MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Direction des lycées et collèges

brevet d'études professionnelles

MAINTENANCE DE VEHICULES AUTOMOBILES

2000

CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PEDAGOGIQUE


Règlement général des brevets d'études professionnelles

TEXTES OFFICIELS RELATIFS AU REGLEMENT GENERAL DES B.E.P.

Décret n° 87-851 du 19 octobre 1987
portant règlement général des B.E.P.
B.O. n° 41 du 19 novembre 1987

Décret n° 92-153 du 19 février 1992
modifiant le décret n° 87-851 du 19 octobre 1987
B.O. n° 12 du 19 mars 1992

Arrêté du 14 janvier 1993
Institution d'une formation en entreprise
B.O. n° 5 du 4 février 1993

Arrêté du 26 avril 1995
fixant les dispenses de l'évaluation dans les domaines généraux
B.O. n° 20 du 18 mai 1995

Décret n° 96-732 du 14 août 1996
portant modification du décret n° 87-851 du 19 octobre 1987
BO hors série n° 6 du 3 octobre 1996

Décret n° 97-503 du 21 mai 1997
portant modification du décret n° 87-851 du 19 octobre 1987
JO du 22 mai 1997

Arrêté du 28 octobre 1997
portant les modalités d'évaluation de l'enseignement général des B.E.P.
B.O. n° 42 du 27 novembre 1997


Les programmes d'enseignement général communs à tous les B.E.P font l'objet d'une brochure spécifique intitulée "Lycées professionnels et établissements assimilés, disciplines d'enseignement général".

L'organisation des épreuves sportives est donnée dans une brochure spécifique intitulée "Epreuves d'éducation physique et sportive".

Décret n° 87-851 du 19 octobre 1987
(Education Nationale : bureau DLC 4)

Vu Code ens. techn.; Code trav.; L. n° 71-556 du 12.7.1971; L. n° 71-577 du 16.7.1971; L. n° 75-620 du 11.7.1975; L. n° 83-663 du 22.7.1983 ; L. n° 85-1371 du 23.12.1985; D. n° 72-279 du 12.4.1972; D. n° 72-607 du 4.7.1972; D. n° 76-1304 du 28.12.1976 ; D. n° 79-1228 du 31.12.1979; D. n° 86-254 du 25.2.1986 ; avis CEGT du 18.6.1987 ; avis CSEN du 9.7.1987.

TITRE PREMIER
Dispositions générales

Article premier. - Les brevets d'études professionnelles délivrés par le ministre de l'Education nationale sont des diplômes nationaux qui attestent d'une qualification professionnelle.

Art. 2. - Chaque brevet d'études professionnelles sanctionne la reconnaissance de compétence et de connaissances professionnelles, technologiques et générales, suffisantes pour exercer une ou plusieurs activités relevant d'un secteur professionnel ou d'une fonction commune à plusieurs secteurs professionnels, ainsi que pour s'adapter à l'évolution des techniques et des méthodes de travail. Il permet également la poursuite d'études techniques ou professionnelles.

Art. 3. - Les brevets d'études professionnelles régis par le présent décret sont créés par arrêté du ministre de l'Education nationale, après avis des commissions professionnelles consultatives compétentes instituées par le décret du 4 juillet 1972 susvisé. Cet arrêté établit le règlement particulier du diplôme.

Art. 4. - L'arrêté prévu à l'article précédent décrit, pour chaque brevet d'études professionnelles, les compétences professionnelles, technologiques et générales requises pour son obtention.

TITRE Il
Conditions de candidature

Art. 5. - Les candidats mineurs au 31 décembre de la session de l'examen ne peuvent postuler au brevet d'études professionnelles que s'ils justifient en avoir suivi la préparation :
a) Soit par la voie scolaire, dans un lycée professionnel ou dans une école privée d'enseignement technique, telle que définie au chapitre 1 du titre IV du Code de l'enseignement technique ;
b) Soit par la voie de l'apprentissage défini au titre 1 du livre 1 du Code du travail ;
c) Soit par la voie de la formation professionnelle continue définie au livre IX du Code du travail ;
d) Soit par la voie de l'enseignement à distance régi par la loi du 12 juillet 1971 susvisée et le décret n° 79-1228 du 31 décembre 1979 modifié.

TITRE III
Délivrance du diplôme

Art. 6 (modifié par les décrets n° 92-153 du 19 février 1992 et n° 97-503 du 21 mai 1997). - Le brevet d'études professionnelles est délivré au vu des résultats obtenus à un examen sanctionnant l'évaluation des capacités des candidats.
Pour les candidats sous statut scolaire ou apprentis ou relevant de la formation professionnelle continue, l'examen se déroule sous la forme d'une combinaison d'épreuves ponctuelles terminales et d'un contrôle en cours de formation dans des conditions fixées à l'article 7 ci-dessous.
Pour les candidats postulant le brevet d'études professionnelles par la voie de la formation professionnelle continue, la part du contrôle en cours de formation peut être étendue selon des dispositions particulières arrêtées par le ministre de l'Education nationale.
Des arrêtés du ministre de l'Education nationale précisent, pour les brevets d'études professionnelles dont le règlement particulier prévoit cette modalité, les conditions dans lesquelles les recteurs peuvent habiliter les établissements d'enseignement publics et les établissements d'enseignement privés sous contrat à mettre en oeuvre le contrôle continu qui constitue alors une modalité particulière de délivrance du brevet d'études professionnelles.
Cette habilitation est réputée acquise si, dans un délai de trois mois, aucune décision de refus n'a été notifiée aux intéressés.
Pour les candidats au brevet d'études professionnelles ayant suivi une préparation à l'examen par la voie de l'enseignement à distance - définie à l'article 5 ci-dessus, ainsi que pour les candidats majeurs ne justifiant pas d'une préparation au diplôme telle que définie à l'article 5 ci-dessus ou ayant suivi la préparation dans un établissement privé hors contrat, l'examen se déroule sous forme d'épreuves ponctuelles terminales.

Art. 7 (idem). - L'examen comporte au maximum huit épreuves obligatoires organisées en une seule série.
Les conditions de dispense de l'épreuve obligatoire d'éducation physique et sportive sont fixées par le ministre de l'Education nationale.
Les candidats peuvent, en outre, se présenter à une épreuve facultative choisie sur une liste limitée à trois dont l'une porte sur une langue vivante.
Des arrêtés du ministre de l'Education nationale fixent les modalités de notation des épreuves ponctuelles terminales, de l'évaluation par contrôle en cours de formation ou par contrôle continu.
L'examen par contrôle en cours de formation ou contrôle continu est exclusif de l'examen par épreuves ponctuelles terminales au titre d'une même session.

Art. 8 (modifié par les décrets n° 92-113 du 19 février 1992 et n° 96- 732 du 14 août 1996).
En application de la loi d'orientation du 10 juillet 1989 susvisée et dans des conditions fixées par le ministre de l'Education nationale, une période de formation en entreprise est introduite dans la préparation au diplôme du brevet d'études professionnelles et fait l'objet d'une évaluation à l'examen pour les candidats issus des établissements d'enseignement publics, d'enseignement privés sous contrat ou sous statut d'apprentis.
A titre dérogatoire, compte tenu de la spécificité de certains secteurs professionnels, un stage en milieu professionnel peut se substituer à la période de formation en entreprise selon des modalités définies par arrêté du ministre chargé de l'Education nationale.

Art. 9 (modifié parle décret n° 92-153 du 19 février 1992). - Le diplôme est délivré aux candidats ayant obtenu la moyenne pour l'ensemble des matières, et, en outre, pour l'ensemble des matières constitutives du domaine correspondant aux compétences professionnelles requises.
Un candidat ayant fourni un livret scolaire ne peut être ajourné sans que le jury ait examiné ce Livret.

Art. 10 (idem). - Un candidat qui n'a pas obtenu le diplôme conserve durant cinq années le bénéfice de ses notes égales ou supérieures à la moyenne.
Il se voit reconnaître l'unité capitalisable correspondante dans des conditions fixées par le ministre de l'Education nationale.
Pour les domaines qu'il n'a pas obtenus et conformément à l'article 5 de la loi du 23 décembre 1985 susvisée, le jury décide de l'attribution d'attestations déterminant le niveau des connaissances et des compétences acquises dans des conditions fixées, par le ministre de l'Education nationale.

Art. 11. - Le règlement particulier de chaque brevet d'études professionnelles fixe :
a) La liste des matières en précisant celles qui font l'objet d'un examen obligatoire ou facultatif, les modalités d'examen et les coefficients correspondants, les notes éliminatoires ;
b) Les matières pour lesquelles l'examen est commun à ce diplôme et à un autre brevet d'études professionnelles ou à un certificat d'aptitude professionnelle ;
c) Les conditions dans lesquelles les candidats au brevet d'études professionnelles peuvent postuler à l'attribution simultanée de ce brevet d'études professionnelles et d'un certificat d'aptitude professionnelle ;
d) Les dispenses d'épreuves qui peuvent être accordées aux titulaires de diplômes de l'enseignement technologique.

TITRE IV
Unités capitalisables

Art. 12. - Lorsque le règlement particulier le prévoit, le brevet d'études professionnelles peut être obtenu, sauf pour les candidats ayant suivi la préparation par la voie scolaire ou par celle de l'apprentissage, par unités capitalisables destinées à contrôler le niveau des compétences acquises dans chacune des matières.
Le règlement fixe la liste et la nature de ces unités, ainsi que les modalités de leur acquisition.

Art. 13 (modifié par le décret n° 92.153 du 19 février 1992). - Chaque unité fait l'objet d'une évaluation distincte, soit par épreuves ponctuelles terminales, soit par contrôle en cours de formation, soit, conformément aux dispositions du quatrième alinéa de l'article 6 ci-dessus, par contrôle continu.

Art. 14. - L'obtention d'une unité capitalisable donne lieu à la délivrance d'une attestation.
La durée de validité de chaque unité est de cinq années.
L'acquisition de la totalité des unités donne lieu à la délivrance du diplôme.

Art. 15. - En vue de la préparation d'un autre diplôme, tout titulaire d'un brevet d'études professionnelles est réputé avoir acquis la totalité des unités correspondant au diplôme obtenu, quelle qu'a.i.t. été la forme de l'examen subi.

TITRE V
Organisation des examens

Art. 16. - Les sessions d'examen sont organisées par le recteur dans le cadre de l'académie, ou peuvent l'être dans un cadre interacadémique, sous l'autorité des recteurs concernés.

Art. 17. - Pour chaque session d'examen, les sujets, le calendrier des épreuves et des réunions des jurys sont fixés par le recteur ou par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'Education, par délégation du recteur.
L'inspecteur de l'enseignement technique est chargé de veiller à l'organisation des examens et à leur bon déroulement.

Art. 18 (modifié par les décrets n° 92-153 du 19 février 1992 et n° 97-503 du 21 mai 1997). - Des arrêtés du ministre de l'Education nationale précisent les conditions de mise en oeuvre du contrôle en cours de formation dans les établissements d'enseignement publics, les établissements d'enseignement privés sous contrat et les centres de formation d'apprentis habilités par le recteur de l'académie.
Les centres de formation d'apprentis sont réputés habilités à mettre en oeuvre le contrôle en cours de formation si, dans un délai de trois mois, aucune décision de refus ne leur a été notifiée par le recteur de l'académie.

TITRE VI
Le jury

Art. 19. - Le brevet d'études professionnelles est attribué après délibération du jury. Pour chaque session, les jurys sont constitués dans un cadre départemental, interdépartemental, académique ou interacadémique, par décision du ou des recteurs concernés.

Art. 20. - Un jury peut être commun à plusieurs brevets d'études professionnelles ou à des brevets d'études professionnelles et des certificats d'aptitude professionnelle. La délivrance simultanée d'un brevet d'études professionnelles et d'un certificat d'aptitude professionnelle, lorsque les règlements particuliers des diplômes le permettent, est subordonnée à la constitution d'un jury commun.

Art. 21. - Le jury est composé à parité :
a) De professeurs des établissements d'enseignement publics et d'enseignement privés, ainsi que, le cas échéant, d'enseignants des centres de formation d'apprentis ;
b) De personnalités qualifiées de la profession choisies en nombre égal parmi les employeurs et les salariés après consultation des organisations représentatives.
Le jury est présidé par un conseiller de l'enseignement technologique. Un vice-président est désigné parmi les membres du jury enseignant dans des établissements d'enseignement publics pour suppléer le président en cas d'indisponibilité de ce dernier.

Art. 22. - Les membres des jurys, leurs présidents et leurs vice-présidents sont nommés par les recteurs ou par les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education, par délégation des recteurs.

Art. 23. - Au vu des procès-verbaux des jurys, l'autorité académique prononce la délivrance des diplômes. En cas d'erreur matérielle, elle apporte les rectifications nécessaires, après avis du président du jury.

TITRE VII
Dispositions transitoires

Art. 24. - Sont abrogés :
a) le décret n° 69-l02 du 18 janvier 1969 modifié portant règlement des brevets d'études professionnelles, sous réserves des dispositions transitoires figurant à l'article 25 ci-dessous ;
b) le décret n° 73-154 du 8 juin 1973 fixant les conditions de délivrance du brevet d'études professionnelles aux élèves des établissements publics ayant fait l'objet à titre expérimental d'un contrôle continu des connaissances.

Art. 25. - Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 1er janvier 1988.
Toutefois, les brevets d'études professionnelles dont les règlements particuliers ont été établis antérieurement à la date de publication du présent décret peuvent continuer à être délivrés dans les conditions en vigueur à cette date, sous réserve des dispositions des titres II, V et VI qui leur sont immédiatement applicables.

Art. 26. - Par dérogation aux dispositions de l'article 18, dernier alinéa, l'examen par contrôle continu n'est pas exclusif de l'examen par épreuves terminales jusqu'au 31 décembre 1988.

Art. 27. - Le ministre de l'Education nationale, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, chargé de l'Enseignement, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale, chargé de la Formation professionnelle, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. '

Institution d'une formation en entreprise prise en compte à l'examen
dans tous les brevets d'études professionnelles
et certificats d'aptitude professionnelle
en vue de la délivrance de ces diplômes

Arrêté du 14 janvier 1993
(Education nationale et Culture : bureau DLC 4)

Vu Code ens. techn. ; Code trav. ; L. n° 59-1557 du 31-12-19F9 mod., not. art. 4 ; L. n° 71-577 du 16-7-1971 ; L. n° 75-620 du 11-7-1975 ; L. n° 85-1371 du 23-12-1985 ; L. n° 89-486 du l0-7-1989 ; L. n° 92-675 du 17-7-1992 ; D. n° 87-851 du 19-10-1987, mod. par D. n° 92-153 du 19-2-1992 ; D. n° 87-852 du 19-10-1987, mod. par D. n°92-154 du 19-2-1992; A. 29-7-1992 ; A. 29-7-1992 ; avis Comité interprof. cons. ; avis C.S.E.

Article premier. - Pour les candidats autres qu'apprentis relevant des établissements d'enseignement publics et privés sous contrat, une période de formation en entreprise d'une durée de l'ordre de huit semaines peut être mise en place à l'initiative des recteurs en concertation avec les représentants des branches professionnelles dans tous les brevets d'études professionnelles dont les règlements d'examen ont été établis antérieurement aux dispositions des articles 6 et 8 du décret du 19 octobre 1987, modifié par le décret du 19 février 1992 susvisé, portant règlement général des brevets d'études professionnelles.

Art 2. - Pour les candidats autres qu'apprentis relevant des établissements d'enseignement publics et privés sous contrat, une période de formation en entreprise d'une durée de l'ordre de douze semaines peut être mise en place à l'initiative des recteurs en concertation avec les représentants des branches professionnelles dans tous les certificats d'aptitude professionnelle dont les règlements ont été établis antérieurement aux dispositions des articles 7 et 9 du décret du 19 octobre 1987, modifié par le décret du 19 février 1992 susvisé, ponant règlement général des certificats d'aptitude professionnelle.

Art. 3. - Pour les candidats apprentis postulant un brevet d'études professionnelles ou un certificat d'aptitude professionnelle défini aux articles ci-dessus, la durée de la formation en entreprise est fixée par le contrat d'apprentissage. Les conditions d'habilitation des centres de formation d'apprentis à mettre en oeuvre le contrôle en cours de formation pour la validation de la formation en entreprise sont celles définies par l'arrêté du 29 juillet 1992 susvisé.

Art. 4. - Pour les candidats visés aux articles premier, 2 et 3 ci-dessus, l'évaluation de la formation en entreprise se déroule sous forme d'un contrôle en cours de formation dans les mêmes conditions que celles définies par l'arrêté du 29 juillet 1992 susvisé fixant les modalités d'organisation et de prise en compte des épreuves organisées par contrôle en cours de formation.
Pour les candidats visés aux articles premier et 2 ci-dessus, l'évaluation ne porte que sur les périodes de formation en entreprise effectuées en dernière année de formation.
La note attribuée par le jury est affectée du coefficient 2 prélevé sur l'épreuve pratique constitutive du domaine professionnel ayant le coefficient le plus élevé.

Art. 5. - Les dispositions du présent arrêté entreront en application à la session de 1994.


DISPENSES DE L'EVALUATION
DANS LES DOMAINES GENERAUX

Arrêté du 26 avril 1995

Article premier. - Les titulaires d'un certificat d'aptitude professionnelle ou d'un brevet d'études professionnelles ou de l'examen spécial d'accès aux études universitaires ou du brevet d'études professionnelles agricoles ou d'un diplôme classé au moins au niveau IV sont dispensés de l'évaluation prévue dans les domaines généraux du certificat d'aptitude professionnelle.

Art. 2. - Les titulaires d'un brevet d'études professionnelles ou d'un brevet d'études professionnelles agricoles ou de l'examen spécial d'accès aux études universitaires ou d'un diplôme classé au moins au niveau IV sont dispensés de l'évaluation prévue dans les domaines généraux du brevet d'études professionnelles.

Art 3. - Toutes dispositions contraires figurant dans les règlements particuliers des diplômes de brevet d'études professionnelles ou de certificat d'aptitude professionnelle sont abrogées.

Art. 4. - Les dispositions du présent arrêté sont applicables à la session d'examen de 1996.

Arrêté du 28 octobre 1997

Arrêté modifiant l'arrêté du 3 août 1994 fixant les modalités d'évaluation de l'enseignement général dans les brevets d'études professionnelles.


Vu D. n° 87-851 du 19-10-1987 ; A. du 15-02-1971; A. du 05-07-1972 ; A. du 11-10-1974 mod. ; A. du 15-06-1983 ; A. du 03-12-1985 ; A. du 03-08-1994.

Article premier. - L'annexe à l'arrêté du 3 août 1994 fixant les modalités d'évaluation de l'enseignement général dans les brevets d'études professionnelles, relative à la définition de l'épreuve de mathématiques et sciences-physiques, est complétée par les dispositions suivantes :
- B.E.P. - Industrie des pâtes, papiers et canons.
- B.E.P. - Industries et commerces des boissons.
- B.E.P. - Conducteur d'appareils option industrie pharmaceutique.
- B.E.P. - Agent en assainissement radioactif.
- B.E.P. = Agent du transport.
Ces dispositions concernent tous les brevets d'études professionnelles établis conformément au décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 modifié portant règlement général des brevets d'études professionnelles délivrés par le ministère de l'éducation nationale, ainsi que les brevets d'études professionnelles susvisés dont les règlements particuliers ont été établis antérieurement à la date de publication du décret du 19 octobre 1987 précité.
Pour ces derniers, le coefficient de l'épreuve est déterminé dans chaque arrêté de spécialité,

Art. 2. - Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la session 1998.


Brevet d'études professionnelles
Maintenance de véhicules automobiles

TEXTES OFFICIELS RELATIFS AU
B.E.P. MAINTENANCE DE VEHICULES AUTOMOBILES

Arrêté du 11 janvier 1988
portant définition des épreuves des domaines généraux des B.E.P.
B.O. spécial n° 1 du 18 février 1988
Arrêté du 30 août 1990
portant création du B.E.P. Maintenance de véhicules automobiles
B.O. n° 39 du 25 octobre 1990
Arrêté du 17 janvier 1992
relatif aux horaires d'enseignement
B.O. n° 4 du 23 janvier 1992
Arrêté du 10 juillet 1992
portant modification de l'arrêté du 17 janvier 1992
B.O. n° 31 du 30 juillet 1992
Arrêté du 17 juin 1994
portant modification des horaires d'enseignement des B.E.P.
B.O. n° 29 du 21 juillet 1994
Arrêté du 28 octobre 1997
portant modification de l'arrêté du 11 janvier 1988
B.O. n° 42 du 27 novembre 1997

ARRETE DE CREATION

Arrêté du 30 août 1990
Vu Code ens. techn. ; Code trav. ; L. n° 71-577 du 16.7.1971; L. n° 75-620 du 11.7.1975 ; D, n° 72-279 du 12.4.1972 ; D. n° 72-607 du 4.7.1972 ; D. n° 76-1304 du 28.12.1976; D. n° 87-851 du 19.10.1987; D. n° 87-852 du 19.10.1987; A. 25.7.1973; A. 11.1.1988; A. 9.11.1989; A. 29.8.1990; avis comm. profess. consult, comp.

Article premier. - Il est créé, au plan national, un brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles.

Art. 2. - Le référentiel caractéristique des compétences professionnelles et le programme de ce brevet d'études professionnelles figurent en annexe 1 du présent arrêté.

Art. 3. - La dotation en moyens d'enseignement attribuée aux sections préparatoires au brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles dans les lycées professionnels est celle prévue par l'arrêté du 25 juillet 1973 susvisé.
Les horaires applicables dans ces sections sont ceux fixés par l'article 2 de l'arrêté du 25 juillet 1973 sous réserve des dispositions suivantes :
Enseignement technologique et professionnel : pour chacune des deux années : 20 heures (2 heures + 18 heures) ;
Aide au travail personnel : Pour chacune des deux années: 2 heures.

Art. 4. - L'évaluation des compétences des candidats est organisée par domaine. Chaque domaine est constitué d'une ou plusieurs des matières mentionnées à l'article 11 du décret n° 87-851 du 19 octobre 1987 susvisé.
L'évaluation de chaque domaine est sanctionnée par une note variant de 0 à 20 points entiers.
La liste de ces domaines figure en annexe II du présent arrêté.

Art. 5. - Le brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles est attribué au vu des résultats obtenus :
Soit au contrôle continu ; lorsque le diplôme est préparé intégralement selon cette modalité, chaque domaine est affecté du coefficient 1 ;
Soit à des épreuves terminales dont la liste, la durée, le coefficient et la définition figurent en annexe II du présent arrêté ;
Soit par combinaison du contrôle continu et d'épreuves terminales ; dans ce cas, chaque domaine est affecté du coefficient prévu en annexe II du présent arrêté.

Art. 6. - Le brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles est délivré aux candidats ayant obtenu, d'une part, une note égale ou supérieure à 10 sur 20 à l'ensemble des domaines et, d'autre part, une note égale ou supérieure à 10 sur 20 au domaine professionnel.
L'absence à une épreuve obligatoire est éliminatoire, sauf si elle est dûment justifiée. Dans ce dernier cas, elle donne lieu à l'attribution de la note zéro.

Art. 7. - Les candidats qui ne peuvent subir l'épreuve d'éducation physique et sportive pour une raison de santé sont dispensés à condition de produire un certificat délivré :
Par un médecin de la santé publique concourant à l'exercice des tâches médico-scolaires pour les élèves scolarisés dans un établissement d'enseignement public ou d'enseignement privé sous contrat ;
Par un médecin généraliste ou du travail pour les autres candidats.
Les candidats reconnus handicapés physiques peuvent demander soit à participer à une épreuve d'éducation physique et sportive aménagée, soit à bénéficier d'un contrôle en cours de formation adapté.

Art. 8. - Les candidats au brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles peuvent demander à postuler à la même session le certificat d'aptitude professionnelle Mécanicien en maintenance de véhicules :
options : véhicules particuliers, ou
véhicules industriels, ou
bateaux de plaisance et de pêche, ou
cycles et motocycles,
dont les conditions de délivrance sont fixées par l'arrêté du 29 août 1990 susvisé.
L'option doit correspondre à la dominante choisie par le candidat au moment de son inscription au brevet d'études professionnelles.

Art. 9. - L'examen est organisé de manière à permettre l'évaluation simultanée des compétences du candidat pour la délivrance du brevet d'études professionnelles et du certificat d'aptitude professionnelle.
Les conditions dans lesquelles les épreuves terminales sont communes au brevet d'études professionnelles et au certificat d'aptitude professionnelle sont définies en annexe Il du présent arrêté.

Art. 10. - Les candidats non admis conservent pendant cinq ans le bénéfice des notes égales ou supérieures à 10 obtenues à un ou plusieurs domaines.
Lorsqu'un candidat a subi les épreuves terminales du domaine professionnel et n'a pas obtenu à ce domaine une note égale ou supérieure à 10, il conserve pendant cinq ans le bénéfice des notes égales ou supérieures à 10 obtenues à une ou plusieurs épreuves constitutives de ce domaine.
Les notes ainsi conservées par les candidats sont prises en compte avec celles obtenues aux autres domaines lors de sessions ultérieures pour l'attribution du diplôme. S'ils renoncent à ce bénéfice, ils subissent l'examen dans l'ensemble des domaines. Seules les notes alors obtenues sont prises en compte pour l'attribution du diplôme.

Art. 11. - Les candidats titulaires d'un brevet d'études professionnelles du même secteur professionnel ou d'un diplôme classé au moins au niveau IV sont dispensés de l'évaluation prévue dans les domaines généraux.
Les domaines dont ils sont dispensés ne sont pas pris en compte pour l'obtention du diplôme.

Art. 12. - Les dispositions du présent arrêté sont applicables à la session de 1992.

Art. 13. - L'arrêté du 6 décembre 1971 modifié ponant création du brevet d'études professionnelles automobile (technique et service) est abrogé à compter de la dernière session d'examen de 1991. Les candidats admissibles à l'issue d'une session organisée de 1987 à 1991 conservent pour cinq ans le bénéfice de l'ensemble des notes obtenues à la première série d'épreuves dans les conditions définies en annexe III du présent arrêté.

HORAIRES D'ENSEIGNEMENT

Arrêté du 17 janvier 1992
modifié par les arrêtés du 10 juillet 1992 et du 17 juin 1994


Seconde professionnelleHoraire
Français-Histoire-Géographie
Langue vivante étrangère
Mathématiques-Sciences physiques
Vie sociale et professionnelle
Education esthétique
Education physique et sportive (1)
Enseignement technologique et professionnel
Modules
2 + (2)
1 + (1)
2 + (2)
0 + (1)
1
2
2 + (15)
3
Total enseignements34
(1) + 2 heures de plein air

TerminaleHoraire
Français-Histoire-Géographie
Langue vivante étrangère
Mathématiques-Sciences physiques
Vie sociale et professionnelle
Education esthétique
Education physique et sportive (1)
Enseignement technologique et professionnel
Modules
1 + (2)
2
2 + (2)
0 + (1)
1
2
3 + (16)
3
Total enseignements35
(1) + 2 heures de plein air


REFERENTIEL DU DIPLOME

Annexe I de l'arrêté du 30 août 1990

Le contenu de ce diplôme est défini sous la forme d'un référentiel, selon une méthode désormais utilisée pour tous les diplômes professionnels créés ou rénovés par le ministère de l'Education nationale.

Qu'est-ce qu'un référentiel de diplôme ?
C'est un document qui définit les compétences attendues des candidats à ce diplôme. Il précise les connaissances et savoir-faire à acquérir à cette fin, et le niveau d'exigence requis. Annexé à l'arrêté créant ou modifiant le diplôme, le référentiel a un caractère réglementaire.

Comment est-il élaboré ?
Il est élaboré en concertation avec les représentants de la profession concernée au sein de groupes de travail de l'une des dix-neuf commissions professionnelles consultatives (C.P.C.), rattachées à la direction des Lycées et Collèges.
La rédaction de ce document est précédée de la mise au point au sein de la même C.P.C. d'un référentiel des activités professionnelles qui analyse les tâches attribuées au titulaire du diplôme et leur contenu dans le cadre de l'évolution du secteur professionnel concerné.
Sur cette base, les membres de la C.P.C. établissent le référentiel des compétences attendues pour exercer une activité dans le secteur professionnel concerné et les conditions dans lesquelles elles doivent être évaluées.

A quoi sert-il ?
Il donne aux formateurs et aux jeunes et adultes en formation les objectifs de formation à poursuivre et les moyens de les réaliser.
Il est le support principal de l'évaluation des acquis en vue de la délivrance du diplôme, en formation initiale comme en formation continue. Il est conçu de manière à jouer ce rôle quel que soit le mode d'accès au diplôme choisi par le candidat (examen global ou système des unités capitalisables) et quel que soit le mode d'évaluation de ses acquis (épreuves terminales ou contrôle en cours de formation).
L'évaluation des acquis ne porte pas sur la totalité du contenu du référentiel : elle est organisée de façon à évaluer les compétences les plus significatives du diplôme postulé, dans les conditions prévues par le règlement du diplôme.

DESCRIPTION DE L'ACTIVITE

Le titulaire du brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles est amené à exercer des activités au niveau de l'ouvrier qualifié dans le cadre de la maintenance, réparation ou reconditionnement des véhicules automobiles.
Les progrès technologiques entraînent une totale intégration de la fonction transport à la vie privée sociale et professionnelle et font que les performances de notre économie sont intimement dépendantes de celles des modes de transport mis en jeu.
Le titulaire du brevet d'études professionnelles Maintenance de véhicules automobiles à son niveau précité peut être appelé à exercer des fonctions de marketing, conception, gestion de maintenance, de stocks, d'organisation, maintenance-diagnostic-intervention-contentieux-expertise... Ces fonctions pourront être exercées en participation ou en autonomie selon :
La complexité des technologies et des moyens d'intervention utilisés ;
L'organisation sociale et la taille de l'entreprise.

Savoir-faire


Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.l. COMMUNIQUER
C..1.l. Utiliser le magasin de pièces de rechange "self-service"


L'ordre de réparation
La documentation d'atelier et du magasin, comprenant les catalogues de pièces détachées (supports papier, microfiches, informatique)
C.1.1.1.
Rechercher la référence des pièces à remplacer et de les identifier les pièces à remplacer dans le fichier du magasin self-service

Les références sont exactes, la liste est complète et ne comprend aucune "pièce en trop"

Le magasin de pièces de rechange self-service et son plan d'organisation
Les seuils critiques des stocks du magasin "self-service"
La liste des pièces à sortir
La procédure d'alerte de seuil critique
C.1.1.2.
Signaler les seuils critiques et d'alerter le gestionnaire de toute anomalie constatée

L'alerte est donnée en temps voulu, la procédure est bien respectée, les documents établis sont exploitables
Toute anomalie constatée dans le magasin ou dans les documents utilisés est signalée

L'identification du gestionnaire du magasin général
Les moyens de manutention
C.1.1.3.
Sortir les pièces du magasin en effectuant les formalités "comptables" prévues

Les sorties physiques sont réalisées sans erreur et sans oubli en respectant les règles d'hygiène et de sécurité
Les formalités "comptables" effectuées permettent de réaliser la facturation
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.1.2. Travailler en groupe sur les problèmes de qualité totale


Une situation non satisfaisante par rapport au concept de qualité totale concernant:
le service,
les conditions de travail,
l'environnement,
la sécurité,
les coûts
cette situation étant directement liée à une intervention:
rapport d'insatisfaction de client,
retour de véhicule,
temps d'intervention non respecté...

L'atelier de réparation
Le plan qualité de l'entreprise
Le groupe action qualité (GAQ) auquel l'élève sera associé
C.1.2.1.
Ecouter et prendre en compte les interventions de chaque membre du groupe en proposant des éléments de solution, tenant compte du souci de standardisation

Les éléments de solution proposés sont pertinents et acceptables économiquement
Dans la communication, l'élève est dynamique, laisse s'exprimer les autres membres du groupe et tient compte des interventions de chacun
C.1.2.2.
Participer à la concrétisation des solutions élaborées par le groupe et à la définition de critères d'évaluation de l'évolution de la qualité dans le domaine concerné

Les éléments de concrétisation proposés sont réalistes, compte tenu des contraintes de l'atelier
C.1.2.3.
Participer à la mise en oeuvre de la procédure d'évaluation adoptée

La participation à la procédure d'évaluation est effective et rend compte avec exactitude des évolutions réelles de la qualité
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.1.3. Vendre un service


Un client
Un véhicule et/ou un sous-ensemble au poste de travail nécessitant une intervention
Les documents administratifs du véhicule
C.1.3.1.
Convaincre un client d'accepter une intervention, en lui montrant que le problème posé sera résolu au meilleur rapport qualité-prix, cela compte tenu de l'ensemble des contraintes spécifiques au client

L'intervention proposée est compatible avec les contraintes du client
La description de l'intervention est en cohérence avec le travail effectué
Tous les termes utilisés sont compréhensibles par le client

La stratégie commerciale de l'entreprise
L'ordre de réparation
Le manuel de réparation
Le barème des temps constructeur
Le carnet d'entretien et/ou le carnet de garantie
Le fichier clients
C.1.3.2.
Exposer au client les résultats de l'intervention qui vient d'être réalisée en argumentant ses propos (pièces changées, délais, coûts, etc.)

Le client est courtoisement informé sur l'état général du véhicule
Le climat relationnel établi valorise la politique de qualité de l'entreprise
Après règlement de la facture, le client est totalement satisfait
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.1.4. Vendre un produit ou un équipement


Un client et son véhicule
La gamme des équipements disponibles
C.1.4.1.
S'approprier le "besoin à satisfaire" exprimé par le client

Le choix du produit ou de l'équipement répond au besoin exprimé par le client

Les caractéristiques des équipements disponibles (Prix, performances...)
Leurs notices d'utilisation et de montage
C.1.4.2.
Communiquer au client toute information complémentaire qu'il pourrait solliciter (technique, temps d'installation, coûts, etc.)

Le client a bien reçu toute information nécessaire sur le produit ou l'équipement (technique, des délais, des coûts, des contraintes d'utilisation)

La stratégie commerciale de l'entreprise
C.1.4.3.
Convaincre le client que le produit ou l'équipement proposé répond bien à son besoin, compte tenu des contraintes spécifiques à ce dernier

La démonstration est en cohérence avec les arguments de vente
Le client peut utiliser en toute autonomie le produit ou l'équipement, en optimisant toutes les fonctionnalités

Dans le cas de produits ou d'équipements présentant une certaine complexité, l'élève sera assisté par le professeur
C.1.4.4.
Informer le client sur les procédures d'utilisation du produit ou de l'équipement, en s'assurant qu'elles sont assimilées par ce dernier

Le bon de sortie-vente est correctement rempli
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.1.5. Acquérir, traiter, transmettre l'information


L'ordre de réparation
Le véhicule ou le sous-ensemble au poste de travail
L'ensemble des supports d'information, normalement mis à la disposition d'un intervenant de niveau V
C.1.5.1.
Se procurer les informations nécessaires à la réalisation:
C.1.5.11 d'un diagnostic,
d'une intervention,
d'une vente,
d'une facturation

L'information recueillie est en relation directe avec le problème posé
Toutes les informations nécessaires ont été recueillies

La documentation technique d'atelier nécessaire, les consignes particulières (Hygiène, sécurité...)
Une bibliothèque des symboles utilisés (électrique, hydraulique)
C.1.5.2.
Décoder et s'approprier les informations nécessaires à la réalisation:
C.1.5.22 d'un diagnostic,
d'une intervention,
d'une vente,
d'une facturation
dans les domaines techniques, administratifs, de la sécurité

L'élève est capable d'expliquer oralement le processus analysé
Il peut répondre à toute question dont la réponse se trouve dans la documentation dont il dispose
Tous les symboles rencontrés sont correctement décodés

Un micro-ordinateur
Les logiciels, accompagnés d'une documentation dont certaines parties pourront être rédigées par le professeur
C.1.5.3.
Utiliser, sur un système informatique les logiciels de gestion, les banques de données, les systèmes expert rencontrés dans la profession

La machine est correctement mise en ouvre
Les procédures d'exploitation des logiciels sont respectées
Les informations recueillies sont exactes
Les informations transmises sont exactes

Une installation téléphonique avec Minitel et annuaires
C.1.5.4.
Conduire une conversation téléphonique en qualité d'appelant, d'appelé

Les règles de la conversation téléphonique sont respectées
L'objectif de la conversation est atteint

Un client s'exprimant dans une autre langue de la communauté européenne que le français
Un dictionnaire de traduction à deux entrées
C.1.5.5.
Dialoguer avec un client dans une autre langue de la communauté européenne que le français

La conversation répond à l'attente du client
Aucune erreur de vocabulaire n'a été commise
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.2. TRAITER - DECIDER
C.2.1. Organiser son poste de travail


L'atelier de réparation
La documentation technique et, éventuellement, les documents du service maintenance
C.2.1.1.
Rechercher la méthode de travail préconisée et de choisir le matériel, les moyens de protection, les outillages nécessaires à l'intervention

La méthode de travail prévue par le constructeur ou le service maintenance pourra être respectée

L'ordre de réparation
Le véhicule ou le sous-système
L'outillage et le matériel d'atelier
Les énergies disponibles
C.2.1.2.
Disposer rationnellement tous les outillages et matériels à utiliser sur le poste de travail, en réservant les accès et les espaces d'évolution permettant:
la dépose et le démontage des sous-ensembles, leur remontage
et leur remise en place, le rangement des éléments déposés

La liste de l'outillage et des matériels permettra de réaliser toute l'intervention prévue
L'implantation des outillages et des matériels respecte les règles élémentaires d'ergonomie, d'hygiène, de sécurité
Aucun choix ne remettra en cause la qualité totale
La sécurité et le confort de l'intervenant seront assurés
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.2.2. Commander les pièces nécessaires à une intervention


Le véhicule et/ou le sous-système à réparer
L'ordre de réparation
C.2.2.1.
Identifier les pièces nécessaires à l'intervention et de définir leur référence

La liste des pièces à commander est complète, non surabondante
Chaque élément commandé correspond effectivement à une référence
La documentation d'atelier comportant un catalogue de pièces détachées (papier, microfiches, fichier informatisé...)
La procédure de commande de pièce interne à l'entreprise
Le support de commande de pièce interne à l'entreprise:
bordereau de commande,
poste téléphonique,
minitel ou micro-ordinateur
Le choix entre pièces: adaptables, échange-standard, origine constructeur
C.2.2.2.
Rédiger un support de commande interne à l'entreprise

Toutes les références choisies sont exactes
Le support de commande interne comporte toutes les indications prévues par l'entreprise
Chaque indication est exacte
La commande est bonne du premier coup
Le temps de réalisation de la commande est économiquement acceptable
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.2.3. Décider de demander une information complémentaire


L'ordre de réparation
Les moyens et outils de traitement de l'information disponibles à l'atelier
C.2.3.1
Dresser l'inventaire des informations nécessaires au travail à réaliser

Les besoins sont clairement exprimés, sans équivoque, s'adressent aux services compétents, comportent, sans redondance.
Tous les éléments permettant le traitement de la demande

Une activité professionnelle en cours de réalisation
La document d'atelier
La participation du professeur pourra être sollicité
C.2.3.2.
En déduire les informations manquantes et procéder à leur demande

La demande de l'information est justifiée
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.2.4. Inventorier les anomalies possibles


Un véhicule présentant un dysfonctionnement non intermittent,dont on sait qu'il n'est dû qu'à une seule cause
La description explicite du dysfonctionnement
C.2.4.1.
Etablir la liste des différentes anomalies susceptibles de créer le dysfonctionnement constaté

La liste des anomalies possibles est complète
Chaque élément de la liste peut effectivement engendrer le dysfonctionnement constaté

L'indication du sous-ensemble siège du dysfonctionnement
Le manuel de réparation ou la documentation du service maintenance
C.2.4.2.
Associer à chaque anomalie listée le ou les composants défectueux

Chaque relation anomalie-composant est vraie

Nota : pour ce qui concerne des activités de diagnostic, les sous-ensembles comprenant des "technologies nouvelles" sont hors du champ d'intervention d'un élève de BEP
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.2.5. Concevoir un processus de diagnostic


Un véhicule présentant un dysfonctionnement non intermittent, dont on sait qu'il n'est dû qu'à une seule cause
La description explicite du dysfonctionnement
L'indication du sous-ensemble siège du dysfonctionnement
Le manuel de réparation ou la documentation du service maintenance
  

Nota : Pour ce qui relève des activités de diagnostic, les sous-ensembles comprenant des "technologies nouvelles" sont hors du champ d'intervention d'un élève de BEP

La liste des anomalies possibles
C.2.5.1.
Définir un processus de mesures ou de contrôles à effectuer, afin de valider ou non l'existence d'une anomalie

Pour chaque anomalie recherchée, le processus de mesure ou de contrôle conduit à une relation univoque entre les informations recueillies et l'existence ou non de l'anomalie

La liste des appareils de mesure ou de contrôle disponibles (Cette liste peut se présenter sous forme de catalogue)
C.2.5.2.
Etablir la liste des appareils nécessaires à la mise en oeuvre de ce processus

Le choix des appareils de mesure ou de contrôle est judicieux sur le plan technique, sur le plan économique

La documentation relative à chacun de ces appareils
C.2.5.3.
Préciser la chronologie de chaque séquence de mesure ou de contrôle au sein de ce processus

La chronologie proposée optimise le coût du diagnostic

Dans l'hypothèse où l'on ne dispose que d'une documentation technique générale, relative au sous-ensemble mis en cause, les modes opératoires des différents tests seront fournis
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.2.6. Réaliser le diagnostic (Mesurer-contrôler)


Un véhicule présentant un dysfonctionnement non intermittent, dont on sait qu'il n'est dû qu'à une seule cause
La description explicite du dysfonctionnement
L'indication du sous-ensemble siège du dysfonctionnement
Le manuel de réparation ou la documentation du service maintenance
  

Nota : Pour ce qui relève des activités de diagnostic, les sous-ensembles comprenant des "technologies nouvelles" sont hors du champ d'intervention d'un élève de BEP

La liste des anomalies possibles
La liste des appareils de mesure ou de contrôle disponibles (cette liste peut se présenter sous forme de catalogue)
La documentation relative à chacun de ces appareils
Le processus de mesure ou de contrôle à utiliser
Les appareils de mesure ou de contrôle à utiliser
C.2.6.1.
Conduire le processus de mesures ou de contrôles à effectuer

L'anomalie est décelée
Le véhicule, le sous-ensemble ne sont pas détériorés
Chaque séquence de mesure ou de contrôle a été bonne du "premier coup"
C.2.6.2.
Identifier le ou les composants défectueux

Les temps sont "économiquement" acceptables
C.2.6.3.
Préciser la cause de la défaillance
 
C.2.6.4.
Rédiger un compte rendu de diagnostic précisant la ou les interventions à réaliser

Le compte-rendu est précis et univoque
Les interventions proposées sont judicieuses techniquement, économiquement

Nota : Pour ce qui relève des activités de diagnostic, les sous-ensembles comprenant des "technologies nouvelles" sont hors du champ d'intervention d'un élève de BEP
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.3.REALISER
C.3.1. Maintenir et remettre son poste de travail en état


Documentation d'atelier comprenant: la documentation spécifique aux outillages et équipements utilises sur le poste de travail, leurs modalités de maintenance
C.3.1.1.
Identifier les modalités de maintenance des outillages et des équipements utilisés

L'ensemble des outillages et équipements devant subir une intervention de maintenance, être mis hors service, est sélectionné

Un poste de travail, après utilisation, dont certains outillages ou matériels nécessitent une opération de maintenance
C.3.1.2.
Sélectionner, à la suite d'une intervention, les outillages et les équipements du poste de travail devant subir une opération de maintenance ainsi que ceux devant être mis définitivement hors service
 

Les matériels de nettoyage, les outillages d'entretien courant, les pièces détachées et ingrédients nécessaires
C.3.1.3.
Remettre le poste de travail en situation opérationnelle en vue d'une prochaine utilisation

Le poste de travail est remis en l'état d'être parfaitement opérationnel
Les outillages et équipements ayant subi une opération d'entretien sont parfaitement opérationnels
Les décisions de remise en état, de sous-traitance de maintenance, de mise hors service des outillages et équipements sont judicieuses, en particulier compte tenu des contraintes économiques qu'elles impliquent

Les matériels de rangement
C.3.1.4.
Assurer l'entretien courant de l'outillage et des équipements utilisés sur le poste de travail
 
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.3.2. Réaliser les opérations d'entretien courant


L'ordre de réparation
Le véhicule
Le livret d'entretien
Le carnet de garantie
La documentation spécifique
Le barème des temps
La documentation nécessaire à la facturation
Les fournitures et fongibles
Le poste de travail équipé
C.3.2.1.
Effectuer les opérations d'entretien courant en s'appropriant les consignes de travail

La réalisation des opérations est conforme aux prescriptions du constructeur
Les temps sont économiquement acceptables

Les opérations effectuées sont consignées sans erreur dans le livret d'entretien
Les outillages utilisés sont ceux prévus par le constructeur
Les anomalies détectables visuellement sont toutes signalées dans le compte rendu
Tous les éléments nécessaires à la facturation sont fournis
C.3.2.2.
Inspecter globalement le véhicule, ses sous-ensembles, afin de signaler les anomalies constatées ou potentielles
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.3.3. Régler des sous-ensembles


Le véhicule ou le sous-ensemble à régler
L'ordre de réparation
C.3.3.1.
Identifier les points de réglage, les valeurs conditions

Les points de réglage sont correctement identifiés
Les valeurs de référence retenues sont bien relatives à l'élément à régler

L'outillage de contrôle ou de réglage
Les notices d'utilisation des outillages et matériels de réglage ou de contrôle
C.3.3.2.
Décider de l'action de réglage après avoir confronté les valeurs relevées à celles données par le constructeur ou le service maintenance et d'agir sur les éléments de réglage pour remettre les différentes valeurs en conformité

Les écarts sont relevés et exprimés sans erreur
Les réglages sont corrects du premier coup
Le temps d'intervention est économiquement acceptable/TD>
C.3.3.3.
S'assurer de la stabilité du réglage

L'action n'appelle aucune remarque sur le plan de la sécurité des personnes, elle est conforme au concept de qualité totale
La fiabilité du réglage est assurée

Dans les cas de réglages complexes ou devant être certifiés, le professeur assistera l'élève
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.3.4. Poser un équipement ou un accessoire


L'équipement ou de l'accessoire avec la notice de pose
Le véhicule sur lequel l'équipement ou l'accessoire doit être posé
La documentation d'atelier
Les diverses notices d'utilisation
Les documents de garantie
L'ordre de réparation
Les documents nécessaires à la facturation
L'outillage
C.3.4.1.
Poser un équipement ou un accessoire en respectant les consignes de l'équipementier, du constructeur du véhicule

Les consignes données sont totalement respectées
L'accessoire ou l'équipement est compatible avec le véhicule
C.3.4.2.
Essayer l'équipement ou l'accessoire après et, éventuellement, avant sa pose

L'accessoire ou l'équipement posé respecte en tous points la réglementation en vigueur
Le montage garantit les performances initiales, la fiabilité de l'accessoire ou de l'équipement et du véhicule
Le temps d'intervention est économiquement acceptable
L'action n'appelle aucune remarque sur le plan de la sécurité des personnes, elle est conforme au concept de qualité totale
Les éléments nécessaires à la facturation sont correctement consignés

Dans le cas d'équipements complexes ou "à risques", le professeur assistera l'élève pour la mise en oeuvre des contrôles fonctionnels
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.3.5. Déposer-reposer, démonter-remonter des sous-ensembles


Le véhicule, un ensemble ou un sous-ensemble
Les outillages prévus par le constructeur
Les matériels de manutention et d'immobilisation
La documentation d'atelier
L'ordre de réparation
L'autonomie totale implique la connaissance spécifique du modèle sur lequel doit intervenir l'étudiant, sinon l'assistance du professeur peut être nécessaire
C.3.5.1.
Interrompre et rétablir les liaisons mécaniques, électriques, fluidiques, d'un sous-ensemble avec son environnement

Les éléments de liaison et les organes déposés sont classés rationnellement
Aucune détérioration d'organe n'est tolérée
Les couples de serrage sont respectés
C.3.5.2.
Manutentionner le véhicule, les sous-ensembles, à déposer ou poser

Les essais confirment le bon fonctionnement
La présentation générale et l'aspect du véhicule, du sous-ensemble, n'appellent aucune remarque (dégradation, souillure)
C.3.5.3.
Vidanger, rétablir les niveaux en effectuant, éventuellement, les purges nécessaires

La récupération des fluides est faite conformément avec la réglementation en vigueur
Les outillages prévus par le constructeur sont utilisés
C.3.5.4.
Inspecter les zones mises à jour au cours de l'intervention
Signaler les anomalies constatées

La méthodologie préconisée par le constructeur est respectée
Les éléments défectueux détectables visuellement sont signalés
Toute anomalie est signalée
Le temps d'intervention est économiquement acceptable
L'intervention n'appelle aucune remarque sur le plan de la sécurité
L'intervention est conforme au concept de qualité totale
Les éléments nécessaires à la facturation sont correctement consignés
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.3.6.Fabriquer, modifier, adapter


Un véhicule ou un organe nécessitant une modification, une adaptation ou un usinage prévu par le constructeur ou le service méthodes de l'entreprise
Un outillage à réaliser dont la nécessité et la définition fonctionnelle sont précisées par le constructeur ou le service méthode de l'entreprise
La documentation d'atelier, comportant les modalités de modification, de fabrication
L'ordre de réparation, précisant la définition du travail à réaliser
C.3.6.1.
Effectuer les opérations d'usinage, de montage, de modification, d'adaptation, de formage par cambrage, de soudage, de collage

La documentation existante est correctement sélectionnée
Le choix de la méthode est judicieux sur le plan technique, sur le plan économique
Le temps d'intervention est économiquement acceptable
L'action n'appelle aucune remarque sur le plan de la sécurité des personnes, elle est conforme au concept de qualité totale
Les éléments nécessaires à la facturation sont correctement consignés

Pour les opérations de soudage, on exclura toute opération pouvant mettre en cause la sécurité de l'intervenant, du conducteur ou de tout autre usager de la route
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.4.Evaluer
C.4.1.Evaluer son travail


Un véhicule ou un sous-ensemble en cours de maintenance, confié à l'étudiant
La documentation d'atelier et le barème des temps
L'ordre de réparation
Le plan qualité de l'entreprise
C.4.1.1.
Autoévaluer, en permanence, le résultat de son action, en le comparant aux exigences de qualité totale définies par l'entreprise, afin de prendre toute disposition pour supprimer la non qualité

Le temps imparti à chaque intervention est correctement évalué
Les temps consacrés à des activités n'apportant pas de valeur ajoutée sont supprimées
C.4.1.2.
Proposer des suggestions, quand les causes de la non qualité constatée ne sont pas maîtrisables par l'intervenant

Aucune non qualité n'est acceptée
C.4.1.3.
Gérer le temps imparti à une intervention

Le temps d'intervention est économiquement acceptable
L'action n'appelle aucune remarque sur le plan de la sécurité des personnes, elle est conforme au concept de qualité totale
Conditions, ressourcesEtre capable deIndicateurs d'évaluation

C.4.2.Evaluer l'état d'un mécanisme


Un véhicule ou un sous-ensemble en cours de maintenance
L'équipement et l'outillage d'atelier nécessaire
La documentation d'atelier
L'ordre de réparation
C.4.2.1
Identifier une défectuosité apparente

Les défectuosités apparentes sont détectées et identifiées
C.4.2.2.
S'assurer, par un contrôle visuel de la conformité des pièces à monter, des équipements à poser, des éléments fabriqués, des éléments modifiés

Les contrôles complémentaires choisis sont judicieux
Les pièces à monter, les équipements à poser, les éléments fabriqués, les éléments modifiés sont conformes

Tableau de mise en relation des savoir-faire et des savoirs technologiques associés

Savoirs technologiques et capacités associées
Technologie
Compétences
terminales
CommuniquerTraiter DéciderRéaliserEvaluer
C1.1C1.2C1.3C1.4C1.5C2.1C2.2C2.3C2.4C2.5C2.6C3.1C3.2C3.3C3.4C3.5C3.6C4.1C4.2
S1XXXXXXXXXXXX
S2XXXXXXXXXX
S3XXXXXXXXXXXX
S4XXXXXXXXXXX
S5XXXXXXX
S6XXXXXXXXXXXXXX
S7XXXXX
S8XXXXXXXXX
S9XXXXXXXX
S10XXXXXXXXXXXXX
S11XXXXXXXXXXXXXX
Analyse fonctionnelle
Compétences
terminales
CommuniquerTraiter DéciderRéaliserEvaluer
C1.1C1.2C1.3C1.4C1.5C2.1C2.2C2.3C2.4C2.5C2.6C3.1C3.2C3.3C3.4C3.5C3.6C4.1C4.2
S12XXXXXXXXX
S13XXXXXXXXXXXXXXX
S14XXXXXXXXXXX
S15XXXXX
Mécanique
Compétences
terminales
CommuniquerTraiter DéciderRéaliserEvaluer
C1.1C1.2C1.3C1.4C1.5C2.1C2.2C2.3C2.4C2.5C2.6C3.1C3.2C3.3C3.4C3.5C3.6C4.1C4.2
S16XXXXX
S17XXXX
S18XXXX
S19XXXX
S20XXXXX
Génie électrique Génie automatique
Compétences
terminales
CommuniquerTraiter DéciderRéaliserEvaluer
C1.1C1.2C1.3C1.4C1.5C2.1C2.2C2.3C2.4C2.5C2.6C3.1C3.2C3.3C3.4C3.5C3.6C4.1C4.2
S21XXXXXXXXXX
S22XXXXXXXXXXXXXXXX
S23XXXXXXXXXXXXXXXX
S24XXXXXX
S25XXXXXXXXX
Gestion
Compétences
terminales
CommuniquerTraiter DéciderRéaliserEvaluer
C1.1C1.2C1.3C1.4C1.5C2.1C2.2C2.3C2.4C2.5C2.6C3.1C3.2C3.3C3.4C3.5C3.6C4.1C4.2
S26XXXXXXXX
S27XXXXXXXXX
S28XXXXXXXXXXXXX
S29XXX
S30XXXXXXXX
S31XXXXXX
S32XXXXXXXXXXXX
S33XX

Savoirs technologiques associés

DomainesCapacités associées
Technologie
S1Localiser un système par ses frontières extérieures.
S2Citer les caractéristiques fonctionnelles d'un système.
S3Enoncer la raison d'être d'un système.
S4Identifier les éléments constitutifs d'un ensemble.
S5Enoncer les phases de fonctionnement.
S6Citer les réglages dont dépend le bon fonctionnement.
S7Enoncer la réglementation liée aux interventions.
S8Enoncer la relation entre variables d'entrée et sortie.
S9Décoder le graphe fonctionnel d'un système.
S10Enoncer principe et lois physiques du fonctionnement.
S11Identifier les solutions technologiques.
Analyse fonctionnelle et structurelle
S12Analyser le fonctionnement d'un mécanisme.
S13Décoder et interpréter un document.
S14Identifier les liaisons mécaniques élémentaires.
S15Produire un document.
Mécanique
S16Modéliser des actions mécaniques.
S17Etudier l'équilibre d'un solide.
S18Déterminer les contraintes et les déformations d'une pièce.
S19Déterminer les caractères cinématiques d'un solide.
S20Calculer une puissance.
Génie électrique Génie automatique
S21Décoder des documents.
S22Système production et stockage de l'énergie électrique.
S23Système de conversion de l'énergie électrique.
S25Outils de description du fonctionnement des automatismes.
S25Démarche d'étude du système.
Gestion
S26Caractériser une entreprise.
S27Cerner les différentes activités d'une entreprise.
S28Etablir, mettre à jour les documents.
S29Déterminer la position hiérarchique d'un salarié.
S30Identifier le niveau de décision.
S31Se situer dans un réseau de communication.
S32Tenir compte des conséquences.
S33Vendre un produit.

TECHNOLOGIE

1 . But

Le but de la technologie est de permettre d'agir en compréhension au poste de travail.
Elle apporte les connaissances nécessaires ;
A l'exécution des tâches professionnelles définies par le référentiel de l'emploi ;
Au développement des capacités et compétences définies par le référentiel du diplôme.

2. Méthodologie

Les supports de formation les mieux adaptés, c'est-à-dire les systèmes ou composants réels en situation sur véhicule, bateau ou tout support didactique permettront l'observation et l'étude :
De l'organisation fonctionnelle et structurelle ;
Du fonctionnement ;
De l'évolution des grandeurs caractéristiques et des paramètres fonctionnels ;
Du dysfonctionnement et de ses causes.
D'une part à l'atelier:
Au poste de travail sur véhicule ou bateau ;
Sur poste didactique par l'observation, l'analyse, la mesure.
D'autre part en salle de technologie:
Par séquences d'analyse : acquisition, a priori, de connaissances générales ou spécifiques nécessaires à l'action ;
Par séquences de synthèse; acquisition, a posteriori, de connaissances transférables issues du " vécu " au poste de travail.

3. Compétences terminales

Pour un système ou un composant appartenant au véhicule ou au bateau, l'élève devra être capable de :

S1.Localiser par ses frontières extérieures le système ou le composant dans son environnement (photo, objet réel...).
Montrer l'image réelle et/ou codée du système ou du composant (dessin, schéma...)
S2.Citer les caractéristiques fonctionnelles principales du système ou du composant.
S3.Enoncer la raison d'être du système.
S4.Identifier, pour les ensembles démontables, les éléments constitutifs, leur rôle et leur représentation codée.
S5.1.Enoncer les phases de fonctionnement et les identifier sur graphe ou schéma.
S5.2.Représenter le système ou le composant dans ses différentes phases par graphe et par schémas (le schéma technologique minimum étant fourni) et si nécessaire par chaîne cinématique.
Préciser les paramètres mesurables ou contrôlables.
S6.1.Citer les réglages dont dépend le bon fonctionnement.
S6.2.Citer l'influence de la variation des caractéristiques du milieu environnant sur le fonctionnement.
Identifier les anomalies de fonctionnement liées au non respect de ces réglages.
S7.Enoncer la réglementation liée aux interventions, au poste de travail.
S8.Enoncer la relation entre les variables d'entrée et de sortie du système ou du composant.
S9.Décoder le graphe fonctionnel du système, faisant apparaître, en les identifiant, les différents types de relations entre blocs fonctionnels.
S10.Enoncer les principes ou les lois physiques qui régissent le fonctionnement du système ou du composant.
S11.Identifier, sur le système ou le composant, la solution technologique nouvelle permettant d'assurer une fonction connue.
Citer d'autres solutions technologiques assurant la même fonction.

4. Contenus

a) Dominante : voitures particulières

Le tableau ci-après met en relation les systèmes, sous-systèmes et composants à étudier et les compétences à faire acquérir pour chacun d'eux.
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
1. Système de motorisationxxxxxxxxxxxx
Transformation mouvementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Transformation énergiexxxxxxxxxxxxxxxx
Distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Remplissage distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Carburation injectionxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Echappementxxxxxxxxxxxxxxxx
Injection dieselxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Réchauffagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Allumagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Refroidissementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Lubrificationxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
2. Système de transmissionxxxxxxxxxxxxxx
2.1. Transmission couple moteur
Embrayagexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Arbre- relais- joints déformablesxxxxxxxxxxxxxxxx
Hélice
2.2. Transmission et adaptation du couple et de la vitesse
Boîte de vitesses à trainsxxxxxxxxxxxxxxxxxx
lnverseur de marche
Lanceur mécanique
Convertisseur-coupleurxxxxxxxx
B.V. à trains épicycloïdauxxxxxxxxxxx
Boîte transfert inter pontxxxxxxxxxxxxxx
Réducteurxxxxxxxxxxxxxxxx
Différentielxxxxxxxxxxxx
Variateur
Transmission primaire secondaire
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
3. Système tenue de routexxxxxx
Train roulantxxxxxxxxxxxx
Roue et pneumatiquexxxxxxxxxxxxxx
Suspensionxxxxxxxxxxxxxx
Liaison roue/structurexxxxxxxxxxxxxx
Direction/appareil à gouvernerxxxxxxxxxxxxxx
Correction d'assiette
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
4. Système de freinagexxxxxxxxxxxxxx
4.1 . Transformation énergie
Frein à frictionxxxxxxxxxxxxxxxx
Ralentisseurs
4.2. Commande
Commande mécaniquexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Commande hydrauliquexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Commande pneumatique
Commande mixte
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
5. Structure
Véhicule ou bateauxxxxxxxxxxxxxx
Châssis - Cadre - Carènexxxxxxxx
Cabine - Roof
Carrosserie - Coquexxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
6. Accastillage
De pont - De mouillage
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
7. Aménagements
D'agencement
De confort


b) Dominante : véhicules industriels

Le tableau ci-après met en relation les systèmes, sous-systèmes et composants à étudier et les compétences à faire acquérir pour chacun d'eux.
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
1. Système de motorisationxxxxxxxxxxxx
Transformation mouvementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Transformation énergiexxxxxxxxxxxxxxxx
Distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Remplissage distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Carburation injection
Echappementxxxxxxxxxxxxxxxx
Injection dieselxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Réchauffagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Allumagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Refroidissementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Lubrificationxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
2. Système de transmissionxxxxxxxxxxxxxx
2.1. Transmission couple moteur
Embrayagexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Arbre- relais- joints déformablesxxxxxxxxxxxxxxxx
Hélice
2.2. Transmission et adaptation du couple et de la vitesse
Boîte de vitesses à trainsxxxxxxxxxxxxxxxxxx
lnverseur de marche
Lanceur mécanique
Convertisseur-coupleurxxxxxxxx
B.V. à trains épicycloïdauxxxxxxxxxxx
Boîte transfert inter pontxxxxxxxxxxxxxx
Réducteurxxxxxxxxxxxxxxxx
Différentielxxxxxxxxxxxx
Variateur
Transmission primaire secondaire
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
3. Système tenue de routexxxxxx
Train roulantxxxxxxxxxxxx
Roue et pneumatiquexxxxxxxxxxxxxx
Suspensionxxxxxxxxxxxxxx
Liaison roue/structurexxxxxxxxxxxxxx
Direction/appareil à gouvernerxxxxxxxxxxxxxx
Correction d'assiette
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
4. Système de freinagexxxxxxxxxxxxxx
4.1 . Transformation énergie
Frein à frictionxxxxxxxxxxxxxxxx
Ralentisseursxxxxxxxx
4.2. Commande
Commande mécaniquexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Commande hydrauliquexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Commande pneumatiquexxxxxxxxxxxxxxxx
Commande mixtexxxxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
5. Structure
Véhicule ou bateauxxxxxxxxxxxxxx
Châssis - Cadre - Carènexxxxxxxxxxxx
Cabine - Roofxxxxxxxx
Carrosserie - Coquexxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
6. Accastillage
De pont - De mouillage
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
7. Aménagements
D'agencement
De confort


b) Dominante : bateaux de pêche

Le tableau ci-après met en relation les systèmes, sous-systèmes et composants à étudier et les compétences à faire acquérir pour chacun d'eux.
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
1. Système de motorisationxxxxxxxxxxxx
Transformation mouvementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Transformation énergiexxxxxxxxxxxxxxxx
Distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Remplissage distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Carburation injectionxxxxxxxxxxxxxxxx
Echappementxxxxxxxxxxxxxxxx
Injection dieselxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Réchauffagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Allumagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Refroidissementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Lubrificationxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
2. Système de transmissionxxxxxxxxxxxxxx
2.1. Transmission couple moteur
Embrayagexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Arbre- relais- joints déformablesxxxxxxxxxxxxxxxx
Hélicexxxxxxxxxxxxxxxx
2.2. Transmission et adaptation du couple et de la vitesse
Boîte de vitesses à trains
lnverseur de marchexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Lanceur mécaniquexxxxxxxxxxxxxx
Convertisseur-coupleurxxxxxxxx
B.V. à trains épicycloïdaux
Boîte transfert inter pont
Réducteurxxxxxxxxxxxxxxxx
Différentiel
Variateur
Transmission primaire secondaire
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
3. Système tenue de route
Train roulant
Roue et pneumatique
Suspension
Liaison roue/structure
Direction/appareil à gouvernerxxxxxxxxxxxxxx
Correction d'assiettexxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
4. Système de freinage
4.1 . Transformation énergie
Frein à friction
Ralentisseurs
4.2. Commande
Commande mécanique
Commande hydraulique
Commande pneumatique
Commande mixte
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
5. Structure
Véhicule ou bateauxxxxxxxxxxxxxx
Châssis - Cadre - Carènexxxxxxxxxx
Cabine - Roofxxxxxxxx
Carrosserie - Coquexxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
6. Accastillage
De pont - De mouillagexxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
7. Aménagements
D'agencementxxxxxxxxxx
De confortxxxxxxxxxx


b) Dominante : cycles et motocycles

Le tableau ci-après met en relation les systèmes, sous-systèmes et composants à étudier et les compétences à faire acquérir pour chacun d'eux.
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
1. Système de motorisationxxxxxxxxxxxx
Transformation mouvementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Transformation énergiexxxxxxxxxxxxxxxx
Distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Remplissage distributionxxxxxxxxxxxxxxxx
Carburation injectionxxxxxxxxxxxxxxxx
Echappementxxxxxxxxxxxxxxxx
Injection diesel
Réchauffage
Allumagexxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Refroidissementxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Lubrificationxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
2. Système de transmissionxxxxxxxxxxxxxx
2.1. Transmission couple moteur
Embrayagexxxxxxxxxxxxxxxxxx
Arbre- relais- joints déformablesxxxxxxxxxxxxxxxx
Hélice
2.2. Transmission et adaptation du couple et de la vitesse
Boîte de vitesses à trainsxxxxxxxxxxxxxxxxxx
lnverseur de marche
Lanceur mécaniquexxxxxxxxxxxxxx
Convertisseur-coupleur
B.V. à trains épicycloïdaux
Boîte transfert inter pont
Réducteurxxxxxxxxxxxxxxxx
Différentiel
Variateurxxxxxxxxxxxxxx
Transmission primaire secondairexxxxxxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
3. Système tenue de routexxxx
Train roulantxxxxxxxxxxxx
Roue et pneumatiquexxxxxxxxxxxxxx
Suspensionxxxxxxxxxxxxxx
Liaison roue/structurexxxxxxxxxxxxxx
Direction/appareil à gouvernerxxxxxxxxxxxxxx
Correction d'assiette
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
4. Système de freinagexxxxxxxxxxxxxx
4.1 . Transformation énergie
Frein à frictionxxxxxxxxxxxxxxxx
Ralentisseurs
4.2. Commande
Commande mécaniquexxxxxxxxxxxxxxxx
Commande hydrauliquexxxxxxxxxxxxxxxx
Commande pneumatique
Commande mixte
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
5. Structure
Véhicule ou bateauxxxxxxxxxxxxxx
Châssis - Cadre - Carènexxxxxxxxxx
Cabine - Roof
Carrosserie - Coquexxxxxxxxxxxx
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
6. Accastillage
De pont - De mouillage
SlS2S3S4S5S6S7S8S9S10S11
7. Aménagements
D'agencement
De confort

ANALYSE FONCTIONNELLE ET STRUCTURELLE

A - Buts.

Il s'agit :
D'apprendre les langages du technicien (dessin, schéma, graphe...) ;
D'acquérir une démarche de pensée qui, à partir d'un mécanisme, permet de comprendre son organisation fonctionnelle, ses modes de fonctionnement, d'identifier chacun de ses composants ;
De dégager, pour un mécanisme donné, les éléments qui participent à la compétitivité d'un produit (coûts, performances, fiabilité, disponibilité, maintenabilité...).

La maîtrise de ces capacités est indispensable à la conduite raisonnée de toute activité de diagnostic et de réparation.

B - Méthodologie.

Une approche globale et concrète, fondée sur l'observation, l'analyse, la manipulation, est proposée aux élèves. Les supports d'enseignement sont des mécanismes (ou leur représentation sous forme de plans d'ensemble et de dessins) appréhendés comme des ensembles cohérents et structurés de fonctions en interrelation et en relation avec l'environnement (systèmes techniques).
La relation "modèle-réel" et vice-versa est constamment développée au travers des différents mécanismes étudiés.
Cette approche met en évidence les modules fonctionnels qui composent le système ou sous-système, explicite la cohérence de leur agencement, analyse leurs interrelations en s'intéressant pour chacun d'eux :
A la fonction globale (valeur ajoutée apportée à la matière d'oeuvre) ;
Aux grandeurs caractéristiques des entrées sorties ;
Aux données de contrôle qui déclenchent ou modifient l'activité du module ;
Aux différentes solutions technologiques susceptibles aujourd'hui de réaliser la fonction globale.
Il s'agit d'être capable de :
Identifier la fonction globale des différents sous systèmes constitutifs d'un véhicule automobile ;
Comprendre leur fonctionnement en appréhendant leur structure fonctionnelle;
Connaître (au niveau de leurs performances et de leurs technologies) les grandes familles de solutions utilisées aujourd'hui pour assurer les fonctions mécaniques élémentaires.

C - Compétences terminales.

Isoler tout ou partie d'un système, de définir sa fonction globale, de recenser et d'identifier les relations entre ce système et son environnement.
Identifier les éléments qui participent à la compétitivité du système, et plus particulièrement :
Connaître :
Les modes d'association des fonctions ;
Les solutions technologiques réalisant les fonctions mécaniques élémentaires.
ldentifier :
Les principes et lois physiques mis en oeuvre dans un système technique ;
Les phases de fonctionnement d'un système.
Utiliser :
Une documentation technique, un dessin, un schéma.
Analyser :
L'organisation fonctionnelle d'un système ;
La nature et les caractéristiques des entrées, des sorties, des données de contrôle.
Produire :
Des schémas et croquis ;
Des comptes rendus.

D - Programme.

l. Décodage d'un document.
Conventions et représentations, les règles et normes du dessin.
Schématisation, utilisation d'une bibliothèque de symboles.
Utilisation d'un logiciel de DAO à partir de dessins et d'éléments stockés en bibliothèque.

2. Modélisation des liaisons mécaniques élémentaires.
Notion de mobilité d'un solide.
Degrés de mobilité des liaisons élémentaires.
Schéma cinématiquement minimal.

3. Analyse fonctionnelle descendante.
Fonction globale :
Notion de frontière ;
Flux de matière d'oeuvre (matière, énergie, information) ;
Données de contrôle ;
Identification des différents éléments sur le système ou sa représentation.

Décomposition en modules fonctionnels :
lnterrelations entre chacun d'eux ;
Identification des solutions techniques associées,

Analyse descendante.

Graphe de coordination des tâches.

4. Analyse structurelle.
Les fonctions mécaniques élémentaires :
Liaisons démontables, indémontables ;
Guidages en rotation et en translation ;
Lubrification ;
Etanchéité.

Les spécifications fonctionnelles :
Jeux;
Tolérances;
Spécifications géométriques ;
Etats de surface.

Les matériaux courants, caractéristiques mécaniques, domaines d'utilisation.

Les principaux composants des systèmes de transmission ou de transformation de mouvement :
Arbres et paliers ;
Accouplements;
Embrayages;
Freins ;
Courroies et chaînes ;
Engrenages (éléments normalisés) ;
Cames.

E - Capacités associées.

S 12.1 Analyser le fonctionnement d'un mécanisme.
A partir de mécanismes dont la fonction globale est définie (ou de leur dessin d'ensemble) appartenant au véhicule automobile :
Définir la fonction de chaque module constitutif ;
Etablir le schéma minimal ;
Identifier une condition de jeu ou de serrage, relative au fonctionnement ou au montage ;
Identifier une fonction mécanique élémentaire ;
Identifier les éléments permettant d'établir une cotation fonctionnelle ;
Etablir une notice de montage ou de démontage.

S 13.2. Décoder et interpréter un document.
2.1. Lire et comprendre un document
A partir d'un dessin d'ensemble, d'un catalogue ou de toute documentation technique se rapportant au véhicule automobile ou encore à l'outillage de la profession :
Identifier les différentes représentations graphiques suivantes : éclatés, perspectives, projections orthogonales avec coupes et sections, vues particulières, cotation...
2.2. Traduire une nomenclature

S 14.3. Identifier les liaisons mécaniques élémentaires.
A partir d'un dessin d'ensemble, d'un catalogue ou de toute documentation technique se rapportant au véhicule automobile ou encore à l'outillage de la profession :
Préciser pour chaque type de liaison :
Sa représentation symbolique ;
Les degrés de liberté maintenus ou éliminés ;
Identifier les surfaces et organes qui participent à la réalisation de la liaison.

S 15.4. Produire un document.
S 15.1. Représenter en projection orthogonale une pièce simple appartenant à un mécanisme de véhicule automobile ou d'outillage.
S 15.2. Utiliser un logiciel de DAO pour représenter ou modifier une pièce simple, à partir d'un dessin d'ensemble stocké en bibliothèque.

MECANIQUE

A - Buts.

Il s'agit de donner, à travers l'étude des "systèmes technologiques" réels liés au véhicule à moteur, les méthodes et les connaissances leur permettant :
La compréhension du comportement de tout ou partie du système technologique ;
Le développement de capacités "transversales" (méthode, rigueur, modélisation...).

B - Méthodologie.

A partir de l'étude de mécanisme, appartenant au domaine de l'automobile (ou/et de leur représentation graphique), il s'agira de :
Utiliser les lois et les principes de la mécanique ;
Justifier, chaque fois que cela sera possible, les solutions technologiques retenues.

C - Compétences terminales.

Les candidats au B.E.P. maintenance devront être capables de :
Identifier et utiliser les lois et les principes qui régissent le comportement d'un mécanisme;
Utiliser les méthodes, les outils (y compris informatiques) permettant de déterminer les grandeurs caractéristiques des mécanismes ;
Analyser la nature et les caractéristiques des grandeurs à traiter.

D - Programme.

l. Système mécanique.
1.1. Actions mécaniques appliquées à un solide.
Actions mécaniques de contact :
Actions d'un fluide sur la surface d'un solide ;
Actions d'un solide sur un autre solide (actions mécaniques transmissibles au niveau d'une liaison élémentaire parfaite) on restera dans le cadre de problèmes plans : ponctuel, articulation.
1.2. Actions mécaniques à distance.
Effets magnétiques, électromagnétique, de gravitation.
1.3. Modélisation des actions mécaniques (représentation vectorielle).

2. Equilibre d'un système isolé
2.1. Notion de système mécanique.
lsolement d'un système mécanique.
Identification des actions mécaniques extérieures.
Principe des actions mutuelles.
2.2. Principe fondamental de la statique.
Enoncé du principe.
Applications à un système soumis à deux ou trois actions mécaniques.
2.3. Phénomène du frottement et de l'adhérence.
Mise en évidence.
Modélisation d'une action mécanique de contact.
Applications à un système soumis à deux ou trois actions mécaniques.

3. Résistance des matériaux.
3.1. Indications sur les essais de résistance et les caractéristiques mécaniques des matériaux.
Essai de traction.
Loi de Hooke.
Mise en oeuvre de l'essai.
3.2. Etude des sollicitations simples.
Calcul de la contrainte et des déformations dans le cas de la traction et compression simple.
Calcul de la contrainte dans le cas du cisaillement.

4. Cinématique.
Définitions : trajectoire, vitesse par rapport à un référentiel.
4.1. Cinématique du point.
Etude du mouvement uniforme à trajectoire rectiligne et circulaire.
Application au déplacement de véhicules.
4.2. Cinématique du solide.
Degrés de liberté.
Solides animés d'un mouvement de translation.
Solides animés d'un mouvement de rotation (champ des vecteurs vitesses).

5. Dynamique du solide.
Expression du principe fondamental de la dynamique appliqué à un solide animé d'un mouvement de translation rectiligne (le concept d'accélération d'un point du solide sera abordé à cette occasion). Il s'agira de faire acquérir le concept d'inertie d'une masse.

6. Energétique
6.1. Travail, puissance : définitions.
Calcul du travail et de la puissance dans des cas particuliers :
Cas d'une force toujours équipollente à elle-même et déplaçant son point d'application sur une trajectoire rectiligne ;
Cas d'une force d'intensité constante et constamment tangente à la circonférence sur laquelle son point d'application se déplace.
6.2. Notion de rendement.
6.3. Expression des différentes formes d'énergie (potentielle, cinétique).

E - Capacités associées.

S 16. Modéliser des actions mécaniques.
A partir du dessin d'ensemble d'un mécanisme-plan, isostatique et de sa modélisation ; ce mécanisme étant considéré en équilibre :
Définir le ou les solides isolés ;
Dresser l'inventaire des actions mécaniques extérieures appliquées à ce (ou ces) solide(s) ;
Donner la représentation vectorielle de ces actions mécaniques en précisant les éléments connus et inconnus.

S 17. Etudier l'équilibre d'un solide.
A partir de la représentation graphique d'un solide ou d'un ensemble de solides en équilibre isostatique, soumis à l'action de deux ou trois forces extérieures :
Déterminer graphiquement les éléments inconnus de chaque action mécanique (dans le cas de forces parallèles une détermination analytique pourra être demandée).

S 18. Déterminer les contraintes et déformations d'une pièce.
A partir d'une pièce (assimilable à une poutre droite) extraite d'un mécanisme appartenant au domaine automobile et dont les actions mécaniques extérieures sont définies :
Identifier le type de sollicitation (extension, compression ou cisaillement) ;
Déterminer les contraintes dans une section et en traction, compression, la déformation;

S 19. Déterminer les caractéristiques cinématiques d'un solide.
A partir du type de mouvement, des conditions initiales :
Calculer un travail et/ou une puissance.

GENIE ELECTRIQUE GENIE AUTOMATIQUE

A - Moyens

Il s'agit :
1° D'appliquer aux véhicules à moteurs ou aux bateaux les principes de base de l'électricité, de l'électronique et de l'informatique.
2° D'acquérir une démarche de pensée qui, à partir d'un système, permet de définir la fonction globale, de comprendre son organisation fonctionnelle, d'identifier et de savoir vérifier l'état des composants par des contrôles élémentaires.
La maîtrise de ces capacités est indispensable à la conduite raisonnée de toute activité de diagnostic et de réparation.

B - Méthodologie.

Les supports sont des systèmes réels issus du véhicule ou du bateau ainsi que leur représentation sous forme de schémas, nomenclatures, éclatés, etc.
Il s'agit de :
1° Dégager la fonction globale.
2° Identifier la ou les chaînes fonctionnelles.
3° Faire apparaître sur chacune d'elle les fonctions d'automatisation :
Acquisition de données ;
Traitement des données ;
Dialogue homme - machine ;
Commande de puissance.
4° Expérimenter :
Sur système réels ;
Sur systèmes didactisés.
Mesurer ou visualiser les grandeurs d'entrée et de sortie permettant valider les connaissances ci-dessus.
5° Vérifier la ou les fonctions d'usage par la mise en oeuvre de test constructeur en vue de l'élaboration du diagnostic.
En fonction de la complexité du système, on traitera successivement :
Soit les points 1, 2, 3, 4, 5 dans le cas de systèmes simples :
Préchauffage de moteurs diesel,
Allumage électronique intégral (AEI),
Buzzer d'oubli des feux, etc.
Soit les points 1, 2, 4, 5, ou 1, 5 dans le cas de systèmes complexes :
Systèmes d'antiblocage de roues,
Boîtes automatiques,
Système de conservation de cap pour un bateau.

C - Compétences terminales.

Connaître la fonction globale des principaux systèmes et sous-systèmes embarqués.
Utiliser une documentation technique relative à l'exploitation ou à la maintenance d'un système embarqué.
Identifier les principes et lois physiques mis en oeuvre au niveau des fonctions élémentaires.
Contrôler et mesurer les principales grandeurs d'entrée et de sortie d'un constituant, la méthode étant clairement définie.
Comparer les résultats des contrôles et formuler des propositions de diagnostic.

D - Programme.

l. Décodage de documents.
Symbolisation des composants mécaniques, électriques, pneumatiques.
Conventions de repérage des composants et conducteurs.
Correspondance entre les diverses représentations matérielles (schémas, éclatés, nomenclatures, etc.) et le système réel.

2. Electrotechnique.
2.1. Technologie du système de production et de stockage de l'énergie électrique.
Le support matériel est constitué par l'ensemble alternateur, régulateur, batterie.
Fonction globale : grandeurs d'entrée et de sortie.
Alternateur : fonction, technologie, grandeur d'entrée / sortie et de réglage.
Régulateur : fonction et principe, grandeurs associées.
Batterie: fonction et grandeurs associées, technologie et caractéristiques, précautions d'emploi et de sécurité.

3. Etude des systèmes automatisés.
Le domaine concerné est celui des équipements automatisés embarqués dans les véhicules automobiles ou les bateaux actuels et en développement. Ces équipements assurent les principales fonctions ci-dessous :
Conduite et surveillance centralisée du véhicule ou du bateau :
Tableau de bord: afficheurs analogiques et numériques, voyants, écrans, organes de consigne : boutons, potentiomètres...
Ordinateur de bord : contrôle - commande, diagnostic en ligne, sécurité.
Contrôle - commande moteur :
Injection électronique ;
Allumage électronique ;
Turbocompresseur ;
Régulation température ;
Préchauffage diesel...
Contrôle - commande du véhicule :
Direction assistée ;
Système d'antiblocage, d'antipatinage ;
Freinage assisté ou asservi ;
Suspension "asservie" ;
Adaptation de couple : boîte de vitesse automatique ;
Régulation de vitesse...
Contrôle - commande du bateau :
Barre assistée ;
Contrôle d'assiette ;
Régulation de vitesse...
Eclairage - signalisation :
Champ visuel : projecteurs croisement / route, feux de mat, de route pour les bateaux ;
Indicateurs externes de comportement : direction (clignotant), freinage (stop), arrêt (feux de détresse)...
Confort habitabilité :
Chauffage et climatisation ;
Champ visuel : essuie-glaces, antibuée, antigivre ;
Ouverture / fermeture centralisée, sécurités ;
Lève-vitre, toit ouvrant ;
Equipements audiovisuels : autoradio, champ sonore, VHF,...

3.1. Objectifs de l'automatisation du véhicule ou du bateau.

3.2. Démarche d'étude des systèmes.
3.2.1. Approche globale (de la fonction globale)
Description fonctionnelle :
Fonction globale ;
Frontière d'isolement ;
Relations avec les autres fonctions du véhicule ou du bateau, avec l'environnement, avec les occupants ;
Données d'entrées-sorties et de contrôle :
Identification,
Type (logique, numérique, analogique),
Niveau (nominal, tolérances, extrémal) ;
Spécifications fonctionnelles du cahier des charges fonctionnelles.
Description organique (ou structurelle, ou technologique) à partir :
Soit du véhicule ou du bateau réel ;
Soit d'une de ses représentations graphiques :
Frontière physique d'isolement,
Liaisons avec les autres constituants :
Nature physique (mécanique, électrique, pneumatique),
Nature technologique,
Grandeurs physiques associées : couples, vitesses,..., tensions,
Interfaces éventuels.
3.2.2. Approche détaillée.
A - Analyse fonctionnelle détaillée selon un point de vue d'utilisateur du système:
Décomposition d'une fonction globale en fonctions de service principales ;
Caractérisation d'une fonction principale ;
Chaîne fonctionnelle associée à une fonction principale.

B - Analyse fonctionnelle détaillée d'une chaîne fonctionnelle selon un point de vue d'automaticien.
Fonctions d'automatisation :
Acquérir les données;
Dialoguer et conduire,
Traiter les informations,
Commander la puissance,
Communiquer;
Fonction traiter les informations :
Principes : commande à effet direct ou commande avec prise en compte de l'état,
Notion d'état total d'un système (état des entrées, état des sorties).
Commentaire: Ce concept essentiel pour tous les sous-systèmes sera introduit à partir de chaînes de commande logiques de véhicules ou de bateaux (signalisation externe, lève-vitre, essuie-glaces,...).
Modes de traitement : logique, numérique et analogique.
Spécificités de chaque mode de traitement.
Principales fonctions de traitement :
Logiques : opérations, fonction de codage ;
Numériques : opérations, comparaisons ;
Analogiques : filtrage, amplification ;
Temporelles : temporisations.
Fonctions de conversion :
Conversion analogique numérique ;
Conversion numérique analogique, ...

C- Analyse structurelle détaillée selon un point de vue automaticien :
Chaîne fonctionnelle : identification des constituants et/ou composants :
Constituants opératifs : effecteur ou mécanisme, actionneur,
Constituants d'interface : capteur, préactionneur,
Constituant de traitement : relais, microsystèmes ;
Technologie des constituants d'automatismes.
Commentaire: Les chaînes de commande étudiées seront essentiellement des commandes logiques pour le niveau B.E.P. Les actionneurs seront des micromoteurs, des électro-aimants,..., les capteurs des détecteurs de position et des capteurs d'environnement.

3.3 Les outils pour l'analyse fonctionnelle des systèmes automatisés.
3.3.1 . Représentations temporelles.
Chronogrammes, diagrammes de temps.
3.3.2. Représentations logiques combinatoires
Fonctions logiques :
Opérateurs logiques et, ou, non : propriétés et table de vérité ;
Relations et fonctions logiques simples :
Expression arithmétique : y = e1.e2.
Expression algorithmique : Sl e1.e2 alors y ;
Applications aux réceptivités.
Commentaire: Les fonctions étudiées se limiteront à des combinaisons d'au plus 2 termes de 3 variables, type :
Représentations graphiques des fonctions logiques :
Logigrammes ;
Diagrammes en échelle.
3.3.3. Représentations séquentielles :
Fonction mémoire, notion d'état ;
Mémorisation par auto-maintien
Représentation graphique du comportement séquentiel :
GRAFCET:
Trois premières règles d'évolution,
structures; séquence linéaire, reprise de séquence, aiguillage (1 parmi 3 maxi),
séquences simultanées (se limiter à deux séquences linéaires parallèles),
Organigramme : structure de bloc, saut, boucle.
Commentaire: L'introduction de l'organigramme sera limitée uniquement à la représentation des procédures de diagnostic et de maintenance.
Représentation par listes d'instructions :
Application au traitement des données : programmation ;
Application aux procédures de maintenance : check-list.
Commentaire: L'utilisation de listes d'instructions sera orientée formation de lecteur-utilisateur susceptible :
De modifier une donnée en conformité avec un modèle défini ;
De mettre en oeuvre une procédure ainsi définie.

3.4. Technologie des systèmes logiques industriels
3.4.1. Principes et techniques des commandes logiques.
Commandes électromécaniques : relais et contacteurs ;
Commandes hydrauliques : valves de séquence.

E - Capacités associées.

SavoirsEtre capable de
S2l. Décodage de documents. lsoler le composant étudié sur les différentes représentations matérielles (schémas, nomenclatures, éclatés, etc.).
S22. Technologie du système de production et de stockage de l'énergie. Définir la fonction globale du système et les grandeurs d'entrée et de sortie.
Mesurer et contrôler les caractéristiques d'entrées/sorties.
Connaître la technologie des éléments constitutifs.
S23. Technologie des systèmes terminaux de conversion de l'énergie électrique Définir la fonction de chaque composant et ses conversion de l'énergie électrique. grandeurs d'entrée et de sortie.
Contrôler les caractéristiques su système concerné.
Connaître la technologie de chaque composant.
Connaître les points clés de la réglementation en vigueur.
S24. Outils de description du fonctionnement des automatismes.
Exploiter et/ ou valider expérimentalement :
Une table de vérité (max. 2 variables d'entrée) ;
Une équation logique ;
Un chronogramme ;
Un grafcet (une seule branche) ;
Un organigramme simple.
S25. Démarche d'étude du système.
Pour tout système automatique, on se limitera à :
Définir ses frontières d'isolement ;
noncer sa fonction globale ;
Identifier ses relations avec les autres sous-fonctions du véhicule ou du bateau ;
Identifier et mesurer les données d'entrée et de sortie ;
Comparer la valeur de ces différentes grandeurs aux valeurs de référence.
Pour tout système automatique élémentaire :
Approche globale :
Définir ses frontières d'isolement ;
noncer sa fonction globale ;
Identifier ses relations avec les autres sous-fonctions du véhicule ou du bateau ;
Identifier les données d'entrée et de sortie ;
noncer la nature physique des phénomènes mis en jeu ;
noncer les solutions technologiques mises en oeuvre ainsi que les grandeurs physiques associées.
Approche détaillée :
Connaitre les différentes fonctions d'automatisation ;
Identifier les constituants ou composants associés aux différentes fonctions ;
Connaître la technologie des principaux constituants des automatismes ;
Mettre en oeuvre les mesures permettant de valider les différentes fonctions.

GESTION

But

Il s'agit d'acquérir une connaissance minimale des problèmes de gestion :
Approche de l'entreprise,
Commercialisation de produits industriels,
Gestion de la production,
Communication.

Méthodologie

II s'agit d'être capable :
D'analyser une situation professionnelle courante, un processus ;
D'en apprécier les implications dans leurs domaines d'intervention ;
De se situer dans l'entreprise ;
De communiquer efficacement ;
De vendre une réparation, un produit en relation avec une intervention ;
D'établir et/ou exploiter les documents correspondant à la vie courante de l'entreprise.

Capacités générales

L'étude de la gestion implique la mise en oeuvre des capacités générales suivantes:
Analyser, préparer;
Traiter, communiquer ;
Apprécier, contrôler, évaluer.
ContenusObjectifs : être capable de
Compétences terminales
La diversité des entreprises.
La taille, la forme juridique (entreprise individuelle, S.A.R.L., S.A.) des entreprises de maintenance automobile.
Les forces et faiblesses de ces entreprises.
L'environnement de l'entreprise.
Les partenaires de l'entreprise (clients, fournisseurs, banquiers,...).
APPREHENDER la réalité de l'entreprise S26. Caractériser une entreprise donnée, situer dans son environnement, en prenant compte sa forme juridique et économique.
L'activité commerciale.
Les étapes d'une opération commerciale-vente: les documents correspondants (vente d'un produit, vente d'un service).
Les étapes d'une opération commerciale-achat : les documents correspondants.
S27. Cerner les différentes activités de l'entreprise liées, en particulier, aux activités d'achat et de vente de produits.
S28. Etablir, mettre à jour et/ou exploiter les documents correspondant aux opérations courantes de la vie de l'entreprise dans les domaines économique et juridique.
L'approvisionnement.
La gestion administrative des stocks (tenue de la fiche de stock). Les opérations de trésorerie.
Règlement en espèces, par chèques bancaire et postal, par virement, par carte de paiement.
 
L'entreprise structurée.
Les niveaux hiérarchiques, les descriptions de fonction.
Les liaisons hiérarchiques et fonctionnelles.
SE SITUER dans l'entreprise.
S29. Déterminer la position hiérarchique d'un salarié et en tirer les conséquences.
S30. Identifier les décisions qui peuvent être prises à un niveau donné et situer les responsabilités.
La communication dans l'entreprise.
Les relations interpersonnelles (avec les clients, les équipes de travail, les services de l'entreprise) :
Les éléments de la communication ;
Les obstacles à la communication ;
Les types de messages, leur adaptation au destinataire, à l'objectif visé ;
Les supports ;
Les canaux.
Le déroulement d'un entretien de vente :
Les étapes de la négociation :
Prise de contact, accueil ;
Recherche des besoins ;
Argumentation, traitement des objections ;
Conclusion de la vente ;
Vente additionnelle ;
Prise de congé.
L'évaluation de la qualité de la communication.
TABLIR des relations efficaces.
S31. Se situer dans un réseau de communication.
S32. Tenir compte des conséquences économiques et juridiques dans la transmission d'un message professionnel.
S33. Vendre un produit (bien ou service).

REGLEMENT D'EXAMEN

Annexe II de l'arrêté du 30 août 1990
modifié par l'arrêté du 3 octobre 1994


A. Liste des domaines

l . Professionnel.

2. Généraux.
Français.
Mathématiques- Sciences physiques.
Histoire-géographie.
Langue vivante étrangère (1).
Education physique et sportive.

B. Examen par épreuves terminales

EpreuvesCoefficentDuréeNature
Domaine professionnel :
EP1. Communication technique46 hécrite
EP 2. Mise en oeuvre d'une intervention98 hpratique
EP 2.1. Mise en oeuvre d'une intervention8  
EP 2.2. Vie et sociale et professionnelle (3)1  
EP 3. Analyse des mécanismes et de l'entreprise45 hécrite
Domaines généraux :
EG 1. Expression française42 hécrite
EG 2. Maths-Sciences physiques42 hécrite
EG 3. Histoire-géographie11 hécrite
EG 4. Langue vivante étrangère (1)11 hécrite
EG 5. Education physique et sportive1  
Epreuves facultatives (2) :
Langue vivante étrangère 20 minorale
Education esthétique 1 h 30 minécrite

(1). Ne sont autorisées, à l'examen, que les langues vivantes étrangères enseignées dans les lycées professionnels de l'académie, sauf dérogation accordée par le recteur.
(2) L'une des deux épreuves au choix du candidat.
(3) L'épreuve se déroule par décision du recteur, soit sous forme orale (durée 20 min), soit sous forme écrite (durée 30 min).

Définition des épreuves du domaine professionnel

EP 1. Communication technique, préparation, organisation, gestion d'une intervention.

Les supports d'évaluation de cette épreuve appartiendront à la dominante professionnelle correspondant à l'une des quatre options du C.A.P. Mécanicien en maintenance de véhicules, choisie par le candidat au moment de son inscription.
Elle a pour but de vérifier l'aptitude du candidat à produire un document technique, maîtriser les connaissances nécessaires à la préparation, l'organisation, la gestion d'une intervention.
Elle comprend trois parties. Les deux premières sont communes au B.E.P. et au C.A.P. La troisième partie est spécifique au B.E.P. Cette épreuve doit permettre l'évaluation des savoirs et compétences du candidat parmi les suivants:
Première partie : S15.1.
Deuxième partie : Sl, S2, S3, S4, S5.1, S6.1, S7.
Troisième partie : S5.2, S6.2, S8, S9, S10, S11, S23, S24, C11.1, C11.2, C21.1, C22.
L'épreuve doit être construite pour permettre au candidat de traiter les trois parties dans des temps qui seraient respectivement de l'ordre de 1 h 30 min., 2 h 30 min., 2 h 00 min.-

EP 2. Mise en oeuvre d'une intervention

Les supports d'évaluation de cette épreuve appartiendront à la dominante professionnelle correspondant à l'une des quatre options du C.A.P. Mécanicien en maintenance de véhicules choisie par le candidat au moment de son inscription.
Elle a pour but de vérifier l'aptitude du candidat à organiser, mettre en oeuvre les outillages, appareils de mesure et de contrôle et à réaliser les opérations de maintenance définies dans le référentiel du diplôme.
Elle comprend deux parties. La première partie est commune au B.E.P. et au C.A.P. La deuxième partie est spécifique au B.E.P. Cette épreuve doit permettre l'évaluation des savoir-faire et compétences du candidat parmi les suivants :
Première partie : C3.2, C3.5, C4.1.
Deuxième partie : Cl.l, C1.2, C1.3, C1.4, C1.5, C2.1, C2.2, C2.3, C2.4, C2.5, C2.6, C3.1, C3.3, C3.4, C3.6, C4.2.

EP 2.2. Vie sociale et professionnelle

A) Evaluation par contrôle en couru de formation (candidats issus d'établissements d'enseignement publics, privés sous contrat et de CFA. habilités par le recteur).

L'évaluation s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation à l'occasion d'une situation d'évaluation en centre de formation qui se déroule au cours de la dernière année de formation. Elle peut donner lieu à plusieurs séquences d'évaluation et prendre appui sur la formation en entreprise.
Elle doit permettre de mettre en oeuvre les compétences définies par le programme de vie sociale et professionnelle dont obligatoirement celles relevant du domaine "entreprise et vie professionnelle". Elle permet notamment de vérifier l'aptitude du candidat à :
Mobiliser des connaissances scientifiques technologiques et juridiques... ;
Analyser une situation de la vie professionnelle ou de la vie quotidienne en vue d'effectuer des choix et de mettre en oeuvre des actions pertinentes ;
Exercer son esprit critique et à faire preuve de capacités d'adaptation.

B) Epreuve ponctuelle - Autres candidats.

L'épreuve est intégrée à l'épreuve pratique ayant le coefficient le plus élevé.
Elle se déroule, par décision du recteur, soit sous forme orale (durée 20 min), soit sous forme écrite par questionnaire (durée 30 min). La durée s'ajoute à celle de l'épreuve pratique considérée.
Des questions sont posées au candidat portant sur plusieurs aspects du programme de vie sociale et professionnelle dont une partie concerne obligatoirement le domaine "entreprise et vie professionnelle".
L'évaluation permet d'apprécier les compétences acquises et l'aptitude du candidat à :
Mobiliser des connaissances scientifiques technologiques et juridiques ;
Analyser une situation de la vie professionnelle ou de la vie quotidienne en vue d'effectuer des choix et de mettre en oeuvre des actions pertinentes ;
Exercer son esprit critique et à faire preuve de capacités d'adaptation.

EP 3. Analyse des mécanismes et de l'entreprise

Cette épreuve a pour but de vérifier l'aptitude du candidat à analyser le fonctionnement d'un mécanisme, à déterminer des grandeurs caractéristiques du domaine de la mécanique, afin de justifier des choix technologiques ou des dimensionnements d'organes et à se situer dans une entreprise en appréhendant son fonctionnement.
Elle comprend trois parties permettant l'évaluation des savoirs et compétences du candidat parmi les suivants
Première partie : S12, S13, S14.
Deuxième partie : S16, S17, S18, S19, S20.
L'épreuve doit être construite pour permettre au candidat de traiter les trois parties dans des temps qui seraient respectivement de l'ordre de 2 h 30 min., 1 h 30 min., 1 h 00 min.
Le support d'évaluation de la première partie appartiendra à la dominante professionnelle choisie par le candidat au moment de son inscription.

Définition des épreuves des domaines généraux

Annexe à l'arrêté du 11 janvier 1988
modifié par l'annexe de l'arrêté du 3 août 1994
et par l'arrêté du 28 octobre 1997.


Français

Epreuve écrite, durée : 2 heures, coefficient : 4.
L'épreuve comporte deux parties :
Une première partie, notée sur 10, évalue les compétences de lecture ;
Une deuxième partie, notée sur 10, évalue les compétences d'écriture.
L'épreuve s'appuie sur un ou plusieurs supports d'évaluation : textes littéraires ou non, images...
Dans la première partie, deux ou trois questions visent à vérifier la capacité du candidat à construire le sens global du ou des textes.
La seconde partie vise à évaluer la capacité du candidat à écrire un texte qui s'inscrit dans une situation de communication clairement précisée par l'énoncé.
Le texte attendu, dont la longueur est indiquée, peut relever de différents types d'écrits.

Mathématiques - Sciences physiques

Structure des épreuves
Selon la spécialité des examens, l'épreuve comporte deux parties d'égale importance concernant l'une les mathématiques et l'autre les sciences physiques, ou ne concerne que les mathématiques.

Durée des épreuves
L'épreuve est de deux heures lorsqu'elle comporte des mathématiques et des sciences-physiques et se décompose ainsi :
mathématiques : 1 heure
sciences-physiques : 1 heure
L'épreuve est d'une heure lorsqu'elle ne comporte que des mathématiques.

Mathématiques

En mathématiques le sujet comporte plusieurs exercices recouvrant une part aussi large que possible du programme, les thèmes mathématiques qu'ils mettent en oeuvre panent principalement sur les chapitres les plus utiles pour les sciences-physiques, la technologie ou l'économie.

Sciences-physiques

En sciences-physiques le sujet comporte plusieurs exercices recouvrant une part aussi large que possible du programme, de sciences-physique et de chimie lorsque celle-ci fait partie de la formation. On s'efforcera de proposer des exercices en rapport avec la spécialité.

Instructions complémentaires
Pour l'ensemble de l'épreuve le nombre de points affectés à chaque exercice est indiqué aux candidats.
La longueur et l'ampleur du sujet doivent permettre aux candidats de traiter le sujet et de le rédiger posément dans le temps imparti.
L'utilisation des calculatrices pendant l'épreuve est définie par la circulaire n° 86-228 du 28 juillet 1986 publiée au Bulletin officiel de l'éducation nationale n° 34 du 2 octobre 1986.
Les deux points suivants doivent être rappelés en tète des sujets :
- la clarté des raisonnements et la. qualité de la rédaction interviendront pour une part importante dans l'appréciation des copies ;
- l'usage des instruments de calcul est autorisé ;
Ces dispositions concernent tous les certificats d'aptitude professionnelle établis conformément au décret n° 87-852 du 19 octobre 1987 modifié portant règlement général des certificats d'aptitude professionnelle délivrés par le ministère de l'éducation nationale, ainsi que les certificats d'aptitude professionnelle dont les règlements particuliers ont été établis antérieurement à la date de publication du décret du 19 octobre 1987 précité.
S'agissant de ces derniers, il convient de se référer à la présente définition d'épreuve pour les épreuves correspondant aux intitulés ci-après :
- Mathématiques ;
- Mathématiques appliquées ;
- Mathématiques sciences-physiques ;
- Mathématiques sciences appliquées ;
- Calculs ;
- Calculs commerciaux ;
- Calculs appliqués à la profession.
De même, il convient de se référer pour ces certificats d'aptitude professionnelle à chaque arrêté de spécialité qui précise au niveau des définitions d'épreuve si l'épreuve considérée comporte uniquement des mathématiques ou des mathématiques et des sciences-physiques.

Histoire-géographie

Epreuve écrite durée : 1 heure, coefficient : 1.
Histoire ou géographie (selon le choix fait par la Commission de choix de sujet).
Définition de l'épreuve : A partir d'un thème précis se rapportant au programme de Terminale de B.E.P., le sujet sera composé de deux à trois documents, adaptés au niveau des élèves et de nature variée (textes, cartes, données statistiques, courbes, diagrammes, images, photographies...).
On évaluera les compétences des élèves à :
Relever et analyser des informations contenues dans les documents ;
Mettre en relation ces documents en intégrant les connaissances acquises au cours de l'année scolaire.

Langue vivante étrangère

Epreuve écrite durée : 1 heure
L'épreuve comporte :
Soit une traduction en français d'un texte simple et concret ;
Soit une rédaction en langue étrangère (réponses à des questions qui peuvent porter sur un texte, ou développement d'un sujet simple et concret) ;
Soit des exercices (questionnaire à choix multiple, exercices lacunaires...) portant sur les éléments linguistiques des programmes et pouvant se rapporter à un texte.

Education physique et sportive

Coefficient 1.
L'épreuve se déroule dans les conditions définies par l'arrêté du 22 novembre 1995 relatif aux épreuves d'éducation physique et sportive aux baccalauréats, brevets de technicien, brevets d'études professionnelles et certificats d'aptitude professionnelles (B.O. n° 46 du 14 décembre 1995).

Définition des épreuves facultatives

Langue vivante étrangère

L'épreuve comportera :
Soit un entretien se rapportant à un document étudié en classe (texte, image...) ;
Soit un entretien sur un sujet se rapportant à la profession et qui prend appui sur un document (qui peut être un bref enregistrement sur bande magnétique).

Langues régionales

(Arrêté du 5 juin 1991)


Article premier - Les candidats au brevet d'études professionnelles ou au certificat d'aptitude professionnelle peuvent se présenter à une épreuve facultative de langues régionales lorsque le règlement particulier du diplôme prévoit une épreuve facultative.
Ils peuvent choisir entre les langues régionales suivantes : basque, breton, catalan, corse, langue d'oc, tahitien, gallo, langues régionales d'Alsace, langues régionales des pays mosellans.
Cette interrogation n'est autorisée que dans les académies où il est possible d'adjoindre au jury un examinateur compétent.

Art. 2. - Le présent arrêté entrera en vigueur à compter de la session de 1992. Toutefois, à titre exceptionnel, le recteur de l'académie de la Corse pourra organiser une épreuve facultative de langues régionales dés la session de 1991.

Education esthétique

A) Evaluation par contrôle en cours de formation (candidats issus d'établissements d'enseignement publics, privés sous contrat et de C.F.A. habilités par le recteur).

L'évaluation. s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation à l'occasion de deux situations d'évaluation se déroulant en dernière année de formation et pouvant donner lieu à plusieurs séquences d'évaluation.
Pour les candidats relevant du cycle de détermination, la première situation a lieu en fin de Seconde professionnelle, la seconde au cours du dernier trimestre de l'année terminale. Toutefois, pour la session de 1995, les deux situations d'évaluation auront lieu au cours de la dernière année de formation. Pour les candidats autres que susmentionnés, les deux situations d'évaluation se déroulent en dernière année.
A partir de différents travaux réalisés : exploitation de documents fournis ; réalisation de croquis commentés succinctement par écrit ; mise en forme d'un dossier comprenant des références iconographiques choisies dans un ensemble fourni par le professeur, des relevés, des croquis, des commentaires..., le professeur vérifie les compétences du candidat à :
Analyser un ou plusieurs éléments réels ou figurés, traduire ses constats ;
Identifier les caractéristiques essentielles d'un mouvement artistique ;
Exploiter les constituants plastiques et leurs relations ;
Comparer des productions relevant des arts plastiques ou des arts appliqués, les situer dans le champ artistique. .

B) Evaluation par épreuve ponctuelle - Autres candidats (durée 1 h 30).

A partir d'une documentation fournie (4 pages maximum, format A4) historique et contemporaine, il est demandé au candidat de réaliser des analyses et des propositions graphiques et colorées et de les commenter succinctement par écrit (relevés, notations et études analytiques, croquis...).
Il s'agit de vérifier que le candidat est capable de :
Analyser un ou plusieurs éléments réels ou figurés ;
Transférer des éléments, des types d'organisation ;
Identifier les caractéristiques essentielles d'un mouvement artistique ;
Comparer des productions issues des arts plastiques ou des arts appliqués, les situer dans le champ artistique ;
Utiliser un moyen d'expression adapté au problème traité.
Pour la notation, il est tenu compte de :
La rigueur de l'analyse, la validité des comparaisons, la pertinence des notions relevant de la culture artistique ;
La richesse des propositions et l'adéquation des réponses au problème posé ;
La qualité et la pertinence du moyen d'expression choisi, la maîtrise de la technique utilisée. .

Report de bénéfice d'épreuves

Annexe III de l'arrêté du 30 août 1990

Les candidats admissibles à l'une des sessions organisées de 1987 à 1991 du B.E.P. Maintenance de véhicules automobiles peuvent conserver le bénéfice de l'ensemble des notes obtenues à la première série affectées du coefficient 19.

Ils subissent dans ce cas les épreuves suivantes :
EP 3Analyse des mécanismes et de l'entreprise: coefficient 4.
EG 3Initiation à la vie civique et professionnelle: coefficient 1.
EG 4Langue vivante étrangère: coefficient 1.

Le diplôme est attribué aux candidats ayant obtenu une note générale égale ou supérieure à 10.

Les candidats se présentant au B.E.P. Maintenance de véhicules automobiles à partir de 1992 et renonçant à la possibilité de conserver ces bénéfices entrent définitivement dans le cadre des dispositions du décret n° 87-851 du 19 octobre 1987.