ferrite représentant un bit chacun et traversés par deux fils (1949-1953)
première mémoire à tore magnétique (Système de mémoire permettant un accés immédiat)
Laboratoires de servo-mécanismes du MIT
Amélioré par Jan Rajchmann et Jay Forester
Utilisé par IBM sur les premiers grands systèmes 704/705

années 1950

Tubes à vide: EDVAC, UNIVAC 1 (Remington Rand), IBM 603-SSEC-702-650-704-709, Bull Gamma 3


1951

Première émission de télé en couleurs le 26 juin à New York, à l'initiative de la CBS

Création de la société TEXAS INSTRUMENT aux USA

L'équipe de John von Neumann présente un ensemble de 40 tubes fournissant chacun un bit, regroupés en un mot, à l'unité centrale

REMINGTON-RAND: calculateur automatique électronique commercial de l'Univaci

premier calculateur digital commercialisé, l'UNIVAC (Sperry Rand)

Fondation de la Wang Laboratories
An Wang, dont le nom veut dire "Prince de la paix" en chinois est arrivé aux Etats-Unis à l'âge de 25 ans, juste à la fin de la 2ème guerre mondiale. Il fait ses études à Harvard et en mai 1948 rejoint le "Harvard Computation Laboratory", placé sous la responsabilité du célèbre Dr Aiken, qui travaille à l'époque à la construction d'un ordinateur digital. Le Dr Wang fonde sa propre Compagnie, Wang Laboratories, en juin 1951, avec un capital de 600 $, société qui deviendra l'un des plus grands constructeurs au monde.

Connection du WHIRLWIND avec un tube cathodique

IBM 701

Turing écrit TURBOCHAMP, premier programme complet de jeu d'échecs
se limite à une profondeur d'analyse de coup
fonctionnement manuel, l'auteur ne disposant pas d'un ordinateur capable de le mettre en oeuvre
Programme d'échecs écrit pour l'IBM Maniac 1 (30 tonnes) par un groupe de scientifique de Los Alamos, dont Ulam et Stein
gestion d'un échiquier de 6x6 cases, 11.000 opérations par seconde (examen de 4 demi-coups en 12 mn, revcherche exhaustive)

Réflexions théoriques de Von Neuman puis Shanon sur les programmes de jeu d'échecs
Shanon est le premier à avoir distingué les deux voies de recherche (force brute et heuristique)

Programmes d'échecs e Samuel, Bernstein, Roberts, Newell, Simon et Shaw

1952

BULL Gamma 3: premier calculateur électronique de Bull

Publication de l'algorithme de Huffman dit "codage Huffman statique".
1 - calcul de la fréquence d'apparition de chaque octet dans les données à compresser et construction de l'arbre d'Huffman correspondant.
2 - chaque octet des données initiales est remplacée par son code de Huffman, obtenu à partir de l'arbre précédent.
La décompression ne peut se faire qu'avec l'arbre de Huffman qui contenant les codes employés lors de la compression.
Il est à la base des compressions Jpeg et Mpeg.

1954-1957

NCR 304 de National Cash register: premier ordinateur transistorisé


1954

IBM-France cherche un nom pour son calculateur
Le professeur J. PERRET propose le mot ordinateur, mot du vocabulaire théologique tombé en désuétude

du latin ordiri, "commencer à tisser", étymologie d'ourdir (tramer, comploter), qui donna ordination "action de mettre en ordre".
ordo donna ordinis, à l'origine "ordre des fils dans la trame" d'où rangée, alignement.
ordinatio "action de mettre en ordre" (on retrouve ordination d'un évêque) puis ordinatio, "celui qui met en ordre".
Ordinateur apparaît au XVe siècle, "organisateur", puis au XXe siècle sous le sens de "machine électronique".

définition de l'Académie Française :
machine automatique qui permet d'effectuer, dans le cadre des programmes de struture pré-établies, des ensembles d'opérations arithmétiques et logiques à des fins scientifiques, administratives ou comptable.

1956

Langage APL (A Programming Language) de Ken Iverson
Diplômé de l'Université de Harvard, Ken Iverson a été professeur de mathématiques de 1955 à 1960, avant de rejoindre IBM comme " Research Staff Member ". C'est lui qui a conçu et mis au point à partir de 1956 le langage APL (A Programming Language), un langage basé sur l'utilisation d'opérateurs mathématiques d'une grande puissance et d'une grande " sobriété ". Très performant pour tout ce qui touchait à l'algorithmique mathématique, APL a eu du mal à percer en gestion, malgré les apports ultérieurs de Falkoff et McDonell. Ken Iverson a reçu le " Turing Award " de l'ACM en 1979.

Langage FORTRAN (FORmula TRANslation, USA), mis au point par John Backus sur IBM 704
très voisin de la formulation mathématique, essentiellement destiné à effectuer des calculs numériques
programmes de gestion (comptabilité, tenue de stock, etc.)
Microsoft v3.31 1988, v5.5 1989, v PDS 5.1 sous Windows en 11.1991

Diplômé de l'Université Columbia de New York, John Backus est entré comme programmeur chez IBM en 1950. Il y fera toute sa carrière, qu'il orientera vers la conception des langages et l'écriture de compilateurs.
Il est l'inventeur de Fortran, le premier langage de haut niveau disponible sur un ordinateur. Fortran a été commercialisé à partir de 1957.
La version a plus connue du langage est Fortran IV, utilisé dans les années 70 à 80. John Backus est aussi l'inventeur de la forme BNF (Backus Normal Form), une notation standard pour décrire la syntaxe d'un langage de programmation.



1957

Fondation de DIGITAL Equipment par Kenneth Olsen, à Maynard, Massachussets, USA
idée de départ: l'ordinateur proche de l'utilisateur
filiale européenne à Munich en 1963, usine à Reading (GB) en 1967, siège européen à Genève en 1969
1800 sites clients installés en 1970, 81e entreprise mondiale, 30e société américaine 1991
3e constructeur européen en 1991, 121.000 personnes employées dans 85 pays, CA 1991 13.9 milliards $

Ken Olsen a fondé Digital Equipment en 1957 grâce à 70.000 $ investis par un fond de capital risque de Boston. Sous sa direction, Digital est parvenue au rang de 2ème constructeur mondial, derrière IBM et est passée de 3 employés travaillant dans une ancienne usine textile de 800 m² à 125.000 personnes travaillant dans 66 pays. Auparavant, Ken Olsen a fait partie du Laboratoire d'Informatique Numérique du MIT pendant sept ans où il a conçu et réalisé l'ordinateur MTC, utilisé par l'armée de l'air.

Gordon Moore et Robert Noyce fondent Fairchild Semiconductor


Gordon Moore est l'une des grandes figures de la technologie des microprocesseurs. Diplômé de l'Université de Californie, il commence sa carrière chez Shockley Semiconductor et fonde Fairchild Semiconductor en 1957, avec Robert Noyce (Compagnie qui sera vendue à la multinationale Schlumberger en 1979). Il restera chez Fairchild jusqu'en 1968, où toujours avec Robert Noyce, il crée Intel, dont il deviendra le "chairman" en 1993. Pour le grand public, il est surtout connu pour sa fameuse loi.
Le nom de Noyce est indissociable de celui de Moore, avec lequel il crée Fairchild en 1957, grâce à des capitaux à risques que trouva un certain Arthur Rock. Une méthode qui sera copiée ensuite très souvent et deviendra un modèle de création d'entreprise. La grande idée de Noyce est celle du circuit intégré au silicium et du procédé de fabrication " planar ", par lequel on dépose une couche isolante d'oxyde de silicium sur un support, avant d'imprimer par procédé photographique les chemins de câble metalliques.


en réaction au lancement de Spoutnik en 1957, projet pour relier les ordinateurs de recherche, sans "centre nerveux", par l'ARPA, Information Technology Office (Advanced Research Project Agency, département militaire des "projets avancés"), sous l'impulsion de son directeur J.C.R. Lickider


But du système :
création de systèmes de communication susceptibles de résister à des bombardements nucléaires
rentabilisation du potentiel de calcul (très coûteux) en le rendant accessible à distance

1958

Création de SONY au Japon

Langage APT (Automatically Programming Tools), destiné à la commande de machine-outils
variantes ADAPT, IFAPT, EXAPT, UNISURF, etc

Création du langage LISP au Massachusetts Institute of Technology par John Mc Carthy (Lisp Porcessing)
traitement de données non numériques, systèmes experts, inetlligence artificielle.



LGP30

Homme du middle west, Ken Fisher est entré dans le "business" des ordinateurs en 1958 pour vendre un petit matériel appelé LGP30.
Passé ensuite chez Honeywell et General Electric, il deviendra enfin président de Prime Computer, compagnie dont il fera passer le chiffre d'affaires de 7 à 350 millions de dollars en six ans. C'est sans doute cet "exploit" qui alertera Gordon Bell et Henry Burkhard III, avec lesquels il fondera Encore Computer, Compagnie dont il sera président et CEO.

1959

Jack Kilby invente le circuit intégré


Le but était d'assembler, de la façon la plus compacte possible, le plus grand nombre de composants possibles (résistances, selfs, condensateur, diodes, transistors)
Kilby était un spécialiste des systèmes d'armes miniaturisés et entre en mai 1958 chez Texas Instruments
partant dune plaque de silicium, il obtient des résistances, condensateurs et transistors par attaque chimique qui en modifie la conductivité
il réalise un oscillateur (1 transistor, 1 condensateur et 3 résistances, connexions par fil d'or soudé) en septembre 1958
le brevet est déposé le 6 février 1959, Il reçoit le Prix Nobel de Physique en 2000

Jack Kilby revendique la paternité du circuit intégré sur une puce de silicium, que lui a contesté Robert Noyce, jusque et y compris devant les tribunaux. En fait Jack Kilby est à l'origine de l'idée du circuit intégré, " illumination " qu'il a eue alors qu'il travaillait chez Texas Instruments, celle de fabriquer des fonctions logiques à l'aide d'effets transistors implantés dans des couches de silicium dopées et empilées. Jack Kilby est un peu à Robert Noyce ce qu'a été Thomas Young à Jean-François Champolion dans le déchiffrage des hiéroglyphes. Son influence a cependant été très grande, qui a permis d'aboutir au concept de microprocesseur, tel qu'il est réalisé aujourd'hui.

Robert Noyce (futur fondateur d'Intel) conçoit le circuit intégré Planar chez Fairchild Semiconductor
procédé de fabrication par masquage du silicium à l'aide d'un dépôt de silice
les connexions sont réalisés avec de l'aluminium, plus utilisable que l'or de Kilby
le brevet est déposé en septembre 1959
à la suite d'un long procès (l'office des brevets américains ayant reconnu le brevet de Noyce comme premier !), Texas Instrument reçoit l'antériorité et Fairchild Electronics le procédé de fabrication

William Norris fonde CONTROL DATA

Le fondateur de Control Data est né dans une ferme du Nebraska.
Diplômé de l'université de cet état, il travaille pour Westinghouse à partir de 1931, avant de passer chez ERA (Engineering Research Associates), dont il devient vice-président des opérations.
Suite au rachat d'ERA par Remington Rand en 1951 et la fusion de cette dernière avec Sperry en 1955, il devient Directeur Général chargé de la Branche ordinateurs. William Norris fonde Control Data en 1959.
ELLIOT 803 (Bill Elliot): Ordinateur à transistors au germanium

années 1960

Ordinateurs de deuxième génération à transistors: NCR 304 1954 (National Cash register), BULL Gamma 60, PDP1 (Digital Equipement Corporation)., IBM 1401, 1620, 7090



IBM 1401
Transistors: Bull Gamma 60, PDP1 (Digital Equipement Corporation), IBM 1401-1620-7090, SEA CAB 500

Langage FORTH conçu par Charles Moore (astronome, cherchant un langage rapide et compact pour contrôler les processus d'un observatoire)
aurait du s'appeler Fourth mais l'ordinateur porteur n'acceptait qu'un identificateur de 5 lettres

Système de lecture automatique, reconnaissant un seul alphabet normalisé, appelé OCR-A et développé par l'American National Standard Institute (ANSI)
norme OCR-B, 5 ans plus tard (ECMA -association européenne des constructeurs d'ordinateurs)
utilisé par ISTC pour son logiciel AUTOREAD

1960

Création de MEMOREX en décembre 1960 par Laurence Spitters et trois autres dissidents d'Ampex Corporation.
Fondation offcielle le 9.2.1961, capital 12 500 000 dollars.
siège social à Santa-Clara (Silicon Valley, Californie)
usines de production en Californie et trois en Europe (Belgique pour la fabrication des supports magnétiques, Irlande pour la fabrication des disques souples, Besançon/France pour le couchage de différents produits magnétiques



Premier ordinateur interactif à transistors de DIGITAL, le PDP-1

Alan Michael Sugar fonde l'AMS Trade qui devient AMSTRAD
200.000 CPC 464 vendu de 02 à 12.1984 en Angleterre (÷ 10% du marché)
2.000.000 vendus en Europe de 1984 à 1989

Premier prototype du PDP-1 de Digital Equipment

Gordon Bell est l'une des figures les plus marquantes de la grande période des mini-ordinateurs.
Après avoir participé au projet Whirlwind au MIT, il rejoint Digital Equipment en 1960 à ses tout débuts, le prototype du PDP-1 étant déjà en cours d'élaboration.
C'est lui qui par la suite définira toutes les machines de Digital, à commencer par le premier mini 16 bits de l'histoire, le PDP-11 et à partir de 1975, les fameux Vax.
Gordon Bell quittera Digital Equipment en 1983 pour Créer Encore Computer.
IBM 7070

IBM Stretch: plus gros ordinateur du Monde à son époque

Bernard Pronier fonde LEANORD, qui ne s'interesse à la micro-informatique qu'à partir de 1980



Langage ALGOL (ALGOrithmic Language), défini à partir d'un projet de Peter Naur
très adapté aux calculs numériques (procédures, récursivité, facilité de traitement des entrées-sorties)
Algol-60 puis Algol-68.

Jeanne Poyen est l'une des femmes les plus marquantes de l'informatique française.
Diplômée de Supelec et ex Bull où elle participe à la conception du langage Algol 60 et au projet ATALA de traduction automatique des langues, elle entre en 1962 à la SEMA où elle est responsable du
développement et du marketing international. Elle rejoint le SICOB en 1971 où elle crée et dirige la Convention Informatique.
Langage COBOL (COmmon Business Oriented Language, USA), développé par une commission comprenant des représentant du gouvernement US et des constructeurs
spécialement adapté aux applications de gestion (grands et moyens systèmes),
utilisant de mot complets (ADD, MULTIPLY, DIVIDE, etc).
Microsoft (PDS-Personal Development System), v2.1 1988, v4.0 05.1991

Travaux de Douglas ENGLEBART sur le projet de Bush (hypertexte)
résultats publiés en 1963 (utilisation d'un traitement de texte, de souris, d'aide contextuelle et interface graphique)
système Argument en 1968

1961

Génération des ordinateurs à transistors


1962

Philippe Dreyfus invente le mot "informatique"

Philippe Dreyfus a fait une longue carrière d'abord comme constructeur, en tant que Directeur, puis comme dirigeant de nombreuses sociétés de service: à la SIA, chez CAP France, chez CAP Europe comme Président, comme administrateur de CAP Gemini Sogeti à partir de 1974 et de l'ADI (Agence de l'Informatique). Il a également été président de Syntec Informatique de 1984 à 1986.
C'est aussi lui qui a inventé en 1962 le "mot " informatique, un néologisme réussi et original.
L'américain Bob Bemer invente la norme ASCII (American Standard Code for Information Interchange)

Variante américaine du codage de caractères ISO / CEI 646.
ASCII contient les caractères nécessaires pour écrire en anglais.
L'ASCII définit 128 caractères numérotés de 0 à 127 et codés en binaire de 0000000 à 1111111. Sept bits suffisent donc pour représenter un caractère codé en ASCII. Toutefois, les ordinateurs travaillant presque tous sur huit bits (un octet) depuis les années 1970, chaque caractère d'un texte en ASCII est stocké dans un octet dont le 8e bit est 0.
Les codes de 0 à 31 ainsi que le 127 ne correspondent pas à des caractères affichables. Ils correspondent à des codes de contrôle du terminal. Le code 32 correspond à une espace. Les autres codes correspondent aux chiffres arabes, aux lettres latines majuscules et minuscules et à quelques symboles de ponctuation.
Diode à effet JOSEPHSON: La diode n'est pas résistive, mais si on augmente le courant elle le devient et une tension apparaît à ses bornes
composée de 2 films supraconducteurs séparés par une très mince couche d'oxyde isolante (20 à 30 angstroem)
les laboratoires Fujitsu ont mis au point des portes à effet Jospehson en 1988 qui consomment 100 fois moins et commutent 20 fois plus vite que les portes CMOS




Système pour l'analyse mathématique de Culler et Fried (CAO, visualisation On-Line)

Langage APL (A Programming Language): langage original, très dense, développé par K. Iverson (Université de Harvard)

TIMESAHRING
méthode de dialogue interactif entre homme et machine mise au point par des chercheurs de l'ARPA (Advanced Research Projects Agency);

IDS (Integrated Database System), premier système de gestion de base de données lancé sur le marché de l'informatique.
Charles Bachman a été le créateur du premier système de gestion de base de données lancé sur le marché de l'informatique. Après des études dans les universités du Michigan et de Pensylvanie, il a contribué à la mise au point d'un grand nombre de systèmes de gestion pour le compte de la Dow Chimical.
Entré chez General Electric en 1960, il a pris une part importante dans le développement du département informatique de cette entreprise et son activité s'est poursuivie chez Honeywell à partir de 1970. C'est en cherchant à répondre aux besoins d'un système de contrôle de production industrielle qu'il a défini IDS (Integrated Database System), en tant que moyen d'organisation des données à l'intérieur d'un réseau d'information. Cela s'est passé en 1961 et il lui a fallu un an pour mettre au point la première vesion opérationnelle d'IDS.
Il est l'un des fondateurs du groupe base de données du Codasyl.


SPACE-WAR créé les chercheurs de l'ARPA
à partir de Timesharing, d'un tube cathodique relié à un mini-ordinateur, ils firent tourner une petite boule autour de l'écran et créerent le premier véritable jeu informatique
l'ARPA, indignée, n'a jamais voulu en reconnaître la paternité
d'autres sources citent Steve Russel, étudiant au Massachussets Intitute of Technology (MIT) comme créateur de Space War.

1963

Programme Sketchpad de Sutherland (CAO, Graphisme On-Line utilisé comme agent d'entrée-sortie)

Premières expériences d'E.A.O. (Enseignement Assisté par Ordinateur) en France

Système EAO PLATO aux USA, très coûteux, sur mini-ordinateurs


1964

Prise de contrôle de BULL par GENERAL ELECTRIC (09.04)

Douglas ENGLEBART crée le premier indicateur de coordonnées pour système d'affichage, dénommé souris en raison de sa petite taille et de son câble

Englebart est le fondateur de l'Augmùentation Research Center (où est née la souris), et fit partie du Parc Xerox (Setve Jobs, Macintosh)

Remarquable technicien, Douglas Engelbart, a inventé ou participé à tout ce qu'il y a eu d'innovant sur un PC: les fenêtres, le groupware, la messagerie, l'hypertexte et surtout la souris.
C'est à Stanford en 1964, alors qu'il était responsable de l' "Augmentation Research Center" qu'il a eu l'idée de ce nouveau dispositif de pointage. Douglas Engelbart a cédé ses droits sur le concept de souris à Stanford et n'a reçu en échange qu'un chèque de 10.000 $.
IBM série 360 (04), premier ordinateur de 3e génération (circuits intégrés)


Langage PL/1 (Programming Language n°1)
mis au point par IBM, réunissant les possibilités du Fortran, du Cobol et de l'Algol
très lié à la structure des IBM

Logiciel CORE WAR (virus) créé dans les laboratoires de la compagnie AT&T
ingénieurs Victor Vysottsky, Roberts Morris (père de RTM) et Douglas McIlroy
deux programmes de petite taille sont implantés en mémoire vive, aucun des deux ne connaissant la position de l'autre, le but étant de détruire l'autre
le programme évolua en apprenant à se déplacer pour ne pas être repéré, à s'autocopier pour éviter la destruction

John Kemeny et Thomas Kurz (Darmouth College) créent le BASIC (Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code) pour l'apprentissage de l'informatique et l'utilisation sur consoles éloignées de l'ordinateur central
M Basic sur les premiers micros 8 bits type 8080 ou Z80 sous CP/M
Bill Gates (Microsoft) écrit un Basic pour l'Altaïr de MITS en 02.1975
Apple Basic en 1975, qui deviendra Basica puis GW-Basic en 1981
Microsoft QUICKBASIC pour Macintosh en 1989
Borland TURBO BASIC en 1987

John Kemeny était président du Dartmouth College, quand Thomas Kurtz inventa le Basic. Il participa aux travaux, n'ayant accepté le poste de président qu'à la condition de pouvoir continuer à enseigner et à être partie prenante des travaux de recherche qui s'exécuteraient dans son établissement. Réputé ombrageux, il a joué un rôle important dans le fait que Thomas Kurtz ait pu poursuivre ses idées jusqu'à la concrétisation du langage. Sans le " président Kemeny ", Basic ne serait jamais devenu ce qu'il est aujourd'hui.

Ted Nelson créé le système HYPERTEXT

Programme SKETCHPAD de Sutherland (CAO, Graphisme On-Line utilisé comme agent d'entrée-sortie)

1965

Gordon Moore, un des fondateurs d'Intel, énonce une loi toujours en vigueur...
"Le nombre des transistors composant un processeur double tous les 18 mois".

Mémoire à semi-conducteurs, 64 circuits, industrialisée en 1970 (Intel)

Création de MEMOREX France, à Levallois-Perret (92)

premier système de conception pour ingénieurs ICES développé par Miller

1966



Plan-Calcul français

Le CCITT (comité consultatif international télégraphique et téléphonique) définit les principes de la télécopie Groupe I
papier thermique, technique analogique, transmission d'une page au format A4 en 6 minutes environ
Groupe II dans les années 70 (transmission A4 en 3 minutes)
Groupe III en 1980 (technique numérique du codage avant modulation, 4800 bps en full duplex - une page A4 par min, 9600 bps full duplex - une page en 30 secondes)
Groupe IV en 1990 (papier classique, une page A4 en 5 à 10 secondes, résolution 300 points par pouce, 16 niveaux de gris, protocole de détection d'erreurs de communication, d'erreurs de communication, utilisation des réseaux numériques à haut débit de type Numéris - 64 Ko/s)

Fondation d'Intel en juillet 1966, par Gordon Moore, Robert Noyce et Andrew Grove (tous ex-Fairchild Semiconductor, "nous sommes les vrais révolutionnaires")

Moore et Noyce ont travaillé avec William Shockley (inventeur du transistor), Noyce étant le co-inventeur du ciruit intégré (1957), Andy Grove les ayant rejoint chez Fairchild au début des années 60
le but poursuivi est l'intégration d'un nombre toujours plus grand de transistors sur une pastille de silicium
premiers travaux sur les mémoires à semi-conducteurs (alors 200 fois plus chères que leur équivalent magnétique à tores de ferrite)


Andy Grove, américain né à Budapest, a fondé Intel en juillet 1966 à l'âge de 32 ans avec Robert Noyce et Gordon Moore. Grove est ce que l'on appelle un "grand" technicien qui saura définir des objectifs technologiques à sa compagnie et résoudre des problèmes que personne n'avait encore oser aborder. Ceux de la grande intégration LSI avec la mise au point du procédé MOS. Il deviendra Président en 1979. Il conduit la Compagnie depuis cette date et lui a permis de conquérir un véritable monopole.
Gordon Moore est l'une des grandes figures de la technologie des microprocesseurs. Diplômé de l'Université de Californie, il commence sa carrière chez Shockley Semiconductor et fonde Fairchild Semiconductor en 1957, avec Robert Noyce (Compagnie qui sera vendue à la multinationale Schlumberger en 1979). Il restera chez Fairchild jusqu'en 1968, où toujours avec Robert Noyce, il crée Intel, dont il deviendra le "chairman" en 1993. Pour le grand public, il est surtout connu pour sa fameuse loi.
Le nom de Noyce est indissociable de celui de Moore, avec lequel il crée Fairchild en 1957, grâce à des capitaux à risques que trouva un certain Arthur Rock. Une méthode qui sera copiée ensuite très souvent et deviendra un modèle de création d'entreprise. La grande idée de Noyce est celle du circuit intégré au silicium et du procédé de fabrication " planar ", par lequel on dépose une couche isolante d'oxyde de silicium sur un support, avant d'imprimer par procédé photographique les chemins de câble metalliques.


fin 1969, la société japonaise Busicom commande à Intel une famille de calculateurs programmables à circuits intégrés.
Marcian Ted Hoff (ingénieur, 12e recrue d'Intel en 1969) conçoit en 9 mois des circuits multifonctions auxquels il ajoute une mémoire programmable.
le concept de départ prévoyait l'élaboration d'une douzaine de circuits sur mesure, Hoff trouve moins compliqué d'élaborer un circuit de calcul à usage général qui pourrait être programmé par l'intermédiaire de circuits de mémoire, capables de lui envoyer des instructions précises, mais modifiable selon les besoins
Busicom ayant financé le développement des puces était propriétaire du circuit, mais Intel, ayant eu vent des difficultés financières de celui-ci, rachète les droits pour 60.000 dollars.
premier succès commercial avec le 1103 1024 bits de 1970
Intel commence à dégager des bénéfices en 1971
premier microprocesseur fin 1971 avec le 4004
abandon de la fabrication des composants de mémoire vive dynamique en 1985
203 millions $ de perte en 1986
la sortie du 386 en 1987 permet à la société de se renforcé et de racheter les parts qu'IBM détenait
en 1988 CA 2,875 milliards $, bénéfice 455 millions $

En juin 1968 Robert Noyce et Andrew Grove, impuissants à convaincre Fairchild de se lancer à fond dans l'aventure des circuits intégrés, fondent leur propre compagnie, Intel, contraction de Integrated et d'Electronics. En 1969, la société japonaise Busicom, soucieuse de développer une gamme de calculateurs programmables de grande puissance, confie à Intel le soin de fabriquer un jeu de douze circuits qui leur sont nécessaires.
Un certain Marcian "Ted "Hoff est chargé du projet, se fait aider par Federico Faggin dont on entendra beaucoup parler ensuite et constate qu'il serait plus " intelligent " de réduire le nombre de circuits, à condition de concentrer un plus grand nombre de fonctions logiques sur chacun d'eux. Il en résulte un " chip set " de quatre circuits (MCS-4) parmi lesquels une puce plus particulièrement dédiée au calcul, le 4004, le premier microprocesseur de l'industrie. Nous sommes en 1969 et la fabuleuse histoire des microprocesseurs vient de commencer.
Le 4004 est un microprocesseur capable de traiter des données de 4 bits, mais dont les instructions ont un format de 8 bits. Il contient 2300 transistors MOS (Metal-Oxide Semiconductor) et peut exécuter 60.000 opérations par seconde (fréquence de base de 108 Khz), avec un jeu de 46 instructions. Il comporte aussi 16 registres quatre bits à usage général, une pile et les mémoires données et programmes sont
séparées. Intel vendra les droits sur l'architecture 4004 à Busicom pour 60.000 ì, mais les rachètera par la suite. Il en sortira une version améliorée, le 4040 avec 14 instructions supplémentaires, une pile plus importante de 8 K, un espace adressable plus large de 8K et des capacités avancées d'interruption.
Après un 8008 annoncé en avril 1972, destiné à servir de contrôleur de terminaux et conceptuellement très proche du 4040, Intel dévoile le 8080 en 1974. Ce microprocesseur, qui sera choisi par IBM pour son futur PC en 1981, a dix fois les performances du 8008 et exécute 290.000 instructions par seconde. Il dispose de deux bus, un de huit bits pour les données et un de seize bits pour les adresses. C'est une sorte d'hybride, 8 et 16 bits, "curiosité" dont on entendra souvent parler dans les années 80. La pile 8080 "passe" à 16 bits et le circuit comporte 256 ports d'E/S, qui éviteront dorénavant que les périphériques viennent interférer avec l'espace mémoire normal.
Le 8086 est annoncé en 1978. Il est fondé sur le même " design " que le 8080, avec un jeu de registres étendu à 16 bits. Il est beaucoup plus rapide, grâce à une " Bus Interface Unit " qui alimente l'unité d'exécution par une pile de recherche anticipée, une forme simplifiée de pipeline. Le 8086 comporte des registres généraux 16 bits qui peuvent être accédés comme des registres 8 bits, pour des raisons évidentes de compatibilité, ainsi que quatre registres index 16 bits (y compris le pointeur de pile). C'est dans ce circuit qu'apparaissent les quatre registres de segmentation, qui vont permettre d'adresser 1 Mo de mémoire.
Le 80286, annoncé en 1982, sera au coeur de la fameuse machine AT d'IBM. "Imaginé" par Gene Hill, il a trois fois la puissance du circuit 16 bits le plus rapide du moment. Par rapport au 8086, il s'agit d'un pseudo-32 bits, capable de fonctionner selon deux modes: réel et protégé. Il est tout à fait adapté aux traitements multitâches. La complexité interne du 286 est, bien entendu, sans commune mesure avec celle de ses prédécesseurs. C'est une véritable "usine", un ordinateur "tout en un" de plus de 100.000 transistors, complexité qui rejaillit sur les processus et les contraintes de fabrication.
Le 80386 apparaît en 1985. Conçu par Jim Crawford, que l'on retrouvera aux responsabilités du 486 et qui fera partie de l'équipe de développement du Pentium, il comporte 275.000 transistors et atteint la vitesse de quatre Mips. Outre ses performances, il comporte une innovation fondamentale, celle de savoir adresser directement 4 Go, soit quatre milliards d'octets et cela sans passer par les mécanismes de segmentation. Le 386 dispose de registres 32 bits et peut fonctionner d'une manière plus diversifiée que ses prédécesseurs.
Le 80486 sera proposé par Intel en 1989. C'est un circuit totalement 32 bits, qui dispose d'étonnantes possibilités de traitement, telles qu'une unité flottante intégrée, une mémoire cache de 8 Ko, comme sur les grands systèmes, des capacités de multiprocessing qui en feront un bon candidat pour les serveurs de réseaux locaux. Il est quatre fois plus rapide que le 386 et comporte 1,16 million de transistors. Il en existera plusieurs versions: le 486SX à 25 Mhz, le 486DX à 33 Mhz et le 486DX2 à 66 Mhz. Un peu à la fois, on se rapproche de la barrière " psychologique " des 100 Mhz, inimaginable il y a quelques années. La loi de Moore se vérifie plus que jamais.
Le Pentium est le dernier né des circuits Intel. Annoncé en 1993, c'est un 32 bits de 3,1 millions de transistors, deux fois plus rapide que le 486DX2. Il est équipé d'un double pipeline qui lui permet d'exécuter deux instructions en un seul cycle. Il dispose d'une double mémoire cache, une pour les données, l'autre pour les instructions, dualité qui explique pour beaucoup ses performances. Vis-à-vis de l'extérieur, il communique par blocs de 64 bits, bien que les traitements internes s'effectuent sur 32 bits. Il en existe plusieurs versions à 75, 100 et 133 Mhz et sa vitesse de traitement est supérieure à 100 Mips.
Intel a d'ores et déjà annoncé le Pentium Pro, qui lui dispose d'un véritable pipeline interne.



BGE G140

Machine de puissance moyenne, sur laquelle sont montés pour la première fois des mémoires à film mince.
Embryon de "décor" avec la possibilité d'interpréter les langages de programmation d'autres machines.
Véritable système d'exploitation avec enchaînement des travaux, gestion des fichiers, utilitaires de services et superviseur pour la gestion du central et des entrées/sorties.
Création de la CII
première gamme en 1968 (Iris)

Ordinateurs GAMMA 140 et 141
Le Gamma 140 et le Gamma 141, sont deux nouveaux ordinateurs de conception française, destinés au marché européen et construits par Bull-General Electric. Selon M. Chargueraud, Directeur Commercial de B.G.E, en 1965, 1800 ordinateurs de cette classe de prix‚ étaient déjà installés en Europe, mais il devrait y en avoir plus de 6000 en 1970.
La mémoire à film mince, dont le temps d'accés est de 155 nanosecondes par octet, qui est utilisée pour la première fois dans des ordinateurs de cette catégorie, a particulièrement retenu l'attention des observateurs. L'interprétation des langages de programmation d'autres équipements (le Gamma 10 et le Gamma 30 seuls ont été cités), dans une mémoire particulière, permet des possibilités de compatibilité intéressantes au niveau des programmes.
Ces machines sont dotées d'un véritable système d'exploitation, avec superviseur, gestionnaire de fichiers et moniteur pour les travaux.
La redevance de location mensuelle de ces ordinateurs " moyens " sera de 25 à 50.000 Francs, avec un délai de livraison de l'ordre d'un an.


IBM 360 modèle 91: 4 ko de mémoire obtenus par "enfilage" de 32.768 perles de ferrites sur des fils très fins




Premier numéro de "01 Informatique" (zero.un.informatique) en mai 1966


1967

Langage Cobol
Aux Etats-Unis comme en Europe, la valeur des langages évolués comme le Cobol reste largement contreversée, d'autant qu'il ne s'agit pas seulement d'une querelle d'école, mais d'un problème d'efficacité et de rentabilité. La question est d'actualité en Europe, où beaucoup d'utilisateurs vont passer un seuil important avec la nouvelle génération de calculateurs.
La " Systems and Procedures Association " a posé à ses membres vingt-deux questions pour savoir ce qu'en pensent les spécialistes de systèmes. Les réponses sont intéressantes.
Dans l'ensemble ceux qui ont personnellement l'habitude du Cobol lui semblent plus favorables, ce qui tendrait à prouver que l'expérience ne les a pas déçus. La majorité des réponses reprochent au Cobol plusieurs faiblesses: les compilateurs qui ont parfois des problèmes, les faibles performances des programmes objets
générés, surtout si on les compare aux programmes écrits en autocode, leur gourmandise en mémoire et la lenteur des compilations.
En général les " sondés " estiment que l'on programme plus vite en Cobol qu'avec d'autres langages, les erreurs matérielles d'écriture et de logique étant plus faciles à rectifier. Le Cobol a pour beaucoup de ses utilisateurs l'avantage de la compatibilité et grâce à sa lisibilité facilite le dialogue avec les autres services. Ce qu'une réponse tempère cependant " Un programme Cobol ne se lit pas comme un livre; depuis trois ans que j'en écris, je n'ai jamais vu un non-spécialiste s'y attaquer ".
Pour 63% des spécialistes américains, c'est bien Cobol qui répond le mieux aux besoins d'une programmation simple et efficace.

01 Informatique, mars 1967

Le programme SAMUEL fait match nul contre le champion du monde de dames anglaises

TENNIS, jeu qui inspirera Pong en 1972.

1967-71

ILLIAC IV de l'Université de l'Illinois: premier ordinateur parallèle constitué de 64 éléments indépendants opérant simultanément
200.000.000 d'instruction à la seconde, connecté à un tube cathodique

1968

première unité d'affichage autonome, capable de gérer seule le problème du rafraîssiment de l'écran et dotée d'un générateur de caractères alphanumériques


Circuit intégré LSI: Microplaquette de circuits intégrés comprenant des milliers d'éléments de transistor assemblés en une plaquette minuscule
Production à grande échelle
Pas d'application envisagée à sa sortie ("On avait la solution, pas le problème")

Premier écran à cristaux liquides par RCA
George Helmeir est l'inventeur de l'écran à cristaux liquides. C'est alors qu'il travaillait dans un laboratoire de RCA à Princeton (New Jersey) sur les semi-conducteurs, qu'il s'intéressa à certaines substances organiques, des cristaux liquides, utilisables dans les semi-conducteurs. Son idée étant de les exploiter pour contrôler un faisceau laser, ces cristaux changeant de couleur à leur passage. Tout cela aboutit en 1968 à la présentation par RCA d'un premier écran à cristaux liquides.



CII Iris 50 (présentation le 19.9.1968)

Ordinateur de puissance moyenne
"Machine à octet", mémoire de 10 Ko, extensible à 256 Ko, système de protection par pages de 2 Ko.
4 canaux pouvant recevoir chacun 32 périphériques : lecteurs/perforateurs de cartes, dérouleurs de bandes magnétiques et quatre modèles d'unités de disques, d'une capacité de 3 à 200 Mo.

Quatre ans après sa naissance, la CII vient de se présenter à la presse comme une entreprise décidée à s'installer solidement sur le marché de l'informatique de gestion. Quarante Iris 50 ont été placés, ainsi que quatre Iris 80, ce qui constitue un bilan somme toute honorable. Tous ses efforts à venir consisteront donc à appuyer son action dans ce secteur, sans toutefois négliger le développement commercial de ses autres systèmes (10010, 10020, Iris 10).
La construction d'un réseau de vente à la hauteur de ses ambitions, comme la mise sur pied d'un système de financement des locations constituent donc des tâches immédiates qui absorberont une grande partie de l'aide que l'état s'apprête à lui renouveler jusqu'en 1975. Date à laquelle il espère détenir 15% du marché annuel.
Les dirigeants de la CII déclarent volontiers qu'on verra avant deux ans l'impact pris par leurs systèmes sur le marché français.
A vrai dire, tout se jouera pendant ces deux ans. Si la CII réussit à s'imposer, elle pourra alors mieux s'intégrer dans un groupe européen important et là on pense immédiatement aux accords envisagés avec les anglais d'ICL.

01 Informatique, 1970
Edson de Castro crée DATA GENERAL

Edson de Castro, formidable technicien mais aussi gestionnaire, est avec Gordon Bell et Ken Olsen de Digital, l'un des trois personnages qui ont le plus contribué à l'explosion de la mini-informatique dans les années 60-70.
Entré chez Digital en 1961, il travaille comme concepteur de systèmes et participe à l'élaboration des PDP-4, 5 et 6.
Il quittera Digital en 1968 pour créer Data General avec trois associés, compagnie dont il deviendra le Président. Il est le père des Nova.
Ralph Baer créé la console pour téléviseur ODYSSEY (société Magnavox)


les décors sont réalisés par des caches de plastique prédécoupés appliqués sur l'écran
c'est un échec commercial





Gestionnaire de base de données d'IDMS (Integrated Database Management Software)

John Cullinane a fondé en 1968 la première société spécialisée dans la conception et la commercialisation d'un gestionnaire de base de données. Son produit IDMS (Integrated Database Management Software) était de type Codasyl, une architecture en réseau par opposition au hiérarchique en vigueur à l'époque et au futur relationnel. Cullinane Corp qui deviendra Cullinet Software en 1983 sera la première compagnie spécialisée dans le logiciel à apparaître au New York Stock Exchange.

1969

INTEL: Mémoire vive statique à circuits intégrés 64 bits 3101, puis version 1101 256 bits

Terminal à visualisation cathodique UNIVAC Uniscope 100

Bas de gamme d'une famille comportant déjà l'Uniscope 300.
Mémoire à tores magnétiques, fonctionnement en mode Ascii 7 bits.

Grâce à la mémoire, l'utilisateur peut composer ses textes et ses messages en mode "off line". Les informations frappées sur le clavier alphanumérique peuvent être modififiées sans solliciter le central.
Autocom IBM 2750

Premier autocom d'IBM.

Système entièrement électronique, sans relais ni pièce électromécanique en mouvement, conçu et mis au point au centre de recherche de La Gaude.
Il comporte une unité de commutation qui établit les liaisons entre correspondants intérieurs et extérieurs, unité constituée selon la technologie de l'époque, de matrices de thyristors au silicium.
Imprimante spool MDS (Mohawk Data Systems)

Imprimante "déconnectée" et alimentées par des bandes spool.
1000-1250 lpm, mémoire tampon et unité de bande magnétique 7 ou 9 pistes.



premier essais de CAO graphique chez Citroën

Langage PASCAL (en l'honneur du mathématicien Blaise Pascal), créé à l'Ecole Polytechnique de Zurich par Niklaus Wirth (très inspiré de l'Algol)
oblige le programmeur à tout définir par avance mais fournit un texte clair et compréhensible et est facile à mettre au point
compilateur entirèrement ècrit dès 1970.
Turbo-Pascal en 1983 (Borland)
Quick Pascal (Microsoft) en 1989

la firme BBN (Bolt, Beranek and Newman Inc., financée par l'ARPA) préconise le Network Control Protocol (mode de communication par paquets)
BBN 1969: Ben Barker, Bill Bartell, Will Crowther, Jim Greisman, Frank Heart, Robert Kahn, Severo Ornstein, Truett Thach, Martin Thrope, Dave Walden

installation à l'UCLA de Los Angeles (Californie) du premier IMP (Interface Message Processor, ordinateur chargé de gérer le réseau, 24 ko de mémoire)

années 1970

Création de SAMSUNG
première entreprise sud-coréenne sur le marché de l'électronique et de l'informatique
production de moniteurs (en 1991, 21% du marché français et 10% du marché mondial)

GRID Compass: premier ordinateur portable et premier cécran non cahodique, coque en magnésium
poids et prix trop élevés

HEWLETT PACKARD HP-85
ordinateur scientifique de bureau, programmable en basic, imprimante intégrée

Système de maintenance de la vérité TMS (Truth Maintenance Systems) permettant de garder en permanence le principe du fonctionnement normal d'une machine pour détecter les pannes

Travaux du laboratoire RANK XEROX PARC (Palo Alto Research Center) sur l'intelligence artificielle
Johan de Kleer cherche une technique rapide et peu coûteuse pour le diagnostic des pannes sur les photocopieurs
de Kleer sort de l'université où il a étudié le système TMS
programme Newton

Johan de Kleer, Kenneth Forbus (étudiant du MIT, Massachusetts Insitute of Technology), Benjamin Kuipers, Patrick Hayes et John S. Brown travaillent à élaborer une théorie complète sur les phénomènes physiques, pour permettre leur reproduction par ordinateur



Premier réseau par paquets (ARPAnet) entre les universités SRI (Stanford), UCLA (Los Angeles), UCSB (Santa Barbara) et UTAH (Salt Lake City).
23 lieux ou institutions connectés en 1971, 40 en 1972, 110 en 1977: courrier électronique, connection à distance rloging (remote loging)

The ARPANET is an unclassified, packet-switched data network originally built by the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) and used for Department of Defense computer science and networking research. It is now one of the subnetworks of the Defense Data Network (DDN) and, as such, is managed by the Defense Data Network Program Management Office (DDN PMO). Policy for the ARPANET is established by DARPA and they also decide who may become subscribers. Subscribers are required to follow certain technical and administrative procedures to connect host computers or other equipment to the DDN. This document describes these procedures as they apply to the ARPANET, provides background and technical information on the ARPANET, and >suggests sources of further information on protocol implementations and interface equipment.
The ARPANET began as an experimental packet-switched host-to-host network in late 1969. It was funded through a research and development program sponsored by DARPA. The goal of the program was to advance the state-of-the-art in computer networking. The resultant network successfully provided efficient communications between heterogeneous computers, allowing convenient sharing of hardware, software, and data resources among a varied community of geographically-dispersed users.

1970

Le premier central téléphonique tout électronique entre en fonction à Perros-Guirec.

Ordinateurs de troisième génération à circuits intégrés

Ordinateurs de quatriième génération à circuits à haute intégration (plus de 10.000 transistors dans un seul boîtier):,IBM PC

INTEL 1103, mémoire vive dynamique 1024 bits à circuits intégrés,premier succès commercial d'Intel

1e unité disque souple sur IBM en 1970 : 8" (20x20), 400 Ko, 77 pistes, simple face, encodage double fréquence (simple densité)
IBM, 400 Ko, 77 pistes, simple face, encodage double fréquence (simple densité).
1975 Shugart Associates met sur le marché une unité de lecture/écriture à encodage M2FM (Modulation de fréquence deuc fois modifiée), doublant la capacité de la disquette.
1976 IBM, et d'autres constructeurs, propose des disques souples enduits d'oxyde métallique sur les deux faces, et des unités 9 têtes permettant de lire les deux faces sans retourner la disquette.
SF/DD - 48 TPI, 26 secteurs, 77 pistes, 250 ko (hFD)
DF/DD - 48 TPI, 8 secteurs, 77 cylindres, 616 ko (hFE)



Mini 16 bits DIGITAL EQUIPMENT PDP 11/20

Machine construite autour d'un bus, l'Unibus ("fond de panier" - backplane - câblé, sur lequel sont enfichées les cartes de la machine: l'unité centrale, la mémoire, les contrôleurs de périphériques).
Boîtier "mini" de moins de 26 cm de hauteur.

Cette machine se présente comme l'aboutissement d'une évolution vers la simplicité et vers l'efficacité.
D'une manière générale, toutes les machines étaient conçues en fonction et autour de l'unité centrale, les problèmes des périphériques et des canaux venant s'ajouter en parallèle à ceux de l'unité centrale.
Le PDP 11 est construit, quant à lui, autour de ce que DEC appelle l'Unibus, une sorte de canal, simplifié par le fait que la plupart des fonctions d'un canal classique sont reportées ailleurs, en particulier sur les contrôleurs de périphériques. Le processeur, la mémoire et toutes les unités de contrôle reliées à ce même bus sont indépendantes, ce qui rend l'ensemble parfaitement modulaire.
Une augmentation de mémoire se fait par simple enfichage d'une nouveau module, par exemple, ce qui évite les difficultés de câblage.
Grâce à l'Unibus, les périphériques sont considérés comme intégrés à la mémoire vive, puisque leurs buffers sont contenus dans celle-ci et que leur adressage se fait de la même façon que pour une cellule de mémoire quelconque. Il n'y a même plus d'instructions d'entrées/sorties proprement dites.
Il existe deux versions du calculateur: le PDP 11/10 pour les applications industrielles et le PDP 11/20.

01 Informatique, 1970
GENERAL ELECTRIC vend ses parts de CII à HONEYWELL BULL

IBM série 370
370/155 et 370/165, compatibles avec les 360 (à peu près le même jeu d'instructions).
Présence d'une antémémoire très rapide (115 ns), de 8 ou 16 Ko selon les modèles.
La mémoire virtuelle apparaît sur les 370/158 et 370/168 de 1972.


La nouvelle série d'IBM vient officiellement d'être annoncée. On ne parle pour le moment que de deux modèles, 155 et 165. Un mot clé: " ils " sont compatibles. Autant l'annonce de la série 360 et son développement furent axés sur l'idée de nouvelle génération, autant on insiste ici sur la continuité. Et si la nouvelle série ne s'appelle pas 360, il s'en est fallu de peu.
Sur le plan technologique, on retrouve le MST de l'IBM 3 et du 195. Plus rapides (quatre fois) et plus denses (cinq fois) que les SLT 360, leur emploi est généralisé. Le jeu d'instructions est le même que celui du 360 plus quatorze nouvelles instructions. La micrologique variable semblait acquise avant l'annonce des 370, elle l'est beaucoup moins après, car on retrouve la microprogrammation classique des 360.
Côté mémoire, le concept de cache est étendu aux 370, une antémémoire comme on dit chez IBM, pour laquelle un taux de réussite de 90 à 99% est annoncé.
Outre les unités centrales, IBM annonce de nouveaux disques 3330 amovibles et 2305 fixes. Le 3330 est constitué d'unités doubles (deux discpacs) de 200 millions d'octets chacune et sa vitesse de transfert est près de trois fois supérieure à celle du 2314.
Le système d'exploitation reste l'Operating System (MFT ou MVT) et éventuellement le DOS sur 370/155. On peut alors se demander si IBM ne va pas proposer un nouvel OS qui tiendra compte d'une façon globale des caractéristiques hardware de la série 370, c'est-à-dire essentiellement l'antémémoire, les canaux multiples par blocs et l'unité à disques 2305.

01 Informatique, 1970



Création de BOEING Computer Service, fliale informatique de l'avionneur américain
Boeng Calc et Boeing Graph en 1985

Création du langage PROLOG (Programmation en Logique) par l'équipe d'Alain Colmerauer, de l'université de Marseille, et R. Kowalski, université d'Edimbourg (Ecosse)
lagage de l'intelligence artificielle (IA)
Turbo-Prolog de Borland en 09.1986

Interface graphique des chercheurs du XEROX PARC
première application hypertexte Note Cards

1971

EPROM INTEL (8), mémoire morte effaçable aux ultraviolets, et programmable

Microprocesseur INTEL 4004 (4004: équivalent à 4000 transistors, 4 bits):
2300 transistors sur 14 mm² de silicium, mots de 4 bits, 60.000 opérations/seconde (puissance de calcul équivalente à celle de l'ENIAC de 1946)
75.000.000 de PC équipés de processeurs Intel en 11.1991



Ordinateur CREAM SODA COMPUTER, premier ordinateur de Steve Wozniak et Bill Fernandez
c'est Fernandez qui présenta Wozniak à Steve Jobs (Apple)

HEWLETT-PACKARD HP 3000 présenté à la Fall Joint Computer

Ensemble "à vocation time-sharing, temps réel, batch et éventuellement gestion".
Architecture adaptée à la multiprogrammation et à la gestion dynamique des ressources (forte simultanéité obtenue entre les traitements UC et les entrées/sorties, la protection mémoire, l'adressage relatif et la mémoire virtuelle obtenue par segmentation automatique).



Définition de la CAO à Eindhoven: "La conception assistée par ordinateur est une technique dans laquelle l'homme et la machine forment une équipe parfaitement homogène, exploitant les meilleures caractéristiques de chaque partenaire, de telle manière que l'équipe fonctionne mieux que chaque partenaire seul"

1972

Généralisation de la mémoire virtuelle chez IBM

Microprocesseur INTEL 8008: commande de la société Datapoint en 1969 pour un circuit pouvant fournir des fonctions logiques différentes selon la façon dont on les programme (par opposition aux onctions figées ET, OU, NI, etc.)
3500 transistors, mots de 8 bits (systèmes de gestion des feux de signalisation, appareils de mesure, taximètres)

Brevet de carte active pouvant être utilisée comme carte de crédit de Jules K. ELLINGBOE (USA)
Architecture interne à un seul régistre (deux pour celle de Moreno)
Elle reste au stade de brevet

Carte à puce de Roland MORENO

Trois prototypes de carte sur une planche de bois recouvertes de circuits intégrés
création de la société Inovatron en 1972
brevet n° 7410191 (dans le domaine public en 1995)
objet portatif à circuit monolithique de stockage comprenant des inhibiteurs de transfert (inviolable)
appel d'offre aux sociétés Bull, Flonic (groupe Schlumberger) et Philips
première carte à puce Bull-Moreno présenté le 21.03.1979 (mais équipé de deux puces, une pour le microprocesseur et une pour la mémoire)
Schlumberger prend 34% des parts d'Inovatron en 06.1979
procès intenté par Bull et perdu (Bull rachète la Cofip qui possède 15% des actions)
Philips intente un procès en Suède pour invalider l'invention (l'un des 11 pays où les brevets ont été déposés) mais doit se contenter d'utiliser les masques Bull pour les applications concernant les cartes bancaires
55 brevets déposés
contrat Schlumberger-DGT en 1986 pour la fourniture de 30 millions de télécartes en 3 ans (publiphones)
en 1988, 400.000 cartes bancaires et 40.000.000 de télécartes en circulation
accord avec la RATP en 12.1991 pour le développement d'un dispositif à distance par carte à mémoire (remplacement de la carte orange)

Roland Moreno est l'inventeur de la carte à puces, une carte de crédit standard, dont la tranche comporte un microprocesseur et sa mémoire. Propriétaire des brevets descriptifs, Roland Moreno a eu à se battre pour prouver l'antériorité de ses intuitions, de nombreux constructeurs et pas seulement
étrangers, ayant exprimé des velléités pour la contester. Il crée Innovatron en 1974, puis Roland Moreno Technologies en 1988 et enfin Roland Moreno Consultants en 1993.



Nouveau calculateur HEWLETT-PACKARD série 9830

La machine est programmable en Basic (pilotage d'instruments de mesure, auxilliaire de calcul...)
Clavier, affichage alphanumérique, cassette bidirectionnelle et système d'exploitation COS.
IBM 370/158 et 370/168.


Nouvelle version du système d'exploitation utilisant la mémoire virtuelle (mécanisme et instructions spécifiques).

"La mémoire virtuelle au centre des prochaines annonces IBM", c'est sous ce titre que nous présentions dans notre dernier numéro, les grandes lignes des nouveautés en préparation chez IBM. Comme prévu la mémoire virtuelle tient la vedette, mais elle est accompagnée d'une nouvelle gamme de systèmes d'exploitation et de deux nouveaux modèles, les 370/158 et 370/168.
Rappelons que la technique de mémoire virtuelle permet de traiter sur un ordinateur d'une taille mémoire donnée, un volume de mémoire supérieur. Jusqu'ici on avait recours à la technique de l'overlay. Désormais la mémoire virtuelle, hardware et software associés, se chargent de gérer automatiquement les différents programmes en cours d'exécution, en appelant en mémoire réelle, les seuls éléments de programmes, les " pages ", nécessaires à un instant donné à l'exécution des traitements, les éléments inactifs restant stockés sur disque.
La mémoire virtuelle des 370 a une capacité maxima de 16 millions d'octets, cette limite, tant imposée par la méthode d'adressage des 370. Les pages ont une dimension de 2000 ou de 4000 octets selon le système d'exploitation.
La mise en oeuvre de ce dispositif nécessite la présence d'un traducteur dynamique d'adresse (DAT), d'ores et déjà disponible sur les 135 et 145 en commande et qui sera adapté‚ automatiquement sur les matériels déjà installés (deux … trois heures d'immobilisation machine).
Le DAT sera livré‚ en standard sur les 158 et 168.
Côté systèmes d'exploitation, les utilisateurs désormais ont le choix entre quatre solutions: DOS/VS, successeur du DOS mais adapté à la mémoire virtuelle, OS/VS1, le successeur de l'OS/MFT, lui aussi adapté OS/VS2, qui succède pour sa part l'OS/MVT et VM/370, une sorte de super système dans lequel la notion de virtualité‚ est ‚tendue … l'ensemble de la machine.

01 Informatique, 1972



Gary Kildall écrit CP/M, le premier système d'exploitation pour micro-ordinateur
Le Docteur Kildall a tout été à la fois: pilote, professeur, développeur, auteur et pionnier de l'informatique. C'est en 1972, alors qu'il enseigne à la " Naval Postgraduate School " de Monterey, qu'il écrit CP/M le premier système d'exploitation pour micro-ordinateur. Il fonde Digital Research à Pacific Grove (CA) et développe le langage Dr Logo. Sollicité par IBM pour écrire une versin 16 bits 8088 de CP/M, Gary Kildall se fera " coiffer sur le poteau " par Bill Gates. La chance ne se présentera pas deux fois et DRI n'aura pas le destin de Microsoft. Il finira par se faire racheter par Novell, qui lui-même revendra l'activité.

Langage POLOG (PROgrammation LOGique) d‚velopp‚ par Alain Colmerauer et Philippe Roussel de l'Universit‚ de Marseille.
utilis‚ en intelligence artificielle.

Langage LSE (Langage d'Enseignement Symbolique): créé par J. Hebenstreit pour faciliter l'apprentissage par ordinateur dans les écoles française
concurrent du Basic

Langage SMALLTALK (1972-1980) d'Alan Kay (Xerox Palo Alto Research Center).
programme issu de l'intelligence artificielle (orienté objet),
ispir‚ par le Simula (d‚riv‚ de l'Algol-60) qui contenait d‚jà le concept des objets et des classes.
SmallTalk n'a pu s'imposer dans les milieux professionnels en raison de sa lenteur

Première utilisation du terme de virus dans le livre de David Gerrold, "When Harley was one".

Gestionnaire de bases de données OMNIS pour Apple II de David Seaman (Blyth Software)
OMNIS 3 Plus Macintosh
OMNIS 3 PC puis OMNIS QUARTZ PC Dos en 02.1988 (premier SGBD relationnel disponible sous Windows, mini v1.03)
v5 1990, v7.0 1992

PONG
nouveau type de jeu de café (ou jeu d'arcade) inventé par Nolan Bushnell, étudiant à l'université de l'Utah et inspirté de Tennis (1967).
première Pong Machine installée dans un café durant l'été 1972.
le propriétaire du café appela Bushnell quelques heures après l'installation pour lui signaler la panne de l'appareil, provoquée en fait par les trop nombreuses pièces de monnaie introduites par les joueurs
devant le succès (100 000 exemplaires vendus), il fonde en 1973 une société chargée de la vente et la fabrication de sa machine et la nomme ATARI (coup final du jeu de Go), la machine de salon s'appellant Atari Pong.
première console à cartouche d'ATARI en 1979

conférence internationale à Washington
création d'un groupe de travail (International Network Working Group) chargé de créer un protocole permettant à tous les ordinateurs des différents réseaux existant de communiquer
directeur Vint Cerf, 29 ans, ARPAnet-UCLA

1973

Finis Conner et Alan Shugart fondent la SHUGART Associates


Finis Conner, diplômé de San Jose, est avec Al Shugart, celui qui a le plus innové en matière de disques magnétiques pour micros. En 1973, il crée avec lui la Shugart Associates, qu'il quitte en 1979 quand la société est vendue à Xerox. Toujours avec son "compère", il crée cette fois Seagate en Californie, qui inventera le disque dur 5,25 pouces, celui là même que l'on trouvera sur les premiers XT d'IBM. En 1986, il se lancera dans une nouvelle aventure, celle de Conner Peripherals.
Alan Shugart est le fondateur de Shugart Associates, spécialiste des disques souples. Racheté par Xerox, il fonde Seagate Technology "parce qu'il cherchait du travail". Depuis Seagate s'est imposé comme le leader des fabricants de disques durs aux formats 5,25 et 3,5 pouces. Diplômé de l'Université de Midland en 1951, Alan Shugart est réputé pour sa sainte horreur des avocats et du milieu judiciaire en général. Métier que pratique pourtant sa fille...


Shugart Associates, premier constructeur mondial de disquettes compatibles IBM pour le marché OEM, deviendra à la fin de l'année, une filiale de Xerox et rejoint ainsi Diablo et Versatec.
Shugart Associates est née en 1973 avec la disquette SA 900 compatible IBM. Pour sa quatrième année fiscale qui s'est achevée à la fin avril 77, cette société de 300 personnes, uniquement axée sur la disquette, a réalisé un chiffre d'affaires de 17 millions de dollars. En 1976, on estimait que la production mondiale de disquettes était d'environ 130.000 unités, dont 30.000 fabriquées par IBM pour ses besoins propres et 100.000 partagées entre les différents constructeurs spécialistes de la vente en OEM. Ces 100.000 devraient avoir plus que triplé en 1980.
Shugart s'était signalé il y a un an en présentant la mini-disquette, concurrente avantageuse de la mini-cassette et dont plusieurs milliers d'exemplaires sont déjà produits mensuellement. Plus récemment, Shugart avait annoncé avant IBM, qui utilise une telle technologie sur l'IBM 34, une disquette double face et double densité.

01 Informatique, 1977

IBM: réalisation expérimentale de mémoires à bulles magnétiques (MBM) et de circuits à jonction Josephson (effet tunnel)

GRUMANN Corporation: système automatique utilisant comme support de données des mini-cassettes (type audio) montées sur un carrousel tournant dans les deux sens
8 à 16 ensembles carrousel-tête de lecture-écriture, 14 à 28 milliards de caractères (remplace 32 dérouleurs de bandes)

Système de gestion de bandes magnétiques ATL (Automatic Tape Library) de XYTEX: bandothèque automatique d'une capacité de 22 à 216 milliards de caractères
dispositif de sélection et de montage automatique des bandes
encombrement trop important



IBM 3/15
Les IBM 3 ont été les premiers systèmes destinés aux PME et aux départements des grandes entreprises. IBM en a produit divers modèles, le 3/15 annoncé en septembre 1973 en étant un parmi d'autres. Il s'agissait de systèmes multipostes, programmables en Gap II le plus souvent, mais aussi en Cobol et parfois en Fortran. Contrairement aux futurs 34 et AS/400, les IBM 3 seront de la responsabilité de l'informatique classique qui développera des applications spécifiques pour eux.

Micro-ordinateur MICRAL N de la société REE (devenue BULL-MICRAL par la suite), dû à l'ingénieur français Gernelle (Truong Trong Thi ?)

considéré comme le 1e micro-ordinateur au monde, construit autour d'un microprocesseur 8008.
destiné au réglage d'automatismes, programmes résidents en mémoire morte, 8 ko de mémoire vive
pas de succès commercial

Les ordinateurs sont en passe de devenir des produits de grande consommation si l'on en juge par l'arrivée du mini-ordinateur Micral, proposé dans sa version de base à moins de 8500 FF. C'est un ensemble dont la vocation première est le contrôle de processus industriels, conçu autour du microprocesseur Intel 8008. François Gernelle (Réalisations et Etudes Electroniques) qui se trouve à l'origine de ce produit, en prévoit dés maintenant une très forte demande.
A qui s'adressse ce matériel ? " Essentiellement aux industriels qui désirent acquérir une fonction qui marche et qui ne veulent pas savoir ce qu'il y a dans la boîte noire ". Le créneau visé est celui se situant entre les processus câblés et les mini-ordinateurs trop souvent sous-utilisés. La puissance des entrées/sorties associées au faible prix de vente font que Micral a deux atouts non négligeables pour atteindre son objectf: plus de 1000 unités par mois dans les 18 mois à venir. Pour une fois, il semble qu'une société française ait acquis de l'avance sur les américains.

01 Informatique, 1973
Conçu par François Gernelle, Directeur Technique de R2E, pour un client, l'INRA, pour qu'il constitue le coeur d'un système élaboré d'acquisition de données (conception suffisamment générale pour qu'elle puisse servir à d'autres applications).
François Gernelle a déposé deux brevets pour protéger son invention.

En 1972, François Gernell, aujourd'hui Directeur des Etudes de la R2E, concevait le Micral N, premier micro-ordinateur au monde. Le Micral N a fait son chemin puisque plus de 2000 machines sont aujourd'hui installées et qu'au modèle un peu rudimentaire des origines a succédé le Micral M, multi-micro qui permet à des utilisateurs différents de faire exécuter des tâches différentes tout en bénéficiant d'un ensemble de ressources communes.
François Gernelle rappelle les circonstances dans lesquelles ce premier micro a été conçu:
"A ses débuts, la R2E, qui avait pour vocation de réaliser des systèmes câblés complexes, avait obtenu un contrat avec l'INRA pour la réalisation d'un dispositif élaboré d'acquisition de données naturelles. Seul un mini du type PDP 8 permettait à l'époque la réalisation d'un tel système. Mais l'INRA n'avait pas les moyens de se payer un PDP 8. Or il se trouvait que depuis plusieurs années, j'avais l'idée de réaliser ce que j'ai appelé par la suite un micro-ordinateur.
J'ai donc proposé à l'INRA de réaliser un ordinateur qui serait le coeur de leur système.
Je me suis lancé dans l'étude du Micral N, qui a effectivement été le premier micro-ordinateur du monde. Bien que ce système ait été conçu pour une application bien définie, j'ai quand même voulu réaliser une machine générale très structurée, bâtie autour d'un système de communication puissant, le bus.
J'ai évité de "bricoler" comme d'autres personnes le faisaient à l'époque, avec le 4004 et le 8008 en utilisant simplement les microprocesseurs pour résoudre une fonction".

01 Informatique, 1979
André Truong est plus qu'un personnage, il est une légende. Vietnamien de naissance et parisien d'adoption, il est le créateur de la société R2E en 1971 où il aura l'énorme mérite de croire en une nouvelle technologie, ces machines construites autour d'un microprocesseur que l'on appelle un micro. Le sien sera le Micral N, "concocté" par François Gernelle. Ce sera le premier micro de l'histoire. André Truong s'intéressera ensuite au "downsizing", qu'il contribuera à démocratiser et à promouvoir.
Création d'UNIDATA, premier groupe multinational européen, regroupant CII (France), SIEMENS (RFA) et PHILIPS (NL)
Unidata dissoute le 19.12.1975

Poste de travail expérimental XEROX Alto
Poste de travail expérimental "Alto" développé par le Parc en 1973, dont l'objectif était de rassembler sur un seul poste des fonctions normalement exécutées sur des machines beaucoup plus importantes: Alto, notamment, était déjà équipé de la fameuse " souris " qui permet de pointer n'importe où sur l'écran sans être obligé de passer par un système de curseur à déplacement horizontal et vertical. La souris représente sans doute ce qui se fait de mieux aujourd'hui pour la sélection dynamique d'informations sur un écran. Alto ne devait être qu'un système prototype. En fait, Xerox l'a installé à plus de 1200 exemplaires, intégrés dans 46 réseaux Ethernet de 7 sites géographiques différents de la compagnie. En dehors de la société, on ne le trouve que dans quelques sites privilégiés comme la Maison Blanche, la Chambre des Représentants ou le Sénat.
01 Informatique, 1981



UNIX écrit en langage C

L'histoire de Dennis Ritchie est indissociable de celle de Ken Thompson, les deux concepteurs du système d'exploitation Unix, alors qu'ils travaillaient chez AT&T. C'est lui qui a retravaillé le langage interprété B, une version condensée d'un autre langage BCPL, lui-même issu de la "mouvance" CPL-Algol 60, pour en faire le langage C que nous connaissons aujourd'hui. Ritchie et Thompson destinaient le C à des tâches de programmation système. C'est en C que la quasi-totalité d'Unix sera réécrit en 1973.
Ken Thompson travaillait avec Dennis Ritchie aux Bell Labs quand il eut besoin d'un nouveau système pour remplacer Multics qui leur était retiré. Travaillant sur un PDP-7 en assembleur, il réunit quelques utilitaires et un noyau pour constituer la trame d'un système d'exploitation élémentaire, uniquement destiné à simplifier la tâche de dévelopement d'un seul homme. Système qu'il baptisa Unix, un jeu de mots sur Uni (One) et Multics (Multi). Avec Dennis Ritchie, Thomson ajouta quelques fonctions et un traitement de texte et transféra Unix sur PDP-11, une machine plus moderne. Délaissant l'assembleur, Thompson réécrivit l'ensemble du système en C en 1973, de façon à le rendre totalement portable. La longue histoire d'Unix commençait.

1974

Microprocesseur INTEL 8080: 8 bits, équipe l'Altaïr (vendu en kit)


Version 8085 en 1976, à vitesse d'horloge doublée
clone Zilog Z80

Mémoire magnétique BELL Telephone Laboratories
Expérimentale, conservation d'encyclopédies entières en une seule microplaquette

Disque Winchester IBM 3340 destiné aux grands systèmes.

Cartouche dans laquelle sont placés le support magnétique, les têtes de lecture/écriture et une partie de l'électronique de contrôle.
Plus de contact du support avec l'atmosphère ambiante, gain en fiabilité
Mémoire à cartouche IBM MSS 3480 et 3850 (Mass Storage Subsystem)

Système de stockage sur cartouche magnétique de grande capacité.

Cartouche 3850 sous forme de boîtier étanche contenant un film magnétique de 70 mm de largeur et 7 m de long, 70 millions de caractères, 706 à 4720 cartouches stockées dans des alvéoles en nid d'abeilles chargés automatiquement dans des stations de lecture-écriture, données transitant sur des disques tampons (staging).

Cartouche 3480 (3 M et BASF):
épaisseur support 23,4 µm, totale 25,9 à 33,7 µm, largeur bande 0,498" ±0.001, longueur 541 pieds (165 m),
conductivité magnétique 520 ±300, densité maxi 37,871 bpi,
moins d'une perte d'information pour 8 millions de changement de flux enregistrés à un seuil de 25% de signal restant.
210 Mo (575 pieds) et 250 Mo (656).

Contrairement aux bandes magnétiques traditionnelles, l'enregistrement d'un caractère ne se fait plus transversalement sur 9 pistes, mais longitudinalement sur une piste qui fait toute la longueur de la cartouche avant de revenir, en tout 18 ou 36 "aller et retour", le mode serpentine.
La capacité unitaire d'une cartouche 3480 est de 50 Mo.
Enregistreur laser 3M LBR

Premier enregistreur à laser sur microforme de l'histoire, présenté à New York en février 1974.
Système COM destiné à transcrire sur microfiche de 105 mm ou film 16 mm, les fichiers d'édition d'une machine.
Le LBR écrit directement sur un film argentique, le laser formant une image latente qui est développée ensuite par la chaleur, sans produit chimique.



HONEYWELL BULL série 60

61 conçu en France, pour les PME, 62 d'origine italienne, 64 d'origine Bull et 66 d'origine Honeywell.
Systèmes d'exploitation différents, des "décors" permettant de passer d'une machine sur l'autre (décor 61 sur 62 et décor 62 sur 64).
Federico Faggin et Ralph Ungerman fondent la société ZILOG
Le Docteur Federico Faggin a fondé avec Ralph Ungerman la société Zilog en 1974, pour construire et commercialiser des microprocesseurs compatibles Intel, voire spécifiques. Auparavant il avait travaillé chez Intel et peut être considéré comme l'un des personnages clés ayant mené à bien les projets 4004 et 8080 d'Intel. Une " culture " qui lui servira pour dessiner le Z80, un circuit compatible Intel 8080, mais doté de 80 instructions de plus.
Zilog sera racheté en 1981 par le pétrolier Exxon, à la grande époque où celui-ci cherchait à se diversifier dans l'industrie informatique.




Langage ADA, appelé aussi Langage Vert (Projet Green)
Nommé ainsi en l'honneur de Lady Ada-Augusta Lovelace, programmeuse des machine de Charles Babbage (la première programmeuse de l'histoire).
Créé par une équipe dirigée par Jean Ichbiah (France) de la compagnie CII Honeywell-Bull, à la demande du Département de la Défense US (DoD).
dans une but de simplification de la maintenance des programmes (400 programmes différents utlisés au DoD !), standardisation en un seul langage d'emploi universel (très fortement inspiré du Pascal)
mise en place d'une structure en 1974 publiant 5 cahiers des charges, de plus en plus détaillés: Strawman (1975), Woodenman (1975), Tinman (1976), Ironman (1948) et Steelman (1979).

Langage C, dérivé du langage B développé en souvenir du BCPL.
Formellement défini en 1978 (publication de "The C Reference Manual" de B. Kernighan et D.M. Ritchie, des laboratoires Bell (USA).
outil de mise au point du système Unix (processeur 8086, 6800 ou 80286/80386, assurant la compatibilité du code source)
macroprogrammations, opérations scientifiques puissantes, mais structuration modulaire
premiers compilateurs pour environnement 8 bits en 1978
C 3.0 en 1985 (il n'y a jamais eu de version 1.0 ou 2.0), C 5.0 en 1988
Zorland C en 19.. (à la demande de Borland, la firme estrebaptisée Zortech)
TURBO C en 1987 (Borland)
C++ en 1980

Vint Cerf (anglais) et Robert Kahn (ex-BBN) publient le protocle TCP (Transmission Control Protocol) intégrant IP (version SLIP, Serial Line Internet Protocol ou PPP), l'Internet Protocol
le protocole doit s'adapter aux 40 ou 50 systèmes d'exploitation existant à l'époque
création d'un langage véhiculaire permettant la coexistence des protocole variés propres à chacun des réseaux existant

fonctions de base de l'Internet
SMTP (Simple Mail Transfer Protocol): courrier électronique, email
FTP (File Transfer Protocol): transfert de fichier à partir d'ordinateurs distants (téléchargement)
HTTP (HyperText Transfer Protocol): transfert de fichiers à partir de serveurs HTML (Hypertext Markup Language)
Telnet: connexion à distance (ex-commande d'Unix)

1975

Mémoire à cartouche de Control Data Corporation (CDC)
film magnétique de 68.6 mm enroulé sur lui-même et protégé par un étui cylindrique,
au moment de la lecture et l'écriture, le film est sorti de l'étui et placé devant la tête de lecture-écriture (cartouches amenées par un bras), les données étant d'abord transcrites sur un disque magnétique dénommé disque de staging,
capacité 8 à 16 milliards de caractères.

Interface parallèle IEEE 4888 imaginée vers 1965 par la société Hewlett-Packard pour résoudre les problèmes de connexions entre ordinateurs et apareils de mesure, utilisée en 1973 sous le nom d'HPIB (Hewlett Packard Interface Bus) ou GPIB (General Purpose Interface Bus)
imaginée vers 1965 par la société Hewlett-Packard pour résoudre les problèmes de connexions entre ordinateurs et apareils de mesure,
utilisée en 1973 sous le nom d'HPIB (Hewlett Packard Interface Bus) ou GPIB (General Purpose Interface Bus),
normalisée en 1975 sous le nom d'IEEE 488 (Institute of Electrical and Electronics Engineers),
connue sous le nom de IEC 625 (Interbational Electrotechnical Commission) ou ANSI J MC1 1 BUS (American National Standard Institute).
24 broches: données sur 1 2 3 4 13 14 15 16 ; commande sur 5 9 10 11 12 ; synchronisation sur 6 7 8 ; masses sur 8 fils (6 pour 6 signaux particuliers, 2 masses communes tolerie et écran)

Imprimante laser IBM 3800 destinée aux grosses entreprises qui ont à produire de très importants volumes d'édition (avril 1975).

13.000 lignes par minute.
Tambour électrosensible, pour y placer l'image qui sera ensuite reproduite sur papier.



Micro-ordinateur ALTAIR de la société MITS (Ed Roberts, 01)
1e micro- ordinateur vraiment commercial, vendu en kit et par correspondance aux USA (revue Popular Electronics, 12.1974, 420 $)
pas de langage, pas de clavier, microprocesseur 8080
baptisé du nom de l'étoile vers laquelle vogue l'Enterprise du feuilleton Star Trek (étoile de type spectral A5 de la constellation Aigle de l'hémisphère boréal, nom suggéré par la fille de Solomon)
Basic écrit par Bill Gates

Systèmes de saisie multiclaviers CMC

Petit système de gestion HONEYWELL BULL 61/40 d'Honeywell Bull

Des disquettes remplacent les cartes perforées.
Entrée de gamme de la série 60, deux postes de travail peuvent lui être connectés.
Conception française.
"Ordinateur portable" IBM 5100 destiné aux scientifiques et aux gestionnaires (25 kg)
Destiné uniquement aux gros clients d'IBM, 8975 $, enceinte unique regroupant le clavier (bloc numérique séparé), l'écran 16 lignes de 64 caractères, le lecteur de cartouche de bandes magnétiques (mémoire de masse, 204 ko), 16 à 64 ko de mémoire vive, langage Basic (Bill Gates) ou APL

Diffusion confidentielle
Ensemble compact comportant une UC de 16 à 64 Ko, un petit écran de 16 lignes de 64 caractères, un clavier et un ou deux lecteurs de cartouches.
Deux langages disponibles : Basic et APL
Programmable en Gap II et III, nouvelle petite carte perforée à 96 colonnes.

IBM 32


Trois mois après les Etats-Unis et le Canada, IBM annonce en Europe le système 32. Mais ce " premier système sans programmation grâce aux logiciels d'application sectoriels " se devait d'arriver sur le marché avec une garde-robe
décente. Ce n'est pas le cas et le S/32 est présenté nu en France: pas la moindre petite trace de logiciel d'application. Cela a de quoi surprendre.
Non, en fait pas tout à fait, car IBM tient à la décence. Le S/32 dispose d'un langage de programmation GAP II, les " entreprises ayant une connaissance de la programmation pourront ainsi développer leurs propres programmes avec un minimum de difficultés ".
Rappelons que le S/32 est un ensemble compact qui réunit dans un seul meuble une mémoire principale de 16 à 32 Koctets, une unité de disques fixes de 5 ou 9,1 millions d'octets, un dispositif de lecture/écriture sur disquette, un écran de visualisation, un clavier et une imprimante.
Le marché du S/32 couvre à la fois les petites et les moyennes entreprises: dans ce dernier cas, il pourra être utilisé en terminal intelligent de traitement par lots à distance.
Cette annonce contient un certain nombre d'innovations importantes dans le domaine technologique, avec l'utilisation de circuits MOS-FET qui autorise une densité de circuits quarante fois supérieure à celle de la technique monolithique intégrée. On remarquera également l'apparition d'une nouvelle unité de disques fixes. On note sur le S/32 une absente de marque: la carte perforée. Le succés des 3740 a convaincu IBM de miser à fond sur la disquette.

01 Informatique, 1975

Systèmes de saisie multiclaviers MDS 9000.

Calculateur central chargé de gérer la saisie des données provenant de 32 postes.
Un seul dérouleur de bande, le calculateur mémorisant les données sur disque avant que l'opératrice responsable décide de les envoyer sur bande.
Les système "key to tape" contemporains disposent chacun d'un dérouleur de bande.
SHUGART Associates met sur le marché une unité de lecture/écriture à encodage M2FM (Modulation de fréquence deuc fois modifiée), doublant la capacité de la disquette 8"

Création de TANDON Computer par Sirjang Lal Tandon (jeune indien de 34 ans venu aux USA pour y suivre des études)
société spécialisée dans la conception de têtes de lecture pour unités de disque
inventeur des premiers lecteurs de disquettes double face et des disques durs amovibles en 1987 (Datapack)
production de disques durs Winchester puis de cartes pour PC
créé son propre Bios t fonde Tandon Computer en Europe
Thierry Braun, DG de Tandon France



Gary Kildall crée le CP/M (Control Program for Microprocessor), système d'exploitation sur disquettes utilisable sur microprocesseurs 8080 et compatibles (8085 et Z80)
Kildall crée Digital Research pour commercialiser CP/M 80
CP/M 86 (mono-utilisateur) et MPM/86 (multi- utilidateur) en 1979 (05, pour processeurs 16 bits 8086 et 8088)
installé pour la première fois sur un ordinateur de la firme Imsai (Bill Millard)
CP/M 2.2 en 1985 (Turbo Pascal, Wordstar, M Basic)

Bill Gates décide de concevoir un langage de programmation pour l'Altaïr de MITS
naissance du MBasic en 02 (Beginner's All-purpose Symbolic Instruction Code)
dans sa jeunesse, Bill Gates avait créé un wargame en détruisant le SE de l'ordinateur central d'une firme américaine (CDC), il jura de ne plus toucher un clavier pendant tout son année de seconde
Bill Gates et Paul Allen écrivent l'Apple Basic en 1975, qui deviendra Basica puis GW-Basic en 1981 (Microsoft)
Visual Basic en 05.1991

Bill Gates et Paul Allen fonde MICROSOFT (08)
Bill Gates, le fondateur de Microsoft au milieu des années 70, doit sa réussite à la fois à son génie du marketing et à un coup de chance initial, le "big bang" de MS-DOS, système écrit avec Paul Allen en 1980 pour le PC d'IBM, que n'a pas pu ou su faire, le pourtant très avisé Gary Kindall, patron de Digital Research. La suite est un conte de fées. William Gates N°III va faire de Microsoft le N°1 mondial des éditeurs de logiciels.
Paul Allen est l'aîné de Bill Gates de deux ans. Il a fréquenté les mêmes écoles que lui, a écrit son premier programme avec lui pour affecter les élèves de son école dans les classes et surtout a vécu la grande aventure de Microsoft avec lui. Son destin dés l'école était indissociable de celui de Bill Gates. Mais alors que Gates se consacrera au marketing, Paul Allen sera le technicien de l'équipe. C'est lui qui dans des conditions éprouvantes écrira MS-DOS à Seattle, c'est lui encore qui supervisera la mise au point de Windows, l'interface qui fera la fortune de Microsoft. D'une certaine manière Paul Allen est à Bill Gates ce que Steve Wozniak est à Steve Jobs. Un complément autant qu'un complice.


En décembre 1975, les ventes de l'année s'élèvent à 500.000 $, 5 employés
Siège déplacé d'Albuquerque (Nouveau Mexique) à Bellevue (Washington) en 1979 (locaux loués)
Siège social installé à Redmond (état de Washington, 2100 employés dont 400 à l'étranger)
Président 1988 Jon Shirley
Filiales dans le monde entier (1982 Royaume-Uni, 1983 Allemagne de l'Ouest et France, 22 filiales)
Microsot France 02.05, siège social transféré aux Ulis (91) le 14.06.1991 (plan en forme de papillon)

BREAK-OUT pour Atari
premier casse-briques créé par Steve Jobs et Steve Wozniak (fondateur d'Apple en 1976).

CHESS CHALLENGER 3, premier échiquier électronique de Fidelity Electronics
permet le jeu en solitaire, mais boudé à son arrivée en France en 1976 (3 niveaux de difficultés trop faibles, certaines règles fondamentales non respectées)

1976

Microprocesseur Z1LOG Z 80
successeur du 8080 et du 6800 (possède la totalité des contrôles de ceux-ci)
boîtier 40 broches groupant le processeur de type 8080, le circuit d'horloge (8224) et le contrôleur de système (8228)
mémoire RAM 208 bits (bloc-diagramme et registre internes)
2 jeux de 6 registres généraux, programmables individuellement (8 bits) ou par paire (16 bits), 2 accumulateur munis de leurs propres indicateurs (1 seul indicateur sur le 6800)
jeu de 158 instructions (dont les 78 du 8080), compatible avec les mode d'adressage du 6800 (indexé ou relatif)
technologie MOS à canal N, tension d'alimentation 5 V, durée d'une instruction 1.6 æs, capacité d'adressage 64 Ko

SHUGART Associates met sur le marché un lecteur et une disquette de taille réduite (minidisquette 5"1/4)

5"1/4(13x13), 360 ko/1.20 Mo

SF/DD 48 TPI, 8 secteurs, 40 pistes, 160 ko (hFE) - IBM PC, Apple IIe
SF/DD 96 TPI, 9 secteurs, 40 pistes, 180 ko (hFC)
DF/DD 48 TPI, 8 secteurs, 40 cylindres, 320 ko (hFF) - IBM PC/XT
DF/DD 96 TPI, 9 secteurs, 40 cylindres, 360 ko (hFD)
DF/4D 96 TPI, 8 secteurs, 80 cylindres, 640 ko (hFB) - ACT Sirius, Commodore
DF/HD 96 TPI, 15 secteurs, 80 cylindres, 1.20 Mo (hF9) - IBM PC/AT

IBM, et d'autres constructeurs, propose des disques souples enduits d'oxyde métallique sur les deux faces, et des unités 9 têtes permettant de lire les deux faces sans retourner la disquette (8")

Mini-disquette 5 pouces GSI
Un nouveau support devrait voir le jour dans les prochains mois. Il s'agit d'une mini-disquette de 5 pouces de diamètre (huit pour la disquette actuelle) que préparent General System International (GSI) et Shugart.
La mini-disquette de GSI comporterait le même nombre de pistes que la disquette classique et contiendrait également 250 Koctets; elle fonctionnerait, vue de l'unité centrale, exactement comme la disquette de 8 pouces. L'objectif de cette mini-disquette est d'attaquer les cassettes sur les petits systèmes en ayant un encombrement identique au leur. Il serait donc ainsi possible, sans redessiner le matériel, de substituer un lecteur de mini-disquette à un lecteur de cassette. L'intérêt? L'accés sélectif de plus en plus démocratique.

01 Informatique, 1976



Création d'ACER (Taiwan)
principal fournisseur d'OEM (fournit notamment Texas Instrument et Fujitsu, 21.6% du CA en 1990)
production de compatibles IBM PC et de systèmes sous Unix
filiale française créée en 08.1990 (président Yves Thieffine)
rachat d'Altos en 1991 (constructeur français spécialisé dans la fabrication d'ordinateurs multipostes sous Unix)

Fondation d'APPLE Computers Inc en 1977 par Steve P. Jobs (24.02.1955-) et Steve Wozniak (01)

Steve Wozniak (employé des équipes d'ingénierie, non diplômé) avait proposé le projet d'un micro-ordinateur à Hewlett- Packard au début des années 70 qui le refuse ("ce n'est pas un produit pour H.P.")
d'après Steve Jobs, le nom d'Apple fut le "fruit" du hasard (deux autres hypothèses: reprise du label des disques des Beatles, que Jobs admirait, ou souvenir des pommeraies d'Oregon où Jobs avait travaillé)
Steve Wozniak construit, Steve Jobs vend
John Sculley (débauché de chez PepsiCola) arrive en 1983
Wozniak quitte Apple en 02.1985 (fonde MBF -My Best Friends, pour fabriquer des gadgets électroniques)
les relations Jobs et Sculley se dégradent en 06.1985 (Sculley déclare mi-07 "il n'y a pas de place pour Steve Jobs dans les opérations de la société, ni maintenant, ni dans le futur")
Jobes revend ses parts pour 12 millions de $ (il lui reste 6.000.000 d'actions, pour une valeur d'environ 90 millions de $) et crée Next en 1985
en 1991, chiffre d'affaires de 6.3 milliards de dollars (bénéfice net 309 millions), soit 20% du marché mondial de la micro-informatique et 15% du marché français (CA 3 milliards de F)
Console couleurs ATARI VCS 2600 à cartouches encastrables (10 000 exemplaires vendus)



Fusion CII - HONEYWELL BULL: 53% du capital par Cie des machines Bull (CMB), 47% pour Honeywell Information Systems Inc

Super-ordinateur CRAY-1 de Seymour Cray

Machine vectorielle, capable de traiter en parallèle plusieurs éléments d'un même vecteur en pipeline (160 Mflops).
Cray XMP multiprocesseur en 1982, Cray-2 en 1985 (2 Gflops).

Seymour Cray fait partie avec Gene Amdahl de ces techniciens qui ont inventé une nouvelle race de machines. Ancien de Control Data où il a joué un rôle essentiel, Seymour Cray fonde sa propre compagnie pour construire le Cray 1, le premier super-ordinateur de l'histoire. Cette machine annoncée en 1976 met en oeuvre des concepts nouveaux: une architecture en pipeline en particulier, dans laquelle plusieurs instructions peuvent s'exécuter simultanément, grâce à un découpage en mini-instructions élémentaires. Seymour Cray aura du " mal " à comprendre le massivement parallèle. Il est l'homme d'une génération de super-machines. Sa compagnie vient d'être rachetée par SGI.
TANDEM NonStop, 16 bits.

UNIVAC 1100/80

Machine orientée temps réel, processeur central de 50 ns de cycle, processeur d'entrées/sorties capable de gérer 8 canaux, mémoire rapide (antémémoire) et mémoire principale.



Langage LOGO, puissant, utilisé pour l'enseignement assisté par ordinateur (tortue)

Mike Lesk (laboratoires Bell/AT&T) réalise la connexion de 2 ordinateurs sous Unix par modem et ligne téléphonique (ordinateurs DEP, programme UUCP, Unix to Unix Copy)

Premier BBS (Bulletin Board System) élaboré par Ward Christensen (auteur du protocole Xmodem) aux Etats-Unis pour échanger des données avec ses amis.

1977

Mémoires à bulles magnétiques (MBM) TEXAS: capacité 90 Kbits, devant être rapidement portée à 1 Mbit, coût très réduit (1 centime par octet en production)


APPLE I de (Steve Jobs, Steve Wozniak, Bill Gates, et Paul Allen: en kit, une centaine d'exemplaires en 1976 vendus aux membres du Homebrew Club (premier club informatiquer des USA)
APPLE II en 05.1977
Dessin recherché, écran couleur, deux disquettes.
Dan Bricklin et Bob Franston le choisissent pour y implanter leur Visicalc.


Steve Jobs est l'enfant terrible de la micro-informatique. Co-fondateur de Apple Computer en 1975, il construit avec Steve Wozniak l'Apple I, dont il finance la commercialisation grâce à la vente de son "antique" Volkswagen. Steve Jobs sera de toutes les épopées d'Apple, grâce à Armas Markkula, qui le fera passer de son garage, à un véritable siège à Cupertino (CA). Jobs et Wozniak annonceront l'Apple II en avril 1977. Jobs quittera Apple en septembre 1985 pour fonder Next Computer.
"Woz" (Steve Wozniak) a fondé Apple avec Steve Jobs en janvier 1977, alors qu'il n'avait que vingt-six ans. Plus technicien que gestionnaire, c'est lui qui a véritablement conçu les premières machines produites par la société, les Apple I et II. Il sera ensuite de toutes les aventures et participera largement au succès d'Apple. Il quittera Apple pour "convenances personnelles en 1985, pour se consacrer à sa nouvelle société, CL-9 (Cloud 9), spécialisée dans le développement d'outils de contrôle vidéo.


DIGITAL EQUIPEMENT VAX 11-780 32 bits


Capacité d'adressage direct de 4 Go (physiquement, on ne peut pas loger plus de 2 Mo dans l'armoire de la machine).
Deux modes de fonctionnement : 32 bits sous système VAX/VMS (pagination automatique des programmes) et 16 bits compatible PDP 11.

Le Vax 11/750 n'est pas une machine révolutionnaire. Elle est seulement significative de la volonté de son constructeur de démocratiser la gamme Vax et d'en améliorer le rapport performances/prix. Digital a choisi pour cela la technologie des matrices de portes, qui lui permet d'atteindre 60% des performances du 11/780 pour seulement 40% de son prix. En fait, le 11/750 est le premier ordinateur 32 bits à exploiter une technologie LSI sur mesure.
Vaxcluster a été la première architecture en grappe constituée de mini-ordinateurs. Il s'agissait de 16 Vax 11/780, 11/782 ou 11/750 ou de HSC (Hierarchical Storage Controller), des contrôleurs de mémoires de masse, reliés dans un même réseau local par un double bus rapide à 70 Mbps, appelé CI (Computer Interconnect). Pour faire fonctionner le Vaxcluster, il fallait se doter d'un nouvel OS, VMS 3.3 par exemple pour les VAX 11/780.

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CII-HONEYWELL-BULL Mini 6 pour applications industrielles

Conception française, fabrication dans l'usine d'Angers.
Modèles 6/30 et 6/40, moniteur DTF et GCOS 6.
Mini-ordinateurs 16 bits IBM série 1

Applications temps réel, de conduite de procédés industriels et de calcul scientifique.

C'est sans créer de véritable surprise qu'IBM vient d'annoncer la commercialisation en France des mini-ordinateurs de la Série 1présentés aux Etats-Unis en novembre 1976. Proposés relativement dépouillés, ces matériels visent le marché des utilisateurs ayant déjà une bonne expérience en informatique, pour des applications de collecte de données, de mesure, de télétraitement, de calcul scientifique et aussi, selon IBM, de gestion classique.
En fait, les IBM Série 1 proposés suivant deux versions, les modèles 3 et 5, semblent devoir se limiter principalement aux applications industrielles et de télécommunications, notamment dans le cadre de l'architecture de réseau SNA, ceci afin d'éviter toute concurrence avec les autres matériels de la gamme IBM, en particulier le modèle 32 en gestion et éventuellement, le 5100 en calcul scientifique. Le caractère " industriel " de la Série 1 transparaît dans sa présentation en rack normalisé de 19 pouces et dans la nature des périphériques proposés: unité d'entrée/sortie pour capteur analogique ou numérique, unité d'extension pour horloges, adaptateur d'équipements externes, télétype, unité de disque fixe de 9,3 Mo, disque souple de 500 Ko, etc.

01 Informatique



Larry Ellison fonde ORACLE
Larry Ellison est le co-fondateur en 1977 d'Oracle Corp, N°1 mondial des SGBD relationnels. Président et CEO de sa compagnie, il fait partie des plus grosses fortunes américaines, son portefeuille d'actions étant estimé à 2,9 millions de dollars. Avant d'en arriver là, Larry Ellison, figure très médiatique du relationnel, a été Vice Président chez Omex, un spécialiste du stockage optique, a travaillé chez Ampex pour adapter la vidéo à l'enregistrement des données, ainsi que chez Amdahl.



premier réseau international sous Unix (UUnet)
réseau d'ordinateur pour chercheurs Theorynet ouvert à l'univesité de Wisconsin (sous UUCP)

1978

Création de la Commission Nationale sur l'Informatique et les Libertés (CNIL 06.01)

CLIP 4 du Département de Physique et d'Astronomie UCL: Processeur cellulaire pour le traitement logique des images (Cellular Logic Image Processor)
première calculatrice numérique utilisant simultanément 9216 microprocesseurs programmables

Microprocesseur INTEL 8086: 29.000 transistors, bus adresse et données 16 bits, 20 lignes d'adresses, 4.77 MHz
(8086-2 8 MHz)
clone NEC V30 (gain de temps de l'ordre de 25%)
version 80C286 à consommation réduite pour les portables (processeur CMOS - Complementary Metal Oxide Semiconductor)

CD 12 cm PHILIPS
C'est Pieter Kramer qui est à l'origine du concept de CD audio. En 1968, son idée était de graver un grand disque recouvert d'un matériau spécial de minuscules cavités, pour y stocker des images, qui seraient ensuite projetées sur un écran de télévision. Une sorte de Vidéodisc. L'idée a évolué et Pieter Kramer qui travaillait chez Philips a imaginé un dispositif de lecture par laser, capable de reconnaître la présence des cavités par effet de Kerr et d'en déduire l'identité des informations numériques audio codées. Pour en arriver à 1978 où Philips annoncera le CD 12 cm tel que nous le connaissons aujourd'hui.



Mini 16 bits DATA GENERAL Nova 4

Entièrement microprogrammées, machines compatibles Nova 3.
Jeu d'instructions étendu :gain de performances, mécanisme de recherche anticipée des instructions.
Petit système de gestion HEWLETT-PACKARD HP 250

Premier système de sa catégorie doté d'un véritable SGBD Image, issu de la base Image du 3000 et d'utilitaires comme Forms pour la création des écrans, Query pour l'interrogation de la base et Report Writer pour l'édition des états.
Les PME ont pu ainsi développer leurs propres applications, à un coût sensiblement inférieur à celui des SSII.
IBM 8100

Petit système de traitement local et plate-forme de développement.
Technologie avancée, chips mémoire de 64 Kbits.
Logiciels DPCX et DPPX (environnement de développement destiné à mettre au point des applications sur 8100 avant de les transporter sur 370).
IBM système 38 annoncé au salon Orgatechnik

Remplacement des petits systèmes de gestion d'IBM, 32 et 34.
Chips de 64 Kbits, mode mémoire virtuelle (le programmeur est totalement déchargé de sa gestion)
Création d'OLIVETTI
Carlo de Benedetti, principal actionnaire
premier pertes en 1991 (CA 8.607,1 billions de Lires, perte 459,8 billions)



Réseau Transpac lancé le 21 décembre 1978
Mais non, ce n'est pas un rêve.
Attendu depuis plusieurs mois, Transpac, qui avait fait le pari d'être prêt en juin 1978 et avait perdu, est enfin là.
Transpac est désormais accessible aux utilisateurs, quelles que soient leur taille et leur localisation géographique. Mais c'est un petit Transpac qui tombe dans le soulier des entreprises et des administrations à la veille de Noël: seuls quatre commutateurs (et non les douze initialement prévus) sont en service, implantés à Rennes, à Paris et à Lyon. Ils permettent cependant à la société Transpac d'annoncer officiellement qu'elle est en mesure d'exploiter le réseau.
Depuis octobre dernier, date à laquelle la société Transpac a ouvert la commercialisation du service, des contrats sur plus de 100 raccordements ont été signés. Ils concernent bien entendu les grandes entreprises (banques, administrations) mais également les sociétés de service, des entreprises de taille moyenne (200 à 1000 personnes), qui semblent vouloir accéder à Transpac plus rapidement que prévu.
Pour assurer sa promotion, Transpac aura recours à sa propre force commerciale, bien sûr, mais entend également s'appuyer sur le réseau commercial des télécommunications: 150 agences commerciales et 300 téléboutiques (qui seront les annexes des agences et présenteront les produits). La clientèle susceptible d'être intéressée par la télé-informatique pourra y être orientée vers Transpac.
Enfin, pour toucher les PME, Transpac devra mettre en place des entités spécialisées, mais pour YvonLebars (le PDG de Transpac): " Il est trop tôt pour fixer son choix sur une solution plutôt qu'une autre. Sachant que Transpac n'est elle-même qu'une PME, nous ne pouvons pas dés le départ, posséder vingt ou trente petites agences commerciales ayant pignon sur rue ".

01 Informatique

Tableur VISICALC pour Apple II de Software Arts, dessiné par Dan Bricklin et Robert Frankston
premier tableur de l'histoire de l'informatique (1979)
détrôné par Multiplan de Microsoft, plus avancé

L'idée d'inventer le tableur est venue à Daniel Bricklin en 1977 alors qu'il était étudiant à Harvard. Il s'agissait de reproduire sur une machine le modèle de gestion en lignes et colonnes qui lui avait été enseigné, le tableur mettant à jour chaque cellule au moyen d'une formule mathématique. En 1978, il met au point Visical avec Robert Frankston et fonde Visicorp. C'est ce Visicalc qui fera vendre les premiers Apple et lancera la micro dans le monde professionnel. Mitch Kapor s'inspirera de Multiplan pour élaborer un Lotus 1.2.3, dédié au PC d'IBM, plus complet et " fini " que son modèle, qu'il finira par supplanter. Bricklin est un personnage clé de la micro. S'il n'a pas recueilli le fruit de ses intuitions, il n'est pas amer pour autant: " I don't spend very much, I already have a better lifestyle than I expected ". Brickin a toujours été un homme sage.

Wayne Ratliff (USA) présente VULCAIN, premier gestionnaire de fichiers sur micro-ordinateur

Vulcain devient DBase II en 1982 (Ashton-Tate)

Alors qu'il travaillait chez Martin Marietta, Wayne Ratliff eut l'occasion d'utiliser un SGBD passé dans le domaine public, JPLDIF. Cela lui donna l'idée d'en écrire une version pour micro-ordinateurs, qu'il appela Vulcain. C'est ce Vulcain dont George Tate, le fondateur d'une petite entreprise de vente de logiciels, Ashton Tate, acquit les droits de commercialisation. Tate débaptisa le produit en dBase II et en fit le SGBD le plus vendu au monde. Ratcliff est avec les Bricklin, Allen, l'un des précurseurs de la micro.
Le programme d'échecs CHESS 4.7 bat David Levy, Grand Maître International (08)
3 victoires, 1 nul, 1 défaite
D. Levy avait parié, en 1968, qu'aucun ordinateur ne le battrait avant 10 ans
D. Lévy porte un second pari de 1000 $ au premier programme capable de le battre en tournoi (prix porté à 5000 $ par le magazine Omni)
en 1984, il affronte Cray Blitz et gagne 4 victoires à zéro

Bill Atkinson (Apple) crée l'interface utilisateur LISA (fenêtres, souris et gestion des graphique sur le Macintosh)
créateur de MacPaint

MICRO-CHESS, programme d'échecs pour Tandy et Apple de Daniel Fylstra, étudiant en maîtrise à Harvard et ancien rédacteur de Byte
édité par Personal Software (société créée à cet effet)

SPACE INVADERS, version améliorée du Space War de 1962
apparition des "high scores" (meilleurs scores réalisés) qui suscitent un engouement tel que les salles d'arcades sont obligées d'en proposer plusieurs exemplaires

1979

Microprocesseur INTEL 8088, version moins puissante et meilleur marché du 8086, étudiée pour le Victor S1 (1e "16 bits"), peu de temps avant l'IBM PC
8/16 bits (bus données 8 bits, régistres internes 16 bits)
20 lignes d'adresses (2^20 soit 1.048.576 allocations), calcul sur 16 bits mais échange de données sur 8 fils
200.000 instructions par seconde
adopté par IBM pour le PC en 1980
clone NEC V20

>Intel a précisé la stratégie qu'il entendait mener en matière de circuits 16 bits. Pour le fabricant américain, qui passe pour le premier fournisseur mondial de circuits MOS, l'avance technologique vis-à-vis des concurrents constitue la pièce maîtresse de sa force de frappe. Bien qu'Intel s'en défende, la technologie du 8086 serait plus intégrée que celle qu'autorise le processus HMOS (2,5microns contre 3,4 microns). S'appuyant sur cette avance, la firme de Santa Clara entend rester leader. Le 8086, annoncé lors de la dernière NCC, en juin 1978, est le premier élément d'une famille qui s'enrichira prochainement de cinq produits: un microprocesseur 8 bits dérivé du 8086 et baptisé 8088, qui sera annoncé au salon des composants, un processeur d'entrées/sorties (courant 1979), un processeur mathématique (1980), un micro-ordinateur monochip (1980) et un microprocesseur " de hautes performances " (1980).
La décision d'un Cobol n'aurait pas encore été arrêtée à ce jour. Ainsi donc, le 8086 d'Intel fait chemin vers ses concurrents, réputés plus performants, le Z8000 de Zilog et le 6800 de Motorola enre autres. Intel ne néglige pas l'atout de pouvoir livrer avant les autres. Il entend même en profiter pour renforcer ses positions sur les créneaux des microprocesseurs 16 bits qui seront prépondérants par rapport aux 8 bits en 1982.
La firme aurait livré dix mille unités 8086 à ce jour.

01 Informatique, 1979

Microprocesseur MOTOROLA 6502 (Apple II)
65.000 transisors



première console à cartouche d'ATARI

IBM 4331 et 4341, strictement compatibles avec l'architecture 370, mais plus compacts et plus économiques.

Développement du LSI permettant une spectaculaire réduction (dans un rapport de un à quatre) des volumes physiques et de la consommation électrique.

La série E d'IBM, devenue série 4300, a été exacte au rendez-vous avec l'annonce des deux premiers modèles 4331 et 4341. La nouvelle technologie LSI apparue il y a quelques mois sur le 8100 et le S38, se présente en microplaquettes de 64 Koctets, groupées en modules de quatre, permettant d'atteindre 512 Koctets sur une carte de 25 cm sur 15 cm. La réduction de volume est donc une des caractéristiques les plus spectaculaires de la nouvelle série. L'apparition de disques fixes de grande capacité est un second élément essentiel.
Le petit modèle, le 4331, comparable au 370/138, peut disposer d'une mémoire centrale de 0,5 ou 1 méga-octets. Le nouveau disque fixe 2310 d'un temps d'accés moyen de 27 ms, peut être assemblé en quatre batteries dépassant une capacité de 1 million d'octets avec un débit de 1031 K octets par seconde. L'autre modèle annoncé, le 4341, plus comparable au 370/148, est disponible en deux capacités de mémoire centrale, de 2 et 4 millions d'octets. Le disque fixe 3370 peut aussi lui être connecté par l'intermédiaire d'un contrôleur spécialisé permettant de regrouper jusqu'à 32 unités, soit plus de 18 milliards de caractères.
Sur le plan logiciel, la nouveauté essentielle est une offre " intégrée " d'un ensemble de produits choisis par l'utilisateur à la commande et livré sous une forme pré-générée et pré-testée. Appelé Sipo-E, ce logiciel de base comprend le système d'exploitation (DOS/VSE ou VM), IPF, un produit-programme conversationnel, destiné à la gestion du système, un logiciel d'utilisation interactive en temps partagé, ICCF ou CMS et un ensemble moniteur TP/base de données, CICS/DL1.

01 Informatique, 1979
INTERTECHNIQUE Réalité 2000 (remplaçant du Réalité 20)

Petit système de gestion multipostes.
UC Multi 6 au lieu de l'UC Multi 20, système d'exploitation entièrement microprogrammé (langage Français), mémoire centrale étendue jusqu'à un Mo.
Création de la société néerlandaise TULIP Computers, spécialisée dans l'import et la distribution de matériels informatiques
en 1981, fabrication de compatibles PC sous licence, puis machines en propre en 1983



Création d'Ethernet
Digital Equipment, Intel et Xerox viennent de signer un accord pour développer en commun des réseaux d'information destinés à une utilisation locale à l'intérieur d'un même bâtiment, ou entre bâtiments très voisins.
La base du système sera le réseau Ethernet, conçu l'an dernier par Xerox et qui relie sur un câble coaxial divers matériels de traitement de texte ou de traitement de l'information ou encore des périphériques: imprimantes, traceurs, mémoires de masse. Les transferts s'effectuent à grande vitesse, avec un objectif annoncé de 10 Mbps sur des distances qui devraient atteindre 500 mètres.
Digital Equipment possède une expérience des minis et des grosses unités centrales et sera plus particulièrement chargé du développement des équipements de transmission de données. Quant à Intel, c'est son expérience des microprocesseurs qui sera précieuse pour la mise au point des contrôleurs de communication.
Plusieurs spécifications du nouveau système auraient déjà été définies et des tests seraient en cours. L'information est transmise par paquets, ce qui facilite l'adjonction de noeuds le long du câble coaxial. En cas de conflit, une procédure de réémission est prévue.
Enfin Xerox prévoit la possibilité de céder la licence d'Ethernet à des sociétés qui souhaiteraient construire elles-mêmes des émetteurs et les contrôleurs suivant les spécifications de DEC et d'Intel et envisage l'éventualité de secondes sources industrielles.
Les trois sociétés espèrent ainsi définir une norme de facto dans le domaine des réseaux privés pour la bureautique, les points de vente et l'automatisation industrielle.

01 Informatique

C'est en 1972, alors qu'il travaillait au PARC de Xerox que Bob Metcalfe a eu l'idée du principe d'un réseau local fédérateur de stations de travail, qui allait s'appeler Ethernet. En 1979, il quittera Xerox, mais restera le coordinateur des travaux d'Intel, Xerox et Digital Equipment, qui feront d'Ethernet un produit standard, connu à l'IEEE sous l'appellation 802.3. Bob Metcalfe est le fondateur de 3Com, à la fois constructeur d'équipements de réseaux locaux et un temps éditeur de systèmes d'exploitation.
Dans le monde des réseaux locaux, Ethernet reste à l'heure actuelle, le plus utilisé. Or, la norme 802.3 de l'IEEE pour ce type de réseau (10Base-T), devrait subir une prochaine évolution afin de permettre d'atteindre des débits de 100 Mbps.
Le constat est simple: avec des applications de plus en plus gourmandes, des machines de plus en plus puissantes, la bande passante de ce type de réseau est rapidement saturée. D'où l'idée de la faire évoluer vers 100 Mbps, au détriment de solutions FDDI qui restent souvent trop coûteuses. Deux groupes se proposent d'instituer le nouveau standard: 3Com, Synoptics, Sun Microsystems et LAN Media d'une part, HP et AT&T d'autre part. Leurs solutions diffèrent sur le plan technique; les premières veulent fournir une simple évolution de la norme 802.3, alors qu'HP et AT&T proposent une solution avec des techniques différentes mais incompatibles. Dans les deux cas, le support physique reste la paire torsadée, avec pour objectif, de pouvoir utiliser du câble de catégorie 3 (câble téléphonique standard). En effet, dans les entreprises, la paire torsadée non blindée, est amenée à se généraliser.

01 Informatique, 2.7.1993

Tim Patterson écrit QDOS (Seattle Computer), système primaire, capable de gérer une carte-mère construite autour du microprocesseur 8086 d'Intel (écrit à la va-vite selon son auteur), commandes saisies en toute lettres
devient le 86 DOS, que Patterson propose en mai à Bill Gates (Microsoft) qui le rachète en 1980 et en fait le MS-DOS pour IBM

Langage ADA
A la suite d'un appel d'offres lancé en 1977, le Département de la Défense américain (ou DoD), a finalement choisi de retenir le langage de programmation temps réel de haut niveau de CII-Honeywell Bull pour les ordinateurs de l'armée de terre, de l'aviation et de la marine.
Connu sous le nom de code de "Green", ce produit restait après une première sélection, en compétition avec " Red ", le langage que proposait la firme américaine Intermetrics.
Pour faire son entrée dans le monde, Green change de nom et devient " ADA ", baptisé ainsi en l'honneur de Ada Lovelace, fille de Lord Byron et assistante de Babbage.
Le langage fançais pourrait bien devenir le langage de programmation temps réel des années 80, de la même façon que Cobol créé à l'initiative du même DoD en 1959, est devenu le langage de gestion des années 60-70.
Dans un premier temps, il va permettre au DoD de faire des économies: jusque là les trois armes utilisaient un grand nombre de langages pour leurs applications temps réel et la facture dépassait six millions de dollars !
Une belle victoire pour Jean Ichbiah, père de LIS et responsable pour CIIHB du développement d'ADA, sans oublier bien sûr, l'atout " Honeywell " que CIIHB a su sortir de sa manche au bon moment. Rappelons-le, Honeywell Control System soumissionnait officiellement en sous-traitant la presque totalité de l'activité à CIIHB.

01 Informatique,

X/Ponts et MIT, Jean Ichbiah est à l'origine du langage ADA, choisi par la Défense Américaine pour ses propres développements. Chef de la division logiciel du centre de recherche de CII Honeywell Bull, il est le fondateur de la société Alsys, construite autour de l'acquis ADA. Il s'occupera lui-même de la filiale américaine de Alsys, pour tenter de diffuser le langage. Jean Ichbiah a démontré que ADA n'avait pas d'équivalent en termes de sécurité.

Logiciel ORACLE, premier intégré pour micro-ordinateur (traitement de texte, tableur, grapheur et gestionnaire de bases de données)

première version de VISICALC écrite par Daniel Fylstra, Dan Bricklin (ancien ingénieur de DEC) et Bob Frankston (printemps 1978)
création de la société Software Acts qui loue les droits de Visicalc à Personal Software
devant le succès du programme, Fylstra rebaptise sa société VisiCorp et lance la série des Visi... dont VisiFile
à la suite de plusieurs procès, VisiCorp perd la marque Visicalc et créé FlashCalc, Software Acts éditant Visicalc Advanced Version, tous deux pour l'IBM PC




Création de CSnet, financé par la NSF (National Sound Foundation), en collaboration avec DARPA

années 1980

Joël de Rosnay (biologiste) créé le mot biotique (mariage de l'informatique et de la biologie)
mise au point d'un ordinateur biologique composé de mémoires et circuits logiques inspirés des molécules et des infrastructures des systèmes vivants
d'après les travaux du neuropsychiatre Warren S. Mc Culloch et du logicien Waletr Pitts (Université de Chicago, 12.1943)
application en 1986 avec l'ordinateur NET TALK de Terry Sejnowski

Création de COMPAQ par Rod Canion et Ben Rosen
départ de Canion en 1991 (CA passé de 455 milions $ en 1990 à 131 millions en 1991), Eckhard Pfeiffer président
filiale française en 1984
53% du CA sur le marché européen en 1991

Création de DEC (Digital Equipement Corporation) par Ken Olsen
départ d'Olsen en 1991 (déficit de 2.54 milliards œ pour un CA de 12.7 milliards), Robert Plamer président
forunisseurs de Bios Siutti et Phoenix Software

Création de DTK, filiale du groupe taiwanais Datatech
DTK France créé en 1989 (gérant Alain Tiquet, ne fonctionne que depuis 04.1991)
290.000 PC vendus aux USA en 1991 (7e rang)

Création d'UNISYS
machines sous Unix et comaptibles PC (l'activité micro représente 16% du CA 1991)

Création de VICTOR Technologies en Suède
acheté par Tandy en 1987 (USA, CA 4.5 milliards $, bénéfice 195 millions en 1991)
Gérard Dutriez président de Victor Technologies France

Création de ZENITH DATA SYSTEMS (USA)
rachetée par Bull en 1989 (la micro-informatique représente 12% des ventes de Bull en 1988, 36% en 1992)

Programmes d'échecs: recherches développées à l'université de Carnégie Mellon, s'orientant vers le fonctionnement en parallèle de 64 processeurs spécialisés, autour du principe de Berlier (programme Belle, étude portant seulement sur l'ensemble des mouvements possibles pouvant aboutir à une case donnée)
travaux d'Andrew Palay (université de Carnégie Mellon) sur de nouveaux algorithmes dans lesquels on prend en compte une série de valeurs, fondée sur une certaine probabilité de qualité du coup (approche du raisonnement humain)

1980

AMDAHL série 580, compatible IBM


Monoprocesseur 5860 à 14 Mips et multiprocesseur 5880 à 24 Mips.
Meilleur ratio performances/prix (35% de mieux), fonctionnalités plus avancées.

Gene Amdahl a fait toute sa carrière chez IBM. Ex "IBM fellow", ce titre qui n'avait été attribué qu'à une douzaine de personnes, lui a permis de se consacrer au travail de son choix. Concepteur principal du 704 d'IBM, premier concepteur des 709 et du 7030, il a été l'architecte en chef du 360. Il fonda sa propre compagnie pour mettre au point ce qui allait devenir quatre ans plus tard le 470V/6, le premier compatible IBM.

Création d'AST
spécialisée, à l'origine, dans les cartes d'extension
premier micro-ordinateur en 1986
le CA passe de 206 millions $ à 688 millions de 1987 à 1991
Yves Borel PDG d'AST France

Mini 32 bits DATA GENERAL MV 8000

Extension de la gamme Eclipse 16 bits : adressage mémoire jusqu'à 4 Go, plus grandes capacités d'entrées/sorties, frontal de communication permettant de connecter jusqu'à 128 terminaux pour un débit global maximum de 36,4 Mo/sec.
IBM 3081, série H (novembre 1980)


Technologie TCM : module à dissipation thermique, dans lequel sont concentrées 33 microplaquettes de 45.000 circuits chacune, soit l'équivalent de la puissance d'un 370/145.
Architecture de type dyadique : deux processeurs se partagent la même mémoire.

Les deux annonces effectuées par IBM le 12 novembre dernier marquent un nouveau pas important dans le domaine des ordinateurs de grande puissance. Le 3033S, nouveau point d'entrée en bas de gamme de la série 3033 s'accompagne d'une baisse sensible des prix. Quant au 3081, présenté comme le dernier modèle de haut de gamme d'IBM, c'est en fait le premier-né de la fameuse série H, qui montre dans quelle direction se sont portés, ces dernières années, les efforts de recherche d'IBM.
Pendant que les projecteurs étaient braqués sur les problèmes de l'intégration au niveau des chips, IBM travaillait en aval, sur les méthodes d'assemblage des microplaquettes. Le résultat c'est aujourd'hui le TCM, module à dissipation thermique contrôlée, qui permet d'assembler 45.000 circuits sur une surface d'environ 9 cm x 9 cm, soit l'équivalent de la puissance d'un 370/145.
C'est donc essentiellement cette nouvelle technique d'assemblage qui constitue la grande caractéristique du 3081. Les microplaquettes sont montées directement sur un substrat constitué de 33 couches de céramique interconnectées par des réseaux de fils de molybdène.
Le TCM est lui-même scellé dans une boîte métallique remplie d'hellium. Les différents TCM sont assemblés par tableaux suivant cette même technique, les connexions s'effectuant directement par broches.
Les avantages de ce nouveau procédé de montage sont nombreux: diminution du câblage, amélioration des performances grâce à la diminution des distances parcourue par les signaux, meilleur refroidissement et fiabilité plus grande.
Autre grande nouveauté par rapport aux 303X, le 3081 est en fait un processeur dyadique, constitué de deux unités de traitement se partageant la même mémoire.

01 Informatique, 1980

Fondation de PSION par David Potter (professeur à l'Université de Californie puis à l'Impérial College de Londres)
produit des logiciels de jeu pour le ZX 81 de Sinclair (simulateur de vol, jeu de backgammon, tableur Vu-Calc, gestion de fichiers Vu-Base)
Psion réalise la cassette de démonstration du Spectrum, puis les logiciels pour le QL (traitement de texte Quill, tableur Abacus, SGBD Archive, grapheur Easel, réunis sous le nom de Xchange pour IBM PC et compatibles)
Organiser en 1984



Bjarne Stroustrup (Bells AT&T Laboratories) crée le langage C++ (langage orienté objet)
Zortech C++ 2.00 en 1990
Borland Turbo C++ en 1990

premier logiciel PFS pour Apple II (Software Publishing Corporation)
auteur des IBM Assistants (PFS-File, PFS-Report et PS-Graph, 1986) et de Premier Choix (1988)

PACMAN
initialement Puckman, créé par la société Namco (Japon) à partir d'une ancienne légende
en couverture de Times en 1981
miss Pac Man en 1981, pusi Pac Man plus, Pac Land, Pac Attack, Pac Giirl, etc.





Vint Cerf créé une passerelle entre ARPAnet et CSnet (protocole TCP/IP)
IBM et la NSF crée Bitnet, IBM souhaitant contrer l'ensemble VAX-Unix-TCP/IP
logiciel Listserv, 4000 forums créés (listes de discussion), transpositions ListProc, Majordomo, etc. pour machines Unix
DARPA lève le secret militaire sur TCP/IP et le met à disposition gratuite du public
en Europe, le réseau Bitnet devient EARN (European Academic and Research Network)

1981

MOTOROLA 68000 8 MHz
développé par Apple, Sun, Apollo, Atari et Commodore (Amiga)

Terminal graphique couleurs TEKTRONIX 4113

Premier terminal graphique couleurs de l'histoire.
Tube à balayage (au lieu des tubes à mémoire habituels), définition 640 x 480 points, dans un espace logique de 4096 X 4096 points.
Le 4113 est un 4112 couleur et un 4027 graphique.
Ecran MDA (Monochrome Display Adapter, IBM PC): 25 lignes 80 caractères sans possibiltés graphiques

Microdisquette 3"1/2
norme définie par le MIC en 1982 (comité de l'industrie des microdisquettes) et proposée en 1983 à l'ANSI, boîtier rigide en plastique, ouverture pour la tête de lecture protégée par un volet automatique
3"1/2 (9x9 cm) 720 ko/1.44 Mo
présentée en 1981, norme définie par le MIC en 1982 (comité de l'industrie des microdisquettes) et proposée en 1983 à l'ANSI,
boîtier rigide en plastique, ouverture pour la tête de lecture protégée par un volet automatique.
SF/DD 135 TPI, 9 secteurs, 80 pistes, 360 ko
DF/DD 135 TPI, 9 secteurs, 80 cylindres, 720 ko (hF9) - IBM PC/XT
DF/HD 135 TPI, 18 secteurs, 80 cylindres, 1.44 Mo (hF0) - IBM PC/AT



Accord APPLE Computer et APPLE Corporation (musique, les Beatles)
Apple Computer peut garder son nom s'il n'a aucune activité dans le domaine de la musique
en 1986, Apple II GS équipé d'un processeur sonore 16 voix puis, en 1987, Macintosh II (contrôleur de sons évolué, posiibilités de numérisation, cartes d'extension musicales, etc.)
Apple Corp intente un procès en raion des capacités sonores de ce dernier, Apple Computer propose de le dédommager en lui versant 10 millions de $ (Paul Mc Cartney utilise un Macintosh pour ses production musicales)
Apple n'améliore plus de façon significative les qualités sonres de ses appareils, les différets accessoires étant produits par des sociétés indépendantes (interfaces MIDI, échantillonneurs, etc.)
en 1990, Apple Computer inscrit à son bilan une provision de 38 millions de $ (indemnité envisagée en cas de nouveau procès)
somme de 29 millions versée en 1991 pour permettre à Apple Computers d'utiliser le même nom que la maison d'édition des Beatles
les nouveaux Macintosh Quadra peuvent, pour la première fois, produire et recevoir les sons en stéréo en 16 bits (qualité CD)

Micro APPLE III

Mémoire de 128 à 256 K, moniteur 12 pouces, une disquette 5,25 pouces et, en option, disque dur de 5 Mo.
Système d'exploitation SOS, livré avec Business Basic, Visicalc et un Pascal.
Transportable COMPAQ

IBM PC (Personal Computer, 08)

Don Estridge, nom officiel IBM PCG
Premier système IBM volontairement ouvert aux partenaires (BIOS, connectique avec le bus PC, dont chaque broche est soigneusement décrite).
Processeur 8088 4.77 MHz 8 bits, bus 8 bits, 64 ko de mémoire vive (extensible à 256 ko sur la carte mère), écran monochrome 25 lignes 80 colonnes (MDA), clavier 83 touches, interface pour lecteur de cassettes (pas de lecteurs de disquettes), alimentation 65 W, 5 connecteurs d'extensions
Sytème MS-DOS.
L'IBM PC ne reconnaît pas les disques durs jusqu'au 27.10.1982 (mémoire morte)
IBM PCG 256 (mémoire 256 ko, 1 seul lecteur de disquette) 12.000 F HT (18.000 F avec une carte monochrome, un écran, et un clavier)
Promotion accompagnée par Charlot (Charlie Chaplin)

Beaucoup plus qu'un évènement technique, l'annonce survenue à New York mercredi dernier du premier micro-ordinateur individuel signé IBM s'inscrira dans l'histoire de la Compagnie comme la reconnaissance "officielle" de la réalité de l'informatique individuelle. En effet, après avoir longtemps ignoré ce créneau aux caractéristiques trop particulières pour pouvoir être considéré "sérieusement", le numéro UN effectue une arrivée très remarquée, qui apparaît à beaucoup comme la consécration d'un marché.
L'ordinateur individuel IBM est bâti sur un microprocesseur Intel 8088 (16 bits). La configuration de base (16 Ko de mémoire) est proposée pour 1665 ì. Pour 64 Ko de mémoire supplémentaire, il en coûte 540 ì de plus. Pour 4000 ì, l'utilisateur disposera d'une imprimante à possibilités graphiques, avec interface " couleurs ".
Deux logiciels d'exploitation seraient disponibles: le CP/M de Digital Research et un système d'origine Microsoft, vraisemblablement le système Xenix dérivé d'Unix.
Des progiciels d'aide à l'exploitation seront disponibles dés les premières livraisons, dont "Easywriter" (traitement de texte) et "Visicalc", un produit d'origine "Personal Software", déjà largement diffusé sur d'autres gammes de micro-ordinateurs. Trois progiciels d'application (gestion classique, comptabilité) sont également annoncés sous le nom de Peachtree.
Dans l'avenir, la bibliothèque de progiciels s'enrichira de produits de provenances diverses: IBM a mis au point une procédure d'agrément permettant à tout concepteur de soumettre son produit en vue de son admission au catalogue officiel en échange de royalties pour chaque vente réalisée par le réseau de distribution.
Ce réseau constitue une autre nouveauté de taille. IBM compte en effet diffuser son ordinateur individuel à travers les boutiques IBM d'ores et déjà en place, mais aussi par l'intermédiaire d'autres chaînes de diffusion. Le groupement de grands magasins Sears and Roebuck envisage ainsi la création de boutiques spécialisées. IBM s'appuiera également su le réseau de vente déjà opérationnel de Computerland.

01 Informatique, 1981

Philip Estridge restera dans l'histoire d'IBM comme celui qui a "fait" l'IBM PC, celui qui a dirigé l'équipe de conception en 1980. Un projet très spécial baptisé Acorn, qui enfreindra toutes les règles d'IBM, mais qui aboutira en 1981 à ce qui restera comme l'une des grandes dates de ces cinquante dernières années. L'originalité de la méthode Estridge a laissé quelques traces, au point qu'il se dit que le "General Manager" du PC resté, sera tenté un temps par une aventure Apple avec Steve Jobs.
Bill Gates, le fondateur de Microsoft au milieu des années 70, doit sa réussite à la fois à son génie du marketing et à un coup de chance initial, le "big bang" de MS-DOS, système écrit avec Paul Allen en 1980 pour le PC d'IBM, que n'a pas pu ou su faire, le pourtant très avisé Gary Kindall, patron de Digital Research.
La suite est un conte de fées. William Gates N°III va faire de Microsoft le N°1 mondial des éditeurs de logiciels.
Réseau informatique IBM pour la NASA

Le réseau informatique mis en place par la NASA pour les vols de la navette de l'espace comprend trois systèmes reliés entre eux. Le système informatique embarqué à bord de la navette, constitué de cinq ordinateurs IBM AP 101 interconnectés, est chargé principalement du guidage, de la navigation et du contrôle du vol et de l'engin. Le système du centre de contrôle au sol du Johnson Space Center de Houston, équipé de trois IBM 370/168, assure les suivis de trajectoires et le dépouillement des données télémétriques.
Le système d'automatisation du champ de tir du Kennedy Space Center de Cap Canaveral est équipé d'un réseau local constitué de deux ordinateurs Honeywell 6680 et de huit groupes de 64 minis et micro-ordinateurs, qui réalisent les vérifications, tests, les comptes à rebours et les lancements sur huit sites de tir
Enfin un dernier système, bien que d'importance moindre, celui qui assurera les tests de la charge " cargo " (satellite, spacelab) embarquée et connectée à la navette lors de chaque vol.

01 Informatique, 1981
Création d'IPC (Singapour)
implanté dans 40 pays, IPC France en 1987 (Fred Banrroch)

MEMOREX devient filiale à 100% de BURROUGHS Corpoation
se place au 3e rang mondial rn C.A. de l'industrie informatique

Portable OSBORNE 1 d'Adam Osborne, "An Introduction to Microcomputer" (12 kg)

12 kg, 64 ko de mémoire vive, 2 lecteurs 5"1/4 de chaque côté, écran cathodique 10x7 cm 24 lignes de 52 caractères, processeur Z80 4 MHz, tout le logiciel nécessaire fourni gratuitement avec la machine (20.000 F, format machine à coudre)
Entre autres, CP/M, tableur Supercalc de Sorcim, traitement de texte WordStar de Micropro...
Osborne cesse ses activités en 1983 (problèmes de gestion)

Le destin d'Adam Osborne est étonnant. C'est parce qu'il a écrit un best seller vendu à plus de 300.000 exemplaires: "An introduction to microcomputing" qu'il s'est lancé dans la fabrication des micro-ordinateurs. Il fonde sa propre compagnie, Osborne Computer et produit le premier portable de l'histoire, l'Osborne 1, qui sera vendu à 125.000 exemplaires. La suite sera malheureusement moins glorieuse et Osborne Computer fera faillite en 1983.
PRIME 850


Machine de très haut de gamme, capable d'exécuter simultanément deux flots différents d'instructions, grâce à deux unités de traitement, synchronisées par un dispositif spécial. Il s'agit d'un authentique 32 bits à mémoire virtuelle.

Micro-ordinateur professionnel de poche ZX 81 de Steve SINCLAIR.

17,5 cm X 16,7 cm, 350 grammes.
1 Ko de mémoire en version de base et 8 Ko de mémoire morte.
Raccordable à un écran de télévision standard, à une imprimante 32 colonnes ou une cassette.

Sinclair revend ses parts dans la société (85%) en 06.1985 au Pergamon Press (Maxwell - Daily Mirror) et devient président honoraire à vie
Amstrad rachète Sinclair en 04.1986

L'anglais Steve Sinclair est le concepteur d'un micro très original, le ZX-80, construit autour d'un microprocesseur Zilog Z-80. Il s'agissait d'une machine de poche, connectable à un téléviseur, la première à être commercialisée en dessous de 200 ì. Le ZX-80 qui ne faisait que 21 cm sur 16 cm était livré avec un Basic 4K, un manuel de 128 pages et un catalogue de 27 programmes sur cassettes. Sir Steve Sinclair sortira ensuite le ZX-81, vendu lui en dessous de 100 ì, ainsi qu'un Spectrum, premier micro de poche 32 bits. Confronté à de grosses difficultés de structure, Steve Sinclair finira par jeter l'éponge. C'est quand même lui qui est à l'origine de la technologie des "pocket computers".
XEROX 820 (07), surnommé "the Worm" (le ver)

XEROX Station Star, conçue au PARC de Xerox.

Premier système sur lequel ont été implantés les mécanismes de navigation que nous utilisons aujourd'hui. Il est fondé sur quatre idées clés: "voir et pointer", plutôt que se souvenir, "divulgation progressive" pour diminuer la complexité apparente du système, "uniformité des commandes" et "ce qui est visualisé est imprimé".

Dés l'origine de sa conception, Star se distingue des autres produits: il n'est pas issu en effet des bureaux du marketing, mais directement du Parc (Palo Alto Research Center), le centre de recherche de Xerox en Californie. Il est le descendant du poste de travail expérimental " Alto " développé par le Parc en 1973, dont l'objectif était de rassembler sur un seul poste des fonctions normalement exécutées sur des machines beaucoup plus importantes: Alto, notamment, était déjà équipé de la fameuse " souris " qui permet de pointer n'importe où sur l'écran sans être obligé de passer par un système de curseur à déplacement horizontal et vertical. La souris représente sans doute ce qui se fait de mieux aujourd'hui pour la sélection dynamique d'informations sur un écran. Alto ne devait être qu'un système prototype. En fait, Xerox l'a installé à plus de 1200 exemplaires, intégrés dans 46 réseaux Ethernet de 7 sites géographiques différents de la compagnie. En dehors de la société, on ne le trouve que dans quelques sites privilégiés comme la Maison Blanche, la Chambre des Représentants ou le Sénat.
Dés 1975, une équipe dirigée par Dave Liddle (Vice-Président du département Développement de Systèmes, à l'intérieur de la division " Office Products ") se met au travail pour définir un produit nouveau sur la base de l'expérience acquise grâce à Alto. L'idée originale fut de partir d'un concept relationnel utilisateur système, au lieu de définir des spécifications matérielles.
Au total, l'investissement sera de vingt à trente années/homme pour le seul " design " de l'interface utilisateur.

01 Informatique, 1981

Adèle Goldberg est présidente de Parcplace Systems qui commercialise des environnements et des composants logiciels orientés objets. Son autorité dans le domaine de l'approche objet est reconnue, ne serait ce que pour avoir dirigé dans les années 70, l'équipe qui au PARC de Xerox à Palo Alto a mis au point Smalltalk, le premier langage objet. Son pragmatisme est tout aussi affirmé, elle qui refuse d'entrer dans les polémiques de choix de langages et préfère insister sur l'aspect complexité.
Alan Kay est à l'origine de nombreux concepts d'interface utilisés sur les micro-ordinateurs modernes. Après avoir été "alerté" par les travaux de Ivan Sutherland au MIT, il rejoint le PARC de Xerox en 1971 où il dirige l'équipe "Learning Research Group . Il conçoit un ordinateur doté d'une interface graphique très simple à utiliser et qui se connecte avec des bases de données situées n'importe où dans le monde. C'est de ce Dynabook, dont s'inspireront les concepteurs de la machine Alto, elle-même ancêtre de la Star.




Début de Télétel à Vélizy
On en parle depuis deux ans. Mais c'est le 15 juin dernier, avec plus de six mois de retard, qu'a débuté par des tests techniques l'expérience de " Télétel " à Velizy. Elle sera officiellement inaugurée le 9 juillet par Louis Mexandeau, Ministre des Postes et des Télécommunications et de la Télédiffusion.
Le but de cette opération consiste à tester en grandeur nature, sur un échantillon de deux mille cinq cents personnes, l'ensemble des services offerts grâce au vidéotex et d'en étudier les conséquences économiques et sociales, ainsi que leurs implications juridiques. Ce système permet à un utilisateur muni d'un écran de télévision et d'un téléphone d'accéder à certaines bases de données: vente par correspondance, agences de voyages, horaires SNCF.
Quatre constructeurs ont été retenus pour fabriquer des terminaux: Matra, STE, Telic et TRT-Radiotechnique.
Le gouvernement semble décidé à vouloir tenir compte de l'avis des utilisateurs et ne pas leur " imposer " la télématique. L'évolution sera donc lente.
Depuis le 15 juin, les services des télécommunications ont commencé à installer des terminaux dans plus de cinq cent cinquante foyers volontaires, constituant une partie de l'échantillon représentatif pour cette expérience.
L'un des tout premiers bénéficiaires d'un terminal, interrogé sur cette expérience, indique que le système fonctionne bien. Malgré un clavier non-azerty, il est facile à utiliser. Cependant, il déplore la médiocre qualité d'image due à la définition de l'écran classique de télévision. L'utilisation simultanée du videotex et du téléphone est impossible, les informations étant transmises par le réseau PTT.
Encore perçu comme un jeu, ce système lassera-t-il les usagers ? L'étude, sur une période de plusieurs mois devrait être très significative.

01 Informatique, 1981

Microsoft MS-DOS 1.0 (Microsoft Disk Operating System, pour IBM, 08)
Kildall (Digital Research) refusant de concevoir le système d'exploitation de l'IBM PC, estimant que CP/M devrait suffire et qu'il faut attendre la version CMP/86 16 bits, IBM se retourne vers Bill Gates (Microsoft) qui met au point MS-DOS
dérivé du 86-DOS, proposé par Tim Patterson en 05.1979 et racheté par Microsoft en 1980, après la visite d'IBM qui y adjoint les routines nécessaires à la gestion des disquettes (5"1/4 SF-SD 160 ko) et de la mémoire vive 64 ko (limitation à 640 ko décidée en 1980)
écrit en grande partie par Bill Gates lui-même (les 3 premières années de microsoft, il écrit plus de la moitié des lignes de programmes éditées)
PC-DOS 1.0 sur IBM PC en 08.1981
version PC-DOS diffusées par IBM et MS-DOS par Microsoft à l'intention des contructeurs de compatibles
devenu un standard pour les machines type PC (60.000.000 d'exemplaires vendus à 09.1991)
la version 1.05 corrige les erreurs de 1.0 et est, de fait, la première vraie version de MS-DOS: correction du Basic, support des disquettes double face, amélioration des commandes dir et copy, apparition de l'utilitaire exe2bin qui traduit le module de chargement (format .exe) en image mémoire (format .com)

Gestion de fichier Prologue DIALOGUE, monofichier multicritère, disponible sous Prlogue et DOS
v2 base de données
Dialogue 2-Menu (moteur de requête Bal/Albal)
Dialogue 3 en 02.1992 (SGBD relationnel, sous Prologue et système Unix)

Tableur MULTIPLAN pour Macintosh
Microsoft (Bill Gates) est le premier éditeur indépendant à sortir un logiciel pour le Macintosh
MULTIPLAN pour l'IBM PC, v3 1988, v4 1989
version Junior en 1988

Tableur SUPERCALC de Sorcim (02)
v4 02.1987

Magazine LE MONDE INFOMATIQUE (IDG Communications France)

1982

Evolution de l'informatique à la NCC 1982
D'une année sur l'autre, il est utile de se fixer des points de repère et de mettre en évidence les tendances d'évolution. Nous pouvons en dégager quatre:
- La course à la capacité est toujours aussi vive. En 5 pouces un quart, Maxtor atteint 380 Mo en un seul meuble standard. Une capacité qui s'obtient parfois grâce à la mise en oeuvre de têtes Whitney, dites aussi winchester de deuxième génération, qui permettent d'améliorer sensiblement les paramètres du disque: densité linéaire et radiale, vitesse de transfert et temps d'accés. On notera que l'augmentation des capacités des disques 5,25 pouces atteint aussi les disques souples puisque pour la première fois une disquette de 3,3 Mo de ce format est annoncée chez Amlyn et Drivetek.
- L'encombrement continue de se réduire. Une majorité de nouveaux disques sont proposés en version mi-hauteur, ce qui sera particulièrement apprécié des ntégrateurs de petits systèmes de gestion et d'ordinateurs individuels.
- La plupart des trucs technologiques qui étaient jusqu'à présent réservés aux très gros disques sont mis en oeuvre sur les petits formats: des têtes à film mince, des systèmes d'asservissement en boucle fermée, des moteurs linéaires, par opposition aux moteurs pas à pas. Les supports traditionnels enfin sont progressivement remplacés par des plateaux métalliques, des substrats d'aluminium recouverts d'un mince film métallique qui portent la magnétisation.
- Grâce à toutes ces améliorations, la densité d'enregistrement est fortement améliorée, ceci d'autant plus que les têtes monolithiques à film mince se répandent, qui elles aussi ne sont plus réservées aux grosses unités.
A noter que c'est à cette NCC 1982 qu'est annoncé le premier disque dur 3,5 pouces de l'histoire, le "Cricket" de Control Data.

01 Informatique, 1983

Théorie de John HOPFIELD (chimiste au Californian Insittut of Technology) sur les neurones formels
machines neuronales
THINKING MACHINES commercialisée par les Laboratoires Bell (Californie) (circuit de 256 neurones, 65.536 processeurs, chacun d'eux étant connecté à ses 4 voisins immédiats, 3 millions $, 7 à 8 fois moins cher que les super- ordinateurs équivalents)

Microprocesseur INTEL 80186

Microprocesseur INTEL 80286: bus internes 16 bits, 130.000 transistors, 24 lignes d'adresse (16 Mo adressable), 6 à 10 MHz (puis 8 à 16), bus ISA
multitâche, mode protégé, etc
version 80C286 à consommation réduite pour les portables (processeur CMOS, Complementary Metal Oxide Semiconductor)

Processeurs 32 bits NCR
NCR constructeur bien connu d'ordinateurs universels, de systèmes de terminaux point de vente et de systèmes de terminaux bancaires, apparait sur le marché...des composants. Ce sont bien quatre circuits VLSI que NCR propose maintenant, et pas n'importe lesquels, puisqu'il s'agit de circuits 32 bits qui, vendus en kit (15.000 F l'ensemble), pemettrront à un intégrateur de concevoir et de mettre au point un véritable ordinateur 32 bits à vocation gestion.
Les quatre circuits NCR sont destinés à s'intégrer dans une architecture 32 bits. Il s'agit d'un microprocesseur CPC, comparable à l'iAPX d'Intel ou au très
récent micro 9000 de Hewlett-Packard, d'un circuit de gestion de mémoire virtuelle, d'une interface pour périphériques lents et télétransmissions, ainsi que d'un processeur arithmétique rapide.
Ce sont ces circuits que l'on retrouvera au premier trimestre 1983 dans la prochaine machine 32 bits que NCR proposera à ses clients, premier modèle d'une série qui balaiera la série intéractive I 9000 actuelle.
Le circuit le plus important proposé par NCR est un microprocesseur 32 bits, le CPC, construit comme les autres, en technologie N-MOS II. Il contient l'équivalent de 40.000 transistors et peut donc être considéré comme un produit typique de l'intégration VLSI.
Le CPC est un véritable 32 bits, dans la mesure où il opère sur des données 32 bits, où les accumulateurs font eux aussi 32 bits et où les bus de données et d'adresses sont également calibrés sur ce format.
Il comporte seize accumulateurs, huit registres de branchement et une unité arithmétique et logique interne.

01 Informatique

1ère carte écran HERCULES: possibilités de graphisme pour l'écran monochrome de l'IBM PC, 720x348 points

Jim Clark fonde SILICON GRAPHICS

Ex professeur à Stanford, Jim Clark a fondé Silicon Graphics en 1982. Estimant qu'il fallait démocratiser les technologies graphiques et se heurtant en cela au reste du "staff", Jim Clark quitte Silicon graphics en 1994.
Il a la chance de rencontrer Marc Andreessen, l'auteur du navigateur Mosaïc et décide de fonder Mosaïc Communications, qui très vite deviendra Netscape. En quelques mois Netscape conquiert plus de 60% du marché et Jim Clark aura gagné deux milliards de dollars en deux ans.



premier compatible PC COMPAQ (Rod Canion, Texas, US)
D'après la légende, c'est sur "une serviette de table en papier" au restaurant "House of Pies" de Houston, qu'a été ébauché le croquis de ce qui allait devenir le premier micro compatible de l'histoire.
Cela se passait en 1982 et les premiers Compaq sont arrivés sur le marché en 1983. Rod Canion, fondateur de la société avec deux autres anciens de Texas Instruments et toujours Président, ne s'est pas contenté de suivre le "grand frère". Il l'a aussi devancé et concurrencé dans de nombreux domaines, EISA entre autres.


CRAY XMP multiprocesseur

OLIVETTI M20
La M20 d'Olivetti est le premier modèle d'une nouvelle gamme d'équipements, dite " Linea Uno ", qui va remplacer purement et simplement l'ensemble des produits existants.
Cette " Linea Uno " comporte ou comportera quatre ensembles de produits: M20, de bas de gamme (le premier modèle à être annoncé), un micro-ordinateur professionnel, M30 et M40, une famille moyenne traditionnelle et S 8000 de haut de gamme, qui n'a pas encore d'appellation commerciale.
Globalement, exception faite du M20 qui est un monoposte et du futur S8000, la nouvelle ligne a une orientation de gestion et d'informatique distribuée. Les M30 et M40 peuvent être des terminaux intelligents avec possibilités locales de traitement et de gestion de fichiers. Ils sont aussi multifonctionnels, dans la mesure où plusieurs applications peuvent résider sur le même système, lancées depuis des terminaux séparés, un pour la gestion par exemple, un pour le calcul, un troisième pour le graphique.
Une configuration M30 ou M40 peut fort bien gérer de six à huit postes de travail avec un poste maître et des postes déportés.
Si l'on excepte le M20, un peu à part sur le plan matériel, l'ensemble de la Linea Uno met en oeuvre des modules communs (hors unités centrales): postes de travail, imprimantes, disques, contrôleurs de périphériques. Seul le nombre de connecteurs prévus dans l'armoire de base permet de les différencier.
Le M20 ressemble à l'idée que l'on se fait d'un ordinateur individuel. Particulièrement compact, il comporte un écran de 12 pouces monochrome ou couleurs. En dessous de l'écran sont situés deux disques souples 5,25 pouces de 320 Ko, avec possibilité de remplacer l'un de ces disques par un disque dur amovible de 9 Mo. Quant à la mémoire, elle est de 128 Ko avec possibilités d'adjonction de modules supplémentaires de 32 Ko.
Le M20 est doté d'un logiciel spécifique, développé par Olivetti, Picos, qui n'est pas CP/M bien qu'il n'en soit pas très éloigné. Le constructeur italien n'a d'ailleurs pas totalement renoncé à adapter le logiciel de Digital Research, problème qu'il étudie actuellement.

01 Informatique

Ordinateur 16 bits SIRIUS 1 (début 1982)
graphisme 800x600
rebaptisé Victor 9000

TANDEM NonStop II

Première machine 32 bits à tolérance de fautes, 0,9 Mips.
Version TXP en 1983, puis système multiprocesseur NonStop VLX en 1986 (4 Mips).



Microsoft PC-DOS 1.1 et MS-DOS 1.25 (05): 2 lecteurs de disques double face 5"1/4 320 ko, gestion interface série

premier logiciels de reconnaissance de caractères sur IBM PC

Le français Philippe Kahn (professeur de mathématiques) créé BORLAND
il écrit le langage Turbo-Pascal en 1983

Philippe Kahn est l'un des rares français à avoir été reconnu aux Etats-Unis. C'est lui qui a fondé Borland, spécialiste des langages (Turbo C, Turbo C++), société qui a vite pris une dimension internationale et s'est positionnée comme l'un des cinq plus grands éditeurs mondiaux de micro-informatique. Philippe Kahn va ensuite se diversifier vers les logiciels de productivité, avec le traitement de texte Quattro et le rachat d'Ashton Tate pour sa base de données dBase.

Ashton-Tate DBASE II (SGBD)
dérivé du programme Vulcan de Wayne Ratliff (1978)
DBASE III, DBASE III+ 10.1987
DBase IV en 02.1988 (245 nouvelles commandes, utilisation du langage SQL, travail de 150 programmeurs pendant 3 ans, d'après A-T)
DBase IV 1989 (plus rapide, plus performante, moins gourmande en mémoire), v1.0 02.1990

LOTUS 1-2-3 (01)

Ecrit par Mitch Kapor, fondateur de Lotus (avec Ben Rosen), pour l'IBM PC
Entièrement écrit en assembleur 8086
v2 en 1985, v2.01 1988, v2.2 1989, v2.3 1991 (286), v3.0 en 1988, v3.1 1990, v3.1 + 07.1991 (386), v4.2 en 1990
123 Windows 1991, v1.0 1992
123 Macintosh 1991.

Le père de Lotus 1.2.3 et fondateur de Lotus Development en avril 1982, avec huit employés et un million de dollars de capital risque...est allergique aux chats et s'intéresse à ses moments perdus à la méditation transcendantale. C'est parce qu'il a travaillé chez VisiCorp qu'il a compris tout le potentiel que pouvait avoir un tableur évolué, Visicalc étant selon lui trop limité. Il se lance alors avec Jonathan Sachs dans l'écriture de Lotus 1.2.3 qui sera annoncé en 1983.



Création du DDN (Defense Data Network )
In 1982 the DDN was created. The DDN uses ARPANET technology to link existing and planned Department of Defense (DoD) networks. It is composed of several operational, resource sharing, host-to-host networks which are linked by controlled gateways, and which serve DoD facilities and non-DoD research centers in the United States, Pacific, and European areas. All of the networks that make up the DDN share the same "backbone" of node computers. (See Figure 2-1 for a pictorial overview of the network hardware and configuration). Node computers are interconnected through a set of communications protocols referred to as the DoD Internet Protocol

1983

Création du réseau français de revendeurs agréés PC (18.01, 35 personnes)
210 distributeurs animant 390 points de vente en 1988
René Le Goff directeur d'IBM France

Apparition du CD Audio (compact disc)
norme définie par Philips et Sony, diamètre 12 cm, fabriqué par pressage

Disque optique THOMSON Gigadisc 8001

Programme DON, lancé avec l'appui des pouvoirs publics
Disque optique WORM de douze pouces, deux Go de capacité sur deux faces enregistrables, temps d'accés de 100 ms, taux de transfert de 8 Mbps au niveau du coupleur.
Disque Winchester 3,5 pouces CONTROL DATA Cricket 9370-6 présenté à la NCC 83

Premier disque Winchester 3.5" fabriqué.Microdisque, 6,38 Mo non formatés (5 Mo utiles).
Plateau métallique et de têtes à film mince.
Encombrement est réduit (mi-hauteur de 1,625 pouce).
Première imprimante laser pour micro HEWLETT-PACKARD.
Modèle construit autour d'un coeur Canon, 8 pages/minute, à 300 points au pouce.
Langage de commande PCL 4.



APPLE Lisa: 512 Ko/1 Mo, lecteur 3"1/2 400 Ko, disque dur 10 Mo (59.000 F)
gros échec d'Apple

Premier portable compatible PC COMPAQ

HEWLETT PACKARD HP 150 (10)
Intel 8088 8 MHz, 256 Ko, écran tactile, interface HP-IB RS 232 C, disquettes 3"1/2 (en 1985, 36.100 F, 41.400 F avec lecteur 2x710 Ko, 68.200 F avec disque dur 15 MO et sauvegarde 710 Ko)

IBM PC/XT (Extended Technology, 03)
processeur 8/16 bits 8088-8086 4.77 MHz, 256 ko de mémoire vive (extensible à 512 ko), unité de disquettes 160 ou 360 ko, possibilité de contrôle d'un ou deux disques durs de 10 Mo, 8 connecteurs d'extension 62 broches (A partir de 25.000 F HT)

IBM PC Junior (Peanut): "Le ratage le plus cuisant de l'histoire de l'informatique"
projet lancé en 1982 par Bill Sydnes, sortie prévue fin mai 1983
le vice-président d'IBM, Don Estridge, appose son veto puis exige la non concurrence avec l'IBM PC
entrée en production des machines de pré-série à Teledyne, Tenessee
les premiers exemplaires étant incapables de fonctionner suites à des modifications entreprises par Sydnes (Sans en informer personne), 30 ingénieurs sont dépêchés pendant 3 mois pour essayer de rendre fiable et conforme la machine
présentation officielle le 01.11.1983, disponibilité au premier trim. 1984
une unité centrale, un clavier à liaison infrarouge de 62 touches, transformateur d'alimentation externe, 2 emplacements pour cartouches de jeux, port pour mannette (Vendu sans écran)
microprocesseur Intel 8088 4.77 MHz, 64 ko de mémoire
669 $ (÷5.600 F): 64 ko de mémoire extensible à 128 ko
1269 $ (÷11.000 F): 128 ko de mémoire, lecteur 5"1/4 360 ko
connecteurs: mémoire vive 64 ko (140$), lecteur externe de disquette (480$), modem interne 300 bps (199$), adaptateur pour imprimante thermique (175$)
interface pour clavier 83 touches, boîtier d'extension mémoire, lecteur externe de disquette supplémentaire disponible avec un second tranformateur d'alimentation ("Forêt de fils)
câble de raccordement à une TV (30$, affichage médiocre en mode texte 40 colonnes sur version de base) ou écran RVB en option (680$)
prix très élevés par rapport aux Commodore, Oric et Sinclair, possibilités d'extensions réduites (non concurrence avec l'IBM PC), compatibilité incertaine (128 ko de mémoire seulement), très lent (pas de mémoire vive pour l'affichage)
version améliorée lancée en juillet 1984 (nouveau clavier, synthétiquer de voix 196 mots, 512 ko de mémoire)
campagne promotionnelle fin 1984 dans 80 mensuels, 160 quotidiens et toutes les chaines télé, coût réduit 799$ (écran compris)
commercialisation abandonnée le 19.03.1985 (moins de 600 jours après son lancement, ÷ 500.000 vendus dont 1/3 les 2 derniers mois, à perte)

La semaine dernière, l'industrie de la micro-informatique a effectué un de ses plus spectaculaires pas de deux: un pas en avant pour IBM, avec l'annonce du PC Junior qui marque son entrée sur le marché de l'informatique familiale et un pas en arrière pour Texas Instruments qui a trouvé plus sage de cesser ses activités dans ce domaine.
IBM a présenté officiellement aux Etats-Unis son dernier-né, le PC Junior (Peanut de son petit nom) en filiation directe avec le PC et le XT. Cette machine est proposée en deux versions avec cartouche magnétique ou disquette et peut fonctionner avec une version adaptée de MS-DOS qui garantit la portabilité totale des programmes écrits pour l'IBM PC.
Les deux versions sont dotées d'un clavier détachable à infrarouges qui autorise une communication sans fil avec l'unité centrale, à moins de six mètres de distance.
La disponibilité du PC Jr et son prix en France restent drapés de mystère. Il convient seulement de signaler que le prix aux Etats-Unis est de 5.500 F ou de plus de 10.000 F selon la version, ce qui le situe très au dessus des prix pratiqués pour les ordinateurs familiaux de la classe des Commodore ou Texas Instruments.
Pour ce qui le concerne, Texas Instruments abandonne la partie et a décidé de stopper la production de ses ordinateurs TI-99/4A. Les méventes de cette machine auraient été en partie responsables des pertes accusées cette année par la firme texane.
Dés ce mois-ci, Texas va mettre en vente les TI-99/4A à 59 dollars, soit avec une réduction de 30 dollars.

01 Informatique, 1983

Le Système 36 IBM est introduit en France
Proposé à un prix compétitif - à configuration équivalente, il coûte moins cher que l'IBM 34 - le Système 36 se veut " multidirectionnel " pour répondre aux besoins en informatique classique, mais aussi en télématique et bureautique. L'accent est mis sur la maintenabilité du système et ses possibilités de communications. Garantie complète en ce qui concerne les périphériques et " très large, sinon totale " pour les logiciels de base, la compatibilité au niveau des langages sources permettrait une conversion en quelques heures du 34 au 36.
Construite autour d'un bus 2 octets, l'unité centrale comprend de trois à six processeurs et un canal bidirectionnel 16 bits pour les échanges avec les périphériques (la vitesse de transfert peut atteindre 2,5 Mo/sec).
La capacité mémoire varie de 128 à 512 Ko et celle des disques en ligne de 30 à 400 Mo.
L'IBM 36 existe donc en quatre modèles: les modèles A de 128 ou 256 Ko de mémoire et 30 ou 60 Mo sur disques et les modèles B, de 384 ou 512 Ko de mémoire et 200 ou 400 Mo sur disques.
Acceptant "la plupart des périphériques des systèmes 34 et 38", l'IBM 36 supporte, selon le constructeur, jusqu'à trente terminaux en local et jusqu'à soixante quatre terminaux à distance.
Un nouvel écran ergonomique, le 5251 apparaît en deux versions: le modèle 11 pour la saisie et l'affichage et le modèle 12, doté d'un contrôleur de transmission à distance.
Pour la première fois, IBM annonce dés le lancement du nouveau système, la disponibilité de sept logiciels d'applications générales: Mapics (gestion de production), Doge 36 (données techniques générées), Auroc 36 (stocks clients), Stock 36 (suivi des stocks), Inven (approvisionnements), Janus 36 (information comptable) et Paie 36.

01 Informatique, 1983

console 8 bits NINTENDO NES (Nintendo Entertainement System)



ORIC 1 (Oric Products, 02)


8 couleurs, 3 canaux de son et 3 de musique,
48 Ko de mémoire utilisateur,
sortie Peritel, sortie vidéo,
port cassette, port imprimante et bus d'extension
2500 F, lecteur de disquette en 01.1984 (1100 F)
Oric Angleterre dépose son bilan en 02.1985
transfert des activités en France, 06.1985
(SPID/Eureka Informatique, PDG Jean-Claude Talar)
ORIC Atmos (11)

Micro-ordinateur compatible IBM PC SYMAG Orchidée (Grenoble)
Fonctionnement sous CP/M+, CP/M 86, MS-DOS ou comme un matériel dédié, grâce à des modules d'application enfichables sur le microprocesseur (bureautique, traitement scientifique, etc.).


Avec l'annonce, la semaine dernière, de son nouvel ordinateur personnel professionnel Orchidée, la firme grenobloise Symag semble avoir fait un saut technologique qui la situe désormais parmi les constructeurs français les plus prometteurs. Il s'agit d'un micro monoposte, dont l'unité centrale sur laquelle est fixé l'écran, est logée dans un coffret de faible épaisseur. Ses deux microprocesseurs, interchangeables au gré des besoins de l'utilisateur, se présente -et c'est là l'une des originalités d'Orchidée- sous la forme de cartouches amovibles et enfichables sur la face avant du coffret.
Grâce à cette technique, Orchidée pourra, selon ses concepteurs, "accueillir sans problème la majorité des nouveaux processeurs prochainement disponibles, 32 bits en particulier".
Pour des raisons de coût et parce que chez Symag "l'on ne croit pas pour l'heure au succés d'Unix" sur les marchés visés, le 68000 a été abandonné et le 8086 délaissé au profit du 80186.
Orchidée dispose d'un environnement périphérique particulièrement performant: un écran haute définition, un crayon lumineux, une souris, une interface IEEE pour le connecter à des matériels d'instrumentation, de mesure et de contrôle de processus.
Orchidée est destiné à un vaste marché: gestion, applications industrielles et scientifiques, CAO, enseignement. Ses objectifs de vente sont de 2000 unités pour l'année 1984.

01 Informatique, 1983



Réseau token-ring IBM (laboratoire de Zurich)

Câble qui relie entre eux divers systèmes, branchés par l'intermédiaire d'une carte d'adaptation.
Fonctionnement logique en anneau, câblage physique en étoile.

Chaque poste étant relié à un boîtier de raccordement passif, le 8228. La grande originalité du token ring est sa méthode d'accés, fondée sur l'acquisition d'un jeton, en fait une trame spéciale.
Définition de la norme ANSI de l'American National Standard Institute

Microsoft PC/MS-DOS 2.0 (03) pour l'IBM PC/XT
MS-DOS s'éloigne du CP/M pour proposer un système plus moderne, se rapprochant un peu d'Unix
introduction de la notion de système de gestion de fichiers hiérarchisés (répertoires et sous-répertoires)
modification de la commande Format (passage de 8 à 9 pistes soit 184.320 octets contre 163.840 pour les simples faces et 368.640 contre 327.680 pour les doubles faces)
gestion des disques dur fixes (10 Mo), de leur partitionnement et attribution de label
configuration optimale par gestion des tampons (20 tampons de 512 octets au maximum)
regroupement des commandes spéciales dans le fichier config.sys, lu au lancement du système
redirection vers les périphériques standard d'entrée et de sortie (inspiré d'Unix, signes > et <)
nouvelles commandes (assign, backup, chdir, graphics, mkdir, print, rndir, verify - break, cls, ctty, echo, for, goto, if, path, shift, vol)
2 lecteurs et clavier 85 touches
adoption de la barre inversée (\) pour indiquer les chemins des répertoires, ce qui pose de gros problèmes hors USA

Microsoft PC/MS-DOS 2.1 (03)
corrections de erreurs de la version 2.0, spécificités pays étrangers (clavier, date, signes monétaires, positions des points et virgules dans les nombres), mémoire vive 128 ko
version 2.11 réservée aux constructeurs de compatibles (traduite dans une cinquantaine de langue, à l'origine de l'avènement de MS-DOS)

Interface Windows de MICROSOFT annoncée officiellement
MS-Win mise en chantier en 09.1981, disponible en 11.1985 (v1.01, Bill Gates)
pour micros 8086 et 80286, écran EGA et bus AT
v2 10.1987, Windows 2.03, 286 et 386 en 1988
changement d'orientation en 1989 pour aboutir à la version 3.0 en 05.1990 (1.000.000 d'ex. en 6 mois, malgré un fonctionnement erratique)
3.000.000 d'utilisateurs au 06.1990
v3.1 05.1992 (gestionnaire de mémoire réécrit, OLE, polices True Type)

Microsoft présentait mardi dernier à Paris, MS-Win, une extension de son système d'exploitation pour micro-ordinateurs MS-DOS permettant de le rendre multitâche, grâce à une gestion automatique des fenêtres d'affichage.
Ce nouveau logiciel bénéficie d'emblée du parrainage de 23 constructeurs (dont Apple, Burroughs, Compaq, Data General, Digital Equipment, Hewlett-Packard, Honeywell, ITT, NCR, Radio Shack, Televideo, Texas Instrumetns, Wang et Zenith) ainsi que de six spécialistes des logiciels d'application: Ashton Tate (dBase II), Lotus Development (1.2.3), Peachtree Software (Peachtext), Software Publishing (PFS) et enfin Polaroïd, auteur d'un système de réalisation instantanée de diapositives à partir d'une image conçue sur l'écran.
Mais parmi les parrains, ne figure pas IBM. C'est assez surprenant quand on sait que MS-DOS, dont MS-Win n'est qu'une extension, a été choisi en tant que logiciel de base de l'IBM PC. D'ailleurs peu de temps après cette annonce, IBM rendait publique sa décision de soutenir VisiOn, lequel tend à répondre aux mêmes besoins que MS-Win.
Selon Bernard Vergnes, directeur général de la filiale française, "avec ce nouveau produit, comme précédemment avec le Basic et MS-DOS, Microsoft vise d'abord l'universalité: nous estimons qu'à la fin de 1984, 80% des machines MS-DOS utiliseront MS-Win".
Requérant un espace mémoire minimal de 50 Ko (192 Ko pour l'environnement global), MS-Win, alias Windows, apporte à MS-DOS un gestionnaire de fenêtres et GDI (Graphics Device Interface), une interface de traitement graphique. Il nécessite par conséquent pour sa mise en oeuvre une souris et un écran graphique.

01 Informatique, 1983

Le programme d'échecs BELLE reçoit le premier titre officiel de US Master avec un Elo de 2203 points (10)
écrit par Hans Berliner, qui envisage d'étudier seulement l'ensemble des mouvements possibles pouvant aboutir à une case donnée
prix de 5000 $ remis à ses créateurs (offert au premier programme à passer le cap de Grand Maître national américain)

Programme d'échecs Cray BLITZ tournant sur Cray XMP
battu 4 à zéro par David Levy, Grand Maître International

TURBO-PASCAL (Philippe Kahn, Borland)
développé en Europe et diffusé en vente par correspondance
v4.0 en 11.1987, v5.0 04.1989 (version professionnelle incluant l'assembleur Turbo Assembler et un outil de debogage Turbo Debugger)
v5.5 orienté objet

Fred Cohen, de l'université de Californie du Sud, fait une démonstration de virus le 3 novembre sur un VAX 11/750
il infecte la machine en moins de 30 minutes.
A la suite de quoi les administrateurs de l'université interdisent toute expérience sur ce système..

Traitement de texte TEXTOR de l'éditeur français Talor
Textor 4 en 01.1988 (entièrement réécrit)

Hebdomadaire HEBDOGICIEL (07.10.1983)
12.000 exemplaires du 1e numéro, 50.000 ex en 1986
rédacteur en chef Gérard Ceccaldi, éditeur Shift Editions
arrêt de parution en 01.1987 (n° 168)

Amstradebdo créé le 22.10.1986 (1 cassette de programmes par mois)

Magazine INFO PC (IDG Communications France)



ARPANET est divisé en Arpanet et Milnet
In 1983, the existing ARPANET was administratively divided into two unclassified networks, ARPANET and MILNET, to meet the growing need for an unclassified operational military network as well as the need for a research and development network. The physical split into separate networks was completed in September 1984. Each network now has its own backbone, and is interconnected through controlled gateways to the other. The ARPANET serves primarily as an experimental research and development network, while the MILNET functions as an operational military network for non-classified traffic. Communication and resource sharing between them continue, but are subject to administrative restrictions.

l'ARPAnet est entièrement sous TCP/IP
à l'université de Berkeley (Californie), intégration de TCP/IP dans une variante d'Unix
Lawrence Landweber (ex-professeur à l'université de Wisconsin, réseau Theorynet de 1977)
la NSF créé un réseau à très haut débit NSNFnet

TCP/IP désigne communément le protocole de transmission de données utilisé dans les grandes architectures de réseaux locaux interconnectés. TCP et IP sont en réalité deux protocoles séparés (aux rôles différents) et ne constituent qu'une partie de la liste des protocoles Internet. L'usage veut cependant que l'on nomme " TCP/IP ", le moyen de transporter des données sur Internet.
L'origine des protocoles Internet remonte aux années 70, époque à laquelle le DARPA (Défense Advanced Research Projects Agency) étudiait un projet d'interconnexion de réseaux à l'échelle mondiale, capable de relier entre elles les installations du dod (Department of Defense) aussi bien que des laboratoires de recherche et des universités.
Les protocoles Internet ont été adoptés aux États-Unis par le dod vers 1983, mais leur succès mondial n'est venu que quand ils ont été intégrés dans UNIX 4.2 BSD (Berkeley Sottware Distribution).
Les protocoles Internet définissent une série de recommandations indiquant comment des ordinateurs doivent communiquer sur un réseau, comment des réseaux doivent s'interconnecter entre eux et comment doit s'effectuer le routage des données (le passage d'un réseau à l'autre).
Les échanges de données sous TCP/IP fonctionnent en deux temps.
A bas niveau, IP adresse et envoie les paquets. TCP numérote les paquets, calcule le checksum et attend l'acquittement du receveur (lui-même calcule un checksum contradictoire et compare les deux). En cas de différence, le receveur redemande l'émission du paquet fautif, sinon il émet un ACK. TCP se sert d'un identificateur de port (port ID) pour savoir qui émet et qui reçoit les données. Ces informations sont placées dans un en-tête (header) de paquet. Elles comprennent notamment le port ID, le checksum et le numéro de paquet.
A haut niveau, TCP est un protocole orienté connexion (il établit la connexion entre les ordinateurs désirant communiquer, il assemble et désassemble les paquets constituant les messages échangés). TCP assure la livraison des paquets, leur séquençage, et fournit un checksum garantissant la validité du header de paquet et des données qu'il contient. TCP s'occupe également du contrôle d'acheminement et de la retransmission des paquets corrompus. TCP convient donc très bien pour les applications de transmission de données orientées session, les messageries et les applications client/serveur.
A bas niveau, IP est le protocole messager de TCP/IP qui assure la livraison des paquets constituant le trafic sur le réseau. Il s'occupe en quelque sorte de rédiger l'adresse de destination des paquets, puis il les envoie. Mais il ne s'occupe nullement de la connexion (connexionless delivery system). Il ne garantit donc pas l'arrivée à destination, ni l'ordre dans lequel les paquets vont arriver. Son contrôle d'intégrité par checksum ne garantit que l'intégrité de l'en-tête de paquet (header). C'est donc un autre protocole de plus haut niveau qui doit garantir l'arrivée et le séquençage corrects des paquets. Le protocole de haut niveau le plus couramment employé pour garantir l'arrivée et le séquençage corrects des paquets est TCP.
Pour adresser et envoyer les données, IP emploie trois informations: L'adresse IP, le masque de subnet et la passerelle (gateway) par défaut.

1984

fin du monopole d'ATT (American Telephone and Telegraph)

Norme écran EGA (Enhanced Graphics Adapter): 640x350 points, 16 couleurs parmi 64

Standards de performances Science et Vie Micro
- 1er standard 1984 (20 notes).
référence IBM PC-AT2 (100)
1984 IBM PC-XT 38, IBM PC-AT2 100, 9.1985 COMPAQ 286 128, 5.1986 GOUPIL G40 154, 11.1986 COMPAQ Deskpro 386/16 304, 7.1987 COMPAQ Deskpro 386/20 417, 6.1988 TANDON 386/20 451
- 2e standard 1989 : notes processeur, tableur, Pascal, mémoire, texte, écran, Basic, fichiers, disque dur, système.
référence: IBM PS/2 8570-121 (10), processeur 386 20 MHz, ecran VGA, lecteur 3"1/2, bus MCA, mémoire vive 2 Mo, disque dur 120 Mo, système MS-DOS 3.3.
2.1989 IBM PS/2 8570-121 (386/20) 10, 10.1989 ZENITH Minisport 3.5, 10.1989 COMPAQ LTE et LTE/286 6.8, 2.1989 COMPAQ Deskpro 386/20 15.9, 6.1989 ZENITH Z386-33 17.8, 7.1989 COMPAQ Deskpro 386-33 18.4, 3.1990 COMPAQ Deskpro 486-25 35.0, 6.1991 COMPAQ Deskpro 486-33 L 77.7
- 3e standard 1991 : mis au point avec la revue allemande Chip, machine de référence "phantôme":
référence: 386 SX 20 MHz (100), 2 Mo de mémoire vice, disque dur 40 Mo et écran VGA.
11.1991 286 processeur 67 note finale 88, 386 SX 20 100, 486 DX-33 606 188
- 4e standard : création d'ECP (European Computer Publisher, 03) regroupant 7 journaux de 7 nationalités différentes,
notes ajoutées sur le processeur, sur le contrôleur de disque, sur l'affichage graphique soit 13 notes au total.
référence: COMPAQ Deskpro 486-33 L (10), 486 DX 33, 8 Mo de mémoire vive, disque dur 650 Mo, 128 Ko de mémoire cache, contrôleur ESDI, 256 Ko de mémoire vidéo, écran 640x480.
6.1991 COMPAQ Deskpro 486-33 L 10, 3.1992 DELL 450 SE 11.6, 12.1992 COMPAQ Deskpro 66M 14, BRETT DX2-66 15.2, 2.1993 COMPAQ Prosigna 66 15.7, 3.1993 DELL 466/L 18.6, 6.1993 COMPAQ 5/66 M (Pentium) 19.2, 11.1993 T&T DX2-66 25.1, 6.1994 IBM VP100 DX4/Dp 26.1, 11.1994 ELONEX PC-590 B/I 26.3, 6.1993 Ordinateur "Labo" SVM 34.0
- 5e standard : 4 notes : processeur (24%), mémoire (18%), disque dur (35%), affichage (24%) ; temps : applications Word 6.0, Excel 4.0 et Works 3.0 ; qualité (sur 5) : ergonomie, évolutivité, fabrication, affichage.
référence: DIGITAL Celebris 590 (01): processeur Pentium 90 MHz, mémoire vive 8 Mo, mémoire cache 256 Ko, disque dur Quantum 520 Mo Fast-Ide sur bus PCI, affichage 64 bit, mémoire vidéo 1Mo (carte à processeur S3 86C684 sur bus PCI), 22.520 F TTC.
12.1994 DIGITAL Celebris 590 100 3min 56s 3 3 4 4, MODULUS Pentium 90 108 2min 59s 2 3 3 3, COMPAQ XL Pro 590 126 3min 13s



Création d'ALR (Advanced Logic Reasearch Inc
gamme PC haut de gamme, bus ISA, EISA (50% des ventes) et MCA
MTBF constaté 38.000 h en 1991, retours inférieurs à 5%
représenté en France par infodis en 1989 (Jean-Louis Gourseaud)

Marion Vannier à la tête d'AMSTRAD France (06)
50.000 machines vendues en 02.1985, demande 20.000/mois

AMSTRAD CPC 464, "le tout complet" (10)

processeur Z80, 64 Ko RAM,
clavier QWERTY 74 touches, lecteur de cassettes intégré,
moniteur 640x200
2990 F avec moniteur noir et blanc,
4490 F avec moniteur couleur, lecteur de disquette externe 3" 2890 F
CPC 664 en 05.1985, CPC 6128 en 06.1985
2.000.000 vendus en Europe de 1984 à 1989
APPLE Iic
plus compact et plus maniableque le IIe, UC 128 Ko, processeur 8 bits 6502 C, lecteur 5"1/4 140 Ko intégré, affichage 80 colonnes, 6 sorties (imprimante série, modem, souris, vidéo, péritel, lecteur supplémentaire)

APPLE 32 Macintosh

Steve Jobs, Steve Wozniak et John Sculley
Remplacement de la gamme Lisa.
Bas de gamme d'une série Apple 32 qui comporte d'autres modèles plus puissants.
Machine compacte, avec écran monochrome intégré, lecteur de disquettes 3,5 pouces Sony à enveloppe rigide (400 Ko), encombrement très réduit, poids 7,5 kg.
Mode d'exploitation intuitif, à base de souris.
processeur 68000 16/32 bits 8 MHz, ROM 64 Ko, RAM 128 Ko extensible à 512 Ko,
lecteur 3"1/2 400 Ko, moniteur 512x342, clavier détahable,
5 sorties (imprimante série, modem, clavier numérique, souris, lecteur supplémentaire),
Fenêtres, écran graphique haute résolution
Macintosh Plus en 01.1986
Apple a procédé mardi dernier, avec un faste certain, à l'annonce officielle de la gamme Apple 32, qui se substitue à Lisa et vivra parallèlement à la gamme Apple.
Si la vedette est tenue par le bas de gamme, le déjà célèbre Macintosh, les trois modèles Lisa 2, qui divisent par deux le prix de leur aînée, devaient contribuer à l'essor d'un concept d'emploi révolutionnaire.
A l'intérieur d'un boîtier fermé, Macintosh compte en tout et pour tout deux cartes: la carte d'alimentation et la carte logique. Celle-ci comprend le microprocesseur 32 bits MC 68000 (8 Mhz), 128 Ko de mémoire RAM (une carte avec 512 Ko est prévue pour la fin de l'année), 64 Ko de mémoire ROM contenant le système d'exploitation et quatre prises destinées respectivement à la souris, à un lecteur de disque externe et à deux voies RS 232.
A l'intérieur du boîtier se trouve également un lecteur de disquettes intégré (modèle Sony 3,5 pouces à enveloppe rigide, 400 Ko de capacité) et un écran monochrome. Le boîtier pèse 7,5 kg et occupe une place au sol de 24,6 cm x 27,6 cm pour une hauteur de 34,4 cm.
Sur la face avant, sous l'écran, une fente permet l'introduction des disquettes. Plus bas, on trouve la prise pour le cordon du clavier détachable et le bouton de réglage de la brillance.
Dés son lancement, Apple propose avec le Macintosh à des prix variant entre 1000 et 1250 F divers logiciels: MacWrite (traitement de texte), MacPaint (dessin) et MacTerminal (émulation VT100, 3278). De son côté, Microsoft annonce Multiplan, Chart, File, Word et Basic, Ashton Tate et Softwre Publishing devant porter leurs produits dans les mois à venir.

01 Informatique, 1984
BULL Micral compatible IBM PC.

Cinq configurations selon la capacité mémoire (128, 256 ou 384 Ko), le nombre de disquettes (une ou deux) et l'existence ou non d'un disque dur de 10 Mo.
Prologue et un lecteur de carte CP 8. Il peut exécuter tout applicatif écrit pour le PC et fonctionne avec les versions standard de MS-DOS et Windows.

Il est né le petit Bull
En présentant la semaine dernière le Micral MD20 à la presse, Francis Lorentz, directeur général du groupe Bull, a tenu à signaler qu'il s'inscrivait dans les nouvelles orientations engagées par Bull il y a deux ans.
Celles-ci s'orientent autour de trois axes essentiels: "le développement des activités dans le domaine de la bureautique" (l'investissement en recherche et développement dans ce secteur atteint 6 à 7% du chiffre d'affaires de Bull-Micral); "la volonté de sortir du ghetto et de concevoir des produits s'intégrant dans des environnements extérieurs, ainsi que l'ambition de proposer des solutions plus que des produits".
Le Micral 30 est un micro-ordinateur conforme aux standards du marché et en particulier à MS-DOS. Sa compatibilité IBM se situe à sept niveaux: même processeur (8088 à 4,77 Mhz) auquel s'adjoint un coprocesseur arithmétique 8087 en option; même système d'exploitation; même écran; clavier très proche; mêmes disquettes; mêmes possibiités d'extension en cartes additionnelles; enfin faculté de s'intégrer dans un réseau local pour IBM PC.
Cependant, Francis Lorentz refuse de présenter le Micral 30 comme "avant tout compatible IBM". Car à cette compatibilité s'ajoutent quelques "plus" et en particulier le système d'exploitation Prologue qui permet au Micral 30 de se connecter à l'ensemble de la gamme Bull (DPS 6, 7, 8 et 88). Parallèlement, il offre l'accés aux applications faisant appel à la carte CP8.

01 Informatique, 1984

DATA GENERAL DG/One

Premier portable totalement compatible avec l'IBM PC.
Deux disquettes 3.5 pouces de 720 Ko, en option 5.25 pouces et disque dur.
Ecran à cristaux liquides de 25 lignes, 35 cm X 30 cm, 4 kg.
Système d'exploitation CP/M-86, MS-DOS et Venix.
Création de DELL Computer Corporation par Michael Dell (19 ans)
stratégie basée sur la vente directe, sans passer par les réseaux de distribution traditionnels
filiale française fin 1989 (Philippe D'Argent)
en 1991, CA 890 millions $ (dont 4.5% pour la France), bénéfice 51 millions

Fondateur et CEO de Dell Computer, Michaël Dell vendait à seize ans des timbres postes par correspondance à des collectionneurs et amassait un premier magot de 2000 ì. En 1983, il commence à assembler et à vendre des PC à des hommes d'affaires texans et gagne 50.000 ì. Le 3 mai 1984, il crée sa Compagnie, qui dès le premier mois fait 180.000 ì de CA. C'est le succès qui ne s'est jamais démenti. "Fizzy Kid" reste le symbole du vendeur génial et précoce qui a su profiter de l'explosion de la micro.
HEWLETT-PACKARD HP 110 : portable, 4 kg, Lotus 1-2-3 incorporé (3000 $)

IBM PC/AT (Advanced Technology, 08)
fin 1984 en France (PC-AT couleur et HD 20 Mo 63.000 FHT), processeurs 16/32 bits 80286 6 MHz, bus 16 bits, lecteur de disquette 1.2 Mo
Processeurs 80386 SX-80386-8486, connecteurs d'extension 98 broches
IBM PC/AT2 (1985), UC 512 Ko/3 Mo, processeur 80286 24 bits adresses 16 bit données, lecteur 5"1/4 1.2 Mo, disque dur 20 Mo
IBM PC AT-3 (06.1986), 80286 à 8 MHz, 512 ko de mémoire vive, écran couleur et disque dur 30 Mo (50.000 F HT)

SINCLAIR QL (01)
Tentative pour mettre l'informatique professionnelle à la portée de tous
Prix 6000 F, la moitié du prix des concurrents directs

Une fois de plus, Sir Steve Sinclair bouscule tous les ordres de grandeur avec son tant attendu "ordinateur personnel professionnel", appelé à remettre en cause tous les standards de cette jeune industrie. Il est baptisé QL, jeu de mots britannique pour "Quantum Leap", autrement dit "saut de plusieurs ordres de grandeur".
Destiné cette fois aux applications professionnelles, plus que familiales, le QL de Sinclair est construit sur microprocesseur Motorola 68008 (structure interne 32 bits). Sa capacité de mémoire est de 128 Ko. Il possède deux microdisquettes intégrées de 100 Ko et un véritable clavier. Neuf ports permettent la connexion de périphériques et les communications aux standards habituels, y compris un réseau local.
Le système d'exploitation baptisé Q-DOS, permet une utilisation multitâche (mais monoposte) et peut visualiser jusqu'à vingt traitements simultanés (fenêtres multiples).
Le langage, baptisé Super Basic, est une version très améliorée du Basic disponible sur Spectrum. Le système est proposé avec un traitement de texte, un tableur, un SGBD et un progiciel graphique.

01 Informatique, 1984

GRID Compass (la Rolls-Royce des ordinateurs portatifs)
écran plat à affichage électro-luminescent, 256 Ko de mémoire vive et mémoire à bulle 384 Ko
l'écran se replie sur le clavier, 85.000 F
voyage fin 1984 dans la navette spatiale

IBM portable, 14 kg, pas d'alimentation autonome

PSION Organiser
Organiser II en 1986
CM 32 Ko (1000 F), XP 42 Ko (15000 F), RAM 8 ou 16 Ko, clavier 36 touches, écran à cristaux liquides de 2 lignes de 16 caractères, datapack 64 ou 128 Ko, interface RS 232, 14x7x3 cm
400.000 vendus en 12.1989

TANDY 102
portable autonome, écran 8 lignes 40 caractères, autonomie 16h50
toujours produit en 1990



Imprimante ADOBE Postscript pour Apple
1ère imprimante intégrant un langage de descroption de page


Charles Geschke est le fondateur avec John Warnock de Adobe, du nom d'une petite rivière de Los Altos en Californie. Il passera deux ans à essayer de convaincre Xerox de commercialiser le langage Interpress, l'ancêtre de Postcript. Comme Xerox ne s'y résout pas, Charles Geschke reprend l'idée à son compte, crée Adobe et lance toute une série de produits: Postscript en 1984, Illustrator en 1987, Display Postscript en 1988 et ATM en 1989. Adobe est aujourd'hui l'une des compagnies les plus "profitables".
John Warnock a fondé Adobe avec Charles Geschke. Il est le technicien de l'équipe et c'est lui qui a eu l'idée d'origine, suite à un problème posé chez Xerox de représentation graphique du port de New York pour un système de simulation. Au lieu de représenter chacun des objets individuellement, John Warnock estima qu'il était plus économique d'en décrire un certain nombre dans une bibliothèque et de déduire tous les autres à partir de ces objets de base. Postcript était né dans le principe.


HEWLETT-PACKARD impression laser, qualité 300 points par pouce, 47.000 FTTC



MICROTEK: premier scanner pour micro-ordinateur, au Comdex de Las Vegas (11)

Intégré FRAMEWORK d'Ashton Tate (11)
langage de programmation Fred
Framework II en 09.1986, Framework III 1.0 09.1988, v1.1 05.1989
version réduite Framework Premier en 11.1986 (990 F HT au lieu de 7.950 F)

Logiciel de dessin MAC PAINT livré avec le Macintosh d'Apple (01), développé par Claris

Microsoft PC/MS-DOS 3.0 (08) pour IBM PC/AT (processeur 80286 beaucoup plus puissant)
interpréteur de commande amélioré (les fichiers n'ont plus besoin de se trouver dans le répertoire courant pour être manipulés), utilisation des commandes externes avec des indications de chemin
commande device (config.sys) installant des programmes pilotes dans le système (souris, disque virtuel)
disquettes haute densité 5"1/4 1.2 Mo (80 pistes, 15 secteurs par piste), commande Format améliorée (mais restrictions et problèmes de compatibilité entre unités de disquettes)
nouvelles commandes (attrib, country, device, fcbs, label, lastdrive, select, share)
mémoire vive 640 ko, , disques durs de plus grande capacité (32 Mo)

Microsoft PC/MS-DOS 3.1 (11), disponible mi-1985
support de MS-NET et prise en charge du réseau PC IBM (majorité des commandes utilisables sur les disques, les répertoires ou fichiers et les imprimantes du réseau)
nouvelles commandes (join, subst)
version officielle des PC AT

Intégré OPEN ACCESS de Software Products International, OPEN ACCESS II Plus 12.1988

Logiciel résident Borland SIDEKICK
Traveling Sidekick en 04.1987, Sidekick Plus en 07.1988 (v1.00a)
plus d'un million d'exemplaires en 07.1988

Solveur d'équations TK SOLVER de Software Arts (Visicalc, 12)

Logiciel de DAO VISICAD d'IA Micro (France)
la DAO se différencie de la CAO par l'absence de gestion des objets dans l'espace (réalisation de plans, dessins techniques, shémas, la CAO permettant la manipulation en 3D)
v1.1 1986, v2 03.1986

Magazine DISTRIBUTEC (IDG Communications France)

1985

Technologie INTEL CHMos 3 permettant d'intégrer l'équivalent de 300.000 transistors, 12 MHz, limite à 25 MHz
annonce du 80386 (1987)

Mémoire étendue (XMS, Extended Memory)
sur PC 286 mini, fonctionnement du processeur en mode protégé, le DOS fonctionnant en mode réel ne peut l'exploiter pour l'exécution de programme, mais peut y stocker des données
Windows et OS/2 peuvent y loger des applications et des données
installation sur carte mère ou carte d'extension





APPLE IIe: processeur NCR 65C02 (CMos), 8400 F
écran liquide proposé en 06.1985 (24 lignes de 80 ou 40 caractères, 7000 F TTC)

ATARI 130 ST (Jack Tramiel, 03), 128 Ko

ATARI 520 ST (05)
processeur Motorola 6502 16 bits (16 Go adressables), ROM 192 Ko, RAM 512 Ko (extensible à 4 Mo), port d'extension cartouche 128 Ko, ports parallèle et série, lecteur 3"1/2 500 Ko SF ou 1 Mo DF, 3 générateurs de sons programmables, interface MIDI, écran couleurs 640x200 (4 couleurs parmi 512) ou 320x200 16 couleurs, CP/M v3.0 résident, GEM (8.000 F)

BULL DPS 90 (juin 1985)

Cinq modèles : deux monoprocesseurs (90/91 et 90/92) et trois multiprocesseurs (90/92T, 90/93 et 90/94).
Architecture SCU, IOP, SCC et Datanet.
COMMODORE Amiga
processeur Motorola 68000, RAM 256 Ko extensible à 512 Ko (8 Mo avec option), écran 640x200 16 couleurs, drive 3"1/2 ou 5"1/4 (compatible IBM), émulation MS-DOS (17.000 F)

Le VIC 20 de Commodore faisait partie de ces machines familiales qui se connectent à un téléviseur et sur lequel chacun pouvait effectuer sa gestion, faire du traitement de texte, voire lancer quelques jeux. C'était un compromis entre la console de jeux traditionnelle et le micro professionnel. Et c'est bien là qu'était l'erreur, car le VIC 20 n'était pas suffisamment performant pour les "jeunes" et trop limité pour les professionnels. Il n'a pas eu le temps de trouver son marché.

COMPAQ Deskpro modèle 2
256 Ko, 2 lecteurs 5"1/4, 6 connecteurs d'extension (38.300 F)

COMPAQ Deskpro modèle 3
640 Ko, 1 lecteurs 5"1/4, disque dur 10 Mo, 1 unité de sauvegarde sur bande, 4 connecteurs d'extension, 1 carte de communication asynchrone/horloge (87.500 F)

COMPAQ Portable 286


UC 128/640 Ko, lecteur 5"1/4 360 Ko, écran 25x80,
3 connecteurs compatibles PC, sorties RVB et vidéo compostite,
interface parallèle pour imprimante, 29 200 F TTC,
version disque dur 10 Mo 62 450 F TTC.
GOUPIL G4 (07)
premier ordinateur équipé de Windows en France, processeur 80186 mémoire vive 128 Ko

IBM 3090 modèles 200 et 400, série Sierra (février 1985)

Bi et quadriprocesseurs (le modèle 400 est près de deux fois plus rapide que le modèle 200).
Modules TCM, mémoire d'arrière-plan, système d'exploitation MVS/XA.

bi-processeur (2 unités de traitements, mémoire centrale commune de 64 Mo)
contrôleur de système 3092 (ordinateur surveillant le 3090)
unité de refroidissement hélium/eau 3097 (TMC - thermal conduction module, rassemblant sur un carré de 9 cm de côté plus de 45.000 circuits sur 33 couches de céramique)
disques magnétiques 3380 doubles densité (225 Go, unité de contrôle 3880, vitesse de transfert 3 Mo/s)
contrôleur de communication 3725 (mémoire 512 Ko à 2 Mo, vitesses 1200 bps à 1.5 Mbps, contrôle de 100 lignes à 9600 bps)
lecteurs de bande 3480 (3 Mo/s, cartouches de 200 Mo)
imprimantes laser 3800 (475.200 lignes/mn) ou à impact 4248 (3000 ligne/mn)
puissance moyenne rapportée à l'IBM PC/XT 10.279
calcul entier 14.658, calcul réel 15.874, fonctions mathématiques 21.476, chaînes de caractères 4.042, remplissage de tableaux 10.994, branchements 7.260, écriture/lecture fichier séquentiel 9.808/26.530, création fichier direct 1.610, écriture/lecture 454/368
armoire métallique de 4mx1m, hauteur 2m, 120 tonnes, consommation 220 kW
système d'exploitation MVS:XA (multiple virtual storage/extended architecture)

Après des années de spéculations, la série Sierra est arrivée le plus discrètement du monde, annoncée par un petit communiqué sybillin de quelques lignes.
Quatre ans après la présentation de la série H avec le 3081 D, étoffée par la suite de nombreux successeurs, voici donc venus les nouveaux processeurs de la série 3090. Selon IBM, ceux-ci "apportent une réponse à la croissance des besoins des utilisateurs de haut de gamme 308X en puissance de calcul ".
Disponible en novembre prochain, le 3090 modèle 200 est composé de deux processeurs de calcul, alors que le 3084 était un double processeur dyadique. Dans un environnement de gestion, le 3090 modèle 200 offre près de deux fois la performance du 3081/KX, soit près de 30 Mips. Dans un environnement scientifique, le gain est encore plus important, puisqu'il peut atteindre un facteur trois.
Disponible seulement au début de l'année 1987, le 3090 modèle 400 est composé de quatre processeurs. Sa vitesse de traitement est donnée par IBM comme 1,7 à 1,9 fois plus rapide que celle du modèle 200. Comme le 3084, le modèle 400 peut fonctionner en mode partitionné, c'est-à-dire comme deux 3090 modèles 200.
Avec cette annonce, apparaît une nouvelle hiérarchie de mémoire au niveau de l'unité centrale. Un niveau dit d'arrière-plan est ajouté à la mémoire centrale et à l'antémémoire, qui sera utilisé pour faire de la pagination. Cette mémoire d'arrière-plan a une capacité de 128 Mo.
Les 3090 utilisent la même technologie TCM que les 308X et seront exploités sous MVS/XA.

01 Informatique, 1985

Machine hybride PC/station IBM PC/RT 6150, destinée au marché scientifique et technique.
Circuit Risc (un seul cycle de 170 ns), 1 à 4 Mo de mémoire et de 40 à 210 Mo sur disque.
Fonctionnement sous AIX, gamme fournie de logiciels spécialisés, mathématiques et statistiques.


C'est finalement la semaine dernière qu'IBM a annoncé sa stration de travail à architecture Risc. Son appellation PC/RT (RT pour Risc Technology) témoigne de ce qu'il s'agit d'un élément de la famille des PC, mais aussi d'une machine destinée à concurrencer les actuels fabricants de stations de travail, les Sun, Hewlett-Packard et Digital Equipment.
L'unité centrale de la série PC/RT 6150 est organisée autour d'un microprocesseur 32 bits bâti selon une architecture Risc, autrement dit qui exécute en général une instruction en un seul cycle, là où une machine Cisc a besoin de plusieurs cycles pour faire la même chose.
De 1 Mo de capacité pour les modèles 10 et 20 et 2 Mo pour les modèles 25 et 25A, la mémoire de ces quatre systèmes est extensible à 4 Mo.
Côté logiciel de base, le PC/RT est mis en oeuvre par le système d'exploitation AIX, celui-ci étant une version
Multi-utilisateur et multitâche à mémoire virtuelle dérivée d'Unix System V. AIX peut contrôler jusqu'à huit terminaux et un gestionnaire de mémoire virtuelle, VRM, assure la gestion des terminaux virtuels (VRM est intégré à AIX).
Ce n'est pas non plus une machine nue que commercialisera IBM en septembre prochain, puisque la bibliothèque logicielle comporte déjà, selon le contructeur, une soixantaine de programmes. Il s'agit par exemple des logiciels mathématiques et statistiques ISML, de cartographie et sismique Uniras, de composition de documents WPS et Samnat et d'analyse des données RS/1.
Quant au choix de la technologie Risc, il faut se souvenir qu'IBM travaille sur le sujet depuis une dizaine d'années, mais que ce n'est que maintenant qu'elle lui semble parvenir à maturité. Le fait d'avoir pris un certain retard par rapport à d'autres constructeurs comme Ridge Computer ou Pyramid, n'est sans doute pas étranger à ce constat.

01 Informatique, 1985

KATALAVOX de Martine Kempf (Kempf Lab)
micro-ordinateur à commande vocale pilotant 15 relais programmables
un vocabulaire de 19 mots suffit pour les commandes électriques du véhicule
en 1984, permis F avec mention "commande vocale pour les fonctions électriques"
s'installe à Silicon Valley en 1985

LASER Super PC/XT (Video Technologies, Taïwan)
1e compatible à moins de 12.000 F TTC tout compris (30.000 F pour l'IBM PC/XT original équivalent)

5.000.000 d'ordinateurs vendus par SINCLAIR depuis le ZX 80 (record)

TOSHIBA T 300, compatible IBM PC (19.600 F)

TOSHIBA PaPman (05)

80C88, MS-DOS 2.2, 256 Ko (512 Ko en option), écran LCD 640x200, 80x25, interface CGA-MDA
en option, écran séparé LCD à matrice passive, monochromme graphique 12" 640x200 ou couleur grahique 14" 640x200
lecteur interne 3"1/2 720 ko, 31.1x6.6x30.5 cm, 3.9 kg, autonomie 8 heures, compatible IBM PC à 98%
(24.500 F, 35.000 F en version de bureau, avec moniteur séparé)
rebaptisé T2000 ultérieurement



Imprimante APPLE Laserwriter
processeur Motorola MC68000, 1 Mo de mémoire vive, 512 Ko de mémoire morte, imprimante intégrée Canon LB-CX 10
langage PostScript, résolution 130 pts/cm, vitesse 2 à 8 pages/mn, 70.000 F (disponible en 06.1985)
PAO: Apple Macintosh/Laserwriter, langage ADOBE POSTCRIPT

BOEING CALC et BOEING GRAPH de Boeing Computer Service

CONCURRENT PC DOS de Digital Research Inc
fenêtres, multitâche, compatible PC-DOS 1.0 et PC/M 86, minimum 512 Ko de mémoire
CONCURRENT DOS 386 en 02.1988

Tableur Microsoft EXCEL pour Macintosh 512 Ko (version 1)
annoncé par Bill Gates pour 09.1985 (tableur puissant, couplé à une gestion de fichier et à un module graphique)
Excel devait être développé sous Windows, mais celui-ci n'étant pas prêt, le développement a commencé sur le Mac
EXCEL PC en 1987

GEM (Graphic Environment Manager) de Digital Research
destiné aux machines tournant sous Concurrent CP/M (IBM PC et compatibles, Apricot F1, etc.)
souris, icônes, menus qui se superposent, etc
Gem 3 en 02.1988

Tableur "intelligent" JAVELIN
conçu par Stanley Kugell et utilisation en système-expert

Correcteur d'orthographe ORTHOGICIEL de Vifi International et Larousse pourle Macintosh

Aldus PAGEMAKER pour le Macintosh (PAO)


version 3.0 en 06.1988

utilisé en parallèle avec
le traitement de texte Word 3

PAGE MAKER PC.

La grande idée de Paul Brainerd a été de mettre au point un logiciel de micro-édition qui fonctionnellement avait toutes les qualités d'un produit professionnel. De passer en quelque sorte d'un monde vertical au grand public et aux entreprises non spécialisées. Fondateur d'Aldus avec cinq ingénieurs, il proposera Pagemaker, d'abord sur Apple (ce qui contribuera à faire vendre les Laserwriter de ce constructeur), puis sur PC.
Gestion de bases de données PARADOX d'Ansa Software (Ben Rosen, un des fondateurs de Compaq et Lotus parmi les investisseurs)
langage de programmation PAL société rachetée par Borland en 07.1987 (37 millions $)
v2.0 1988, v386 1988, v3.0 1989, v3.5 1991

Traitement de texte 4e DIMENSION (4D, 06)
v4.08 en 06.1990, v4.11 1992

Système de gestion de bases de données R:BASE (série 5000)
développé par Microrim, créateur de RBase 4000, distribué en Europe par Microsoft puis Frame en 1989
RBase 5000 v1.01 1988, v3 1990, v3.1 1991

Système de reconnaissance de texte READSTAR (présenté au SICOB)
conçu par Philippe Vincent (société Inovatic)

Micro Applications SUPERBASE, sous interface graphique
SUPERBASE 4 v1.10 1990

Macromind VIDEOWORKS
premier logiciel d'animation pour Macintosh
réalisation de petites séquences en noir et blanc, image par image, évolue sous le nom de Director
v2.0 en 1990

MICROSOFT MS-Win, 1ère version de Windows (05)
Traitement de texte MICROSOFT Word 1.0 (128 Ko de mémoire requise, 01)

1986

Microprocesseur INTEL 80386, corrigeant les défauts du 286 (CHMos 3)


275.000 transistors, taille des registres doublée, bus de données 32 bits (gestion de 4 Go de mémoire physique et 16 To de mémoire virtuelle), mémoire cache de 16 octets ou plus, modes réels ou virtuels (émulation de plusieurs 8086)
12.5 et 16 MHz, 3 à 4.000.000 d'instructions par seconde (3-4 Mips)
20/25 MHz en 1987
80386SX (super 286 ou 386 restreint) 16 bits, 32 lignes d'adresse, 16 MHz
80386 DX 33 MHz en 1989 (CHMos 4)
passe dans le domaine public en 03.1991 (décision du juge Ingram, district nord-californien de San Jose, procès Intel contre AMD), Intel faisant référence au i386 pour le distinguer de ses clones

Standard EGA (09): 640x350 points, 16 couleurs, mémoire requise 109 Ko

HARDCARD de la société US Plus Development Corporation (filiale de Quantum Corporation)
disque dur 10 Mo de 25 mm d'épaisseur (espacement entre deux connecteur 26 mm sur l'IBM PC), sur une carte enfichable dans un IBM PC ou compatible (carte longue 33x10 cm), poids 1 kg, consommation 11 W, tensions 5 V et 12 V prélevées sur le connecteur d'extension)
9.950 F HT



AMSTRAD PC 1512 au PCW Show de Londres (Alan Michael Sugar, 09)

premier compatible IBM PC à moins de 5000 F HT (1ère machine à disque dur à moins de 10.000 F HT), système près à brancher
8086 8 MHz, 512 Ko extensible à 640 Ko sur la carte mère, écran CGA 640x200 16 couleurs ou monochrome, 1 ou 2 lecteurs 5"1/4, disque dur 10 (HD10) et 20 Mo (HD20) en option, MS-DOS 3.2 et GEM
prix en F TTC (Hyper-CB, 11.1986)
PC 1512 SD mono 4997 cga 6890, DD 6290/8190, HD10 8790/10.690, HD20 9990/11890, montage HD40 15990/17880
300.000 ex en 1987 (24% du marché européen des ordinateurs 8088/8086)
APPLE II GS (09)
processeur 65C816 16 bits 2.8 MHz, ROM 128 Ko, RAM 256 Ko extensible à 8 Mo (512 Ko en France, slot extension mémoire), coprocesseurs VGC (graphisme, 320x200 16 couleurs parmi 4096, 640x400 4), IWM (entrées-sorties) et Ensoniq (son, 16 voirs, RAM 64 Ko dédiée), 8 slots
logiciels Apple IIe compatiblres à 95% (monochrome 15.000 F, couleur 19.000 F)

APPLE Mac II (02.03)

COMPAQ Deskpro 386 (09)
premier ordinateur à processeur Intel 386 16 MHz, mémoire vive 1 Mo, disque dur 40 Mo, lecteur 5"1/4 1.2 Mo, clavier 101 touches, écran EGA (16 couleurs parmi 64), interfaces série et parallèle, 3 connecteurs d'extension 8/16 bits et 3 8 bits
65.350 F HT (UC 54.750 + moniteur couleur 5.500 + carte EGA 5.100)
opt disque dur 70 Mo (+7.000) ou 130 Mo (+18.000)

CRAY II de Seymour Cray (10.1986)


Un processeur primaire, quatre processeurs secondaires et une mémoire de 2 Go.
256.000.000 de 64 bit-words (2 Gflops), 244 MHz, refroidi par un bain de fluocarbone

HEWLETT-PACKARD 840 annoncée en juin 1986

Première machine Risc de la gamme 9000, série 800.
Circuit Risc de 140 instructions et coprocesseur de virgule flottante, processeur graphique objet capable de manipuler 25 millions de pixels par seconde à l'écran.
4,5 Mips (calcul scientifique et aux applications graphiques de type CAO.)
HEWLETT-PACKARD série 3000


La question restait ouverte. Après la première phase achevée sur la série 3000, quelle serait la série mini-ordinateur scientifique concernée par le nouveau concept Risc que Hewlett-Packard tente d'appliquer à l'ensemble de sa gamme: 1000 ou 9000. La réponse vient de tomber et, des deux challengers, c'est le deuxième qui a été choisi.
Il est clair que HP essaie d'uniformiser l'ensemble de sa gamme, au moins du point de vue de l'architecture matérielle et ce, autour de ce programme ambitieux. Du côté logiciel, par contre, plusieurs versions sont possibles.
La série 3000 orientée gestion, tourne sous MPE-XL, tandis que la série 9000 opère sous la version HP d'Unix (HP-UX). Le HP 9000 modèle 840 qui vient d'être annoncé se situe en haut de la gamme 9000 et opère donc sous HP-UX. Il est doté comme les 3000 du nouveau système de gestion de base de données AllBase, qui est une sorte de compromis entre la base hiérarchique Image et une base relationnelle.
Côté matériel, le concept est identique à la nouvelle série 3000 et fait appel à une structure Risc issue du programme HP Precision.

01 Informatique, 1986

IBM PC/XT-S (06)
nouveau clavier, lecteurs de disquettes en 1/2 hauteur, disque dur de 20 Mo, mémoire vive 640 ko sur la carte de base, clavier 102 touches, MS-DOS 3.1 (3.2 aux USA), écran monochrome 25 lignes 80 colonnes, couleur graphique 640x200, alimentation 130 W (23.500 F HT)

IBM PC Convertible (Portatif, 04)

Ordinateur NET TALK de Terry Sejnowski (Université John Hopkins, USA)
Il sait lire et parler, en autro-apprentissage (biotique)

ORIC Startos, Z80, présenté en 1985

Console SEGA Master System (12)
processeur Z80 3.6 MHz, RAM 8 Ko, VRAM 16 Ko, résolution 256x192 32 couleurs parmi 64

THINKING MACHINE CM-5 à parallèlisme massif

Multitude de processeurs Sparc remplaçant le processeur 1 bit du CM-2.
Chacun d'eux est doté d'une mémoire de 8 Mo et d'accélérateurs flottants et constitue un noeud. Il peut y avoir en théorie de 30 à 16.000 de ces noeuds. Pour faciliter la parallèlisation de la programmation, trois compilateurs sont proposés: Lisp, Fortran et C.

Il y a un an et demi, nous évoquions pour la première fois les travaux de la firme Thinking Machines, implantée à Cambridge dans le voisinage du MIT. Elle s'était donné pour objectif, lors de sa création en 1983, de réaliser un système massivement parallèle basé sur le modèle théorique de la Connection Machine, développé au MIT par Daniel Hillis. Apparemment, les travaux de Thinking Machines ont abouti, puisqu'elle vient d'annoncer aux Etats-Unis la disponibilité de son système Connection Machine, un ordinateur massivement parallèle comportant quelques 65.000 processeurs élémentaires.
Rappelons que Thinking Machines est aujourd'hui présidée par Sheryl Handler et qu'elle regroupe d'éminentes personnalités scientifiques dont Marvin Minsky, un des pères de l'intelligence artificielle et ancien professeur au MIT.
La Connection Machine apporte un concept fondamental dans l'architecture des ordinateurs. C'est celui d'un réseau de processeurs capables de traiter à grande vitesse un nombre de données très important. La Connection Machine comporte aujourd'hui 65.536 processeurs, chacun d'eux possédant sa propre mémoire et étant relié aux autres au travers d'un réseau de communication à grande vitesse. Les données doivent être fournies à la Connection Machine par un frontal et sur ces données, la vitesse d'exécution de la machine est évaluée à un milliard d'instructions par seconde.
La Connection Machine est destinée aux grands ensembles de données: l'analyse de bases de données en parallèle, la reconnaissance d'images, la simulation de circuits électroniques. Les premiers clients sont Perkin-Elmer, le MIT, l'Université de Yale et le DARPA, l'organisme de recherche de la Défense américaine.

01 Informatique, 1986
TOSHIBA T 1100 Plus à PC Expo (New-York, 07)
version plus puissante du Papman, processeur 80C86 4.77 ou 7.16 MHz (2 fois plus rapide que le Papman 8088), 2 lecteurs 3"1/2 intégrés, modem interne Hayre 1200 bauds en option, 4.5 kg sans accus

TOSHIBA 3100 (04)
premier portable à écran plasma, T 3100e en 11.1988

ZENITH 386 (12)
premier micro-ordinateur équipé de mémoire cache (63 ns contre 80 ns à la mémoire conventionnelle)



Système-auteur EURIDIS de Vifi-Nathan, sur Thomson MO5 et TO7/70, et nanoréseau Leanord

Microsoft MS-DOS 3.2 (03)
disquettes 3"1/2 720 ko (80 pistes, 9 secteurs par piste) et clavier étendu 102 touches
nouvelles commandes (driver.sys, replace, xcopy)
appelé ROM 2.0 quand il est installé en mémoire morte (Psion MC 600)

Logiciel de micro-édition professionnel VENTURA PUBLISHER sur IBM PC, distribué par Rank Xerox
v1.2 améliorant quelques points de détail
v2.0 (ergonomie améliorée), v3.0 1988, v4.0.1 05.1992

MICROSOFT Windows en version française (09)

Premier virus sur IBM PC, contaminant le secteur de démarrage du disque dur
appelé Brain, Pakistani Brain, Lahore ou Basit.
Ecrit par deux frères qui tenaient une boutique d'informatique à Lahore au Pakistan pour contaminer les copies pirates d'un programme qu'ils vendaient aux médecins.
Il réduit l'espace disponible sur le disque et dans la mémoire.
Une variante, Clone B, peut détruire la FAT sur un ordinateur allumé après le 5 mai 1992.

Jeu d'échec CHESSMASTER 2000 d'Electronic Arts, pour Atari ST, Amiga, IBM PC et compatibles

sacré Champion des jeux d'échec sur ordinateur personnel à L'US Open 1986
niveaux de 1 à 12, option spéciale pour les novices, 3 options de jeu pour le choix du coup de l'ordinateur (normal, "coffeehouse" ou choix au hasard du coup, meilleur coup")
plus de 71.000 ouvertures référencées, les 100 parties les plus célèbres disponibles, retour en arrière, changement d'options en cours de jeu, liste des coups déjà joués, des pièces capturées, examen des coups joués par l'ordinateur, aide permanente, option apprentissage (positions jouables en grisé), notation classique ou abrégée, horloge, etc., affichage 2 ou 3 dimensions, jeu au clavier ou à la souris
TETRIS, jeu de réflexion
créé par Alexei Pajitnov, étudiant en mathématiques appliquées à Moscou, et inspiré du Pentomino
suite à de nombreux procès, Nintendo le propose sur sa GameBoy en 1989
Pajitnov, ayant rejoint Microsoft, ne touchera des royaltiers qu'à partir 1997

HEBDOGICIEL
premier serveur de téléchargement en France (3615 HG, 10)
câble pour Amstrad 464/664/6128, MSX, Thomson, Oric 1/Atmos (150 F)

Magazine TELECOMS International (IDG Communications France)

1987

INTEL 386 20 MHz (07)

Bus MCA sur l'IBM PS/2 8560 (4), processeur 286 10 MHz

Bus EISA (Extended Industry Standard Architecture) développé par COMPAQ (04), compatible avec les cartes ISA (32 bits, 50 Mo/s)



Apparition de la norme VGA (Video Graphics Array) d'IBM (04)
320x200, 256 couleurs ou 640x480 -16 (palette 242.144 couleurs)

Souris scanner CAMERON Handy Scanner


PHILIPS et SONY présente le standard de compact-disc enregistrable CD-WO (compact-disc write once, 11);
1ère série de spécifications envoyée en 02.1988 à toutes les société impliquées dans le marché du CD
le CD-WO reste compatible avec le CD-ROM (même taille, 12 cm, vitesse de rotation variable au format CLV, capacité environ 600 Mo, structure d'encodage des données par secteur de 2 Ko)
système de guidage de la tête de lecture différent, ainsi que le contrôle de la vitesse de rotation du disque (le CD-WO comporte un pré-sillon de qguidage, doté de ses propres signaux de synchronisation

disques durs amovibles Datapack de TANDON Computer
premier disque dur amovible



Portable AMSTRAD PPC (présenté au Comdex de Las Vegas, 11)
processeur NEC V30 (éq 8086) 8 MHz, RAM 512 ou 640 Ko, 1 ou 2 lecteurs 3"1/2 720 Ko, écran LCD 8" monochrome 640x200, poids 5.4 kg
PPC 512 5325 F, PPC 640 DM 7700 F, 2 lecteur, modem intégré)

ATARI Mega ST (07), premier micro-ordinateur équipé de 4 Mo de mémoire vive

Les BULL DPS 8000 remplacent l'ensemble des séries 66 et DPS 8 ( (juin 1987)

8000/81 monoprocesseur et 8000/82T biprocesseur.
Réduction de l'encombrement et de la consommation, à performances au minimum égales.
Matrices de portes à haut degré d'intégration à la place du micropackaging.
COMPAQ Deskpro 386/20 (11), mémoire cache, disque dur optionnel 70 Mo

COMPAQ Portable II (03), écran à plasma, disque dur 20 Mo

IBM PS/2 (2.4.1987)


Le 2 avril 1987 restera sans doute une date importante de l'histoire de la micro-informatique et marquera sans doute le début d'une ère nouvelle, tant du côté des utilisateurs que des développeurs ou des concurrents.
La nouvelle famille utilise une architecture originale dont certains éléments s'inspirent des grands systèmes et sera mise en oeuvre à terme par un système d'exploitation qui fait table rase du passé.
IBM dévoile donc une famille composée de huit modèles, qui ne remplace pas stricto sensu la famille PC existante, mais qui en raccourcit sensiblement la durée de vie.
Le 8550 est le véritable point d'entrée de la nouvelle gamme. Il est construit autour d'une architecture baptisée MCA (Micro Channel Architecture), un bus 16 bits avec une gestion multitâches des ressources d'entrées/sorties. Au dessus du 8550, on trouve d'autres modèles, le 8560 et le 8580, ce dernier avec 2 Mo de mémoire de base, un 386 à 20 Mhz et 111 Mo sur disque.
Toutes ces machines sont exploitées par un nouvel OS, l'OS/2, qui est le premier système à s'intégrer dans l'architecture unifiée d'application d'IBM. C'est un multitâche, qui supportera 16 Mo en adressage direct, des sessions multiples de communications simultanées, un SGBD relationnel et tout un ensemble d'outils et d'aides pour utiliser le système. Co-propriété entre IBM et Microsoft, la version de base d'OS/2, la 1.0, sera construite autour du DOS auquel seront ajoutées les fonctionnalités supplémentaires comme le multitâche et l'adressage étendu. La future version 1.1 intègrera en plus la gestion des fenêtres, un gestionnaire type Windows remanié aux normes SAA.


IBM PS/2 286
80286 10 MHz, bus de données MCA (Micro Channel Architecture, incompatible avec le bus ISA des PC), mémoire vive 1 Mo, disque dur 44 Mo, lecteurs 3"1/2 1.44 Mo, écran VGA
Bas de gamme 8530.
8550, 60 et 80 dotés d'une architecture totalement nouvelle, MCA (très performant mais non compatible), et d'un nouveau système d'exploitation, OS/2 (premier véritable système d'exploitation écrit pour un micro).
PS/2 modèle 30 en 04 (bus IBM PC au lieu du bus MCA)
1.000.000 d'IBM PS/2 vendus dans le Monde en 03.11

IBM PS/2 386
processeur 386 20 MHz, ecran VGA, lecteur 3"1/2, bus MCA, mémoire vive 2 Mo, disque dur 120 Mo, système MS-DOS 3.3
12.000 FHT
NCR 9000



Consoles NINTENDO en France (10)
au Japon, 1 foyer sur 3 possède une console Nintendo

Consoles SEGA en France (07), 30.000 unités vendues en 1987

TANDY (USA) achète GRID puis VICTOR (Suède)



5 nouveaux virus recensés: Alameda, South African, Lehig, Vienna et Israël.
Alameda, repéré au College Merrit de Californie, infecte le secteur de démarrage du disque et peut l'altérer de façon irréversible.
plus de 150 virus seront connus au début des années 1990.

Microsoft MS-DOS 3.3 (02.04) pour l'IBM PS/2
responsable du développement Pascal Martin (français)
mémoire conventionnelle libre 8086/286-386 575/575 ko
extensions RAM sur 286/386
disquettes 3"1/2 1.44 Mo, possibilité de 4 partitions de 32 Mo sur disque dur (partitionnement multiple, volume principal C:, volumes d'extension D: à F:), support des disques durs Winchester 44, 70 et 115 Mo (modification de la commande fdisk)
jeux de caractères internationaux (commutation de pages de codes, 256 caractères par page, page 850 normalisée Iso, 437 ancien jeu de caractère du PC), commande keyb suivi du code de page remplaçant keybfr
nouvelles commandes (append, call, chcp, display.sys, fastopen, fdisk, keyb, nlsfunc, printer.sys)
commande call (autoexec.bat, chaînage de plusieurs fichiers .bat), fastopen (cache-mémoire conservant les chemins des fichiers ou catalogues récemment utilisés)
MS-DOS 3.4, disques durs supérieurs à 32 Mo
MS-DOS IV, projet de Dos multitâches, abandonné

Système OS/2 1.00 (04, présenté au Comdex en 11)
système multitâche en mode texte déverloppé par Mircosoft et IBM, destiné à concurrencer MS-DOS, Unix et le Macintosh
commercialisé par IBM en 12.1987, quelques mois après la présentation de l'IBM PS/2 (d'où sa réputation d'être dédié à cette machine)
kit d'adaptation à la disposition des constructeurs (adopté par Compaq, Hewlett-Packard, Olivetti, Zenith et Goupil)
responsable du développement Marc Mackaman (Microsoft)
v1.0 puis, en 10.1988, v1.1, avec le Windows Presentation Manager et une nouvelle de gestion de fichiers (toujours en 16 bits, n'exploitant pas les capacités du 386, nécessite 3 Mo de mémoire vive et 6 Mo sur le disque, boguée)
v1.2 corrigée et nouveau système de fichiers HPFS (problèmes d'impression)
v1.3 (1991) plus stable, moins gourmande en mémoire et plus rapide, mais non promue par IBM et Microsoft, dans l'attente de la version 32 bits (OS/2 386 déjà prévu pour 1989
rupture avec Microsoft au 2e trimestre 1991 (reprise des travaux par les programmeurs d'IBM)
v2.0 11.1991 (pour 386, SX mini, 4 Mo de mémoire vive et 12 à 25 Mo sur le disque dur)
MICROSOFT Windows 386

BORLAND rachete Ansa Software en 07 pour 37 millions $
acquisition de la base de données Paradox

Fondation de NAT SYSTEMES (11.1987, Paris) par Christophe Gissinger et Olivier Dellenbach
réalisation, en moins de 6 mois, d'un compilateur Pascal respectant à la fois les syntaxes du Turbo Pascal de Borland et du Pascal UCSD et comprenant des extensions objets, fonctionnant sous OS/2 (à la demande du groupe Axa)
contact avec Microsoft en 06.1988 pour la commercialisation du programme
réalisation du Quick Pascal en 1989

Tableur EXCEL pour PC, sous Windows de Microsoft (dérivé d'Excel pour Macintosh 1985)
v2.0 1988, v2.2 1989, v3 07.1991, v4 1992, version OS/2 1989

Développement hypertexte sur HYPERCARD (Macintosh)

Traitement de texte Lotus MANUSCRIPT (07), premier traitement de texte de Lotus

Borland QUATTRO
v1.0 (09.1988), v1.4 1989
QUATTRO PRO 1989, v3.0 1991, QUATTRO PRO pour Windows 01.1993

Traitement de texte SPRINT de Borland (09), v1.5 1988

Borland TURBO BASIC (11), Borland TURBO C (11), v1.5 en 1988, v2.0 1989

Logiciel de CAO TURBO CAD 3D de la société française Handshake (v1.7)
v2.5 en 03.1989

Générateur de système-expert VP-EXPERT de Paperback Software (05)
société d'Adam Osborne (premier portable)
8000 ex vendus en 2 mois, soit l'ensemble des ventes de autres générateurs sur micro (Guru et M1)

le 27.10, Hugues Leblanc, PDG de La Commande Electronique (LCE) fait saisir un numéro de la revue PC Hebdo qui décrit le fonctionnement de Copywrite
les sociétés Artware et PC Mart (logiciel Copywrite) se portent partie civile aux côtés du journal
saisie annulée en appel le 01.07.1987, le journal n'a jamais reparu
nouveau référé en 08.1987 puis échec
dernier procès aboutissant à la condamnation d'Artur Piotrowski, dirigeant des sociétés PC Mart et Artware à 1 F de dommages et interêts à LCE et 10.000 F de frais de justice, LCE ayant demandé 2.000.000 F (condamnation s'appuyant sur les mentions, dans le manuel, des procédures de déplombage de DBase III et Framework d'Ashton-Tate, importé par LCE)
Copywrite peut continuer à être vendu, sous réserve de modification du manuel (effacement des mentions concernant Ashton-Tate)
Artur Pitorowki fait appel

STREET FIGHTERS, jeu de "combats de rues"

1988

Loi Godfrain adoptée à l'Assemblée Nationale
Quiconque, frauduleusement, aura accédé ou se sera maintenu dans tout ou partie d'un système de traitement automatisé de données sera puni d'un emprisonnement de deux mois à un an et d'une amende de 2.000 à 50.000 F ou de l'une de ces deux peines,
quiconque aura, intentionnellement et au mépris des droits d'autrui, directement ou indirectement, introduit des données dans un système de traitement automatisé ou supprimé ou modifié les données qu'il contient ou leurs modes de traitement ou de transmission, sera puni d'un emprisonnement de trois mois à trois ans et d'une amende de 2.000 à 500.000 F ou de l'une de ces deux peines.


Microprocesseur expérimental FUJITSU à portes à effet Josephson
4 bits, 5000 portes, 770 MHz

Travaux de MOTOROLA sur le micro-processeur à architecture RISC (Reduced Instruction Set Computer, ordinateur à jeu d'instructions réduites)
par opposition, les machines à structure conventionnelle (type IBM PC) sont dites de type CISC (Complex Instruction Set Computer)

MOTOROLA 68030 16.67 MHz (4 Mips)

Bus EISA (Extended Industry Standard Architecture, COMPAQ)
bus de données 32 bits, conçu par une groupement de 9 constructeurs, en réaction à l'attitude d'IBM qui exigeait des redevances trop élevées pour l'exploitation de son bus MCA,
compatible avec le bus ISA des AT, 33 Mo/s en 32 bits

Bus EISA

Faire face à IBM
Cette annonce d'envergure n'est pas le simple fait de Compaq, même s'il en a été à l'origine, mais d'une première association regroupant une quinzaine de sociétés dont les chiffres d'affaires cumulés dépassent 10 milliards de dollars sur le marché du PC. Elles peuvent être considérées comme le noyau dur de ce standard enrichi. On y retrouve AST Research, Epson America, Hewlett-Packard, Olivetti, Tandy, Wyse et Zenith, à côté de 3Com, Novell, DCA, Microsoft et Intel. Ce groupe a immédiatement été rejoint par une cinquantaine de membres et c'est là que l'on trouve les plus grands constructeurs, Unisys et Digital Equipment, à côté du hollandais Tulip et du français SMT-Goupil, de nombreux développeurs ou éditeurs de logiciels tels que Ashton-Tate, Lotus, Oracle et Borland.
La première caractéristique d'EISA est qu'il se veut l'héritier direct des bus 8 et 16 bits des PC et AT. Le bus EISA 32 bits offrira une compatibilité montante aux cartes développées pour le bus AT. L'objectif est ici d'utiliser pleinement les capacités d'un bus 32 bits avec des dispositifs périphériques à très hautes performances d'entrés/sorties et de gestion de la mémoire centrale de l'ordinateur.
Les principales fonctionnalités annoncées et introduites par l'architecture EISA viennent s'ajouter aux fonctionnalités utilisées par ISA, ce qui permet de garantir une compatibilité par défaut.
Les améliorations sont nombreuses. EISA peut gérer la mémoire centrale au delà de 16 Mo, jusqu'à 4 Go. L'espace d'adressage de 32 bits est désormais entièrement accessible par les bus maîtres et les canaux DMA sur le bus.
Les fonctions DMA ont été améliorées: adressage 32 bits, transfert de données sur 32 bits et optimisation de l'arbitrage et des cycles de transfert.
Les spécifications EISA, contrairement à MCA, seront disponibles pour tous ceux qui le demanderont et qui les achèteront (2500 dollars).

01 Informatique, 1988
Consumer Electronic Show de Las Vegas
présentation du CD musical 3" (SONY, 20 mn de musique, accord avec WEA), du CD-Video 5" (5 mn d'images et 20 mn de musique, YAMAHA présente deux modèles de platines CDV), de la



Gamme AMSTRAD PC 2000 annoncée le 13.09
PC 2086 disponible en 12.1988, 2386 01.1989, 2286 02.1989

Alliance APPLE/DIGITAL EQUIPMENT (DEC)
John Sculley, PDG D'Apple, et Kenneth Olsen, PDG dde Digital Equipement Corporation

COMPAQ Deskpro 386/33 (07)
processeur 386 33 MHz, mémoire vive 2 Mo, disque dur 84 Mo (micro-ordinateur le plus puissant de son époque)

IBM AS/400 annoncés en juin 1988.

Remplacement des S36 et S38.
6 machines dont la plage de puissance relative va de 1 à 5,5, pour des configurations théoriques de 4 à 480 postes.
Les deux premiers modèles sont destinés à s'intégrer dans un environnement de bureau, semblable à celui des 36.

Si cela ne marche pas, ce n'est pas faute de moyens. Cinq mille personnes au Zenith à Paris, à peu près autant en province, les journalistes Christine Ockrent et Bernard Rapp sur un énorme plateau, des films vidéo projetés sur écrans géants, un orchestre avec trompettes et danseuses, un show de rayons laser, des caméras nichées un peu partout, un voile qui révèle dans un nuage de fumée ce qu'un chapiteau bourré à craquer attend depuis une heure: tel a été le cadre dans lequel le Numéro Un a présenté son dernier-né.
Il faut dire que pour IBM, l'enjeu est capital.
Le parc actuel des systèmes 36/38 que le nouvel AS/400 est censé renouveler est estimé à deux cent cinquante mille machines. A un prix moyen de 1 MF par machine (estimé sur les six modèles annoncés) et si seulement la moitié du parc s'équipe avec ces nouveaux systèmes, c'est la bagatelle de 125 milliards de francs qui sont en jeu.
Aux yeux d'IBM, cete nouvelle gamme, qui est environ deux fois plus puissante que l'ancienne, possède tous les atouts pour réussir. Elle est, par exemple, le premier maillon de SAA. Reste à savoir si les AS/400 réussiront à capter une audience de plus en plus sollicitée par d'autres constructeurs. Pour ce qui est du système 38, il semble acquis que cette nouvelle famille apporte des plus tant techniques que commerciaux: télémaintenance, bureautique intégrée, un seul système d'exploitation, interface utilisateur simplifiée, politique de financement.
En revanche la révolution technologique n'est pas au rendez-vous et cela constitue une surprise compte tenu du temps qu'il a fallu à la firme américaine pour mettre au point son système.
Présentation du prototype de l'ordinateur NEXT de Steve Jobs (12.10)
idée découlant d'un dialogue avec Paul Berg, biochimiste et prix Nobel, sur le campus de Stanford
investissement initial personnel de 7 millions de $ en 1985 (vente de ses actions Apple)
en 1986, difficultés financières (les investisseurs refusent de travailler avec Jobs)
Ross Perot (milliardaire texan, fondateur de EDS, première société de services au monde, absorbée par General Motors) investit 20 millions de $ en échange de 16% de la société (quitte le conseil d'administration en 12.1991, conservantr 11.5% du capital)
collaboration des universités US de Stanford et Carnegie Mellon (entrées dans le capital de la société)
consultation de 26 universités (choix technologiques, définition des prix, politique de distribution)
1ères configuration livrées en 12 à des étudiants (système 0.8, 6500 $)
en 03.1989, accord de distribution avec Businessland (création de la division Advanced Systems, configuration de base portée à 10.000 $)
association avec Canon en 1989 (distributeur exclusif pour l'Asie, 100 millions de $ investis, 16.7% des parts de la société), la société de Steve Jobs passant de 10 millions en 1985 à 600 millions en 1989 sans qu'ait réellement débuté son activité commerciale



processeur Motorola 68030 et coprocesseur 68882 (25 Mz), processeur de signal DSP 56001 20 MHz, mémoire 8 Mo extensible à 16 Mo sur la carte de base, 32 Ko de mémoire statique, mémoire morte 128 Ko, , lecteur de cartouches magnéto-optiques 256 Mo, option disque dur 330 ou 660 Mo, écran monochrome 1120x832 4 niveaux de gris, système d'exploitation Mach 4.3 (université de Carnegie Mellon, compatible avec l'Unix Berkeley BSD v4.3)
Création de PCW Warehouse, filiale du taiwanais Kunnan High Technologies
CA mondial 1.5 milliards $, 12 usines pour le sport (artocles de sport Pro Kennex, tennis), le nautisme et les micro- ordinateurs)
2 marques (Arche et Kenitec)
activité micro-informatique commencée sous l'égide de Gilbert Lenoir (président de Pro Kennex)

Portable COMPAQ SLT 286

en 1988, TOSHIBA concentre ses activités sur les ordinateurs portables
Alain Barde, PDG de Toshiba Systèmes France. cassette DAT (Digital Audio Tape, SONY, CASIO et YAMAHA)



Procès de Apple contre Microsoft concernant l'interface Windows
Lancée depuis près de deux semaines, l'accusation de contrefaçon formulée par Apple à l'encontre de Microsoft et Hewlett-Packard suscite de nombreuses réactions, autant du côté des protagonistes que de la part des membres de l'industrie du logiciel.
Apple accuse Microsoft et Hewlett-Packard d'avoir procédé à des " travaux non autorisés " dérivant de l'interface d'affichage de texte et d'image (" Audio Visual Computer Display ") utilisée sur le Macintosh.
Apple vise plus particulièrement le produits Windows 2.03 de Microsoft, sur lequel repose l'environnement New Wave de Hewlett-Packard.
Pour Microsoft, la réponse à ces accusations a d'abord pris la forme d'une publication de l'accord passé en 1985 avec Apple. Les deux sociétés avaient conclu il y a trois ans un accord de licence par lequel Microsoft reconnaissait que des éléments de visualisation présents dans six de ses programmes étaient dérivés des interfaces présentes sur Lisa et Macintosh.
Pour sa part, Apple donnait à Microsoft le droit d'utiliser des éléments de son interface visuelle dans Windows 1.0, Multiplan, Chart, File, Word et Excel. Bill Gates, estime que les développements de Windows 2.03 ne violent pas cet accord. De plus, il met en doute la réelle paternité de Apple sur cette interface visuelle.
Steve Jobs, aujourd'hui à la tête de X-Net, pense que la "notion d'une représentation par icônes n'est probablement pas protégeable par des droits d'auteur et si cela devait être le cas, Xerox possèderait ces droits d'auteur".
Apple affirme de ce point de vue qu'il a de larges accords avec Xerox, celui-ci ne se "souvenant" pour sa part que d'un accord datant du début des années 80 pour une licence de Smalltalk.
La procédure juridique oblige Microsoft et Hewlett-Packard à répondre à l'accusation d'Apple dans les vingt jours qui suivent le 21 mars, date de dépôt de la plainte.

01 Informatique, 1988

Union MICROSOFT/ASHTON TATE (13.01)
Bill Gates, PDS de Microsoft et Ed Esber, PDG d'Ashton Tate
licence de Sybase acquise en 1986 par Microsoft
distribution de SQL et mise au point d'une SGBD

Microsoft MS-DOS 4.0 (07)
interface semi-graphique utilisateur conviviale (Shell), installation simplifiée (programme Select)
disque dur 2 Go, mémoire conventionnelle libre 565/565 ko, gestion de la mémoire vive, des extensions de mémoire étendue et EMS, multitâche
version 4.01 en 1989, version corrigée (bogues au niveau de la mémoire EMS)

premier virus identifié en France (02)
cibles: éditeurs Loriciels, Ere Informatique et Infogramme, dupliqueurs de disquettes CAAV et Start
2 Ko de codes qui commencent à effacer le disque dur à partir d'une séquence de touches particulières
adresse mentionnée Neuilly sur Marne, noms variés (Pascal Le Blanc, Jean-Alain Perilli), adresses variées (205 rue de l'Impasse, 205 place du 8 mai 1945)

Virus de BRANDNOW (éditeur US de MacMag)
message affiché le 02.03 (2e anniversaire du Mac II), sur plus de 6000 Macintosh "Richard Brandnow, l'éditeur de MacMag, et toute son équipe rpofitent de cette occasion pour communiquer leur message universel de paix à tous les utilisateurs de Macintosh dans le monde"

Logiciel Lotus AGENDA de Mitch Kapor (Lotus 1-2-3)
en 1985, Mitch Kapor rêvait d'un bureau sans le moindre papier et créer Agenda
logiciel PIM (Personal Information Managers), gestion d'information personnelle

Samna AMI
un des premiers traitements de texte sous Windows avec Evolution
devient Ami Pro en 1990

Le programme d'échecs DEEP THOUGH bat le Grand Maître International Larsen
Garry Kasparov (Elo 2793) avait affirmé, en 1988, qu'aucun ordinateur ne serait capable de battre un Grand Maître International avant l'an 2000
logiciel (légèrement amélioré) classé 2.550 Elo US
battu 2-0 par Kasparov le 22.10.1989
soutien total d'IBM dans le but de battre Kasparov avant 1992

Logiciel de dessin DESIGNER de Micrografx
dessin vectorisé, pour IBM PC/AT et PS/2 (sous Windows)
v3.1 05.1992;

DIGITAL Research Concurrent Dos 386 (02.1988)
multitâche (4 maxi), multiposte (10 maxi), totalement compatible MS-DOS 3.2, supporte EMS/Lim

Microsoft EXCEL pour Windows sur PC (01, responsable des applications Charles Stevens)
dérivé de la version Macintosh, ne fonctionne que sur AT ou PS/2 (sous Windows)
annoncé pour 1986, v2.0 1988, v2.2 1989, v3 1991, v4 1992

Tableur Borland QUATTRO 1.0 (09.1988)
v1.4 1989, Quattro Pro 1989, Pro 3.0 1991

Traitement de texte Logisoft LE REDACTEUR v1.89 pour Atari ST (03)
au cours de l'été 1987, la rédaction du quotidien LIBERATION s'équipe d'ordinateur Atari ST et du logiciel First Word de la société anglaise GST (mise en main d'un outil de traitement de texte très simple et bon marché)
le manque de fiabilité du logiciel conduit à la création d'un nouveau logiciel spécifique dont la conception est confiée à la société toulousaine Logisoft
logiciel TTN, rebaptisé ultérieurement Rédacteur (version commerciale)
utilisé par une trentaine de journaliste à Libération en 1988
vendu 490 F et distribué gratuitement à tout acheteur d'Atari 1040 ST

Tableur SURPASS de Seymour Rubistein (auteur de Wordstar)
Antivirus VIRALARM de la société américaine Lasertrieve
avant chaque exécution du programme auquel il est associé, il vérifie qu'il n'a pas été contaminé
antivirus installé par les techniciens de Lasertrieve (éditeurs, entreprises, particuliers)

Tableur Paperback VP-PLANNER et VP-PLANNER Plus (11)
VP+1.0 1988, VP+2 1989, VP 3D 1990

Intégré WORKS de Microsoft (04)
v2.0 02.1990, Works 2 pour Windows 12.1991, v3.0 01.1993



IBM réduit son soutien financier aux universités, pensant qu'étant dépendantes de son réseau Bitnet (qui a fusionné avec CSnet), elles en prendrait en charge le financement
Celles-ci, équipées de machine Unix sous protocole TCP/IP se tournent vers l'Internet

Débuts d'Internet en France (il y a alors 56 000 serveurs dans le monde)

Affaire RTM
Robert Tappan Morris (23 ans, Université de Cornell) créé
un "ver" (toutes les 3 mn, il se scinde pour créer un rejeton, le géniteur s'autodétruisant automatiquement)
le 02.11, RTM dépose son ver dans un ordinateur du MIT (Massachussets Institute of Technology) mais le ver se dérègle, la phase de reconnaissance s'étant inhibée ("on aurait dit qu'il s'était empêtré quelquepart")
le ver infecte les ordinateurs de Berkeley, le laboratoire de Los Alamos au Nouveau Mexique, le centre Ames de la Nasa et les ordinateurs des laboratoires militaires de plusieurs organismes d'état
dans l'Utah, l'activité du réseau Internet descend à 1-2% des capacités, à 21h21, elle remonte à 5%, 21h41 16%, 22h06 le système plafonne à 100% et s'arrête, asphixié (aucune donnée détruite)
6000 des 60.000 machines du réseau Internet sont infectées, 52.000 utilisateurs sont privés d'informations pendant plusieurs heures
les ingénieurs système ferment le réseau à 4h du matin
2 jours et 2 nuits sont nécessaires pour désinfecter le réseau
perte estimée à 15 millions $
au procès, les ingénieurs préconisent l'indulgence pour RTM, celui-ci ayant mis en évidence les failles du système, "en toute innocence"

1989

Microprocesseur HITACHI à technologie BicMOS à l'ISSCC (International Solid State Circuit Conference, 02)
32 bits, 70 MHz

Technologie INTEL CHMos 5
investissement de 5 ans et 100 millions $ depuis le CHMos 3 (1985)
amélioration de la densité (composant élémentaire passant de 1.5 à 1 æ), la taille de la puce (de 1 à 1.5 cm²) et la vitesse d'horloge (le composant élémentaire étant plus petit, il chauffe moins et permet une fréquence plus élevée, 66 MHz étant la nouvelle limite théorique)
80386 DX 33 MHz (2450 FHT pour 1000 pièces), le nouveau 80386 25 MHz étant un 33 MHz ayant échoué au test de fréquence (2250 FHT), le 16 MHz étant réservé au 80386 SX
coprocesseur mathématique 80387 DX 33 et contrôleur de mémoire cache 80385 33

Microprocesseur INTEL i486
technologie CHMos 4, 1.200.000 transitors (structure triple couche metallique dont les traits les plus fins ont moins d'un micron de largeur)
processeur 80386, coprocesseur 80387, gestionnaire de mémoire 80385 et mémoire-cache de 8 Ko sur le même composant (pour améliorer les résultats de l'ensemble, une partie du 386 a été redessinée, les relations et le microcode ayant été optimisé, les instructions les plus utilisées fonctionnant sur un seul cycle d'horloge)
production en masse prévue pour le 4e trimestre 1989 (25 MHz, 950 $/6980 F contre 992 $ pour le jeu 386/387/385), et début 1990 pour le 33 MHz
i486 SX en 05.1991: coprocesseur intégré désactivé, 20 MHz, coprocesseur 487 SX 20 disponible (en fait, un 486 complet, son insertion provoquant la désactivation du 486 SX)
i486 SX 25 08.1991 (1ère machine équipée, Nec 3335, 10.1991, soit 10 jours parès son annonce par Intel)
i486 DX fin 1991 (version 50 MHz du 486, 40 Mips)

Microprocesseur INTEL i860
1.200.000 transistors sur moins de 1.5 cm²
3 unités de traitement fonctionnant en parallèle (une pour le calcul sur des nombres entiers, une pour le calcul sur des nombres exprimés en virgule flottante, une spécialisée en calcul d'images graphiques en trois dimensions)
gestionnaire de mémoire et mémoire 12 Ko (4 Ko pour les instructions et 8 Ko pour les données)
contrôleur de bus pour deux bus internes 64 et 128 bits (instructions codées sur 64 bits, données sur 128) et un bus externe 64 bits
processeur à technologie RISC à jeu d'instructions réduit, chacune des 3 unités utilisant le même cycle pour une opération (par exemple, simultanément, une multiplication sur un nombre entier, une addition et une autre multiplation un nombre exprimé en virgule flottante), soit 50 Mips et 150 Mops pour un i860 50 MHz (fin 1991)
Disque dur IBM 3390 22,7 Go

Format 10.8 pouces au lieu de 14.
Temps d'accés 12.5 ms (réduit d'un quart), débit 4,2 Mo/sec (+ 40 %), coût au Mo stocké abaissé de 15 %
Accord IBM-TOSHIBA donnant naissance à Display Technologies, entreprise spécialisée dans la fabrication d'écrans plats couleurs à cristaux liquides



Annonce d'un APPLE portable pour l'été 1989



ATARI PC Pocket (disponible fin 04)


8088 CMOS 4.91 MHz, mémoire vive 128 Ko, mémoire morte 256 Ko
contenant le Bios, le système d'exploitation (MS-DOS 2.11) et 5 programmes de base,
stockage sur bee-cards (type carte de crédit, inventé par Mitsubishi, 25x85 mm),
32, 64 ou 128 Ko, 512 et 1024 Ko envisagés), alimentation par piles,
module interface RS232 en option
prix 3000 F HT
BULL DPX/2 sous Unix.

Famille PX/2 pouvant supporter jusqu'à 256 postes de travail (gamme de puissance de 2 à 20 Mips).
Bas de gamme est DPX/2 basé sur le Micral 600 et modèles 200 et 300, plus puissants (68030 à 25 et 33 Mhz), dont un quadriprocesseur de 20 Mips.
COMPAQ LTE et LTE/286 (10), au format A4

COMPAQ Deskpro 386/33 (07)
processeur 386 33 MHz, mémoire vive 2 Mo, disque dur 84 Mo (micro-ordinateur le plus puissant de son époque)

COMPAQ Systempro
4 Mo de mémoire en standard, 2 disques dur 120 à 300 Mo en miroir, un ou plusieurs i486 (Performances de mini ordinateur, destiné à la gestion de réseaux)

CRAY III de Seymour Cray annoncé en 1989
technologie arséniure de gallium (mobilité des électrons 6 fois plus grande que ceux du silicium, 0.5 æ mini contre 1 æ)
d'arpès Seymour Cray, "les 16 processeurs de la machine pourront tenir dans une boîte à chaussures"

GRID GridPad: Micro sans clavier, équipé d'un écran tactile et d'un stylo, ÷ 1 kg

NEC Prospeed (USA, 10): premier portable à écran couleur plat, 640x400 8 couleurs

PSION Mobile Computer
version MC 200 et 400 spécifiques Psion
MC 600 compatible IBM PC
80C86 4.77 MHz, mémoire de masse 1 à
4 cartouches Flash EPROM (128, 256 ou 512 Ko) ou RAM (64, 128 ou 512 Ko),
écran LCD CGA 640x400 noir sur blanc,
prises RS 232, centronics, connecteur lecteur externe 3"1/2 et écran externe CGA,
2e connecteur d'extension (port série, modem),
MS-DOS ROM 2.0 (équivalent MS-DOS 3.21),
49x314x227 mm, 1.9 kg, autonomie 30 h par piles alcalines
MC 200 5 900 F, MC 400 8500 F, MC 600 compatible PC 15 000 F

ZENITH Minisport (10)
premier micro-ordinateur réellement portatif
format A4, 3.5 cm d'épaisseur, 2.7 kg batterie incluse, 3 h d'autonomie

ZENITH Z386-25 (02), 4 Mo de mémoire vive, disque dur 310 Mo

ZENITH Z386-33 (06), 1e micro-ordinateur utilisant le processeur Intel 386



NOVELL Netxware 386 3.0
L'annonce de Netware 386 version 3.0 est une nouvelle étape franchie par Novell dans sa stratégie de montée en puissance vers le monde des stations de travail et des minis. C'est aussi un moyen d'ajouter de nouvelles fonctionnalités à Netware, qui lui permettront "d'atteindre la transparence dans un monde où cohabitent des machines fonctionnant sous MS-DOS, OS/2, Mac OS et Unix ou des environnements VMS ou IBM".
Netware 386 est avant tout une version complètement nouvelle qui exploite pleinement l'architecture 32 bits du processeur 80386 d'Intel.
Il est donc plus puissant que la version SFT (System Fault Tolerant) Netware 2.15 vendue depuis le début de l'année.
"L'adaptation de Netware au 386 offre des performances de deux à trois fois supérieures à celles des versions actuelles et elles seront encore améliorées avec l'arrivée du 486, sur lequel il fonctionnera aussi. Un réseau Netware 386 peut supporter jusqu'à deux cent cinquante utilisateurs".
Cette nouvelle architecture se compose de quatre éléments principaux. Le noyau central est composé d'un ensemble de services Netware (fichiers, imprimantes, bases de données, communications, messagerie et processus distribués) sur lequel vient s'accrocher un groupe de deux plates-formes serveurs (Netware 386 et Portable Netware). Ces deux modules s'appuient à la fois sur une architecture de systèmes ouverts et sur une technologie de protocole ouvert.
Le Netware 386 annoncé aujourd'hui comporte plusieurs éléments nouveaux. Le serveur de fichiers a été entièrement réécrit de manière à accroître ses performances, sa capacité et à donner la possibilité de supporter plusieurs systèmes d'exploitation. La fiabilité et la sécurité ont été améliorées grâce aux disques miroirs et à des fonctionnalités de protection, d'encryptage et de sauvegarde que l'on trouve sur les gros systèmes.

01 Informatique,

Imprimante HEWLETT-PACKARD Laserjet 2P (09)
moteur 4 ppm, démocratisation de l'impression laser

Regroupements d'associations de commerce contre le piratage
Face à l'ampleur du phénomène de piratage, un regroupement d'associations de commerce a récemment demandé au gouvernement américain de prendre de nouvelles dispositions dans une douzaine de pays où le montant des exactions est évalué à près de 550 millions de dollars. A en croire l'Alliance Internationale pour la Propriété Intellectuelle (IIPA), le piratage de logiciels constitue, en effet, le point le plus noir pour les industriels américains dont les produits sont concernés par les lois du copyright.
Au sein de l'Alliance, l'Association Américaine pour l'Electronique (AEA), l'Adapso et l'Association pour le Commerce du Logiciel (BSA) sont les premiers à réclamer des mesures à l'encontre des douze pays qui n'ont pris à ce jour aucune disposition capable d'assurer une quelconque protection à leurs membres.
S'élevant contre cet état de fait, l'Alliance menace dans don dernier rapport de recourir à des mesures de rétorsion telles que la fermeture du marché américain aux produits en provenance de ces pays.
Si les actions intentées par les associations américaines semblent nettement orientées vers les pays en voie de développement, le continent européen n'en est pas pour autant à l'abri. L'Italie n'est que le point de départ d'une série d'actions en justice qui vont être lancées en Espagne, à Taïwan, puis en France.
Il n'y a que six membres au sein de l'Association BSA, à savoir Aldus, Ashton Tate, Autodesk, Lotus, Microsoft et WordPerfect, mais les moyens mis en oeuvre sont impressionnants.
Un million de dollars a été mis à la disposition du service juridique de l'association par ses membres à seule fin de lutter contre le piratage dans chaque pays où le besoin s'en fera sentir.

01 Informatique, 1989

Magazine COMPUTER RESELLER EUROPE (IDG Communications France)

Microsoft QUICKBASIC pour Macintosh (03)
v1.0, responsable des langages Greg Lobdell
v2.0 1987, v4.0 en 1988 (entièrement nouveau par rapport aux précédents)

Microsoft QUICKPASCAL (annonce mondiale par Bill Gates le 27.04)
conçu par la société française Nat Systèmes (3 personnes, dont Christophe Gissinger et Olivier Dellenbach) pour Microsoft France
mise en chantier 07.1988 (suite du premier Pascal NS de 1987)
notion de programmation par objet
Microsoft est propriétaire du programme original et maître des évolutions futures

Traitement de texte MICROSOFT Word 5.0 pour DOS (09)
requiert 384 Ko de mémoire vive et 2 lecteurs de disquettes

Programmes d'échecs 1989
Le nombre de positions sur l'échiquier est de 10^43,
Claude Shannon (père de la théorie de l'information) évalue à 10^120 le nombre de parties possibles.

niveau Elo, du nom d'un professeur de physique US (classement tenant compte à la fois des résultats obtenus et de la force des adversaires rencontrés),
les meilleurs joueurs ont un Elo de 2700-2800, les maîtres internationaux au-dessus de 2300, les bons joueurs de club 1700, les joueurs occasionnels 1200, les débutants 500,
le Elo US est supérieur de 100 points au Elo français (Garry Kasparov Elo US 2793, Booby Fischer Elo US 2780).
classement Elo international attribué par la FIDE (Fédération Internationale des Echecs).



Tim Berners-Lee (programmeur au CERN, Centre d'Etudes et de Recherches Nucléaires, laboratoire de physique avancée de Genève), et Robert Cailliau adoptent la norme hypertextuelle SGML (Single Generalized Markup Language, langage unique de balisage généralisé) et définissent les caractéristiques d'une DTD (description de type de document) qui devient HTML (Hypertext Markup Language) qui marque la naissance du world wide web (web, www ou w3)


Le WWW nécessite un browser (feuilleteur ou fureteur) permettant de naviguer à travers les données du site (URL, Uniform Resource Locator) et de les visualiser à l'écran

1990


Plan Informatique pour Tous II

La mise en place en 1985 du plan informatique pour tous (IPT), avait à l'époque défrayé la chronique. Oublié, enterré, le spectre de l'informatique à 'lécole resurgit cette année avec la rentrée scolaire. Et avec lui, les vieux démons qui déchaînent les passions: choix des ordinateurs, compatibilité, standards, formation des enseignants..
Les cent cinquante mille micro-ordinateurs installés dans les écoles depuis 1985 arrivent en fin de course. Il s'avère nécessaire de les remplacer. Loi de décentralisation oblige, ce n'est plus au ministère de les acheter, mais aux collectivités locales.
L'Ugap (chargée des achats publics) a mené une longue procédure de sélection des ordinateurs qui semblent le mieux convenir aux souhaits de la Direction des Ecoles. Le choix de reprendre les écrans de télévision et d'assurer la compatibilité avec les applications existantes sont les deux options les plus critiquées.
"Manque de concertation, absence de plan de formation, de cohérence et de politique globale à long terme". Les enseignants ne sont pas tendres avec le ministère de l'Education. De leur côté, Bull, Goupil et Normerel rallient le projet ITP 2 en acceptant d'assurer la compatibilité avec les matériels du plan ITP 1.

01 Informatique, 7.9.1990
Microprocesseur AMD 386 DX (Advanced Micro Devices, USA)
premier clone du i386, fréquence 40 MHz
version à faible consommation AM 386 DXL pour portables
après un long procès contre Intel, AMD reçoit le droit de fabriquer un processeur clone du 386 (10.1990, en esrpect d'un accord de licence signé par Intelplusieurs années auparavant puis dénoncé de façon unilatéral, Intel décidant de ne plus permettre de seconde source à ses processeurs)
Intel attaque enuite AMD pour avoir utilisé la marque 386 mais ne peut prouver que le nom 386 est générique
celui-ci passe dans le domaine public en 03.1991 (décision du juge Ingram, district nord californien de San Jose, procès Intel contre AMD), Intel faisant référence au i386 pour le distinguer de ses clones

" Les clones de 386 ? Nous les attendons depuis quatre ans. Ils finiront bien par arriver, come la pluie à la fin de l'été ". A la fin septembre 1990, Bernard Giroud, vice-président d'Intel Corp et président d'Intel Europe, pouvait encore ironiser. Les imitations de microprocesseur 386, cette puce que la firme californienne est la seule au monde à fabriquer (à l'exception d'IBM pour ses besoins internes exclusivement), faisaient certes beaucoup parler d'elles, mais elles ne s'étaient guère matérialisées.
Aujourd'hui, les choses sont quelque peu différentes. Ce qui n'était hier encore qu'un objet, tout à la fois d'interrogation et de convoitise, est désormais un objet palpable. La première copie de 386 a, en effet, été présentée cette semaine, lors du Comdex, à quelques privilégiés par Advanced Micro Devices (AMD).
Peu avant cette présentation, et alors que son différend avec Intel sur les droits de fabrication du 386 en seconde source n'est toujours pas définitivement réglé, AMD avait, par ailleurs, pu se féliciter de la position affichée, mais non encore officialisée, de la Cour Fédérale américaine: cette dernière a rejeté la demande d'Intel d'interdire à AMD l'utilisation des trois chiffres " 386 " pour désigner son futur produit.
L'arrivée d'un concurrent sur le marché du 386 pourrait placer Intel dans une position d'autant plus délicate que ses relations avec ses clients sont actuellement tendues: certains d'entre eux ne cachent plus leur irritation, déplorant à la fois les retards dans les livraisons et une trop grande dépendance vis-à-vis de leur unique fournisseur de microporcesseurs. Intel reconnait d'ailleurs être victime de son succés et ne pas pouvoir répondre à la demande. Elle assure toutefois qu'elle atteindra " l'équilibre entre l'offre et les besoins avant la fin de l'année ".

01 Informatique, 14.11.1990



CONVEX C 2, à0 technologie AsGa
arséniure de gallium
finesse de gravure 0.8 æ, gain de vitesse par rapport au silicium, consommation électrique suffisamment basse pour conserver un refroidissement par air

Processeur INTEL 486 33 MHz (07), gain de 30 % sur les performances de calcul

Format PCMCIA version 1 (9), extensions de mémoire pour les portables
version 2 (9.1991), connection de mémoires, modems, cartes réseau et disques durs

Microprocesseur INTEL i860
technologie RISC, 1.000.000 de transistors, 4 ko de mémoire pour les instructions sur 64 bits, 8 ko pour les données sur 128 bits



COMPAQ Deskpro 486-33 (06)
8 Mo de mémoire vive, disque dur 650 MO, écran VGA couleur, 126.800 F

CRAY XMP 216 de Seymour Cray (PSA 10)
350.000.000 de calculs sur des nombres à 15 chiffres en 1 seconde

IBM PS/1 (26.06)



machine prête à l'emploi, processeur 80286 10 MHz, mémoire extensible à 1 Mo, MS-DOS 4.0 en mémoire morte, clavier 102 touches, souris, disque dur 30 Mo, écran VGA

INTEL PSC/680
processeur i860 à technologie Risc, 480 megaflops avec 8 processeurs, 7.6 gigaflops dans une configuration à 128 processeurs (hypercube, chaque processeur communique avec les autres), mémoire 64 Mo à 2 Go, 265.000 $ (÷ 1.600.000 F)

MOTOROLA 68040 à architecture Risc

La bataille des architectures
Est-ce par hasard si Motorola a choisi d'introduire officiellement son 68040 quelques jours avant l'ouverture à Washington du salon Uniforum ? En préalable à la pluie d'annonces de nouvelles stations de travail qui ne manque pas d'accompagner le rendez-vous annuel du monde Unix, ce coup de projecteur sur le dernier rejeton de la lignée des 68XXX fournit l'occasion de remettre les pendules à l'heure.
Certes le mot Risc, ces derniers mois, a beaucoup servi, et c'est normal, puisque cette nouvelle approche architecturale désignée en racourci par la formule " Reduced Instructions Set Computer " marque régulièrement des points.
Mais derrière les discours -est-il bon de le rappeler- la réalité avance à son rythme et montre une belle résistance de la part de l'approche classique, dans les chiffres comme sur le plan technique. Le 68040 illustre fort bien cela.
Selon une estimation de Dataquest, un quart des stations de travail vendues l'année dernière, reposaient sur des processeurs de type Risc. Et ce n'est qu'en 1993, selon la même source, que l'approche classique, autrement dit Cisc (Complex Instruction Set Computer), devrait être dépassée d'une courte tête par les stations Risc.

01 Informatique, 29.1.1990
Portable NIXDORF 8810/220 à processeur 80386 20 MHz.

SHARP (04): premier portable à écran VGA 16 niveaux de gris

Portable SHARP PC 8041 (JPN, 06)
portatif couleur vendu en France, écran couleur LCD de 14" en diagonale (27x22 cm), affichage VGA 640x490 16 couleurs ou MCGA 320x200 256 couleurs (palette de 512 couleurs), rétroéclairage par deux tubes fluorescents, processeur 386 20 MHz, 13 kg (64.900 F HT)

TOSHIBA Sparc LT (05)
1ère station portable tournant sous Unix, développé par Sun Microsystems (accord autorisant Toshiba à développer et fabriquer des protables à architecture Sparc et système Sun/OS)
microprocesseur Risc sur architecture Sparc (Scalable Processor Architecture), un écran de résolution graphique 1152x900, poids 8 kg, 13.2 Mips



IBM OS/2 lite
La version dite " lite " d'OS/2 semblait avoir entraîné des frictions entre IBM et Microsoft. Elles auront été de courte durée, du moins officiellement. Car la version 1.3 d'OS/2 portera certainement ombrage à Windows 3.0 au sein des grands comptes IBM. La version 3.0 de Windows tourne en effet de manière idéale sur des configurations équipées de 2 à 4 Mo de mémoire, même si elle est théoriquement conçue pour fonctionner avec des systèmes équipés de 1 Mo de RAM.
De son côté, OS/2 est un réel multitâche et apparaît mieux armé que Windows pour les applications plus importantes. Avec sa nouvelle version 1.3, OS/2 tourne sur des systèmes équipés de 2 à 6 Mo. Toujours avec quelques problèmes de vitesse.
Aujourd'hui, on ne parle donc plus de rupture mais d'accord. IBM semble intéressé par la commercialisation de Windows pour ses stations d'entrée de gamme. Microsoft enterre ses déclarations sur OS/2 version 1.3. Les disputes font toujours mauvais effet.
Réaffirmant sa relation de partenariat avec Microsoft, dans un communiqué de presse du 17 septembre, IBM étend aujourd'hui leurs accords de licences croisées pour DOS, Windows et OS/2.
Les efforts de développement de chacune des sociétés seront recentrés sur certains produits, qui seront par la suite licenciés à l'autre.
IBM aura la responsabilité du développement des versions 16 et 32 bits d'OS/2. Microsoft qui apportera des contributions à ces développements, restera le maître d'oeuvre de ceux concernant Windows et DOS. En outre, les deux sociétés prévoient de poursuivre leurs travaux sur la version 32 bits d'OS/2 portable vers d'autres ordinateurs, Risc notamment. La responsabilité de ce développement est confiée à Microsoft, IBM lui apportant sa contribution..

01 Informatique, 21.9.1990

NOVELL Incorporated et LOTUS Development Corporation annoncent leur fusion en 02.1990, Novell devenant filiale de Lotus
président de Lotus- Novell Jim Manzi (Lotus), vice-président et directeur exécutif de Novell Raymond Noorda (président et fondateur de Novell)
fusion annulée en 07 pour des problèmles de composition du bureau directeur
des actionnaires de Novell (plus de la moitié) intentent un procès à leur directoire et à celui de Lotus en leur reprochant d'avoir signé la lettre d'intention de fusion sans les en prévenir

Norme du CCIT, H 261, pour la visioconférence et la visophonie.
Avec le Jpeg, elle donnera naissance au Mpeg (Moving Pictures coding Expert Group de l'ISO).
Le Mpeg utilise l'image n+3 pour le codage contre l'image précédente pour le H 261.
Autodesk ANIMATOR: animation d'objets à l'écran

Logiciel de dessin Microsoft Windows PAINTBRUSH, dérivé du MacPaint de Claris

Borland TURBO C++

MICROSOFT Windows 3 (06)

Traitement de texte MICROSOFT Word pour Windows (02)
requiert un processeur 386, 2 Mo de mémoire vive et un disque dur



Peter Deutsch (université MCGill à Montréal) créé Archie (Bunyip Information, System), premier catalogue de repérage de l'Internet, permaettant la localisation des fichiers mais la récupération se fait à l'unité

1991

1.200.000 ordinateurs vendus en 1991, dont 900.000 par les 20 principaux constructeurs

CONVEX série C 3
technologie AsGa, interface rapide Hippi (high performance parallel interface), mécanisme matériel Asap (allocation dynamique des processeurs selon les besoins des programmes en cours)
C 3800, 4 modèles (1 2 4 et 8 processeurs), adressage sur 32 bits (64 bits possibles), mémoire physique 4 Go, 250 Mflops à 2 Gflops, 11 à 44 millions de F
C 3400, 1 à 8 processeurs en technologie BicMos, 100 à 800 Mflops (32 bits), 3.6 à 11 millions F
C 3200, 1 à 4 processeurs en technologie CL, 2 millions F

Microprocesseurs économiques AMD série LV
fonctionnement sous 3.3 V (low voltage, au lieu de 5 V précédemment)
alimentation permise en 3 V (2 piles classiques) ou 3.6 V (3 accus cadmium-nickel)
avec Western Digital (contrôleurs pour disques dur et vidéo) et Hitachi (mémoires vives)
associés Toshiba (protables), Texas Instruments, VLSI et Conner (disques durs)
composants AMD et Western Digital prévus fin 1991, premiers bloc-notes équipés mi-1993 (autonomie 8 heures,bivoltage pour la compatibilités avec les cartes d'extension, modem et Fax fonctionnant sous 5 V)

INTEL recommande aux constructeurs de faire figurer la mention "Intel inside" sur leurs matériels
concurrence d'AMD (386-486) et Chips & Technologies (386)

Processeur INTEL 486 DX 33, 486 SX 33 sans coprocesseur mathématique et 486 DX 50 (chauffe exagérément et est rapidement abandonné)



Microprocesseurs double fréquence INTEL
486 SX 40/20 (40 MHz en interne, 20 MHz en externe), 486 SX 50/25, 486 DX 66/33

Microprocesseur 64 bits MIPS R4000 (10, groupe ACE - Advanced Computing Environment)
architecture Risc, 50 MHz en externe, 100 MHz en interne
technologie superpipeline (exécution de deux instructions par temps d'horloge)
versions R4000 PC (179 broches et mémoire-cache primaire, IBM PC et compatibles, petits serveurs), R4000 SC (447 broches et gestionnaire de cache secondaire, gros serveurs), R4000 MC (447 broches, ordinateurs multiprocesseurs)
fabriqué par Integrated Device Technology, LSI Logic et Performances Semiconductor (USA), NEC (JPN) et Siemens (D)
les fournisseurs de système d'exploitation ACE, Santa Cruz Operation et Microsoft prévoient de livrer des outils de développement pour Desktop Unix et Windows NT pour fin 91

Disque optique 3,5 pouces IBM (origine Mitsubishi)

Nouveau standard TMO (technologie hybride magnétique et optique), 127 Mo de capacité, temps d'accés est de 66 ms, taux de transfert de 384 Ko/sec.
Disque dur 3.5" (05): IBM 1.079 Go (8 plateaux, 5400), version 2.5" 86 Mo
MICROPOLIS Modèle 2112, 1.05 Go formaté (8 plateaux, 4500 tr/mn au lieu de 3600, contrôleur intelligent SCSI-2, temps moyen de recherche 10 ms, vitesse de transfert de données 10 Mo/s, garantie 5 ans, MTBF garanti 250.000 h soit 28 ans et 6 mois)

MATSUHITA 210 Mo (hauteur 1")



APPLE Macintosh Quadra
premier Apple pouvant produire et recevoir les sons en stéréo en 16 bits (qualité CD) (accords Apple/Apple 1981-1991)

Station Next d'APPLE
Next a-t-elle les chances de s'imposer parmi les grands comptes ?
Les énormes qualités du produit de la firme de Steve Jobs pèseront certes lourd. Mais d'autres facteurs, commerciaux et même psychologiques, seront tout aussi déterminants.
Les qualités du produit se résument à son excellent rapport prix/performances et, surtout, à l'interface NextStep qui apporte convivialité à l'utilisateur et productivité au développeur, ainsi qu'à ses orientations " groupe de travail " et multimédias. D'autres facteurs pèseront toutefois lourd dans l'avenir de Next. Les uns sont liés à la stratégie marketing et à l'efficacité du réseau de distribution.
Les autres, plus psychologiques, ont trait à la façon dont sera perçue Next chez les responsables de l'informatique.
La station Next semble posséder des atouts aussi importants que l'Apple II, le PC et le Macintosh. Le principal est son interface Nexstep, qui comprend deux facettes. L'une destinée aux utilisateurs finals, l'autre aux développeurs.
Côté utilisateurs, on croit d'abord avoir affaire à une simple évolution, certes très soignée, des interfaces de type Macintosh.
Premier plus, elle met en oeuvre toutes sortes d'idées nouvelles. A commencer par la possibilité d'être personnalisée. Par exemple, on peut attribuer des icônes accessibles instantanément à des fichiers ou des applications. C'est utile lorsque ces derniers sont souvent utilisés et que leur chemin d'accés est complexe. Il est également possible d'afficher, à demeure, un menu déroulant. C'est pratique lorsqu'il n'est accessible que via plusieurs menus. NexStep inaugure également la notion de "services généraux", disponibles à partir de n'importe quelle application.
NexStep est également un outil révolutionnaire pour le développeur. Grâce à sa philosophie " objet ", le module Interface Builder permet, en effet, de construire très rapidement et sans programmer la partie interface graphique d'une application.
Assez imbriquées, les orientations multimédias et groupes de travail démarquent également Next du PC ou du Macintosh.

01 Informatique, 4.9.1991

COMPAQ Deskpro 486-33 L (06)
486 DX 33, 8 Mo de mémoire vive, disque dur 650 Mo, 128 Ko de mémoire cache, contrôleur ESDI, 256 Ko de mémoire vidéo, écran 640x480

COMPAQ 486/50 L (07)
i486 50 MHz, mémoire 8 Mo extensible à 104 Mo, mémoire cache 256 ko, disque dur 120 Mo (Maxi 2.04 Go, disques durs optionnels 340 ou 510 Mo), 7 ports EISA disponibles, adaptateur VGA accéléré. 120 Mo 90.000 F, 510 Mo 140.000 F

IBM Power Visualization (09)
spécialisé dans le traitement d'images de synthèse et la modélisation en temps réel, 32 processeurs RISC 6000 en parallèle, 2,5 Gflops
500.000 à 2.000.000 $

NEC 3600
jusqu'à 288 processeurs i486 en parallèle (coût 10 fois inférieur à celui des mainframe grâce à l'utilisation de composants standards)
bus Y-net de Teradata auquel sont rattachées des unités de traitement (Ap pour Application Processor) et des processeurs dédiés à l'exécution des requêtes sur les bases de données (AMP pour Access Module Processor)
unités de traitement composées de cartes comprenant 2 à 8 i486 50 MHz (40 Mips chacun), partageant une mémoire extensible à 512 Mo
6 à 32 processeurs de requête (i486 33 MHz)
gestionnaire de bases de données Teradata
unité périphérique à grappe de disques, système Unix
10.000 Mips en configuration maxi (2.000 mini)
8.8 à 45 millions F
NEC 3700 en projet (4096 processeurs i486 66 MHz en parallèle, nouveau bus)

Ordinateurs PARALLAN (09)
20/10 5 processeurs dont 2 à architecture RISC, pour gérer les interfecs SCSI du disque dur de 676 Mo
haut de gamme 20/60, 2 486 33 Mhz aidés de 4 processeurs RISC, disque SCSI 10.8 Go
552.000 à 1.980.000 F

TOSHIBA T 2200 SX
premier portable doté d'une coque en fibre de carbone (fibre de carbone densité 1.49 g/cm², résistance à la pression 2.51 tonne/cm², plastique ABS 1.05/0.750, aluminium 2.7/2.78)

TOSHIBA (04): portatif couleur à écran à matrice active TFT

WESTERN ENERGY 486 DX-33 dopé pour fonctionner à 50 MHz (06)
l'ordinateur le plus rapide de son époque

WESTERN ENERGY Nostromo 486-50 (09)
processeur Intel 486 33 MHz piloté à 50 MHz et refroidi (Ice Cap abaissant la température entre 0 et 3 °C), banc de mémoire vive extensible à 32 Mo (barrettes 50 ns), mémoire cache 512 ko 20 ns, Bios Phenix 256 ko
carte contrôleur PSI (transfert vers disques ou disquettes à travers une mémoire cache rapide de 4 Mo, extensible à 20 Mo, contrôlé par processeur Zilog Z280), interface SCSI, capacité totale gérée 50 Go (taux de transfert en rafale 4 Mo/s, moyenne de 2.5 Mo/s), disque dur SCSI 1.2 Go 14 ms, 2 lecteurs de disquettes 5"1/4 et 3"1/2, 1 lecteur de CD-ROM (avec prise audio et interface SCSI), sauvegarde sur bande numérique DAT (1.2 Go)
carte vidéo Speed Star VGA Plus de Diamond Computers (1024x768 points, 256 couleurs parmi 32.000, 1 Mo de RAm, fréquence de rafraîchissement 72 MHz), moniteur Multisynchro EIZO 16 pouces (Pixel 0.28)
Nostromo 486-50: RAM 8 Mo 60 ns, cache 256 ko, (sans DAT), MS-DOS 5.00, 118.564 F TTC (Pentasonic)

ZENITH Mastersport 386 SL (09)
premier protatif équipé du processeur basse consommation 386 SL



MICROSOFT MS-DOS 5.00 (05)
gestion mémoire basse améliorée, mémoire conventionnelle libre 576/621 ko, macrocommandes, restauration de fichiers possible, installation prévue en réseau, disquettes 5"1/4 3"1/2 1.44/1.2/2.88 Mo
programmes résidents relogés dans la zone entre 640 Ko et 1 Mo, apparitions de Smart Drive (logiciel de cache disque)



le World Wide Web est mis à la disposition du public

des informaticiens du Minnesota créent Gopher, système transversal permettant de "surfer" sur l'Internet (pas d'hypertexte ni d'images)

1992

Processeur INTEL 486 DX2 (4)
fréquence interne doublée

Microprocesseur INTEL "i586" annocé
plus de 4.000.000 transistors, fonctionnant 2 à 3 fois plus vite que le 486, à fréquence égale (8 à 9 fois supérieur pour les calculs en virgule flottante), 100 Mflops

Bus INTEL PCI (9), 32 bits, plug and play (pas de configuration matérielle au branchement)



Bus PCMCIA version 2 (9): connection de mémoires, modems, cartes réseau et disques durs



Gammes COMPAQ Prolinea grand public et COMPAQ Contura, portatif grand public



Adoption définitive du standard de compression JPG.
1- Transformée en cosinus discrète (DCT, dérivée de la transformée de Fourrier permettant d'éliminer la redondance de l'information (échelle de 64 valeurs définissant la fréquence d'apparition d'un pixel de couleur dans un bloc de 8x8 pixels).
2 - Quantification (ou échantillonnage, comparaison des coefficient par rapport à une table dite de quantification).
3 - Codage RLC statistique de Huffman (code court pour des coefficients apparaissant souvent, long pour des coefficients occasionnels).
4 - Compression sous un rapport de 10 à 16/1 sans perte notable d'informations.

BORLAND absorbe ASHTON-TATE (07)
passe à la 3e position des éditeurs de logiciels (derrière Lotus et Microsoft)

Environnement graphique MICROSOFT Windows 3.1 (05)


11 Mo occupés sur le disque dur
polices d'impression True-Type
IBM OS/2 2.0 (05)
système d'exploitation multi-tâche, 32 bits, interface graphique

Virus Michelangelo déclenché le 6 mars 1992, date du 517e anniversaire de Michelangelo Buonarroti dit Michel-Ange
découvert aux Pays-Bas en février 1991
infecte la NASA (200 ordinateurs touchés), le Ministère des Affaires Etrangères des Etats-Unis, 3 ambassades américaines (Toronto au Canada, Addis-Abeba en Ethiopie et La Paz en Bolivie), 4 banques brésiliennes et 2 400 des 3 000 PC du New Jersey Institute of Technology (1 800 compagnies américaines touchées selon Symantec)
L'université de l'Illinois perd les informations de 6 de ses ordinateurs en avançant la date du 6 un jour trop tôt.
un quart des entreprises de la région de Krakow, en Pologne, est touchée..
Plus d'un millier d'ordinateurs contaminés en Afrique du Sud, 8 au Japon, une dizaine en Chine.
Au Paraguay, 10 réseaux d'ordinateur agressés, les bases de données de la société Paraguayan Ceramics et celles du groupe financier Curpayty étant effacés, le journal Rio Negro perdant toutes les données informatiques (la rédaction revenant aux machines à écrire traditionnelles pendant plusieurs semaines).

Microsoft ACCESS (Relational Database Management system for Windows)
système de gestion de bases de données relationnelles (SGBD/R)

Union MICROSOFT et FOX SOTTWARE le 26.06, logiciel Microsoft Foxpro 2.0

1993

Microprocesseur INTEL 586 "Pentium" (3.1993, Andy Grove, président d'Intel)
Andy Grove, président d'Intel, intègre le module de gestion du matériel SMM (System Management Mode) apparu sur le i386 SL,
consommation 13 W (version 3.3 V 6 W en préparation),
2 fois plus rapide qu'un i486 DX2 cadencé à 66 MHz, 3 à 5 fois plus qu'un i486 DX/33 (voire 10 fois en cas d'applications de calcul scientifique),
10.000 Pentium produits en 1993, lencement effectif en 1994.

Le Pentium d'Intel : un vrai-faux 16 bits
Le premier fabricant mondial de microprocesseurs, qui a réalisé 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 1992, vient de dévoiler les spécifications de sa nouvelle puce. Le Pentium, connu auparavant sous le nom de 586, sera le processeur le plus puissant de la gamme Intel.
Produit hautement stratégique, un nombre important de constructeurs ont indiqué qu'ils présenteraient des machines qui l'exploiteront à partir du 17 mai prochain, date à laquelle il sera disponible sur le marché dans des déclinaisons à 60 Mhz.
Le Pentium est le processeur le plus complexe jamais réalisé par Intel. Il intègre en effet plus de trois millions de transistors, soit presque trois fois plus qu'un 486 et a été conçu à l'aide d'une technologie Bicmos à 0,8 micron. Ni Cisc, ni Risc, il est présenté par Intel comme un processeur Crisc.
Il exploite par exemple une technologie superscalaire lui permettant d'exécuter jusqu'à deux instructions par cycle d'horloge. Cela lui permet d'afficher, dans sa déclinaison 60 Mhz, des performances proches du double de celles du processeur 486 le plus puissant. Ni 32, ni 64 bits, il communique avec l'extérieur en 64 bits, mais est doté en interne de deux unités d'exécution indépendantes à 32 bits, capables de fonctionner simultanément. Par comparaison, un processeur 486 n'en comprend qu'une.
Entre autres particularités, il dispose de deux antémémoires de 8 Ko, exploite une unité de calcul flottante améliorée, avec trois instructions câblées et est doté d'une technologie permettant la prédiction de branchement. Les gains de puissance obtenus peuvent atteindre 25%. Il a par ailleurs été conçu pour pouvoir facilement être exploité au sein d'architectures multiprocesseurs symétriques.

01 Informatique, 26.3.1993

Disquettes IOMEGA Floptical (3)
3"1/2 21 Mo, système à rayon laser holographique, temps d'accès 65 ms, vitesse de rotation 720 tr/mn

Standard PCMCIA
En pleine expansion depuis moins d'un an, l'offre en cartes PCMCIA apporte de nombreuses possibilités d'extension à la micro-informatique nomade. Du nom de l'association de 350 constructeurs qui l'a défini en 1989, le standard PCMCIA a vu sa dernière version, 2.01, apparaître en décembre 1992.
Il comporte trois volets.
Premièrement, le PC Card standard , qui définit les caractéristiques des cartes: celles-ci ont un connecteur de 68 broches et fonctionnent en mode 8 ou 16 bits, sous une tension de 5,5 V. Leurs dimensions - 54 mm sur 85,6 mm - sont précisées de façon stricte afin de garantir un portage sur toute plate-forme. Trois types sont définis d'après l'épaisseur: I (3,3 mm), II (5 mm) et III (10,5 mm). Toshiba propose un autre modèle, non standard, de 16 mm d'épaisseur.
Les deux autres volets concernent les couches logicielles: les " sockets services ", sortes de Bios et les " card services ", qui gèrent la détection d'insertion ou de retrait d'une carte. Le système permet ainsi les mouvements de cartes sans mise hors tension.
Première étape d'une intégration dans les systèmes d'exploitation, ces couches logicielles seront incorporées par Phoenix à la version 6.1 du DOS d'IBM.

01 Informatique, 9.7.1993



COMPAQ 5/66 M (06), premier micro-ordinateur équipé d'un Pentium

IBM Thinkpad 700 (05), portatif, autonomie 5h 40mn

Nouveaux modèles IBM ES/9000 équopés d'un processeur spécialisé pour la compression des données (grands systèmes, février 93)

8 refroidis par air (au niveau des ES/9121, performances améliorées de 50 à 60%) et 10 refroidis par eau ( hauts de gamme au niveau ES/9021, plus 30 à 35%).
Modèle très haut de gamme octoprocesseur.
IBM 9076 SP1, premier ordinateur massivement parallèle d'IBM

8 à 64 processeurs, construit autour du Power Risc, 8 Gflops en crête.
Mémoire distribuée, rréseau "multi-étages".
TOSHIBA (03): premier portatif en technologie 3.3 V



MICROSOFT MS-DOS 6
comprend un outil de compression de données (Doublespace)

MICROSOFT Windows NT
Windows NT, du mythe à la rèalitè
L'annonce officielle de Windows NT a enfin eu lieu lundi 24 mai. Disponible dés le mois d'août aux Etats-Unis et en septembre en France, il coûtera environ 4.000 F.
Windows NT est le premier système d'exploitation 32 bits de Microsoft. Il utilise le muti-tâche préemptif et le multi-threading et supporte les multi-processeurs.
La configuration minimale devra nécessairement comprendre un 486 et 16 Mo de mémoire vive (70 Mo de disque dur).
En septembre/octobre, Windows NT Advanced Server sera à son tour mis sur le marché aux alentours de 25.000 F. Il s'agit du même système enrichi de fonctions d'administration de réseau, de caractéristiques de sécurité en cas de panne, de services d'accès distant et du support des clients Macintosh.
Parmi les vingt constructeurs dont Zenith, Compaq, Dell, IBM, SNI, ICL, NCR, Unisys, mais aussi Silicon Graphics et Sequent, qui ont choisi de livrer Windows NT sur leurs matériels, plus de six l'installeront sur des multi-processeurs. Aujourd'hui, Windows NT est vendu pour un à quatre processeurs, mais le constructeur Sequent l'utilise déjà sur seize puces.

01 Informatique, 28.5.1993

Protocole Réseau ATM
Après Ethernet, Token-Ring, FDDI, va-t-on voir émerger une nouvelle famille de réseaux privés à protocole ATM (Asynchronous Transfer Mode) ? De plus en plus de fournisseurs arrivent sur ce segment de marché des réseaux à hauts débits (jusqu'au Gbps -milliards de bits par seconde) en suivant les précurseurs, tels que NET avec la solution ATMX, Synoptics avec Latiscell, Stratacom, ou bien encore Fore, avec ASX-100, distribué par Experdata et Cabletron.
Consciente du développement du marché ATM privé, IBM vient de proposer une solution à l'ATM Forum (groupement de fournisseurs oeuvrant pour accélérer le processus de normalisation) différente de celle de Hewlett-Packard. IBM croit en un réseau local ATM à 25 Mbps (" slow " ATM) basé sur le concentrateur 8250 développé par Chipcom et sur un câblage classique de type UTP3. Faut-il croire pour autant à l'utilisation du protocole pour les réseaux locaux.
L'interconnexion de réseaux Lan apparaît comme la première utilisation de l'ATM en local. En effet, le partage d'une même bande passante qui définit le nombre de signaux pouvant être transmis simultanément sur un réseau constitue parfois un goulet d'étranglement, comme une autoroute saturée..
"Six stations raccordées à un réseau FDDI utilisant de grosses applications peuvent saturer le réseau", affirme Joëlle Gauthier, responsable de NET en France. ATM apporte une solution en travaillant en mode "point à point", soit un circuit par application.

01 Informatique, 16.4.1993



une équipe d'informaticiens du NCSA (National Center for Supercomputing Application) met au point le browser Mosaic (distribué en shareware, en beta-version, 06)
les sites Web se développent plus rapidement que les sites Gopher, provoquant la scission de la NCSA, une des parties, dont le programmeur Marc Andreesseen, passant au stade commercial et mettant en vente le browser Netscape en 1995, via Intrenet et les BBS

1994
Un disque dur de 1 Go coûte 2500 F, cartes contrôleurs: temps d'accés 28 ms début 1990, 10 ms en 1994

Architecture RISC Power PC
Juillet 1991-mars 1994. Trois ans après l'annonce de son accord avec IBM, Apple concrétise l'un des aspects les plus importants de l'alliance: la sortie de micros à base de processeurs Risc Power PC.
En dépit du changement d'architecture du processeur, les trois machines 6100, 7100 et 8100 présentées lundi dernier, ne rompent pas réellement avec la gamme antérieure.
Les Power Macintosh généralisent ainsi plusieurs technologies introduites avec les Quadra multimédias AV. Ils comportent le système Géoport, chargé des fonctions de télécommunications, qui sera en principe agréé par France Télécom fin mars. Ils sont par ailleurs dotés d'une sortie son en 16 bits, ainsi que du logiciel de synthèse et reconnaissance vocale Plaintalk, pour l'heure en version anglaise. Une carte d'acquisition vidéo leur est adjointe, de même qu'un lecteur de CD-ROM multifonction.
La continuité technologique se marque également par le support des périphériques de l'ancienne gamme et par la multiplicité des solutions d'évolution des anciennes plates-formes à base 68000.

01 Informatique, 15.3.1994



Gamme BULL Escala (alliance avec IBM)

Trois niveaux (M, D et R) et 5 modèles, jusqu'à un 8 processeurs R201.
Marché Unix de gestion, fonctionnant sous AIX 4.1 (version multiprocesseur), 10.000 applications disponibles.
COMPAQ XL Pro 590 (12)
processeur Pentium 90 MHz, mémoire vive 16 Mo, mémoire cache 256 Ko, disque dur Quantum 540 Mo SCSI

DIGITAL Celebris 590 (12)
processeur Pentium 90 MHz, mémoire vive 8 Mo, mémoire cache 256 Ko, disque dur Quantum 520 Mo Fast-Ide sur bus PCI, affichage 64 bit, mémoire vidéo 1Mo (carte à processeur S3 86C684 sur bus PCI), 22.520 F TTC

ELONEX PC-590 B/I (11)
disque dur 520 Mo, mémoire vive 8 Mo, mémoire cache 256 Ko, mémoire vidéo 4 Mo, écran 17"
livré avec MS-DOS 6.2 et Windows 3.11, Ami Pro, Lotus Organizer et souris série
25.260 FTTC

MODULUS Pentium 90 (12)
carte contrôleur bus PCI, mémoire cache 2 Mo, disque dur Western Digital Caviar 2420 Fast-Ide, carte vidéo Diamond Stealth 64 2Mo, 19.500 F TTC

SONY Playstation

TOSHIBA (11): premier portatif équipé d'un DX4 75 MHz



IBM OS/2 Warp
" OS/2 Warp apporte dés aujourd'hui ce que d'autres promettent dans six mois ". C'est en ces termes qu'Ellen Hancock, Senior Vice President Network Solutions chez IBM Corp, a annoncé la nouvelle version du système d'exploitation PC du géant américain. Avec seulement cinq millions de licences pour OS/2 contre cinquante millions pour Windows, IBM veut profiter du retard de Windows 95 pour grignoter des parts de marché et attirer les impatients.
Mais malgré une annonce en fanfare, cette nouvelle version ne comporte pas de véritable évolution technologique. Le programme a été optimisé pour fonctionner dans 4 Mo de RAM. L'interface graphique a été légèrement remaniée et les sessions Windows sont maintenant compatibles Win32 (sous-ensemble des interfaces de programmation de Windows NT).
La nouveauté vient surtout de son prix, moins de 800 F et des nombreuses applications fournies avec le produit. Ce " Bonus Pack " comprend l'intégré IBM Works, un logiciel de téléconférence, un gestionnaire de télécopies, un visionneur multimédia ainsi que tous les outils nécessaires pour accéder au minitel, à Compuserve ou à Internet.

01 Informatique, 14.10.1994

Traitement de texte MICROSOFT Word 6 pour Windows, 25 Mo occupés sur le disque

Traitement de texte WordPerfect 6 pour Windows
31 Mo occupés sur le disque, 6 à 8 Mo requis en mémoire vive

NOVELL Netware 4.1
Novell va profiter des fêtes de fin d'année pour lancer la version Netware 4.1. La version anglaise sera disponible en décembre et la version française courant janvier 1995.
Ce nouveau produit s'impose comme " le " système d'exploitation réseau de la firme de Provo pour les petits réseaux comme pour les plus gros.
Le prix de Netware 4.1, non encore fixé, devrait plus ou moins s'aligner sur celui de Netware 3.12. La tarification sera, par contre, plus fine: l'augmentation du nombre d'utilisateurs sera couverte par des licences additives, par modulo de cinq licences supplémentaires. La migration de Netware 4.0X vers 4.1 sera gratuite, ainsi que celle de Netware 3.12 SFT III (version à tolérance aux pannes) vers Netware 4.1 SFT III.
Avec l'arrivée de cete nouvelle version, Novell va pousser un soupir de soulagement et fermer la parenthèse 4.0X, qui lui a causé quelques soucis. En effet, le numéro un des systèmes de gestion de réseaux locaux annonce que cette évolution est " exceptionnellement stable, ayant résisté à toute une série de tortures logicielles ".
Par rapport à la 4.OX, elle apporte quelques nouveautés, mais se caractérise surtout par l'amélioration de fonctions déjà existantes et l'intégration du monde 3.X.
La clé de la nouvelle version est en effet le service annuaire, baptisé NDS (Netware Directory Services) calqué sur le modèle arborescent X.500 et qui devient le pivot de la communication entre les différents produits Novell. Exemple: l'annuaire du service MHS (Message Handling Service) est aussi celui du réseau, alors qu'ils étaient auparavant différents.

01 Informatique, 2.12.1994



présentation de MSN (Microsoft Network) par Bill Gates (7.12.1994)

45 000 BBS aux Etats-Unis, une centaine en France.
Compuserve est le leader avec un million et demi d'abonnés.
Logiciel de communication fourni lors de l'inscription,
8.95 $/mois pour les services de base, plus 7.70 $/heure pour les communications en période de pointe (connexions gratuites en période creuse).
Prodigy compte 2 millions d'abonnés.
6 utilisateurs admis par foyer, 14.95 $/mois pour les services de base.
America Online et Genie comptent plus de 400 000 abonnés chacun.
America on Line: abonnement 9.95 $/mois pour 5 heures d'utilisation, 3.5 $ par heure supplémentaire.


Internet en France
En France, tout le monde parle d'Internet, mais peu l'utilisent. Phénomène médiatique éphémère ou fait de société incontestable ? Les avis divergent tout comme les intérêts.
Les vendeurs d'accés et de logiciels de consultation Internet poussent évidemment à la roue. Par contre, quelques français privilégiés, universitaires, chercheurs du public et de l'industrie, observent d'un oeil critique cette popularisation incontrôlée de leurs outils de travail favoris. Encore plus méfiants, les " cadors " des services Télétel, notre " Internet national ", après avoir tenté en vain d'envahir l'Amérique, épient ce service avec un mélange d'irritation et d'envie. Une confrontation de ces deux réseaux permet d'ailleurs de mieux saisir le potentiel Internet avant de parier sur ses chances d'adaptation à l'hexagone.
A première vue, Internet ressemble à un service Télétel à l'échelle planétaire. Messageries roses et sérieuses, salon où l'on cause de tout et de rien en anglais, banques de données de toutes origines s'offrent à l'écran. Seulement voila, soumise à une analyse plus fine, l'analogie tourne court. Et les nuances fusent.
Premier constat, Internet renferme une quantité et une qualité d'informations sans commune mesure avec Télétel ou tout autre service réseau à valeur ajoutée.L'alchimie mutualiste d'Internet, drainée par les pionniers universitaires et scientifiques explique cette fécondité. Et malgré une ingérance commerciale grandissante, évaluée à plus de 50% du trafic, le principe associatif à but non lucratif persiste sur le réseau.
Aujourd'hui encore, une large partie des ressources d'Internet (messagerie, conférence électronique, logiciels freeware ou shareware) est livrée gratuitement au public. Certains serveurs restreignent cependant leurs accés, à l'image des services Télétel soumis à un mot de passe. Mais, pour ce dernier, il s'agit d'un péage. Alors que sur Internet, les impératifs de sécurité guident cette restriction.

01 Informatique, 5.9.1994

1995

Overdrive INTEL DX4 (3.1995)
Fonctionnement sous 5 v (convertisseur intégré ramenant la tension à 3.3 V).
2 modèles: 25 MHz en externe, 75 MHz en interne et 33 MHz en externe, 100 MHz en interne.

Test processeur (PC Direct, 3.1995)
Tests sous DOS (CPU bench 9.0) et sous Windows (Winstone 95).

DOSWindowsDOSWindows
Intel 486 DX/3311Intel DX4/751.421.53
Intel 486 SX2/501.211.05Intel 486 DX2/601.651.53
Intel 486 DX2/501.231.09AMD 486 DX2/801.891.64
Intel 486 SX2/661.621.47Intel DX4/1002.382.22




HITACHI Skyline, concurrent des IBM ES/9000 d'IBM (avril 1995)

"Le plus puissant jamais fabriqué dans le monde".
Jusqu'à 8 processeurs rapides ACE (125 Mips) combinant les technologies CMOS et ECL, pour une puissance totale de 800 Mips.
SIEMENS PC 4 ND (01)
portatif, autonomie de plus de 8 h (2e batterie à la place du lecteur de disquette)



MICROSOFT Windows 95
Windows 95 est lancé. Il est même déjà sur orbite. Microsoft vient en effet d'introniser le successeur du couple désormais célèbre DOS-Windows 3.1X, présent sur plus de 80% du parc mondial de PC. Et personne n'aura pu échapper à l'énorme battage médiatique qui aura accompagné cet évènement.
Windows 95 sera un succés. Les analystes se perdent en conjectures pour savoir si Microsoft en vendra 20, 40 ou 50 millions d'exemplaires dés la première année. Des chiffres qui font craindre la rupture des stocks aux fournissseurs de disquettes vierges, dont Microsoft est le plus gros client. Quatorze sites de production sont prêts à livrer un million d'exemplaires du produit par semaine. Autre fait révélateur: des copies pirates ont déjà été repérées en Chine et aux Pays-Bas, avant même son lancement officiel.
Que l'on souhaite migrer ou non vers Windows 95, il sera difficile d'y échapper. Près de 280 constructeurs annoncent déjà qu'ils préchargeront dés septembre Windows 95 sur leurs machines. IBM est un peu le seul à résister à l'heure actuelle et à rester à la version 3.1 pour ses machines...mais pour combien de temps encore ? La course est aussi lancée du côté des éditeurs: c'est à celui qui annoncera le premier que son offre tire le meilleur parti de Windows 95.
Microsoft est déjà prêt, évidemment, et sa suite Office 95, devrait être disponible dés le tout début de septembre. En tout cas, le nouveau système 32 bits semble offrir une bonne compatibilité avec les programmes 16 bits existants: sur 2500 logiciels testés, moins d'une centaine posaient problèmes.

01 Informatique, 25.8.1985

1996

170.000 sites recensés, 46.000 réseaux d'universités, d'écoles, d'entreprises ou institutions dans 140 pays
le Web se dote d'un consortium chargé de gérer son évolution, ISOC (Internet Society, sous la responsabilité du MIT (Massachussets Intitute of Technologyu) et de l'INRIA (Institut National de Recherche d'Informatique et d'Automatisme, organisation à but non lucratif dont l'objectif est de promouvoir l'interconnexion ouverte, propriété de tous, des systèmes avec l'Internet)
création et évolution des normes de communication
ensemble de règles réunies dans la norme MIME (Multipurpose Internet Mail Extensions), dont la version 8 bits du code ASCII permettant l'emploi des langues européennes


1997

technologie Intel MMX 166, 200 et 233 MHz (janvier)
57 nouvelles instructions ajoutées au jeu x86 (gestion de la vidéo et ddu son)

Cyrix K6
8.8 millions de transistors (record 1998)
cache interne 64 ko contre 32 ko pour un MMX (performances accrues de 20 %)

Pentium Pro II 233, 266 et 300 MHz, bus AGP et jeu de composants LX
d'abord réservé aux serveurs et stations de travail, il est ouvert au grand public pour contrer les AMD K6 et Cyrix 6x86 MX
emplacement d'accueil Slot 1 au lieu du socle des autres processeurs



Langage HTML 3.2 normalisé le 15 janvier 1997
Le langage HTML est un langage à balises, avec lequel pour faire une action sur un groupe de mots, il faut baliser ce groupe de mots.
Les normes HTML demandent de respecter le codage dans les caractères ASCII 7 bits, c'est à dire sans caractères accentués.
Un lien permet de définir une région sensible au clic souris dans un document et en même temps, l'endroit ou l'on va se retrouver après ce clic. Cette adresse peut être un document différent, par exemple, mais également un endroit précis (défini par une ancre) dans le document.


Langage HTML 4.0 en juillet 1997
Le langage HTML 4.0 offre les nouveautés suivantes :
Remplacer les tableaux par les feuilles de style pour traiter de l'alignement et du multi colonage. Ces feuilles de style visent à séparer la présentation et le contenu des informations à la manière du SGML.
Permettre une plus grande indépendance du HTML et de l'outil de visualisation, ainsi les raccourcis clavier et les affichages de texte en substitution d'images sont améliorés.
Permettre d'ajouter des étiquettes pour nommer les champs des formulaires
Associer du texte à des éléments HTML

1998

Intel Deschutes, technologie 0.25 microns (0.35 pour le Pentium II), 333 et 400 MHz



Windows 98



Utilisateurs Internet 1998
53.2 millions d'utilisateurs pour 10 millions d'ordinateurs sont connectés, dont 52 millions d'américains et 700.000 français.
En moyenne, une nouvelle machine est connectée chaque jour, 1 million de transaction étant effectuées.
200 millions de pages Web sont publiées, 700 serveurs s'ajoutant chaque jour.

Fournisseurs d'accès : 4000 dans le monde, 225 en France.
FAI (fournisseur d'accès Internet) ous SOL (servic"e en ligne).
Top 10 français (nombre d'abonnés): 80.000 Compuserve (le pionnier), 75.000 America on Line (AOL), 60.000 Wanadoo, 55.000 Club Internet, 40.000 Havas on Line (HOL), 35.000 MSN (Microsoft Network), 25.000 WorldNet, 15.000 FranceNet, 10.000 Imaginet, 6.500 EasyNet

Services Internet
Fonctions de base : SMTP (Simple Mail Transfer Protocol, courrier électronique), FTP (File Transfer Protocol transfert de fichier à partir d'ordinateurs distants), Telnet: (connexion à distance, ex-commande d'Unix).
HTTP (HyperText Transfer Protocol) : transfert de fichiers à partir de serveurs HTML (Hypertext Markup Language).
WWW (World Wide Web) : consultation des ressources à distance, pages HTML (Hypertext Markup Language) contenant du texte, des images, des liens (zones actives ou hyperliens).

Nouvelles URL (Uniform Resource Locator):
En 1998, .arts organisations artistiques et culturelles, .firm entreprises, .info information, .nom personnel, .rec firmes de divertissement, .store magasins et sociétés de ventes de produits, .web firmes lièes à l'Internet.
Adresse "logique" codées en lettres : ex: http://www.ncsa.uiuc.edu/SDG/Sotware/Mosaic
protocole (http ou ftp), nom d'utilisateur, en ordre inverse.
domaine (DNS, ex: www.ncsa.uiuc.edu) : 1er niveau: .com entreprises, .edu éducation, .gov gouvernemental, .int institution internationale, .mil militaires, .net activités lièes à Internet, .org organisations à but non lucratif, .us national.
les codes de pays sont souvent précédés des codes de région (ex idf.fr).
nom, propriétaire (réseau local), réseau (ex: www pour world wide web), chemin, page (ex: /SDG/Sotware/Mosaic).

Logiciels de navigation (parts de marché)
Le browser (feuilleteur ou fureteur) permet de naviguer à travers les données du site et de les visualiser à l'écran.
On recense 98 softs commerciaux et près de 2.610 shareware et freeware.
43,86 % Apache
18,50 % Microsoft Internet Explorer ou MSIE (Microsoft) - http://www.Microsoft.com
11,30 % Netscape Navigator(Netscape Communication) gratuit en utilisation non commerciale - http://www.netscape.com
4,64 % NCSA Mosaic (NCSA) freeware, le plus ancien - http://www.ncsa.uiuc.edu/SDG/Sotware/Mosaic
2,89 % O'Reilly
Netmanage Chameleon Websurfer (NetManage), Quaterdeck Mosaic (Quaterdeck), Spry Air Mosaic (Spry, Compuserve), Winweb (MCC) freeware

Moteurs de recherche (catalogue)
recherche par mots clés:
déclarés par le webmestre ou repérés par le robot du moteur de recherche.

indice de performance NetSurf : 100,00 Hotbot - http://www.hotbot.com, 68,60 Hothern Light - http://www.nothernlight.com, 53,55 AltaVista - http://www.altavista.digital.com, 39,85 Excite - http://www.excite.com, 27,52 Infoseek - http://www.infoseek.com, 16,29 Lycos - http://www.lycos.com
Moteurs français : Ecilia - http://www.ecilia.com, Excite - http://www.excite.fr, Lokace - http://www.lokace.iplus.fr, Lycos - http://www.lycos.fr, Nomade - http://www.nomade.fr, UREC (CNRS) - http://www.urech.fr, Yahoo - http://www.yahoo.fr
Moteur de recherche de fichiers (FTP) : FTP Search - http://ftpsearch.ntnu.no/ftpsearch
Moteur "traducteur" de pages Web : Altavista US - http://www.altavista.digital.com (fonction translate)/B>


1999

Intel Merced, développé avec Hewlett-Packard, premier processeur à architecture 64 bits



Fournisseurs d'accès Internet 1999

abonnementheures connexionpoints
d'accès
page
Web
mensuelannuelgratuitessuppl.
MediaReseau239 F modem 500 F, mise en route 600 F
AOL Essentiel35 F 2 F19 Flocal 5x2 Mo 5 adresses email, filtre d'accès parental Internet, 50h gratuites
Wanadoo 3 heures45 F 3 F19 Flocal 10 Mo 5 adresses email
Compuserve70 F 5 F21 Flocal 5 Mo droit d'entrée 199 F, 1 mois gratuit, 3000 services d'information en ligne
Planète.net Découverte79 F 10 F25 Flocal 5 Mo droit d'entrée 99 à 199 F
MicroNet Province99 F 30 F19 F 1 Mo kit de connexion 65 F (FranceNet)
Magic on Line Paris56 F490 Fillimitée local 5 Mo
Havas on Line65 F illimitée local 150 ko 1er mois gratuit, page web 5 Mo 25 F/mois, 10 Mo 50 F/mois
Club-Internet77 F illimitée local 10 Mo 1er mois gratuit, dictionnaire Hachette + services 45 F/mois ID-Clic
Magic on Line Province81 F790 Fillimitée local 5 Mo
AOL Liberté95 F illimitée local 5x2 Mo 5 adresses email, filtre d'accès parental Internet, 50h gratuites
ClaraNet75 F illimitée local 25 Mo 1er mois gratuit, adresses email illimitees, accès GSM
Wanadoo illimité95 F illimitée local 10 Mo 5 adresses email
Club-Internet Pack 1173 Fillimitée local 10 Mo fax/modem 56K fourni, CD-Rom Dico Hachette Multimédia 98, Mac +193 F
France Pratique99 F illimitée local 5 Mo 1 adresse email
Magic on Line Modem99 F illimitée local 5 Mo modem Toocom V90, option 790 F/an 6 h/mois (+39 F/mois accès illimité)
MicroNet Paris99 F illimitée local 1 Mo kit de connexion 65 F (FranceNet)
Imaginet125 F illimitée local 5 Mo 1 adresse email
Planète.net120 F local 5 Mo droit d'entrée 99 à 199 F, 99 F/mois en heures creuses
BD Way65 F illimitée 35 F10 Mo adresses emails gratuites
Almanet88 F illimitée 1er mois gratuit, dictionnaire Hachette + services 45 F/mois ID-Clic
EasyNet99 F948 Fillimitée 25 F2 Mo droit d'entrée 50 F
Nfrance99 F1100 Fillimitée 30 F5 Mo accès kiosque
World-NET99 F illimitée 24 F20 Mo 6 adresses email, FTP 10 Mo, 10.000 groupes de discussion
EasyNet Starter Kit 1200 Fillimitée 34 F15 Mo modem V90 fourni, 5 adresse email
Infonie149 F1200 Fillimitée 60 F15 Mo 10 adresses email (54 Mo sur le disque dur), 1er mois gratuit
BD Way0 F 0 F51 F non 0.85 F/mn, 1 adresse email
France Explorer0 F 0 F51 F 5 Mo 0.85 F/mn, 1 adresse email
Wanadoo sans abon.0 F 0 F51 F 5 Mo 0.85 F/mn