- - Système électronique :
- Mis au point par Robert Kearns en 1963, plagié par Ford,
Procès entamé en 1978, gagné en 1992, 60.000.000 F de dédommagement pour Ford, somme équivalente pour Chrysler.
Arrangements amiables engagés avec les autres constructeurs (9 procès en cours, dont Renault).
- - Ducellier 580.251 (CITROEN CX) :
Il permet un essuyage intermittent en petite vitesse, avec un intervalle de 4 secondes entre chaque battement.
Ce mode de fonctionnement est donné par la commande de l'interrupteur d'essuie-vitre qui comporte une position prévue à cet effet.
- Fonctionnement :
- à la fermeture de l'interrupteur sur cyclage (a), le moteur commence à tourner, alimenté par le contact repos du relais.
l'arrêt fin de course du moteur quitte la masse et va au "+".
C1 se charge et T1 commande alors le relais.
le moteur est alors alimenté par I'A.F.C. (arrêt fin de course).
à la fin du 1er battement, l'A.F.C. retrouve la masse et le moteur s'arrête.
le relais reste collé grâce à la base de temps de 4 secondes (C1-R1->R2).
au moment où C1 retombe à 0,5 V, T1 décroche et le moteur est de nouveau alimenté.
le cycle continue.
- - Ducellier 580.252/253
- Ce boîtier, réalisé pour les véhicules Peugeot 305, 504, 505 et 604 comporte 2 relais, 2 circuits électroniques et assure 3 fonctions distinctes :
- essuyage permanent en petite vitesse (PV) et grande vitesse (GV) à l'aide d'un interrupteur simple, à faible courant.
intermittence : cyclage en petite vitesse (PV) assurant un intervalle de 5 secondes entre chaque battement,
temporisation : prolongation de l'essuyage en grande vitesse (GV) par 2 à 3 battements lorsque celui-ci est commandé par la pompe de lave-vitre.
- Fonctionnement en commande permanente :
- l'interrupteur principal commande directement les relais.
le premier relais est branché sur la petite vitesse PV et le fil d'arrêt fixe (RL1),
le deuxième relais commute sur la grande vitesse GV (RL2).
- Fonctionnement en intermittence
- au repos T1 et T2 sont bloqués, le relais permet le fonctionnement normal de l'essuie-vitre par sa commande directe.
à la fermeture de l'inter d'intermittence, le courant à travers R1-R2 charge C1 jusqu'à U 0.5 V, rendant passant T1 qui débloque T2,
l'enroulement du relais est alimenté (le moteur n'a pas encore commencé de tourner).
T2 passant, (B1) passe à +12 V, (B2) étant toujours à la masse,
par le pont R3-R4, (B) est à +6 V, C1 se charge, (A) suit (B) et tend vers +6 V,
le moteur commence à tourner et coupe l'arrêt fixe.
(B2) passe de 0 V à +12 V, (B) de +6 V à +12 V ainsi que (A) à travers C1 chargé,
(B) reste à +12 V avec, pendant le passage du moteur sur l'arrêt fixe, une impulsion à +6 V qui se répercute par C3 sur (A) (diagramme de B),
le courant de base de T1 est supérieur à celui amené par R1-R2, C1 se décharge,
(A) atteint 0 V (pendant le passage sur l'arrêt fixe), T1 se bloque, le relais n'est plus alimenté,
(B) se trouve à 0 V et (A) à - 12 V (décharge du condensateur),
le moteur se trouve arrêté sur l'arrêt fixe.
le temps mis par (A) pour remonter à + 0.5 V (courant limité par R1-R2) correspond à la temporisation de 5 secondes.
- Fonctionnement en temporisation :
- dès l'apparition du + sur la borne de temporisation, Q3 est débloqué et le relais RL2 est alimenté par Q4,
le condensateur de temporisation C4 se trouve chargé instantanément.
à la fin de l'action sur la pompe, Q3 reste passant pendant encore 2 à 3 battements, le temps de la décharge de C4 (base de temps formée par C4-R9-R10),
D5 empêche la décharge de C4 dans la pompe du lave-vitre.
- Rôle des composants annexes :
- C2 a pour but de permettre un démarrage immédiat du moteur en intermittence:
lors de la première mise sous tension, il se conduit comme un court-circuit et porte alors le potentiel de (A) à + 12V.
C3 et C5 sont des condensateurs de découplage.
D3 isole l'intermittence lors de la commande en PV continue et protège T2 des surtensions du relais.
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