mécanicien et ingénieur de course, les bonnes filières
l'ISAT, Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports

la F1, sport d'ingénieurs - les réglages d'une F1
les métiers de la Formule 1 (pour info)

le travail du préparateur - le rallye, une école pour les mécaniciens

préparateurs

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B-4790 Spa-Francorchamps - Campus Automobilexx
62230 Outreau - Lycée du Professeur-ClercFCIL Mécanicien sur véhicules de compétition (option monoplace)
77120 Coulommiers - Lycée polyvalent Georges CormierFCIL mécanicien de compétition
61041 Alencon - Lycée Marcel Mezenxx
72100 Le Mans - Auto Sport Académy (Lycée Polyvalent Le Mans Sud)FCIL mécanicien de compétition
72100 Le Mans - Université du Maine - Faculté des Sciences et techniquesLicence Professionnelle Maintenances des Services Pluritechniques développement véhicules de compétition
35603 Redon - Lycée Marcel CalloFCIL Préparation moteurs option mécanique de compétition spécialité préparateurs moteurs
56017 Vannes - Lycée Jean GuéhennoFCIL Préparation mécanique des véhicules de sport et de collection
63039 Clermont-Ferrand - Lycée Professionnel Roger ClaustresTechnicien en préparation et assistance en compétition automobile
26240 St-Vallier - Lycée polyvalent Henri LaurensMécanicien Préparateur de Véhicule de Compétition (post-bac)
30360 Monteils - I.E.M.S.Technicien Supérieur en Mécanique Sportive
32110 Nogaro - Lycée Professionnel d'ArtagnanFCIL Mécanicien sur véhicules de compétition (option monoplace)
32110 Nogaro - L'Ecole de la PerformancePréparateur Développeur auto
13417 Marseille - Lycée Professionnel Frédéric MistralFCIL Optimisation de Moteur de Compétition
Lycée du Professeur-Clerc
34, rue A.-Pantigny, BP 89, 62230 Outreau cedex
tél. : 03.21.10.38.00 - fax : 03.21.31.03.01
FCIL Mécanicien sur véhicules de compétition (option monoplace)
Section d'enseignement professionnel du lycée polyvalent Georges Cormier
6 rue des Templiers 77120 Coulommiers Cedex - Tél. : 01 64 75 30 00 - Fax : 01 64 65 10 03
FCIL mécanicien de compétition
Lycée Marcel Mezen
25, rue Marcel Mézen, 61041 Alencon Cédex
tél 02 33 29 49 61

Formation complémentaire, mécanicien de compétition (options berlines), en 10 mois (de septembre à juin)
Contenu :
Formation générale technique et professionnelle (14 semaines)
Français/communication, anglais, mécanique et science physique, prévention/sécurité, informatique
Réglementation en sport auto, gestion, système de motorisation, de transmission, de guidage, de freinage. Système électrique et électronique
Formation annexe : soudure, carrosserie, peinture...
Stage professionnel de 17 semaines
Formation ouverte aux élèves issus d'une formation BAC Pro Maintenance Véhicules ou à des mécaniciens désirant évoluer professionnellement
10 places, formation gratuite
Participations à la Coupe Citroën et au Championnat de France Cross Car Division 1
Auto Sport Académy (Lycée Polyvalent Le Mans Sud, circuit)
128 rue Henri Champion, 72058 Le Mans Cedex 02
tél 02 43 86 24 16 - fax : 02 43 86 61 96

FCIL mécanicien de compétition (bac +1) en 14 mois (1200 h), BTS AVA, Licence Professionnelle Développement véhicules de compétition (en partenariat avec l'université du Maine)
Qualification et perfectionnement à la mécanique automobile sportive, de tourisme et de compétition, en 10 mois (1624 h)
Contenu Hors saison de course :
Enseignement théorique (technologies appliquées à la compétition automobile et karting) : réglages châssis - trains roulants, préparation moteur, technologie des boîtes de vitesses de compétition, réglages karting
Conférences sur les pneumatiques de compétition (Michelin) et le freinage (Ferrodo racing)
Enseignement de l'anglais (langue universelle du monde de la compétition automobile)
Révision complète des Formula Academy et Formule Kart
Réparation et peinture complète des carrosseries des Formula Academy
Cours d'initiation : soudure, usinage, peinture, réparation carrosserie en fibre de verre / résine époxy
Contenu en saison de course :
Préparation - réparation des voitures de course
Réglages, mise au point lors des séances de roulages et d'essais
Maintenance des voitures
Connaissances des rôles de chacun
Apprentissage de la vie en équipe lors des longs déplacements
Recrutement au niveau BAC Pro Maintenance Véhicule Automobile ou BAC STI SM via première d'adaptation
32 places, formation gratuite
Partenariat : Renault F1, Pescarolo Sport (possibilité de stage de plusieurs mois pendant la formation)
Université du Maine - Faculté des Sciences et techniques (avec le lycée du Mans Sud, circuit)
Avenue Olivier Messiaen, 72085 Le Mans Cedex 9
tél 02 43 83 32 01

Licence Professionnelle Maintenances des Services Pluritechniques, dféveloppement véhicules de compétition, en 13 mois
Contenu de la formation :
Formation initiale (4 mois) + Stage en Angleterre (1 mois) + Stage et projet tutoré (8 mois)
- Sciences : mathématiques, capteurs, électronique
- Mécanique des véhicules de compétition: dynamique du véhicule, mécanique des fluides, thermique, résistance des matériaux, techniques de construction appliquée, CAO, simulation numérique, caractérisation de matériaux
- Exploitation des véhicules de compétition: suspensions et trains roulants , moteur et boîte de vitesses, acquisition des données, mise en æuvre des matériaux
- Communication, gestion et anglais
Recrutement à, partir d'un BTS Maintenance Après-Vente Automobile ou Moteur à Combustion Interne, d'un DUT Génie Mécanique, Mesures Physiques, … , d'un DEUG scientifique
16 places
Lycée Marcel Gallo
21, avenue Etienne Gascon , BP 80 324, 35603 Redon
tél 02 99 71 41 33 - fax 02 99 72 33 78

FCIL Préparation moteurs option mécanique de compétition spécialité préparateurs moteurs, en 28 semaines
Contenu :
16 semaines de formation technique et professionnelle au lycée,
12 semaines de stages professionnels pratiques dans les ateliers de préparateurs et de constructeurs.
- moteur (principe, étude, modifications, métrologie, assemblage) ;
- usinage et modification de pièces (ajustage, polissage, tournage, fraisage, rodage, équilibrage, soudage et cintrage) ;
- gestion électronique et informatique des moteurs (câblage et programation) ;
- mesures des performances sur banc ;
- relations commerciales (partenaires, fournisseurs, clients, études de marchés, coûts) ;
- angais.
L'admission s'effectue sur dossier et entretien.
Recrutement au niveau Bac Pro ou STI, Maintenance Automobile ou Mécanique Usinage, sur dossier et après entretien de motivation
Lycée Jean Guéhenno
79 avenue de la Marne - BP 552, 56017 Vannes Cedex
tél 02 97 43 76 00 - fax : 02 97 63 51 84
contact : Stéphane TABUR 06.75.56.85.51, taburstephane@wanadoo.fr

FCIL Préparation mécanique des véhicules de sport et de collection

Recrutement des candidats :
Dans toute la France, sur dossier,
12 maximum par an,
niveau d'entrée variable :BEP, Bac Pro, Bac S, BTS, Deug …en réparation (toutes options) mais aussi productique ou électronique… ,
18 ans minimum avec permis de conduire et véhicule.

Qualités appréciées pour ces métiers
Des qualités professionnelles bien sûr : organisation, méthode, polyvalence, précision…
Et aussi des qualités morales et comportementales : abnégation, courage, volonté, obstination, ponctualité…

La formation au lycée : environ 18 semaines de septembre à mars
- Fabrication : tournage-fraisage (sur machines traditionnelles), soudage (arc, tig, mig…), pliage, formage, matériaux composite…
- Mesure de performance des moteurs sur banc de puissance
- Métrologie appliquée aux moteurs
- Dessin assisté sur ordinateur
- Anglais technique
- Mathématique appliquée aux véhicules
- Communication (comportement, attitude, présentation, attentes des entreprises, découverte et choix des stages)
- Interventions sur véhicules / moteurs …

Nota : Le contenu de la formation est susceptible de varier d'une année sur l'autre en fonction de la disponibilité des formateurs et des véhicules clients .
Il ne s'agit pas d'une école de préparateurs (avec par exemple des "recettes" pour gagner des chevaux !) mais d'une formation pour devenir, dans un premier temps, Assistant préparateur ou restaurateur.

La formation en entreprise : environ 18 semaines (sous statut scolaire, sans rémunération)
Stage n°1 : "Stage court" d'environ 3 semaines en décembre, au choix, dans les domaines de la fabrication, la carrosserie, la peinture, l'usinage, la soudure, la fonderie, les matériaux composites, la reconstruction des moteurs…
Stage n°2 : "Stage long" d'environ 15 semaines consécutives, non rémunérés sous statut scolaire avec une convention, de mars à juin en entreprise spécialisée (Voir la liste d es stages précédents, liste non définitive car de nouveaux lieux de stage sont ouverts chaque année)

Les coûts de cette formation :
Inscription gratuite car c'est un établissement public
Cependant les lieux de stage peuvent se situer parfois loin, dans certains cas il nous est possible de trouver à proximité un autre établissement scolaire avec un internat (sauf à l'étranger).
Il restera à la charge du candidat (durant la formation à Vannes et durant les stages) :
- Les frais d'hébergements; internat, Foyer du Jeune Travailleur, chambre chez l'habitant ou bien encore appartement,
- Les frais de déplacement, ainsi que ceux pour la nourriture. (Pour les internats, prévoir aussi l'hébergement les week-ends).
- Le permis de conduire et un véhicule sont indispensables pour accéder à la majorité des entreprises.

Le lycée et les actions menées par les sections maintenance auto et moto
- Les journées d'essai au banc de puissance : Ferrari en 1997 et 99 av ec le club Mach Bihan, Renault-Alpine en 1999 avec le club Alpine Bretagne, Véhicules Martin en 2000, Porsche en 2001 et 2004 avec le club Porsche Atlantique, le préparateur Racing Motors Service (et la chaîne Tv AB moteur pour 2001).
- L'assistance course : depuis 1997 pour l'entreprise Racing Motors Service à Theix au Championnat "Véhicules Historique de Compétition", en championnat d'Euro pe d'endurance et aussi en Porsche GT: 1000Kms du Mans…., depuis 1999 pour l'entreprise Exess Compétition en Formule France à Lohéac, depuis 2004 pour l'entreprise Houllier Méca Concept à Lohëac.
- Autres actions : participation au salon des véhicules historiques à Saint Brieuc avec le club "Bretagne Véhicules Anciens", étape et accueil au lycée du Tour de Bretagne des véhicules anciens, Lauréat du concours "Cristal de l'Innovation" en catégorie Formation, conception et réalisation d'une magnéto pour véhicules anciens de compétition (Mr Hamon), étude et conception de bielles titane pour véhicules Porsche (Mr Hamon) (en 2001)
- Depuis février 2000 : Semaines de formation pour les élèves ingénieurs de l'ENSIETA = (Ecole National Supérieur des Ingénieurs des Etudes et Techniques d'Armement) mesures au banc de puissance ainsi que démontage remontage de moteurs Peugeot.
Lycée Professionnel Roger Claustres (Rallyes)
127 Rue du Docteur Hospital, 63039 Clermont-Ferrand Cedex 2
tél 04 73 19 21 00

Formation complémentaire Technicien en préparation et assistance en compétition automobile, en 1 an (18 mois pour les 8 meilleurs pris sur le volant 106)
Contenu :
Préparation et maintenance des véhicules de rallye
Etude de la réglementation
Confection de plan d'assistance
Approfondissement de certains domaines technologiques
Carrosserie, soudure
Sur le terrain, assistance en rallye
Stage de formation en milieu professionnel: Michelin, Peugeot Sport, Formule Ford, Auto-Cross,etc..
Recrutement au niveau Bac Techno ou Pro, spécialité des métiers de l'automobile, sur dossier
Nombre de places : 14 élèves à la rentrée + 8 anciens jusqu'en Décembre
Formation gratuite (pension pour les internes)
Partenariat : Education Nationale, Peugeot Sport et FFSA (Opération Rallye jeune) et Michelin
Participations : Assistance en rallye de Championnat du Monde, Championnat de France (volant Peugeot), Maintenance sur circuit
26240 St-Vallier - Lycée polyvalent Henri Laurens Mécanicien Préparateur de Véhicule de Compétition (post-bac)
Lycée polyvalent Lycée des métiers de l'automobile Henri Laurens

Quartier des Rioux BP 31 26240 Saint-Vallier
Michel Chieze, Chef de travaux, Tél : 04-75-23-32-14, michel.chieze@ac-grenoble.fr

Mécanicien Préparateur de Véhicule de Compétition (post-bac)
Il forme essentiellement aux métiers de l'automobile pour l'ensemble des départements de l'Ardèche de la Drôme, du sud Isère et la " pointe " du nord Vaucluse.
Les formations dispensées sont :
- Baccalauréat Professionnel Maintenance Automobile Véhicules Particuliers
- CAP Maintenance des Véhicules automobiles
- Mention Mécanicien Préparateur de Véhicule de Compétition
- Bac Pro Carrosserie
- CAP Peintre en Carrosserie
- CAP Réparation des Carrosserie

Depuis 10 ans une formation de Mécanicien Préparateur de véhicule de compétition a été ouverte au lycée Henri Laurens de St Vallier. Nous accueillons dans cette formation spécifique, des jeunes titulaires d'un BAC Professionnel Maintenance des véhicules automobiles, BAC S.T.I Système motorisés et BTS Maintenance des véhicules automobiles. Chaque année, nous sélectionnons 10 jeunes sur l'ensemble des dossiers qui nous sont envoyés de toutes les régions de France. Les candidats sont généralement très motivés, passionnés de mécanique sportive et âgés de 19 à 23 ans.
Cette formation se prépare sur une année scolaire, avec 20 semaines au Lycée et 14 semaines en entreprises. Pour pouvoir amener ces jeunes sur une dynamique de réussite, nous nous sommes rapprochés des préparateurs afin d'élaborer un plan de formation cohérent répondant à leurs attentes et permettant une bonne insertion dans l 'ensemble des ateliers ( 93% des cinq dernières promotions travaillent dans le monde de la compétition). Pour compléter la formation Nous nous sommes également rapprochés de Michelin ETC pour la partie pneumatique (stage sur le championnat GT FIA, et les 24 h du Mans). Pendant deux années nous avons utilisé comme supports techniques des véhicules de pilotes locaux, que nous nous efforcions de rendre compétitifs avec les moyens dont ils disposaient. Ce fonctionnement est apparu insuffisant et a rendu nos objectifs de formation difficiles à atteindre. Pour être complètement efficaces, il nous fallait faire l'acquisition de véhicules de compétition, supports techniques indispensables à ce type de formation, travailler avec des pilotes expérimentés pour les faire évoluer et concourir en nous permettant de traiter la partie assistance de notre plan de formation, et surtout trouver des partenaires pour nous aider à financer celle-ci (soit par des dons, soit par la taxe d'apprentissage). Le rapprochement vers le monde industriel dans le cadre de projet de partenariat Ecole /Entreprise est indispensable pour la réussite et la reconnaissance de ce type de formation.
Le rapprochement avec Citroën sur le projet depuis 2001 a permis d'apporter en partie cette qualité de formation que nous souhaitions pour les jeunes. Cela a également créé une dynamique au sein de l 'établissement autour de la section compétition. Aujourd'hui, la compétence de nos jeunes a renforcé notre crédibilité auprès de préparateurs de renoms (Citroën Sport, Kronos, Bozian Racing, Enjolras, SNBE, Biotteau Moteur Concept, Pipo Moteurs, Mygale, PH Sport, GPC Motor sport etc.…). L'insertion dans le monde de la compétition est proche des 100%, c 'est très encourageant et cela décuple la motivation de l'équipe.
Nous disposons également de supports techniques performants, l'établissement est propriétaire de 2 C2R2 Max, 1 saxo super 1600. Nous assurons également la maintenance d'une Clio R3 et d'une 206 F2000.
Nous sommes engagés en championnat de France avec une des C2R2 Max piloté par Thomas BARRAL, nous participons à 12 rallyes de la coupe de France avec la Saxo et la 2ème C2.
En 2008 nous avons participé à 4 manches du Championnat du monde (Monte Carlo, Allemagne, Catalogne et Corse)
Nous avons comme parrains, Erik COMAS, Bryan Bouffier et Simon Jean Jospeh.
Mais l'objectif premier de cette formation c'est de véhiculer une image positive et dynamique de l'enseignement professionnel, et contribue à une meilleure insertion de l'ensemble des jeunes qui suivent une formation dans la filière automobile.


Description des activités de la formation:
Le "Mécanicien Préparateur de véhicule de compétition" Dominante : Véhicule de Rallye Asphalte et Terre est un technicien qui intervient dans tout type d'entreprise liés à la compétition automobile.
Il est le plus souvent employé par un directeur d'écurie de course ou un préparateur loueur de véhicules de compétition.
Il peut également évoluer au sein d'entreprises spécialisées dans les domaines du moteur ou du châssis.
Son activité consiste, au sein d'une équipe, à réaliser :
- La préparation de véhicule de compétition ayant pour base un véhicule de série.
- La préparation de véhicule de compétition ayant pour base un prototype.
- La maintenance des véhicules de compétition automobiles.
- La préparation et le développement des moteurs de tous types de véhicules de compétition automobiles.
- Le contrôle et la réparation des structures (châssis).
- La préparation, réalisation et contrôle de la mise en peinture d'un élément de carrosserie (métal et composite).
- La préparation logistique d'une course (assistance d'un ou plusieurs véhicules).

Contenu de la formation :
Il est diversifié :
Intervention sur caisse (soudure, arceautage, vérinage, peinture, polyester)
Intervention sur les différents sous ensembles :
- Boite, transmissions
- Trains roulants, liaison au sol
- Faisceau électrique, électronique embarquée
- Calage au banc à rouleau
- Moteur (recherche de développement)
- Réalisation de pièces en usinage sur machines traditionnelles (tour, fraiseuse)
- Anglais technique
Cette polyvalence permet une bonne intégration dans l'ensemble des ateliers de la compétition automobile (Team circuits, Team Rallyes, motoriste, châssis….).
Cette formation rencontre un franc succès notamment en terme de débouchés puisqu'à leur sortie du lycée les élèves intègrent des équipes professionnelles.
Depuis sa création 93 jeunes ont suivi cette formation.
En septembre 2007 67 % évoluaient encore dans le monde de la compétition.
Aujourd'hui, la compétence de nos jeunes a renforcé notre crédibilité auprès des préparateurs. Les partenariats que le lycée Henri Laurens développe ainsi que l'expérience acquise petit à petit depuis 8 ans en championnat de France et championnat du Monde des rallyes, nous permettent d'être compétitif et de pouvoir rivaliser avec les écuries professionnelles, c'est pourquoi nous souhaitons stabiliser cette formation par l'obtention d'une certification professionnelle.

Durée de la formation :
10 mois sous statut scolaire, répartie de la manière suivante :
- 1080 heures au lycée (6 modules)
- 200 heures d'assistance sur les Rallyes
- 455 heures en entreprise

Organisation de la formation :
Elle s'organise autour de 6 modules : (Annexe 1)
- Module 1 : Montage, développement, motorisation, liaison au sol. Durée : 828 heures
- Module 2 : Intervention sur caisse (Carrosserie) Durée : 150 heures
- Module 3 : Usinage /Productique Durée : 66 heures
- Module 4 : Anglais Durée : 36 heures
- Module 5 : Assistance en course participation à 8 rallyes en championnat de France, 4 du championnat du monde ainsi qu'à la coupe de France des rallyes (8 rallyes sur la Région Rhône Alpes)
- Module 6 : Stage en entreprise (dont une partie est effectuée sur le temps des vacances scolaires) 10 semaines chez un préparateur monteur (indépendant et constructeur) ou un motoriste, 3 semaines avec Michelin compétition sur le championnat du monde GT FIA et le championnat d'endurance LMS (24h du Mans).
Vous trouverez sur le site Rallye Photo Passion http://lauamath.free.fr/ et sur le http://rallyeinfotony.com des liens et quelques informations sur notre section compétition.

I.E.M.S. - Institut Européen de Formation aux Mécaniques Sportives
30360 Monteils
tél 04 66 83 50 76


Technicien Supérieur en Mécanique Sportive (niveau 3) en 10 mois, (1340 heures), 2 mois de stage
Contenu :
Mécanique (800 h) : Formation théorique + pratique en atelier (234)
Communication (58 h)
Préparation physique (72 h)
Activités spécifiques (28 h): météorologie, assistance, cartographie, réglementation sportive ...
Evaluation (121 h)
Mise en situation lors de différentes compétitions (Rallye de Monte-Carlo, 24H du Mans...) et 2 mois de stage d'intégration dans un team de compétition, en vue d'acquérir une premiére expérience professionnelle.
Recrutement au niveau BTS ou DUT (option mécanique électronique), sur dossier et entretien, avec période probatoire de 10 jours
10 à 15 places, frais d'inscription 120 euros, formation complète 10200 euro (tarif 2008)
Prise en charge éventuelle par le Conseil Régional Languedoc-Roussillon pour les moins de 26 ans
Formations courtes Liaison au sol, Réparation et création de pièces en composites, Amortisseurs et Câblage, réparation et diagnostic
Participation au Trophée Andros
Lycée Professionnel d'Artagnan (circuit)
Cité Scolaire d'Artagnan, avenue des Pyrénées, 32110 Nogaro
tél 05 62 09 00 24 - fax : 05 62 08 89 65

FCIL Mécanicien sur véhicules de compétition (option monoplace), en 10 mois (stage de 8 semaines)
Contenu :
Formation technologique pratique et théorique spécifique à la préparation et à la mise au point d'une monoplace
Communication
Anglais technique
Education physique et sportive
Recrutement au niveau BEP, BAC Pro, Mention Complémentaire, BAC Techno (domaine de l'automobile), sur dossier et entretien
14 places, formation gratuite
Monoplace de l'école engagée pour quelques courses au Championnat de France
L'Ecole de la Performance (Thierry Fornerod)
route d'Auch, 32110 Nogaro
tél 05 62 08 88 83

Formation Préparateur et Développeur de Véhicules de Compétition (Bac +2, niveau III), en 11 mois (1600 h)
Contenu :
- développement du châssis (liaison au sol)
- développement du moteur (motorisation)
- suivi des véhicules en compétition (tâches en compétition).
Evaluation sous la forme d'un contrôle continu lors de la pratique en atelier ou lors des enseignements théoriques et grâce à des évaluations réguliéres lors des stages en entreprise.
Accès
- Après un parcours de formation sous statut d'élève ou d'étudiant
- Après un parcours de formation continue ; Le jury se compose de 40% de personnes de l'organisme de certification et de 60% de professionnels. Dans la mesure du possible, les membres du jury ne sont pas des intervenants dans la formation.
- Par candidature individuelle
- Par expérience
Le jury se compose de 40% de personnes de l'organisme de certification et de 60% de professionnels. Dans la mesure du possible, les membres du jury ne sont pas des intervenants dans la formation.
Lycée Professionnel Frédéric Mistral
46 Bd. de Saint Anne, 13417 Marseille Cedex 8
tél : 04 91 29 12 00 - fax : 04 91 29 12 20
FCIL Optimisation de Moteur de Compétition
Campus Automobile Spa-Francorchamps - Centre de Compétence (Belgique)
Route du Circuit, 60
4790 - Francorchamps
tél 087 47 90 60

Formations de 1 à 5 jours
- Acquisition de données (1 jour)
- Approche de l'électricité automobile au sein de la compétition (2 jours)
- Découverte de l'électronique dans l'automobile et intérêt dans la compétition (2 jours)
- Découverte de la mécanique automobile de compétition (2 jours)
- Découverte de la mécanique moto de compétition (1 jour)
- Comparatif mécanique auto et moto de compétition (1 jour)
- Découverte des bancs de mesure de puissance moteur (2 jours)
- Géométrie des trains roulants (1 jour)
- Les pneumatiques (1 jour)
- Machines spécifiques d'usinage moteurs et moteurs de compétition (1 à 2 jours par module)
- Les technologies propres dans les moteurs :
-Impact des nouvelles motorisations sur la vie socio-économique et sur l'environnement (1 jour)
- Découverte de la pile à combustible (1 jour)
- Découverte des systèmes de propulsion électrique et hybride (1 jour)
- Adaptation du moteur à allumage commandé aux biocarburants et au gaz naturel (1 jour)
- Mise au point de gestions moteur à l'allumage commandé (1 jour)
- Les matériaux composites (2 à 3 jours par module), 5 modules disponibles
- Une journée au cœur de la compétition automobile (1 jour)
- Les Techni-Trips (1 semaine de formations à la carte avec logement au Centre Sportif ADEPS de la Fraineuse - Spa)
- Journées de sensibilisation aux métiers techniques (1 jour)
Pour élèves du 3ème degré de l'enseignement secondaire ayant une expérience technique, et les étudiants en baccalauréat.
Les formations sont gratuites pour le public Enseignement.
Egalement, formations Demandeurs d'emploi, Industrie et Moto

MECANICIEN ET INGENIEUR DE COURSE
LES BONNES FILIERES
(Jacques Warnery, Auto-Hebdo, 22.8.2001)

Devenir mécanicien ou ingénieur, dans le domaine de la compétition, requiert des compétences spécifiques. Encore faut-il trouver la formation adéquate... Tour d'horizon, adresses à retenir et conseils avisés.

Le monde de la compétition automobile fait toujours rêver... Ainsi, nous recevons chaque semaine un important courrier de jeunes qui souhaitent obtenir des renseignements et des adresses sur les formations pour accéder aux métiers de mécanicien, de technicien ou, encore, d'ingénieur dans la compétition automobile. Ces travailleurs de l'ombre sont, incontestablement, les éléments indispensables au succès des écuries. Avant d'appartenir à ce cercle fermé, il faut d'abord y croire car les places sont chères et beaucoup se bousculent aux portillons des écuries de course les plus prestigieuses, où les besoins sont de plus en plus spécialisés et pointus. La passion ne suffit pas et il faut disposer d'un maximum d'atouts, qui commencent par la formation la plus adaptée aux demandes des team-managers. Il faut donc se positionner, le plus tôt possible, et choisir rapidement sa voie. Avant de se spécialiser et choisir une école, il est nécessaire de disposer d'un solide bagage technique et ne pas hésiter, également, à contacter le CIO (centre d'Information et d'orientation, Ndlr) le plus proche de chez soi afin de récolter le maximum de brochures sur les établissements, ces formations étant souvent onéreuses, il est utile de bien se documenter sur leurs modalités de financement. Enfin, beaucoup de responsables d'écurie s'appuient souvent sur la qualité des rapports humains, la personnalité des futures recrues et misent sur l'importance d'une première expérience dans le milieu. Rentrer comme mécanicien, technicien ou ingénieur dans le monde de la compétition correspond, en effet, à un véritable sacerdoce. Ce microcosme exige de ses acteurs une disponibilité absolument totale et une motivation à toute épreuve. Avis aux amateurs...

Les formations d'ingénieurs

En fait, il n'y a pas d'école d'ingénieur, spécialisée dans la Compétition automobile. Comme tout futur ingénieur, l'étudiant doit d'abord passer un indispensable Bac scientifique avant d'intégrer deux années de classe préparatoire puis une école d'ingénieur. Certains établissements proposent un cycle préparatoire intégré.

Estaca : unanimement reconnu par les spécialistes de l'automobile, celle-ci se consacre aux transports et propose une branche automobile. Cette école est également riche de nombreuses associations dont l'ICAE, consacrée à la Compétition automobile. Adresse : 36-38, rue Victor Hugo, 92300 Levallois-Perret. Tél. 01 41 27 37 00, Fax 01 47 37 50 83, e-mail infosôestaca.fr.
Esem (Ecole Supérieure de l'Energie et des Matériaux) : dispense une formation d'ingénieur généraliste, tout en proposant des spécialisations dont la Mécanique générale ou l'Industrie automobile. Adresse : 8, rue Léonard de Vinci, 45072 Orléans. Tél. 02 38 41 70 50, Fax 02 38 41 70 63.
Ensam (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers) : reste une référence pour les apprentis-ingénieurs et offre une solide formation généraliste. Jouit d'une réputation prestigieuse et possède, en outre, une Association des Anciens élèves très puissante. Adresse : 151, boulevard de l'Hôpital 75013 Paris. Tél. 01 44 24 63 20, Fax 01 44 24 63 26.
Enspm (Ecole Nationale Supérieure des Pétroles et des Moteurs) : propose uniquement des spécialisations, dont les durées varient de 3 à 16 mois et accessibles aux diplômés d'une école d'ingénieurs. Parmi les choix proposés, les formations Moteurs et Produits pétroliers et moteurs qui permettront de disposer d'atouts supplémentaires. Adresse : 232, avenue Napoléon Bonaparte, 92852 Rueil-Malmaison. Tél. 01 47 52 64 57. Fax 01 47 52 67 65. Internet www.ifp-school.com.

D'autres infos pratiques

Faute de place, nous n'avons pas recensé tous les établissements dispensant un enseignement lié à la compétition automobile. Afin de faciliter vos recherches, voici quelques coordonnées à retenir pour plus de renseignements :

CIO-Médiacom : Ce service répond à toutes vos questions et vous donne les coordonnées des services dont vous avez besoin. Adresse : 168, boulevard Montparnasse, 75014 Paris. Tél. 01 44 10 73 30, Fax 01 43 20 50 27.
Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris (CCIP) : Tél. 01 55 65 55 65, Internet www.ccip.fr. Cet organisme regroupe le Bureau d'Information et d'Orientation Professionnelle (BIOP), au 47, rue de Tocqueville, 75017 Paris. Tél. 01 55 65 60 00, Minitel 3615 CCIP, Internet www.ccip.fr/biop.
Pour connaître la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) la plus proche de chez vous, il faut contacter l'Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d'Industrie (ACFCI) située au 45 avenue d'Iena, 75016 Paris. Tél. 01 40 69 37 00, Internet www.cci.fr.
Les écoles d'ingénieurs sont recensées sur le "Guide des Ecoles d'ingénieurs", élaboré par l'Onisep.
En vente à la librairie de l'Onisep, 168 boulevard Montparnasse 75014 Paris et dans les CIO. Internet www.onisep.fr.

Quelle études choisir ?

Avant d'intégrer une spécialisation de mécanicien de course, il faut posséder une formation adéquate. Les titulaires d'un diplôme technique axé sur l'automobile (BEP, Bac Pro ou BTS en fonction du niveau requis) sont donc les mieux armés. Il existe un grand nombre d'écoles préparant aux diplômes précédemment cités. Pour en savoir plus, Il est utile de contacter le CIO le plus proche de chez soi. En attendant il est bien entendu possible de passer par les quelques établissements suivants, écoles réputées proposant les formations exigées afin d'accéder aux écoles spécialisées.

Le Garac, à Argenteuil, se spécialise sur les formations dons le domaine du poids lourd, de la moto et, surtout, de l'automobile. Dans cette dernière branche, le Garac prépare une multitude de diplômes, du CAP au BTS et à la FClL (Formation Complémentaire d'Initiative Locale) autour de trois axes : mécanique-électricité-électronique, Carrosserie-peinture et Vente-commerce-gestion. Cette école, incontournable dans le milieu de l'automobile, accueille environ 1200 élèves par année. Huit cent d'entre eux environ bénéficient d'un statut scolaire, alors que les autres sont en apprentissage ou en contrat de qualification.
Le lycée Jean Guehenno, à Vannes, forme à des bac Pro et des BEP de maintenance automobile.
Le lycée Marcel Mezen, à Alençon, propose des BEP et Bac Pro de Maintenance automobile et un Bac Pro de Productique Mécanique.
Le lycée Le Mans Sud prépare des BEP et des Bac Pro de maintenance automobile, à partir de deux "Seconde" (Initiation aux Sciences de l'ingénieur, et informatique Systèmes de production), deux bac STI : Génie mécanique option B Systèmes motorisés et Génie des matériaux et un BTS Mava.

Les formations mécaniques spécialisées

Ces formations, destinées aux mécaniciens, débouchent directement sur un emploi dans la Compétition automobile. Mais attention, les places sont chères puisque chaque établissement accueille un tout petit nombre de stagiaires. Ensuite, une fois le cycle d'études terminé, il faudra frapper aux bonnes portes. Une première expérience en compétition, les diplômes appropriés ainsi que la passion sont les maîtres mots pour rentrer dans ce cercle fermé. Sans oublier, bien entendu... une énorme motivation !
EtablissementsConditionsDuréesMatièresDébouchésCoordonnées
La Filière
Lycée Le Mans sud
Bac Pro Mava et, éventuellement, Bac STI si BEP et 1ère d'adaptation avant1 an (octobre à octobre)Enseignement théorique au Lycée Le Mans Sud
Préparation des voitures maintenance, etc.
2 formules proposées :
- Formule Compétition avec les Formule Campus
- Mécanicien rapide avec les Formule France
Mécanicien de compétitionLa Filière, Technoparc, ChemIn aux Boeufs, 72000 Le Mans
Tél. 02 43 43 61 00
Fax 02 43 43 61 29
Lycée Le Mans sud
FCIL R&D Compétition
BTS Mava, BTS Moteur à Combustion Interne, DUT Génie mécanique16 mois
3 mois de formation initiale
9 mois de stage
1 mois en Angleterre
3 mois en post-formation
Etude approfondie de la voiture de course :
châssis, aérodynamique, acquisition de données
FCIL R&D Compétition
Spécialisation châssis
Lycée Le Mans Sud, 128 rue Henri Champion, BP 367, 72008 Le Mans
Tél. 02 45 86 24 16
Fax 02 43 84 79 40
Lycée D'Artagnan
FCIL Mécanicien
de course
BEP dans le domaine de l'automobile
BAC Pro
Bac STI option Systèmes motorisés
BTS Mava
14 élèves par promotion, retenus sur dossier
Une année scolaire
(fin septembre à fin juin)
2 mois de stage dans une écurie de course
Technologie
travaux pratiques
mécanique théorique
anglais
FCIL Mécanicien de courseLycée professionnel D'Artagnan, 27 avenue des Pyrénées, 32110 Nogaro
Tél. 05 62 09 00 24
Fax 05 62 09 06 25
Lycée Marcel Mezen
Formation complémentaire Mécanicien de compétition,
option berlines
Bac Pro Maintenance des Véhicules
Etre mécanicien dans le secteur automobile
29 semaines de juin à septembre
parallèlement au championnat de France des formules de promotion dont :
14 semaines en formation générale, technique et professionnelle
Formation générale :
français, anglais, mécanique et sciences physiques, informatique, hygiène
Formation technique et professionnelle :
sport auto, gestion, systèmes de motorisation, de transmission, etc.
Mécanicien de compétition spécialisé dans les berlines
Possibliité de travailler chez un metteur au point
Lycée Marcel Mezen, 25 rue Marcel Mezen, 61041 Alençon
Tél. 02 33 29 49 61
Fax 02 33 28 79 62 (ateliers)
Greta Le Creusot
Stage
Mécanicien-assistant
sur circuit
Etre âgé de 18 à 30 ans et posséder un CAP, BEP, BAC Pro ou BAC dans une spécialité techniqueEnviron 7 mois, répartis en 39 heuresRéalisation d'une Formule Renault ou Ford
Travail de tôles et profilés, soudage, mécanique générale, plasturgie, mécanique auto, enseignement général
Mécanicien dans une écurie de courseGreta, 2 boulevard Saint-Quentin, 71200 Le Creusot
Tél. 03 85 55 30 66
Fax 03 85 55 8O 32
e-mail ce.greta.creusotôac-dijon.fr
I.E.M.S.
Technicien supérieur en mécanique sportive
BTS ou DUT de Mécanique ou d'Electronique8 mois, de début septembre à fin mai,
soit 1340 heures dont 2 mois de stage
Mécanique :
pratique en atelier et aspects théoriques, communication, préparation physique, spécificités liées au métier
Agent technique spécialisé en mécanique sportive
encadrement des mécaniciens sous les directives d'un ingénieur
futurs responsables de voitures
Institut européen de Formation aux Mécaniques Sportives, 30360 Monteils
Tél. 04 66 83 50 76
Fax 04 66 83 68 43
Lycée Jean Guéhenno
Préparation mécanique des véhicules de sport et de collection (FCIL)
Diplôme de la filière réparation des véhicules, auto, moto, PL (BEP, Bac Pro, BTS)
12 élèves par promotion
De septembre à juin,
18 semaines en stage et 18 semaines en enseignement
Intervention et préparation sur des véhicules sportifs et anciens
DAO
Français et anglais
Enseignement pratique en entreprise
Préparateur de moteurs
Restaurateur de véhicules anciens
Mécanicien de course
Lycée Jean Guéhenno, BP 552, 79, avenue de la Marne, 56017 Vannes Cedex
Tél. 02 97 43 76 O0
Fax 02 97 63 51 84
Formation mécanique
Auriol Compétition
Bac Pro, BTS et, éventuellement, BEP Mécanique
Permis B obligatoire
1O mois,
de janvier à novembre,
soit 1624 h dont 450 h de stage
Cours théoriques
Mise en application
Travaux pratiques
Journées pédagogiques
Déplacement

Principales matières :
mécanique
technologie
informatique
français
anglais
réglementation technique
pilotage/copilotage
Techniciens spécialisés dans la compétition et, essentiellement, dans le rallyeFormation Auriol Compétition, Z.A. Bel Air, 12000 Rodez
Tél. 05 65 67 37 37
Fax 05 65 67 37 64
e-mail auriolcompetitionôwanadoo.fr
Lycée Roger Claustres
Formation complémentaire Technicien en préparation et Assistance rallye
BAC Pro MVA option Véhicules Légers
BAC STI option Systèmes Motorisés
BTS MAVA ou MCI
2 ans avec le travail sur le terrain
Première année : rallye Jeunes et préparation et assistance rallye sur le chpt. du monde ou le chpt. de France avec 3 106 S16 du Volant 206.
Deuxième année : Idem, sans le rallye Jeunes
Préparation et maintenance des véhicules de rallye
Etude des règlements
Confection d'un plan d'assistance
Approfondissement de certains domaines technologiques
Carrosserie et soudure
Français et anglais
Technicien et Préparateur dans le milieu du rallyeLycée professionnel Roger Claustres, rue Docteur Hospital, 63039 Clermont-Ferrand Cedex 2
Tél. 04 73 19 21 00
Fax 04 73 19 21 09
Ecole de la PerformanceCycle long
Niveau BTS ou DUT dans un domaine technique
10 mois, soit 1600 h dont 338 en stageAtelier, mécanique et séminaires du cycle court
anglais, informatique, communication, etc.
Technicien supérieur en développement et suivi des véhicules
Responsable de voiture
École de la Performance, avenue des Sports, 32110 Nogaro
Tél. 05 62 08 88 83
Fax 05 62 08 88 84
Ecole de la PerformanceCycle court
séminaires accessibles à tous
de 3 à 5 joursSéminaires sur un point précis
(châssis, moteur, suspension, télémétrie, etc.)
... Connaissances supplémentaires.École de la Performance, avenue des Sports, 32110 Nogaro
Tél. 05 62 08 88 83
Fax 05 62 08 88 84

Chez nous, c'est possible ! (Jean-Jacques Sallé, DRH chez Peugeot Sport)

"Lorsque nous souhaitons embaucher, nous n'avons pas besoin de chercher longtemps, vu le nombre de candidatures spontanées et le nombre de CV envoyés par des personnes déjà présentes dans le sport auto. Lors de la naissance du programme 206 WRC, nous avons transféré notre personnel du SuperTourisme en y ajoutant des préparateurs de renom comme l'équipe de Michel Enjolras. Si nous cherchons des jeunes mécaniciens, nous choisissons des éléments issus d'un lycée reconnu. Nous recrutons souvent des élèves du lycée Roger Claustre, avec lequel nous avons un partenariat et, plus accessoirement, des élèves de La Filière. Bien entendu, nous avons beaucoup de demandes et la sélection s'avère Indispensable. Les techniciens sont recrutés sur diplôme (BTS Mava et DUT de Génie mécanique, en général). Mais il doivent, auparavant, s'être sali les mains dans la mécanique avant de rejoindre Peugeot Sport. Nous recrutons nos Ingénieurs selon deux critères différents. La plupart du temps, nous embauchons du personnel déjà expérimenté dans le milieu de la course automobile. Il faut savoir qu'il existe un "Turn over" non négligeable entre les ingénieurs des écuries. Par exemple, lors de l'annonce du retrait de Seat, tous les ingénieurs de la marque espagnole sont venus frapper à notre porte. Dans le second cas, nous profitons des stages de fin d'études des jeunes Ingénieurs (en général issus de l'Ensam, de l'Estaca mais la spécialisation de l'Enspm est, aussi, très recherchée), Certes, Il existe peu de stages à pourvoir mais nous privilégions la qualité de cette période. Nous prenons ces stagiaires dans le but de les embaucher ou de les suivre, dans l'avenir, si cela n'était pas le cas. Bien entendu, le dit stage n'est pas aisé à décrocher puisque le candidat-ingénieur doit avoir passé tous les barrages et tests au sein du groupe Peugeot, D'un autre côté, nous laissons aussi la chance à des jeunes pendant leurs vacances scolaires. Même si ces heureux élus ne travailleront pas forcément a l'atelier, mais plutôt dans des services annexes, lis disposent d'une occasion unique pour mettre le pied à l'étrier dons ce monde fermé. Toutefois, les places sont chères et nous devons sélectionner les candidatures. Le jeune doit montrer un réel désir de travailler dons la compétition et les courriers impersonnels passent directement à la corbeille. Que le candidat soit mécanicien, technicien ou ingénieur, nous recherchons d'abord les critères qui traduisent sa réelle motivation.".

Derrière les paillettes (Bryann Fortucci, mécanicien-stagiaire chez JMB)

Bryann prépare une FCIL Recherche et Développement Compétition au lycée du Mans Sud. Chez JMB, il s'occupe des Ferrari 560 Modena en GT-FFSA et, tout particulièrement, de la voiture de Terrien-Pescatori en championnat GT-FIA. Bryann a obtenu un DUT de Génie mécanique et Productique en 2000.

"Passionné par la course automobile, j'ai réalisé mon premier stage dans le milieu, chez JMB, d'avril à septembre 2000, alors que j'étais encore en DUT. L'équipe de Jean-Michel Bouresche m'a, immédiatement, fait confiance et j'ai travaillé comme mécanicien sur la Ferrari 560 Modena (lors de ses grands débuts) jusqu'en juillet, et sur la 555 SP par la suite. Cette expérience m'a permis de voir et de vivre les coulisses du sport automobile. Enchanté par cette expérience, j'ai Intégré la FCIL (Formation Complémentaire d'Intérêt Local, Ndlr) au Mans, début octobre. Cette année, nous avons des cours théorique (octobre, novembre et janvier), essentiellement basés sur le châssis et l'ai personnellement un faible pour l'aérodynamique. Dans le cadre de la formation, je suis parti un mois, en décembre, dans une concession Ferrari à Birmingham en qualité de mécanicien. Ce fut une excellente occasion pour pratiquer l'anglais au quotidien, surtout au niveau technique. Vu que ma première expérience s'est bien passée chez JMB, je suis reparti chez eux pour un stage de neuf mois (de février à octobre) dans le cadre de la FCIL. Je suis, actuellement, mécanicien sur les Ferrari Modena et le travail ne manque pas. La voiture est en plein développement et nous testons souvent de nouvelles pièces en accord avec Michelloto. C'est, bien entendu, un travail passionnant même s'il est moins aisé de travailler sur la Modena que sur la 555 SP pour des raisons d'accessibilité. Nous effectuons les taches routinières : nous réglons les trains, l'aérodynamique, les suspensions et nous vérifions l'ensemble de la voiture... Mais les imprévus ne manquent pas lorsque nous avons des soucis mécaniques. Un mécanicien de course doit travailler vite, être ordonné, persévérant et ne pas compter ses heures. Il nous est arrivé, par exemple, de travailler de 6 heures du matin jusqu'à 4 heures du matin... suivant. Je devrais reprendre les cours à l'issue du stage mais, si l'écurie a encore besoin de moi, je n'hésiterais pas une minute ! De toutes façons, l'école accepte ce type de cas pulsqu'elle privilégie à juste titre les stages et l'embauche. la FCIL dispense d'excellentes bases pour devenir ingénieur de piste après une solide expérience professionnelle. JMB me donne la possibilité de m'aguerrir et je souhaite continuer avec eux. Pour un jeune, les places sont chères. les meilleurs conseils à donner aux débutants serait : être tenace, motivé, voire culotté... à bon escient !"

Etre toujours présent (Olivier Maroselli, Ingénieur Châssis Développement et Exploitation, chez Mitsubishi)

Après un Bac F et un DUT de Génie mécanique, Olivier Intègre ensuite l'Estaca. Diplôme en poche, il effectue ses premières armes chez ORECA, fin 1994. Il rentre, ensuite chez Dams pour les saisons 1997 et 1998. Fin 1998, il rejoint les rangs de Mitsubishi Ralliart.

"J'ai, depuis toujours, une passion pour la compétition automobile. Mes diplômes m'ont servi à entrer dans le sérail et les cours que j'ai suivis à l'Estaca m'ont énormément apporté - notamment, au niveau du châssis - mais cela n'était évidemment pas suffisant. Les meilleurs conseils que Je pourrais donner aux jeunes sont de se montrer présent le plus tôt possible. Pour cela, effectuer un maximum de stages dons le milieu de la compétition (à partir du Bac) et ne surtout pas hésiter à frapper aux portes des écuries françaises et à envoyer des CV. Contrairement aux apparences, les réponses sont souvent positives. Ensuite, il faut multiplier les contacts, les expériences, les stages, se montrer indispensable, avoir la passion, s'intéresser à la compétition et faire preuve d'initiative. Le milieu privilégie les expériences et recherche du personnel rapidement opérationnel sur le terrain. Pour ma part, j'avais déjà effectué un stage chez ORECA au cours de mes études d'ingénieur, avant d'intégrer l'écurie. Cette expérience, de 1994 à 1997, m'a permis de travailler comme ingénieur Conception et Exploitation sur des disciplines variées. J'ai, ensuite, intégré Dams ou j'ai travaillé sur l'exploitation des formule 5000 et des Panoz d'endurance. Une excellente expérience, où les contraintes sont différentes en fonction de la discipline. Après, j'ai cherché à élargir mon éventail sur le rallye. L'opportunité Mitsubishi, à la fin 1996, est tombée à pic. J'ai longtemps travaillé ou bureau d'études et dons le domaine du châssis. Depuis peu, je me concentre presque exclusivement sur le développement et le travail d'exploitation. Avec le recul, et mes expériences, l'avoue avoir un faible pour le rallye. C'est une discipline, réglementairement très ouverte pour un Ingénieur. Il est, par exemple, possible de travailler sur des freins, des suspensions et des transmissions actives. Toutefois, tes nouvelles techniques sont difficiles à mettre en place car les terrains sont très changeants par rapport aux circuits et tout est une affaire de compromis. Ce métier reste un formidable domaine de recherche où les possibilités sont énormes. Toutefois, II faut supporter un emploi du temps très chargé et ne pas compter ses week-ends disponibles. Mais, quand on aime..."

Du stage et du cambouis (Richard Tur, responsable Châssis, chez SNBE)

Après avoir obtenu un DUT de Génie mécanique, en 1985, Richard Tur intègre l'Esem où il décroche son diplôme en 1988. Il débute au bureau d'études et à la production chez Danielson pendant six mois, avant de prendre la responsabilité du bureau d'études chez Snobeck. Après une pige chez Méga où il prend en charge la conception de la version Glace et, surtout, de la version routière Monte Carlo, Richard revient chez SNBF où il est responsable châssis,

"L'Esem constitue une excellente base pour rentrer dons la compétition. On ne nous apprend pas a dessiner une voiture de course mais cette école est un excellent support. Comme j'avais, depuis longtemps, le démon des sports mécaniques dons le sang, j'ai trouvé un stage chez Solution F durant mes études d'ingénieur. Pour rentrer dons le milieu de la course automobile, il faut compléter son CV avec des actions qui traduisent une réelle volonté de travailler dans ce milieu. Je reconnais que ce n'est pas toujours facile mais un jeune peut très bien se salir les mains dans un garage ou, mieux, dons une écurie de course pendant l'été, au lieu de travailler dans une banque... Un bon stagiaire doit se montrer autonome, prendre des initiatives et mettre la main à la pâte. Je me rappelle avoir passé de (très) longs moments dons l'atelier de Solution F, lors de mon premier stage. Il ne faut pas compter ses heures puisqu'il ne peut pas y avoir de retard en course. Après cette première expérience, indispensable, il est plus facile de trouver une issue positive. Le milieu est fermé. Si on reçoit la candidature d'un jeune, ayant déjà acquis une première expérience, on peut très bien passer un coup de fil à son ancien employeur pour en savoir plus... Personnellement, j'ai toujours souhaité avoir une vision globale du métier et être le plus polyvalent possible. Ce choix est plus aisé dons une petite structure. Nous apprenons vite et il existe un retour global d'information rapide chez SNBF. Il n'y a pas d'inertie et notre force réside dans notre capacité à réagir rapidement, lorsqu'il y a eu un problème lors d'une course. Le sport mécanique a, de plus en plus, besoin de concepteurs et je pense que les tâches d'un ingénieur vont se spécialiser à l'avenir et, tout particulièrement, dons les grandes écuries".

L'ISAT
Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports

l'ISAT (Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports), est une jeune école d'ingénieurs publique basée à Nevers (58), à 10 km de la technopole du circuit de Nevers Magny Cours, formant en 5 ans après le bac des ingénieurs généralistes avec une spécialisation en mécanique des transports.
L'admission en 1ère année se fait sur concours GEIPI à niveau BAC (inscription en janvier de l'année de terminale), ou en 3ème et 4ème année sur entretien après un BTS, IUT, Prépa, licence, etc. à dominante mécanique.
La formation sur 5 ans permet d'étaler les enseignements (mathématiques, physique, conception, informatique, fabrication, gestion de production, anglais, ressources humaines, moteur, aérodynamique, vibrations, qualité, comptabilité, droit du travail...) pour une approche de la spécialisation dès la 1ère année.
De plus, la part faite aux stages (1ère année: 2 mois, 4ème année: 4 mois, 5ème année: 6 mois) et aux projets à caractère industriel (dont un tout au long de la 3ème année) permet de diplômer des ingénieurs ayant déjà une solide connaissance de la vie industrielle.
L'ISAT est une école à taille humaine (50 à 60 étudiants par promotion) où l'intégration est facilitée par les associations au sein de l'école, notamment ISATAC et ISATHLON.
Voila résumée une présentation de l'ISAT.
Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à visiter www.isat.fr.

Cédric Robert

LA F1, SPORT D'INGENIEURS
REMUE-MENINGES
Henri Suzeau, Auto-Hebdo, 11.7.2001)

Calculs, simulations, analyses de données, choix techniques et stratégiques... Rivalisant par voiture et pilote interposés, les ingénieurs se livrent à leur sport favori lors de chaque Grand Prix. Celui de l'esprit. Connexion avec ces autres compétiteurs...

Oans le paddock, à constater le taux élevé de matière grise au mètre carré - sans compter les têtes pensantes restées au bureau d'études à se torturer les méninges -, on peut s'interroger sur ce que la Fl a conservé du vrai sens du mot sport. Certes, l'activité et les efforts physiques consentis par le pilote demeurent. Mais depuis longtemps, plus que les performances du pilote, ce sont celles de sa machine - fruit du travail des ingénieurs - qui conditionnent en majeure partie la réussite d'une saison. La Fl, sport d'ingénieurs. Nous y voilà. Tous ont leur spécialité. Le moteur, l'aérodynamique, l'électronique, les pneus, les freins, les composites, le carburant, les lubrifiants... Mais, dans le cadre d'un Grand Prix, c'est à l'ingénieur d'exploitation que revient le premier rôle. Sur place, son travail est celui qui a l'incidence la plus directe sur le résultat de la course. Répondant également à l'appellation d'ingénieur de piste ou de course, il est la personne la plus proche du pilote. Son unique interlocuteur et surtout son homme de confiance avant et pendant l'épreuve. Principal maître-d'oeuvre dans le choix des réglages, il se doit de connaître sa monoplace de A à Z. D'être informé des dernières évolutions mécaniques, aérodynamiques, électroniques, pneumatiques... "Un job passionnant", confesse Jacky Eeckelaert qui a la responsabilité de la Sauber-Petronas du jeune prodige finlandais Kimi Raikonnen. Polytechnicien de formation, l'ingénieur belge (46 ans) nous décompose les principales phases de son travail.

Préparation d'un GP

"Pour l'ingénieur de piste, le Grand Prix débute à l'usine le lundi précédent (pour les GP européens). Nous étudions les données recueillies l'année d'avant sur le circuit concerné. Puis celles fournies par les derniers essais effectués sur ce même tracé avec la nouvelle voiture, le nouveau moteur, les nouveaux pneus... Et enfin, celles des ultimes séances avec les dernières évolutions. A partir du recoupement de l'ensemble de ces informations, nous établissons deux définitions techniques de la voiture. D'abord la définition technique au niveau des pièces (mécaniques, aérodynamiques...). Laquelle sera transmise aux mécaniciens afin qu'ils sachent quelles nouvelles pièces monter sur la voiture. Et la définition technique sur le plan des réglages de la voiture. Grâce à des logiciels de simulation, nous préparons la course en reproduisant le comportement de la voiture sur la piste. Nous rédigeons également des documents destinés à l'exploitation piste, où figure par exemple le type de pneus à préparer pour le vendredi et leur pression ... C'est de l'administration technique indispensable pour communiquer les informations à la quinzaine de personnes qui travaillent sur chaque voiture. Nous définissons enfin un planning d'essais afin de tester diverses solutions le vendredi. Voici les différentes choses préparées en amont (lors des réunions tenues lundi, mardi, mercredi) avant de mettre la voiture sur la piste. Et nous prenons l'avion le mercredi soir ou jeudi matin avec ces différents documents dans notre mallette."

Nouveaux tracés

"Sur de nouveaux circuits, comme lndianapolis l'an dernier, nous simulons le comportement de la voiture à partir d'un modèle mathématique du tracé. Cela permet de dégager les paramètres principaux et d'éviter ainsi de grossières erreurs. Aujourd'hui, nous pouvons simuler différents scenarii météorologiques, y compris la présence de vent dans telle ou telle direction. Simuler le type de revêtement, la granulométrie et ainsi anticiper le choix et la dégradation des pneus sachant toutefois que les conditions de piste évoluent durant le week-end".

Travail sur place

"Le déroulement du week-end procède d'une sorte de rituel. Rituel extrêmement chargé puisque nous ne disposons que de deux heures d'essais libres le vendredi pour travailler la course et de deux fois trois quarts d'heure le samedi pour nous concentrer sur les réglages "qualif". Préparer la course consiste à trouver la bonne charge aérodynamique, à comparer et évaluer les deux types de pneus, à trouver les équilibres de réglages avec les différents types de gommes. Puis nous changeons de stratégie le samedi puisque nous travaillons la qualification avec une voiture très différente, plus légère, réclamant d'autres réglages. Le moindre problème technique lors de ces séances peut entraîner un retard que l'on accuse durant tout le week-end."

Briefings

"Vendredi et samedi matin, briefing - châssis et moteur - à 7 heures 30, avant les séances libres. A l'issue, debriefing - châssis, moteur, pneus -. C'est l'occasion pour chaque ingénieur de piste d'expliquer à l'autre les différents réglages testés sur sa voiture et les résultats obtenus. Quand il s'agit de passer en revue un certain nombre de choses et que le temps manque, les ingénieurs répartissent le travail sur les deux voitures. Après la dernière séance libre, on procède aux ultimes modifications pour la qualification. Puis "mini" briefing juste après la séance qualificative afin d'établir la définition technique de la voiture en configuration course et la transmettre à l'équipe de mécaniciens. Ensuite, les ingénieurs analysent les données et effectuent le debriefing avec les pilotes. Chez Sauber, ce genre de réunion ne dépasse pas deux heures. Une réunion qui s'éternise au-delà n'est pas forcément plus efficace. La transmission de toutes les informations au chef-mécanicien est effectuée vers 20 heures. Puis, après le dîner, nous procédons à une nouvelle analyse des données. En principe, nous en terminons vers 23 heures. Mais quelques soucis ou vérifications peuvent facilement nous faire quitter le paddock sur le coup de minuit, voire une heure du matin."

Travail avec le pilote

"Une partie du "debriefing" concerne le pilote. Celui-ci répond à une "check list" identique à chaque GP Elle compte une trentaine de questions (instrumentation du cockpit, confort de pilotage, réactions des pédales, fixation des rétroviseurs...). Autant de détails que le pilote peut parfois omettre de signaler au cours du debriefing et qui peuvent engendrer des désagréments durant la course. Puis le pilote choisit un ou deux tours pour disséquer le comportement de sa voiture en entrée, milieu et sortie de chaque virage du circuit. Ses informations sont ensuite comparées aux données télémétriques afin d'améliorer la performance de la voiture. En général, si le pilote est bon, ses impressions sont confirmées par la télémétrie. Dans certains cas, c'est lui qui tranche en faveur de certaines priorités dans les réglages. Un exemple : si, dans un virage, la voiture sous-vire un peu et que dans un autre, on constate un manque de motricité, il convient de savoir s'il est plus important d'éliminer le sous-virage ou de favoriser la motricité. L'idéal serait bien sûr de combiner les deux. Mais bien souvent, il faut choisir. C'est alors le pilote qui est seul juge quant à ses préférences. Il est évident que, dans ce domaine, il y a une part de subjectivité. D'ailleurs, dans le cas où je suis convaincu qu'il a tort, j'essaie de le convaincre et de lui "vendre ma salade". Chose plus facile avec des jeunes, qu'avec des pilotes plus expérimentés..."

Informations de la télémétrie

"Les acquisitions de données permettent de surveiller la voiture et d'en analyser le comportement. Surveillance des systèmes : moteur, boîte de vitesses... C'est le rôle de l'ingénieur électronicien/système de mesurer l'ensemble des paramètres : le régime moteur, les différentes températures (eau, huile), les pressions (huile, essence)... En fonction du régime moteur et de la vitesse de la voiture, il y a des seuils mini et maxi à respecter. Il s'agit de contrôler le fonctionnement "normal" de la voiture. La télémétrie fournit également des informations sur son comportement. On mesure un certain nombre de paramètres liés à l'aérodynamique et aux suspensions, qui sont utilisés pour calculer des valeurs permettant d'analyser le comportement dynamique de la voiture. Avec l'ingénieur des datas, nous comparons le comportement sur la piste avec le comportement en simulation. Il faut qu'il y ait corrélation entre les deux. Sinon, il faut savoir pourquoi et corriger. Car tous les réglages et les modifications possibles sont basés sur le comportement de la voiture en simulation et, dans une moindre mesure, sur les commentaires du pilote. Avec les réglages de base obtenus par la simulation, on peut se situer à une seconde au tour du temps réalisé avec les réglages optimisés. Le travail sur la piste consiste donc à adapter les réglages de bases en fonction des conditions réelles de piste."

Stratégie de course

"C'est un autre type de simulation établie, celle-ci, durant le week-end. Le vendredi, nous roulons avec une quantité d'essence correspondant à celle qui sera embarquée en course et essayons d'évaluer la dégradation des pneus et du temps, au tour. Ce n'est pas toujours facile car, en général, la piste est plus abrasive le vendredi que le dimanche. Il faut ensuite trouver le meilleur compromis entre, d'un côté, une voiture moins rapide car l'adhérence des pneus va diminuer, et de l'autre, une voiture plus rapide puisqu'elle va s'alléger en essence au fil des tours. Avec ces données, on peut simuler une course complète et définir la stratégie qui donne le temps minimal sur la distance du Grand Prix. Cependant, des aspects techniques peuvent limiter le choix. Si, samedi, on constate que les gommes choisies ne permettent de faire que vingt-cinq tours, on ne va pas essayer d'en boucler trente. Par conséquent, cela conditionne le nombre d'arrêts au stand. Ce peut être également l'usure des freins, comme à lmola. Plus la charge en carburant sera élevée, plus les freins souffriront. Il faudra alors envisager d'embarquer moins d'essence et donc de ravitailler deux fois. En général, la stratégie de course est définie à l'issue du "warm up". Cette ultime séance permet notamment de comparer l'usure des gommes sur l'une et l'autre des monoplaces chargées différemment en essence dans des conditions de piste qui seront celles de la course. À partir de ces dernières informations, nous refaisons une simulation qui déterminera la stratégie. Enfin, la place de la voiture sur la grille intervient également dans le choix tactique. Toutes ces décisions sont prises lors d'une réunion tenue dimanche, à midi, à laquelle assistent Peter Sauber, Willy Kampf (directeur technique), Beat Zehnder (team manager), les deux pilotes et les deux ingénieurs de piste (Rémi Decorzent et moi-même). Le choix final appartenant à Peter Sauber..."

Saison-marathon

"En 1998, chez Prost Grand Prix, j'ai cumulé les fonctions d'ingénieur de piste (Panis) et de responsable de l'équipe d'essais. Soit dix-sept Grands Prix, vingt-huit séances d'essais pour un total de quarante-cinq semaines de déplacement dans l'année. Je n'étais plus jamais à l'usine. Or, on ne peut tout faire par téléphone, fax ou e-mail. Il faut se réunir avec les gens, discuter autour d'un plan. J'ai donc demandé à m'occuper uniquement de l'équipe d'essais en 1999. J'assume cette même responsabilité chez Sauber depuis la saison dernière. Mais Peter Sauber m'a demandé plus cette année. Etant le plus expérimenté des ingénieurs de l'écurie et ayant procédé aux tests d'évaluation de Raikkonen, j'ai accepté également d'être son ingénieur d'exploitation... Il faut aimer ce métier, car on ne décroche jamais. Ce qui ne permet pas d'avoir une vie familiale et sociale facile."

Philippe Girard

Ingénieur-mécanicien, doctorat en combustion au CNRS, responsable du projet F1 Total Elf Fina lubrifiants
"Dans le cadre de notre partenariat technique avec Benetton-Renault, nous développons tous les fluides : carburant, lubrifiant moteur/boîte de vitesses, liquide de freins, l'hydraulique et les graisses pour les roulements et transmission. La conception du carburant F1 se fait dans le cadre du règlement FIA. Celui-ci stipule que le carburant doit avoir des caractéristiques très voisines de celui de "monsieur tout le monde" (sans plomb 95). A partir de l'assemblage de coupes pétrolières en laboratoire, nos ingénieurs vont rechercher la solution carburant qui va favoriser telle ou telle caractéristique du moteur. Une fois notre développement achevé, nous fournissons à la FIA un échantillon accompagné d'une analyse complète, afin qu'elle puisse vérifier sa conformité. Lorsque celle-ci est avérée, la FIA homologue le carburant et autorise son utilisation. À partir de là, chaque lot livré à l'écurie devra être conforme à "l'empreinte" déposée. Au fur et à mesure du développement du moteur, notre carburant peut faire également l'objet d'évolutions. Dans ce cas, un nouvel échantillon doit être déposé auprès de la FIA pour homologation. En ce qui concerne les autres fluides, le règlement est beaucoup plus simple et nous laisse une plus large latitude de développement pour optimiser le lubrifiant en fonction de la solution mécanique développée par Renault Sport. Sur le terrain, notre mission consiste à pratiquer la surveillance technique de nos lubrifiants pour identifier tout problème de sensibilité ou d'usure d'un organe. Une personne y consacre cent pour cent de son temps et peut ainsi fournir des informations aux ingénieurs d'exploitation quasiment en temps réel."

Pascal Vasselon

Ingénieur Sup'Aero, responsable de l'activité F1 Michelin.
"Notre organisation est similaire à celle de nos partenaires. A savoir que nous disposons d'une équipe de développement et d'une équipe d'exploitation. La première se compose d'ingénieurs au sens le plus scientifique du terme, c'est-à-dire de spécialistes des calculs, des matériaux... Et la seconde de gens davantage orientés sur le pragmatisme et l'expérimentation, c'est-à-dire des ingénieurs de piste qui, à tout moment, surveillent le fonctionnement des pneus. Ils gèrent un flux d'informations avec nos partenaires. Dans un premier temps, nous leur adressons des recommandations d'utilisation, de choix des pneus. Et dans un second temps, nos partenaires nous renvoient des résultats de roulage. Des paramètres mesurés, comme les différentes températures et pressions, des observations comme des usures et des aspects, et des commentaires des pilotes et des ingénieurs... A travers toutes ces informations, l'ingénieur d'exploitation doit se faire une idée sur le point de fonctionnement du pneu. La difficulté réside dans le fait qu'il a accès à des chiffres qui ont une valeur toute relative. Un chrono, par exemple, n'a de valeur que si le pilote a bouclé un tour parfait. Il faut connaître également le poids d'essence embarquée... L'analyse n'est donc pas directe, il faut vraiment avoir une parfaite immersion dans l'écurie pour être capable de mettre un coefficient de pertinence sur toutes les informations rassemblées. Ces données obtenues sur le terrain sont analysées stockées et utilisées quasiment immédiatement par l'équipe de développement afin de pouvoir agir, dès la semaine suivante, sur les ordres de priorités et les paramètres des essais (pressions, températures de couvertures chauffantes...), et bien entendu sur les pneus du Grand Prix suivant. Quand il s'agit de déterminer les pneus à une échéance plus longue - au-delà d'un mois - nous nous appuyons sur les ingénieurs de notre centre de technologie comme, par exemple, les ingénieurs de recherche sur les matériaux innovants."

Denis Chevrier

Ingénieur-mécanicien (ENI-Metz), chef-ingénieur chargé de l'équipe technique de Renault-Sport.
"Le rôle d'un ingénieur-motoriste équivaut à celui de l'ingénieur de piste. Il prépare, assure la prestation sur le circuit et rend compte aux gens qui, à l'usine, vont concevoir, développer, essayer les moteurs pour les mettre à disposition de l'équipe de course. Nous avons une mission de dialogue avec nos partenaires du châssis dans la mesure où le moteur se conçoit comme une pièce faisant partie de l'ensemble voiture. Ce moteur répond à un cahier des charges exprimé lors de son étude, puis lors de sa qualification au banc d'essais. Il répond également à des impositions d'encombrement, des caractéristiques de massa et certaines impositions pour fonctionner dans une plage de températures, de pressions... convenables pour assurer son bon fonctionnement et sa fiabilité. Tout cela fait l'objet d'une communication aux gens du châssis qui, de leur côté, s'occupent des radiateurs, des échappements, de la veine d'air... Ensuite, notre rôle consiste à l'optimisation de ce moteur, de façon à donner à l'ensemble châssis-moteur les meilleures performances possibles. Cela passe par un bon choix de rapports de boîte, par un bon réglage moteur au niveau de sa consommation de carburant qui va avoir un impact sur la stratégie de course. Par la bonne gestion des configurations aérodynamiques pour les qualifications, pour le refroidissement... notre rôle consiste. donc a faire vivre le moteur et à en être en même temps son juge et son avocat. l'ingénieur-motoriste de piste va intervenir principalement sur des requêtes d'environnement électroniques, c'est-à-dire des environnements de stratégie. Il va avoir également son mot à dire sur tout ce qui va concerner l'ergonomie du travail autour du moteur. L'homme de piste exprime des requêtes, participe aux réunions du bureau d'études pour définir et installer certaines pièces et accessoires de l'équipement du moteur. Dans la vie technique, tout n'étant qu'une histoire de compromis, le but est d'essayer d'orienter les gens au niveau des études, des définitions structurelles du moteur... L'ingénieur-motoriste est donc à la fois le maillon final et l'élément du retour des informations qui redistribue du travail aux experts à l'intérieur de l'entreprise."

Henri Durand

Ingénieur Sup'Aero, Directeur technique de Prost Grand Prix.
"La F1 moderne donne une très grande importance à l'aérodynamique. Plus aujourd'hui que par le passé. Le règlement technique est très strict et demande un travail très approfondi dans le détail ainsi qu'une rigueur beaucoup plus importante qu'auparavant. Pour l'oeil non averti, les voitures se ressemblent toutes plus ou moins, mais pour le spécialiste, elles sont toutes très différentes. La plus grande partie de l'écart de performances entre celles du début et celles du fond de grille est liée à la finesse aérodynamique. L'architecte de la voiture va donc en premier lieu considérer l'aérodynamique et ensuite l'engineering. La fonction d'un bureau d'études, aujourd'hui, est de concrétiser la forme qui sera déterminée en soufflerie et de la transformer en une réalité avec un engineering de bon niveau et une bonne fiabilité. Le travail d'un ingénieur aérodynamicien commence par un avant-projet, par des idées acquises avec l'expérience et par analyse de ce que fait la concurrence. Nous étudions ensuite les caractéristiques de flux dons tous les détails. Puis un choix est fait sur les meilleures options. Une maquette est ensuite construite afin de procéder aux essais en soufflerie. Les résultats conduiront à la validation d'un concept. C'est un travail d'équipe. Selon le niveau de l'écurie, le département aérodynamique compte entre vingt et quarante personnes, avec des spécialistes dans le dessin et la conception, dans l'analyse du flux... mais aussi des ingénieurs et des analystes d'essais... Lorsque le concept a évolué et que la voiture est figée, on serait tenté de dite que le travail de l'équipe "aero" diminue. Or, c'est loin d'être le cas. Il y à une évolution constante sur l'année et donc, aucune baisse de rythme dans notre travail. Le travail de développement est certes un peu plus restrictif que celui de la conception, mais les ailerons, les fonds plats, les capots moteurs, les déflecteurs.., sont en permanence développés. Toute écurie qui a un programme de développement respectable aura ou moins trois ou quatre grosses évolutions dons le courant d'une saison."

Les réglages d'une F1
(Thibaud Larue, Sport Auto, mai 2003


UN VERITABLE CASSE-TETE

Des mois avant un grand prix, les simulations par ordinateur permettent de mettre au point une première base de réglages, adaptés au tracé. Mais rien ne remplace la confrontation à la piste et à ses variations. Le pilote prend alors le relais pour asseoir définitivement son autorité. Non sans compromis.

Les réglages des Formule 1 sont multiples et d'une grande précision. Jarno Trulli nous détaille toutes les possibilités qui s'offrent à lui avant une course. Difficile d'y échapper. Chaque séance d'essais voit apparaître inéluctablement son lot de mécontents : "Nous n'avons pas réussi à régler correctement la voiture". Cela arrive aux plus grands, comme Michael Schumacher, qui a reconnu en Australie avoir réalisé la pole grâce aux réglages de Rubens Barrichello. Bel aveu.
Le réglage d'une Formule 1 se fait en deux phases. La première a lieu des mois avant la course, il s'agit des simulations par ordinateur ou au banc d'essai. Peuvent ainsi être recréées avec précision les exigences d'un tracé, qu'il s'agisse du caractère plus ou moins abrasif de son revêtement ou du relief de la piste. Bref, du solide. Il en sort un premier set-up (définition des réglages), tout à fait convenable. "Avant même de nous rendre sur une piste, reconnaît Alan Permane, ingénieur châssis de Jarno Trulli, nous connaissons les niveaux de charge aérodynamique requis et disposons de réglages de base compétitifs." Les pilotes avouent d'ailleurs souvent leur étonnement face à des voitures particulièrement bien réglées dès le vendredi matin. Mais l'ordinateur ne peut déterminer le réglage optimal d'une monoplace à 100 % pour une raison : l'évolution des conditions de piste. Par exemple, la gomme déposée sur la piste au fil des passages améliore l'adhérence. Mais une simple averse durant la nuit nettoie la piste et la rend glissante. Les réglages s'en trouveront alors modifiés. Autre exemple : le vent. D'un tour à l'autre, l'équilibre en virage diffère, les points de freinage changent et la vitesse de pointe évolue. Un vrai casse-tête.
Depuis les nouvelles règles décidées par Max Mosley, les minutes sont comptées. Pilotes et ingénieurs n'ont qu'une heure pour préparer la première séance qualificative, puis deux fois quarante-cinq minutes, et un quart d'heure pour la deuxième qualification et la course. Avec toujours une règle d'or : changer un paramètre, c'est améliorer un domaine, mais aussi risquer d'en dégrader un autre.

Jarno Trulli (Renault R23) nous présente ici les onze réglages qui font la différence.


1 - Aileron arrière
Sa physionomie est déterminée par ordinateur. Nous modifions assez rarement la configuration dictée par la simulation. Le rôle de l'aileron arrière est bien sûr de procurer de la charge aérodynamique, mais lorsqu'il s'agit de rectifier l'équilibre aérodynamique de la voiture, nous touchons toujours en priorité l'aileron avant.
2 - Moteur
Le réglage du moteur intervient à trois niveaux. Tout d'abord, au moment de la conception de la voiture : le RS23, avec son angle large, a été tout entier conçu pour favoriser le comportement dynamique de la monoplace. Ensuite, sur le circuit, le V10 est personnalisé aux conditions : trompettes d'admission plus longues s'il fait chaud, rapports de boîte adaptés aux relances nécessaires... Enfin, il est possible de modifier le comportement du moteur en fonction des caractéristiques de la piste. La courbe d'arrivée de la puissance à la réaccélération, l'attitude du V10 au moment où l'antipatinage rentre en action, est corrigible à tout moment L'arrivée de la puissance, par exemple, peut rendre la monoplace nerveuse ou docile, c'est selon, à la réaccélération..
3 - Hauteur de caisse
Ce paramètre est dicté par l'efficacité aérodynamique, donc par la simulation. L'équipe détermine les virages les plus importants du circuit et règle la hauteur de caisse en fonction. Généralement, la voiture est plus basse à l'avant qu'à l'arrière, ceci afin de permettre à l'aileron avant de mieux fonctionner. Impossible, cependant, de trop abaisser la voiture : le règlement interdit au patin de bois situé sous le fond plat d'être dégagé de plus d'un millimètre à la fin d'une course.
4 - Carrossage (avant et arrière)
L'inclinaison des roues par rapport à l'axe vertical joue un grand rôle dans le comportement de la voiture. A l'avant, beaucoup de carrossage permet d'améliorer l'adhérence dans les changements rapides de direction. Cela dit, trop utiliser ce paramètre peut conduire à un sous-virage exagéré. A l'arrière, d'avantage de carrossage permet plus de stabilité à haute vitesse..., mais pénalise la traction en sortie de virage.
5 - Aileron avant
Un point critique. C'est en effet cet élément qui détermine l'équilibre aérodynamique de la voiture. Modifier son inclinaison n'influe pas réellement sur la vitesse de la voiture (ce rôle est plutôt joué par l'aileron arrière), mais peut transfigurer son comportement Augmenter l'appui à l'avant est une manière de combattre le sous-virage. Les réglages de base sont déterminés par ordinateur. Nous ajustons ensuite, en braquant ou débraquant l'aileron, sur place, en fonction des conditions de piste.


6 - Ressorts et barres de torsion (avant et arrière)
Ici, la rigidité est primordiale. En effet, elle permet de limiter les mouvements de la voiture (roulis, cabrage), et de conserver une hauteur de caisse identique malgré l'appui aérodynamique, qui peut dépasser 1,5 tonne. Les éléments avant sont généralement réglés plus rigides qu'à l'arrière. But : privilégier une bonne traction en sortie de virage avec un ensemble postérieur plus souple.
7 - Lest
Une formule 1 pèse 600 kg, pilote à bord, et le lest constitue plus de 10 % de cette masse. Le but est d'abaisser le centre de gravité et de répartir les masses au mieux. Nous déplaçons ce lest de deux façons : d'abord, vers l'avant ou vers l'arrière afin de déterminer le centre de gravité et, ensuite, en amont ou en aval de ce centre de gravité en fonction du type de piste (sinueuse ou rapide).
8 - Electronique
L'antipatinage est capable de varier sa sensibilité d'un virage à un autre afin d'optimiser le comportement d'une monoplace à chaque point du circuit. En course, c'est un instrument précieux. Il me permet de combattre la dégradation des pneumatiques arrière en augmentant sa sensibilité. Je peux changer les réglages depuis le volant.
9 - Freinage
La répartition du freinage influe sur le comportement de la voiture. De manière générale, l'avant a toujours l'avantage, dans une fourchette de 51 à 60 % en fonction des pistes. En course, limiter la part de freinage à l'arrière permet de préserver les pneumatiques arrière, et donc la motricité.
10 - Amortisseurs (avant et arrière)
Leur rigidité est souvent déterminée sur le banc d'essai à l'usine. Des amortisseurs souples permettent de mieux escalader les vibreurs. En revanche, ils procurent une sensation de flou dans la direction. C'est assez inconfortable.
11 - Pression des pneumatiques
Des changements aussi minimes que 0,1 bar à l'avant ou à l'arrière permettent de combattre sous-virage ou survirage.

Et s'il se met à pleuvoir ?

Les monoplaces sont parfaitement réglées pour le sec, mais, catastrophe, à quelques minutes du départ, c'est le déluge. Qu'à cela ne tienne, les ingénieurs Renault disposent de recettes miracles. En premier lieu, ils relèvent la hauteur de caisse pour éviter le pire, c'est-à-dire l'aquaplaning. Deuxième impératif : braquer les ailerons à l'avant et à l'arrière afin d'augmenter l'appui aérodynamique. Il faut également rendre la voiture moins survireuse. Enfin, les ingénieurs assouplissent les suspensions arrière afin de privilégier la traction.

LES METIERS DE LA FORMULE 1


Quelques offres d'emploi, anciennes, qui permettent de se faire une idée de la composition d'une équipe de Formule 1 (châssis et moteur).
A noter que Renault n'a jamais été Champion du Monde de Formule 1, le championnat motoriste n'existant toujours pas...


Groupe Mécachrome (Auto Hebdo, 4.7.2001)

Groupe dynamique et réactif en pleine expansion, MECACHROME excelle dans un secteur de pointe et de haute technologie dont le domaine d'activité s'étend de l'Aéronautique au Spatial et à la Formule 1.
Pour accompagner cette croissance nous recherchons pour son site d'Aubigny sur Nère (Cher) des :

Monteurs F1
Vous êtes passionné et familier de l'univers des compétitions automobile (circuit, rallye, F1), de formation : BTS / BAC Pro / BP / BEP / CAP de Mécanique ou M.A.V.A., avec 2 ans minimum d'expérience : Nous vous offrons l'opportunité d'intégrer nos ateliers de montage de moteurs de Formule 1, et de participer à une aventure à la pointe du progrès en matière de motorisation. Une expérience dans une école de compétition serait un plus.
Ajusteurs-Monteurs
H/F, de formation CAP - BEP Ajusteur ou autodidacte, vous avez une expérience réussie dans la fonction. Votre mission consistera à faire de l'ajustage, du perçage et de l'ébavurage d'ensembles complexes à destination des secteurs F1 et aéronautique.
Contrôleurs et Contrôleurs CND
De formation BAC Pro ou BTS en mécanique, H/F, vous serez chargé de réaliser des contrôles dimensionnels ou non destructifs (avec priorité en ressuage et magnétoscopie) sur des pièces à destination des secteurs F1 et aéronautique. Une expérience d'un an minimum dans la fonction est souhaitée, de préférence dans une fonderie ou dans une entreprise travaillant pour l'aéronautique.
Merci d'envoyer CV, photo et lettre manuscrite à : MECACHROME, Service R.H., avenue Eugène lonesco, 18700 AUBIGNY SUR NERE.

Asiatech (Auto Hebdo, 20.6.2001-4.7.2001)

Asiatech, motoriste f1, recherche :

Technicien motoriste
Interface entre Asiatech France et Arrows, vous serez chargé de la gestion des moteurs et du montage sur voiture, de la réalisation des check-list, des démarrages et des contrôles s'y rapportant. Formation en électronique, bonnes connaissances des moteurs. Parfaitement bilingue. Ce poste est basé à Didcot en Angleterre.
Opérateur banc hydraulique et injecteurs
Mission : Réalisation des testes de fonctionnement sur équipement hydraulique et tests de développement sur des injecteurs d'essence.
De formation BAC ou BEP en mécanique ou équivalent, vous bénéficiez d'une expérience dans le domaine des tests hydrauliques.
Opérateur banc moteur
De formation de base en mécanique, vous serez chargé de la mise en place et de la réalisation des essais moteurs au banc, vous utiliserez des outils : AVL/électronique/systèmes bancs.
Mécanicien motoriste
De formation de mécanique BEP/BAC PRO (filière Elf du Mans), vous serez chargé du montage des moteurs de Formule 1..
Ces deux derniers postes sont à pourvoir à Vélizy (proche banlieue sud-ouest de Paris) ; ces postes nécessitent de l'expérience, l'anglais serait un plus.

Merci d'adresser lettre de motivation et CV à :
ASIATECH, Marie-Hélène FOURIER, Service des Ressources Humaines, 3 rue Latécoère, 78 457 VELIZY CEDEX.

Renault Sport (Auto Hebdo, 30.5.2001)

Ingénieur d'essais moteur
Responsable des essais au banc des moteurs d'avion Morane Renault
Ingénieur diplômé dans le domaine mécanique, avec une spécialisation motoriste, vous pilotez les essais de développement au banc, de la programmation à la réalisation : homologation et mise au point de différents types et ou évolutions moteurs, mise au point des cartographies, suivi et dépouillement des mesures (mesures thermiques, vibrations...), contrôle du déroulement, diagnostics de pannes et réparations, gestion des essais sur banc organes et compte-rendu détaillé de chaque essai. Ce poste nécessite une grande connaissance des moteurs et notamment des moteurs diesel. A ce titre, deux ou trois ans d'expérience seraient un plus appréciable. Vous êtes à la fois vif, autonome et fortement disponible. Vous maîtrisez l'outil informatique (Word, Excel). Anglais indispensable.
Dessinateur études F1
Au sein de notre bureau d'études et en collaboration avec les ingénieurs experts, vous êtes chargé : - de modifier ou d'adapter des ensembles ou des pièces moteurs sur CAO Catia 4.22 - de réaliser des plans dans les délais - d'intégrer les pièces créées dans les nomenclatures et bases de données. Votre formation de niveau bac + 2 (BTS CPI ou DUT génie mécanique) s'accompagne d'une bonne formation Catia (2D-3D solide et surfacique). Vous bénéficiez d'une première expérience professionnelle. Ouverture d'esprit et aisance relationnelle sont nécessaires à la tenue du poste, l'anglais sera un plus.
Opérateurs sur bancs d'essais moteur
Au sein du service "Essais bancs" vous assurez l'ensemble des tâches mécaniques nécessaires. Votre mission consiste notamment à équiper le moteur (échappement, boite à air, capteurs) avant de l'installer et de le connecter au banc, à préparer l'essai (air, huile, eau, carburant, mise en chauffe), à suivre son déroulement et en assurer sa bonne gestion.
Mécaniciens atelier de montage
Vous avez en charge la révision puis l'assemblage complet d'un moteur, d'une culasse ou d'un accessoire moteur : démontage, suivi des pièces en analyse, application des procédures de montage, mise à jour du dossier, intervention sur bancs d'essais

Ces postes nécessitent (pour les opérateurs et les mécaniciens) une formation de type CAP-BEP ou Bac Pro, complétée par une expérience moteur de 2/3 ans et, de préférence, par une expérience es bancs d'essais et de la course. Dans les deux cas, nous apprécierons votre aptitude au travail d'équipe et votre rigueur dans l'application des procédures. La maîtrise de l'outil bureautique sera appréciée.

Merci d'adresser lettre de motivation, CV et photo à
Renault Sport, Direction des Ressources Humaines, 1 à 15 avenue du président Kennedy, 91177 Viry-Châtillon cedex. Email: drh.renaultf1ôrenault.com

Renault Sport (L'Equipe, 20.11.2000)

Renault Sport, Le retour en Formule 1
Six fois champion du monde, Renault arrête la compétition en 1997, ses objectifs atteints. Le constructeur reprend la direction des circuits de Formule 1, poussé par une nouvelle et puissante ambition : gagner au volant d'une voiture 100 % Renault. Sur la ligne de départ dès 2002, il cherche des équipiers bien entraînés pour relever ce défi.
Ingénieurs études (IET)
Vous avez en charge la conception et l'évolution de pièces ou d'ensembles constitutifs du moteur. Ingénieur étude et conception mécanique, confirmé (BAC + 5 minimum), vous bénéficiez de 5 ans d'expérience.
Ingénieur calculs (ICAL)
Au sein du département études, vous êtes charger d'une partie des calculs de remplissage du moteur F1. De niveau BAC + 5 minimum, outre une bonne connaissance des moteurs, vous possédez une première expérience dans l'in des domaines suivants : calculs de mécanique des fluides, aérodynamique 3 D, acoustique, remplissage moteur.
Ingénieur motoriste essais (IEM) et Ingénieur motoriste combustion (ICO)
Vous suivez tous les types d'essais sur monocylindre F1 et les essais V10 F1 portant sur la combustion. BAC + 5 minimum.
Ingénieur motoriste essais banc moteur F1 (IBM)
Chargé des essais, vous suivez le développement des moteurs F1 au banc. BAC + 5 minimum.
Ingénieur motoriste examens (IEX)
Chargé du suivi fiabilité et homologation de la partie technique du moteur F1, vous bénéficiez d'une expérience moteurs ou matériaux. BAC + 5 minimum.
Ingénieur électronicien R&D (IRD)
Vous travaillez à développer de nouveaux composants : durcissement des composants, capteurs et actuateurs pour environnements sévères, contrôle moteur hard et soft, réseaux embarqués. De formation BAC + 5 minimum, vous bénéficiez de bonnes bases en physique, de connaissances théoriques en automatique et moteurs thermiques, d'une expérience sur le terrain des réseaux industriels, d'un bon niveau en anglais.
Chef d'atelier montage (CAM)
Ingénieur ou cadre de bon niveau, vous avez une solide expérience de la fonction (5 à 10 ans), des aptitudes au management et des qualités relationnelles affirmées.
Assistant CFAO, administrateur du site (ACFAO)
Confirmé (2 à 5 ans d'expérience), vous êtes titulaires d'un BAC + 2 informatique. Familiarisé avec Unix, Shell, les langages Java et C++, vous montrez de l'intérêt pour la technologie du web. Connaissances Catia V4 et maquette numérique indispensables.
Acheteurs (ACH)
Habile négociateur, vous bénéficiez d'une formation technique (BTS/DUT génie mécanique) et d'une expérience convaincante du métier d'acheteur (parc fournisseur apprécié). Les procédés d'usinage vous sont, de préférence, familiers. Grande capacité de négociation indispensable.
Dessinateurs études / projeteurs (DET/PRO)
Associés à la conception des moteurs, vous maîtrisez l'outil Catia V4 (2D et 3D solide et surfacique). Votre BTS CPI ou DUT génie mécanique s'accompagne de bonnes connaissances en mécanique moteur. La connaissance de la maquette numérique constituerait un atout important. Vous avez 3 à 5 ans d'expérience.
Technicien contrôle (TCO)
Votre rôle : contrôler les pièces livrées et compléter les dossiers informatiques. Titulaire d'un BAC F1, vous êtes exercés au contrôle santé matière ainsi qu'au maniement des machines 3D. Vous avez l'expérience des moteurs à pistons.
Technicien essais piste (TEP)
Vous assistez l'ingénieur responsable des séances d'essais sur les différents circuits européens (gestion des pièces d'essais et de secours), surveillance télémétrie des véhicules...). De formation BAC + 2, vous êtes très rigoureux.
Mécaniciens atelier de montage (MEC)
Vous prenez en charge la révision des moteurs, des culasses ou des accessoires moteur et leur assemblage complet en qualité et délai. Titulaire d'un CAP/BEP ou d'un BAC Pro, vous avez 3 à 5 ans d'expérience.
Techniciens électroniciens câblage et systèmes périphériques (TCS)
Profil : BTS/DUT électrotechnique et électricité industrielle, connaissance des logiciels de dessin.
Techniciens électroniciens logiciels et systèmes de contrôle moteur pour les calculateurs embarqués F1 (LSC)
Profil : BTS/DUT informatique industrielle, maîtrise des langages de programmation : Assembleur et C, expérience en contrôle moteur ou logiciel temps réel, connaissance des environnements multiprocesseurs.
Techniciens électroniciens gestion et supports techniques associés aux systèmes embarqués F1 (GST)
Profil : BTS/DUT informatique industrielle, connaissance des logiciels de dessins.
Câbleurs (CAB)
Votre rôle au sein de l'équipe électricité : réaliser, vérifier et maintenir les câblages et dispositifs électromagnétiques du moteur. Titulaire d'un BAC technique en rapport avec l'électronique ou l'électricité industrielle, vous êtes initié aux logiciels de dessin et possédez idéalement de bonnes notions d'anglais.
Usineur Fraiseur commande numérique (USI)
Vous êtes chargé d'exécuter des travaux de fraisage sur commande numérique 5 axes et de contrôler la fabrication de vos pièces. Professionnel ATP2-ATP3 fraiseur, vous avez de bonnes connaissances en métrologie et appareils de contrôle. Notions d'anglais vivement souhaitées.

Pour tous ces postes (excepté les câbleurs et l'usineur), la maîtrise de l'anglais est indispensable (TOIEC 750).
Postes basés à Viry-Châtillon.

Merci d'adresser lettre de motivation, CV et photo en précisant la référence du poste choisi à
Renault Sport, Direction des Ressources Humaines, 1 à 15 avenue du président Kennedy, 91177 Viry-Châtillon cedex. Email: drh.renaultf1ôrenault.com
aucune information ne sera donnée par téléphone.

LE TRAVAIL DU PREPARATEUR

Le travail du préparateur (Pascal Santoni Guérin, Echappement, 2.1973)

Dans le petit monde de la Coupe Gordini et de la Formule Renault, Pascal Santoni Guérin est un préparateur connu, sous le nom du garage où il exerce ses talents, Colin Montrouge. Il nous livre ici quelques réflexions personnelles sur le travail du préparateur, avec ses grandeurs et ses misères...

A part Stirling Moss qui, dit-on, aurait pu gagner des courses de Formule 1 avec une brouette, si Alf Francis l'avait poussée, la mécanique entre pour un tiers dans le résultat final, les deux tiers d'une victoire revenant au pilote.
Par contre, le préparateur portera cent pour cent de responsabilité en cas d'abandon sur panne, et le terme de "fiabilité" mécanique prendra tout son sens quand votre pilote aura abandonné sur incident mécanique, alors qu'il était en tête, et qu'il vous poursuivra dans le parc coureur, une manivelle à la main.
Il suffit d'ouvrir Echappement ou d'écouter parler les pilotes pour constater que le mot "préparateur" se retrouve fréquemment. Essayons de définir cette noble profession. Qu'en pense la rumeur publique ?
"Le préparateur de. voitures de course est un individu généralement jeune, que l'on rencontre parfois le dimanche sur les circuits.
Son activité principale a lieu en semaine dans un local mystérieux où, à huis. clos, il traque les chevaux, et fait d'un moteur poussif une bête de race.
Son antre est difficile d'accès. Le seul fait d'y pénétrer timidement risque de vous faire encourir les foudres du maître de céans.
Toutes les pièces en cours d'élaboration disparaissent de votre vue, et le préparateur devenu sorcier vous refoule sans douceur vers un endroit d'où vous n'aurez pas la possibilité de voir ses "tours de mains" ou de percer "ses secrets"."
Excellente définition, mais elle était certainement plus d'actualité à l'époque ou un maréchal ferrant plus ou moins bricoleur pouvait devenir "génial" en quelques instants.
C'est une période révolue, et le préparateur a troqué depuis longtemps sa baguette magique contre une règle à calcul, et ses locaux insalubres contre un atelier plein de matériel. Le folklore y a perdu beaucoup, mais les résultats ont fait de gros progrès..

Où trouver des chevaux ?

Nous considérons le travail du préparateur dans le cadre des formules de promotion actuelles qui ne laissent que peu de liberté d'action. Une lecture approfondie du règlement vous permettra d'éviter de gros problèmes, - et vous pouvez alors commencer.
Oubliez totalement ce que vous avez pu entendre dire. Il n'y a pas de réglages "miracles" et l'intervention de dernière minute qui va faire gagner la course est à proscrire.
Démontez totalement le moteur que vous envisagez de préparer. Etalez-le sur un établi et essayez de le comprendre.
Etablissez un bilan minutieux de ce que vous constatez. Ne pas oublier que dans un moteur à pistons la plus grande partie de l'énergie de la combustion est gaspillée de deux façons : pertes thermiques et pertes par inertie et frottements. Votre travail consistera donc à limiter ces pertes.
1) Les pertes thermiques sont particulièrement difficiles à modifier. Un moteur dégage un certain nombre de calories qu'il est nécessaire d'évacuer pour conserver une température interne correcte. Votre rôle sera donc de déterminer à quelle température votre moteur obtient son meilleur rendement, et vous tenterez de conserver cette température pendant la course.
2) Les pertes par inertie : c'est le drame des moteurs à pistons alternatifs. Considérez que 200 fois par seconde vos pistons s'arrêtent et repartent dans la direction opposée, quand le moteur tourne à 6000 tours. Le règlement de formule Renault par exemple interdit toute modification, hormis la mise au poids des bielles.
3) Pertes par frottement : elles sont importantes et à tous niveaux, segments, pistons, poussoirs, arbre à cames, soupapes, ligne d'arbre, pompe à huile, distribution. Il est bien sûr possible de les réduire en jouant avec les tolérances d'usinage des pièces, ou avec leur usure au fil des kilomètres, mais il faut bien considérer que le fait d'augmenter un jeu ou de modifier un point précis, fait inévitablement varier un autre paramètre. Par exemple, augmentez le jeu des pistons pour obtenir plus de liberté et éviter le serrage vous fait perdre de l'étanchéité. Durcir les ressorts de soupapes entraîne une augmentation de l'effort de rotation de l'arbre à cames. Augmenter la pression d'huile implique une puissance supérieure pour entraîner la pompe. Etc.
Il appartient donc au préparateur d'examiner un par un tous les points où il peut y avoir des pertes d'énergie, d'essayer diverses solutions, et de trouver le compromis qui donnera le meilleur résultat.

Sélection des pièces

Nous venons de parler de tolérances d'usinage. Quelque soit la nature de l'usinage, il y a obligatoirement une fourchette entre la pièce en cote maxi et mini.
Prenons un exemple, connu les pistons et chemises. Nous trouvons sur la R 12 Gordini, 3 catégories repérées par des touches de peinture. En panachant les trois possibilités, nous pouvons donc faire varier le jeu entre chemises et pistons de 6 à 12 centièmes, soit du simple au double. A l'origine, le constructeur prévoit 9 centièmes.
Il faut bien admettre qu'à partir du moment où il y a un usinage de pièces, il y a une tolérance dont l'importance sera conditionnée par le prix de revient de la pièce. Documentez vous sur le prix d'un malheureux 4 cylindres de F3 ou F2, et vous constaterez que la précision d'usinage coûte une fortune.
Il est donc impératif de contrôler toutes les pièces d'un moteur. Ce contrôle est relativement simple pour des pièces ne nécessitant qu'une seule mesure, ex hauteur de culasse, diamètre chemises et pistons, hauteur de bloc moteur etc., par contre, il vous faudra penser et réaliser de nombreux outils pour le reste des contrôles à effectuer. Vilebrequin, arbre à cames, chambres de combustion, blocs moteurs, bielles, culbuteurs etc.
Une fois que vous aurez la possibilité de tout contrôler, il ne vous restera plus qu'à choisir les pièces qui vous semblent à même de donner de bons résultats, et à les essayer.
Essayez les toutes, même celles qui ne vous plaisent pas, et comparez les résultats.
C'est le seul moyen pour parvenir à "définir" votre moteur et arriver à coup sûr à réaliser des mécaniques qui se tiennent en performances dans une fourchette étroite, et non un bon moteur pour dix mauvais.
Jusque là, il n'y a aucune trace de sorcellerie, mais un travail méthodique qui s'avère particulièrement efficace.
Le choix de vos pièces étant fait, il vous reste le montage. Vous choisirez vos coussinets en fonction du jeu que vous désirez. Les sièges de soupapes seront soignés au maximum et vous contrôlerez le rodage de soupapes (culasse à l'envers, essence dans les chambres de combustion et air comprimé dans les tubulures ; Si vous réussissez du premier coup, communiquez-moi votre adresse, j'embauche !!)
Votre étanchéité est parfaite, les ressorts de soupapes montés présentent le même tarage, les tubulures sont alignées sans le moindre coup de grattoir et le vilebrequin tourne avec une très faible résistance (sans point dur bien sûr). Fermez le tout et passez votre moteur au banc. Faites le même travail avec les autres moteurs dont vous connaissez les caractéristiques de toutes les pièces.
Pour fixer les idées, permutez les culasses et les arbres à cames, et vous pouvez déterminer l'exactitude de vos théories.
La boite de vitesses subira le même sort que le moteur. Elle sera démontée entièrement et remontée en veillant à ce que rien ne puisse entraver son bon fonctionnement.
Il n'y aura bien entendu sur le propulseur aucune fuite d'huile, aucun filetage douteux, aucun écrou "foiré", indémontable.
En début de saison, tous les préparateurs rêvaient de gagner la Coupe Gordini. Une fois la puissance obtenue un effort particulier a été fait pour prévoir toutes les causes de pannes en course, et y remédier.
René Metge partageait totalement notre point de vue et remplit parfaitement son rôle en ne sortant jamais de la route. Le résultat ne se fit pas attendre. Sur 14 courses disputées en Coupe, notre pilote se retrouvait 14 fois à l'arrivée dont 12 fois dans les trois premiers. Il remportait 4 victoires, le premier pas Dunlop, et la Coupe Gordini.
Cela nous récompense largement de nos efforts et prouverait si besoin était qu'un pilote ayant confiance dans sa voiture possède un très net avantage par rapport à ses rivaux qui doutent...

Organisation

Beaucoup de préparateurs traitent exclusivement les problèmes mécaniques et ne peuvent s'occuper des châssis et des pilotes.
Lâcher dans la nature un bon propulseur sans être sûr que le binôme "pilote châssis" dispose d'une organisation suffisante pour obtenir des résultats avec votre mécanique est particulièrement démoralisant. Je considère, dans le cadre de la Formule Renault ou Coupe Gordini, qu'il est nécessaire pour un préparateur de s'occuper des châssis, des pilotes et de l'organisation de l'équipe. Rares sont les pilotes de F.R. capables de régler un châssis et surtout d'analyser correctement ce qu'ils ressentent au volant de leur voiture.
On voit beaucoup trop souvent des pilotes s'acharner sur des réglages plus ou moins douteux, alors qu'ils sont incapables de passer deux fois de suite de la même façon dans le même virage.
Des réglages pratiqués dans ces conditions s'avèrent totalement inopérants et vont entraîner une contre-performance qui sera comme de juste attribuée à votre mécanique.
Le travail sur les suspensions sera important. Il faudra d'abord comprendre ce qu'a voulu faire le constructeur du châssis, saisir les variations de géométrie en fonction de la hauteur de caisse et déterminer les réglages à effectuer pour obtenir les résultats souhaités.
Nous avons relativement peu parlé du matériel si ce n'est des appareils de fabrication locale. Il vous faudra un outillage classique, important, plusieurs comparateurs, et autres palmers et pouvoir disposer d'un banc d'essais.
Votre comptable sera terrorisé quand il calculera l'amortissement de votre matériel.
Vous vous attacherez les services d'un ou d'une facturière et d'un magasinier coursier, mécanicien. Il ne vous reste plus qu'à travailler et à obtenir des succès qui logiquement ne devraient pas tarder. Ces succès vous apporteront un grand nombre de clients, vous augmenterez votre personnel. La qualité de votre travail diminuera et vous vous retrouverez avec beaucoup de mécaniciens et peu de clients.
Il est indispensable de se limiter à un petit nombre de pilotes, choisis avec soin, que vous pourrez suivre sur tous les circuits.
La suite de votre carrière ne dépend plus que de vous et de la façon dont vous saurez exploiter vos résultats.
Il est relativement facile de gagner une course, il semble beaucoup plus difficile de gagner régulièrement plusieurs saisons.
Actuellement, il y a peu de préparateurs dans les formules de promotion, vous avez donc toutes vos chances... Au travail !!

Une école pour les mécaniciens
(un extrait de "Le rallye, pilotage et technique" par Enrico de Vita, Editions Atlas, 1976)

Les incidents qui peuvent se produire sont très nombreux et extrêmement variés en raison des sollicitations importantes et soutenues qui sont imposées aux organes mécaniques.
A titre d'exemple, nous citerons certains incidents recueillis au cours de nos expériences, et qui peuvent donner une bonne idée de ce qui peut se produire au cours d'un rallye, et encore, avec une voiture parfaitement contrôlée... tout au moins, aux dires des mécaniciens de l'usine :
rupture du câble d'accélérateur, rupture du câble qui actionne l'embrayage, rupture d'un support moteur, fuites d'eau au radiateur, rupture de Durits, pertes de carburant du réservoir, desserrage du support de boîtier de direction, rupture d'un joint sphérique de la suspension arrière, grippage de la boîte par manque d'huile, rupture du tuyau d'échappement avec perte du silencieux, perte du filtre à air par desserrage du boulon de fixation, rupture de la courroie de pompe à eau, rupture du thermocontact du ventilateur électrique de refroidissement, désemboîtage d'un joint homocinétique, entrée d'eau dans la pompe à essence électrique, dérèglage de l'arbre d'entraînement du distributeur et perte de la calotte, vapor-lock dans le circuit d'alimentation, rupture du câble flexible commandant l'entraînement du trip-master, défonçage du carter inférieur et perte de l'huile, encrassement, suivi du bouchage du filtre à air par de la poussière, rupture d'une jante et perte d'une roue, rupture de la vis de blocage du bras de direction, etc.
Aucun de ces ennuis ne nous a contraints à l'abandon. Même lorsque plusieurs se sont produits simultanément, nous avons toujours pu réparer et terminer la course, parfois même en bonne position.

Regardons maintenant de quelle façon nous pouvons remédier à ces inconvénients :
Rupture de câble de commande de l'accélérateur : substitution rapide d'un autre câble spécialement préparé à l'avance pour se raccorder à des fixations rapides prévues à cet effet sur le carburateur.
Rupture du câble de l'embrayage : remplacement effectué au premier poste d'assistance.
Fuites d'eau au radiateur : remède provisoire, un produit spécial pour colmater les fuites, puis, dès que possible, changement de radiateur par l'assistance.
Rupture d'une Durit d'eau : réparation provisoire avec du ruban adhésif et remplacement au premier poste d'assistance.
Perforation du réservoir de carburant : réparation à l'aide d'un mastic fait d'eau et de savon.
Desserrage du support de boîtier de direction : à la première assistance, serrage de l'écrou et blocage à l'aide de résine Loctite.
Rupture du tuyau d'échappement : nous avons continué après avoir détaché les morceaux qui pendaient.
Dévissage et bouchage du filtre à air : nous avons effectué la réparation à l'aide de fil de fer.
Rupture de la courroie de pompe à eau : échange rapide avec une autre préparée pour un montage rapide.
Rupture du thermocontact du ventilateur électrique de refroidissement : utilisation de l'interrupteur de contact spécialement prévu à cet effet et monté sur le tableau de bord.
Entrée d'eau dans la pompe à essence électrique : montage rapide de la pompe électrique de réserve préparée exprès avec ses raccordements.
Déréglage de l'arbre du distributeur et perte de sa calotte : réglage immédiat et refixation de la calotte.
Vapor-lock dans le circuit d'alimentation de carburant : entourage du carburateur avec un chiffon imbibé d'eau.
Blocage du chronomètre de course: utilisation du chronomètre de secours.
Crevaison : on peut continuer un moment avec le pneu à plat ou utiliser une bombe aérosol anti-crevaison et procéder le plus rapidement possible au changement de la roue.
Comme on le voit les situations sont assez variées. En outre, chaque voiture a ses propres points faibles et il est bon de les connaître parfaitement en glanant des informations auprès des mécaniciens ou des concurrents plus experts.

Les postes d'assistance :

Dès que les conditions du parcours le permettent, il est bon de gagner du temps sur le tableau de marche pour pouvoir utiliser au maximum les facilités des postes d'assistance.
Ceux-ci se trouvent en général au voisinage des contrôles horaires au cours d'étapes qui ne présentent pas trop de difficultés et pendant lesquelles, en roulant à une vitesse assez soutenue, on peut rattraper du temps sur la moyenne imposée.
Dès que l'on a rejoint le poste d'assistance, on doit placer la voiture dans la meilleure position pour effectuer commodément toutes les opérations nécessaires. C'est d'ailleurs une règle fondamentale de dire au mécanicien dès l'arrivée quelles sont les opérations à effectuer et ceci dans leur ordre d'importance. C'est seulement après avoir éliminé les principaux problèmes que l'on pourra, si le navigateur estime qu'on en a encore le temps, procéder aux autres contrôles. Dans l'évaluation du temps qui reste on devra, en plus du temps nécessaire pour rejoindre le contrôle horaire, ajouter éventuellement le temps perdu à doubler les concurrents qui ont pu passer pendant l'arrêt d'assistance, et le retard que pourrait occasionner une foule de spectateurs à l'entrée du contrôle.
Par contre, en ce qui concerne les pneumatiques et leur changement, cette opération est réalisée directement par des équipes appartenant aux fabricants. C'est une aide précieuse, très avantageuse pour les pilotes privés. En effet ces équipes expertes font gagner beaucoup de temps par leur rapidité d'intervention. Par contre cet arrêt est aussi une perte de temps supplémentaire car on ne peut généralement pas effectuer ces opérations en même temps que l'assistance mécanique.
Et souvent le malheureux concurrent privé est contraint d'effectuer une épreuve spéciale sur route goudronnée avec des pneus neige (ou vice et versa), ou d'affronter un chemin de terre avec des pneus racing, parce qu'il n'a pas trouvé le camion fantôme du fabricant de pneus ou que, tout simplement, ce dernier a oublié de prendre ses pneus.
Naturellement plus on étudiera et on préparera son assistance avec soin, moins on sera exposé à des incidents de ce genre. A cet effet, on prendra les meilleurs accords avec les services concernés des constructeurs et des fabricants.
Evidemment il faudra prendre les mêmes précautions pour ses points de ravitaillement de manière à éviter de tomber en panne d'essence. La consommation de carburant en rallye est d'ailleurs en général le double (et dans les épreuves spéciales le triple) de celle de tous les jours."

Préparateurs

Citroën Racing
19 Allée des Marronniers 78000 Versailles - Tél : 01 30 84 04 04

Abt-Viacom
91 Route de Corbeil 91390 Morsang s/Orge - Tél : 01 69 51 25 51
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Atelier ouvert du lundi au samedi de 9h à 12.30 et 14h à 19h
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13 rue de la Vallée Yart 78640 St Germain de la Grange - Tél : 01 30 07 82 82
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BRD - Brunetti Racing Développement
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