Electricité - Bases



identification des appareils électriques - symbolisation
appareils électriques

choix des fils électriques - choix des cosses - choix des fusibles
résistances
fonctions logiques

schémas
contrôle d'un circuit électrique - contrôle d'une lunette dégivrante
contrôle avec alimentation stabilisée (pour info)

fiche ressource contrôler un circuit électrique

l'histoire de l'électricité

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Identification des appareils électriques
(extrait de DIN 40.719/2)

- Appareils
A : appareils, ensembles et sous-ensembles fonctionnels (autoradio, centrale de commande, appareil et ensembles d'appareils), transducteur d'une grandeur non électrique en une grandeur électrique et vice-versa (palpeur, sonde, capteur, avertisseur sonore, microphone, haut-parleur, débitmètre d'air)
C : condensateurs de toutes sortes
D : opérateurs binaires, mémoires (dispositif numérique, circuit intégré, mémoire, retardateur, temporisateur)
E : matériels divers (éclairage de toutes sortes, chauffage, climatiseur, bougie d'allumage, allumeur (distributeur))
F : dispositifs de protection (dispositifs de protection contre l'inversion de polarité, fusible, circuit de protection contre les surintensités, circuit de protection contre les surtensions)
G : dispositifs d'alimentation (batterie, génératrice, redresseur, chargeur, génératrice à allumage par magnéto, convertisseur)
H : appareils de contrôle, d'avertissement, de signalisation (indicateurs sonores et visuels, contrôle des feux clignotants, feux stop, indicateur de feux de route, contrôle de la génératrice, lampe de contrôle, lampe de signalisation, ronfleur d'avertissement)
K : relais (relais de batterie, centrale clignotante, relais de feux clignotants, contacteur à solénoïde, relais de démarrage, centrale mixte direction-détresse)
L : inductances (bobines, enroulements)
M : moteurs (moteur de soufflante, moteur de ventilateur, moteur de lave-glace, moteur d'essuie-glace, moteur de démarreur)
N : régulateurs, amplificateurs (régulateur (électronique ou électromagnétique), stabilisateur de tension)
P : appareils d'essai, de signalisation et mesure (instruments de mesure et d'indication, prise diagnostic, point de mesure, appareil de mesure, appareil d'essai, tachymètre, montre)
R : résistances (bougie de préchauffage à flamme, bougie de préchauffage, contrôle de préchauffage, résistance chauffante, potentiomètre, résistance ballast, câble résistif, allume-cigares)
S : appareils de commande et de connexion (interrupteurs et boutons poussoirs de toutes sortes, rupteur d'allumage)
T : transformateurs (convertisseurs de courant, bobine d'allumage)
U : convertisseurs de grandeurs électriques en autres grandeurs électriques, modulateurs (convertisseur de courant continu, convertisseurs de toutes sortes)
V : semi-conducteurs (diode, redresseur, semi-conducteurs de toutes sortes, transistor, thyristor, diode Zener)
W : voies de transmission, conducteurs, antennes (antenne automobile, câble blindé, dispositif de blindage, faisceaux de câbles, conducteur électrique, câble commun de masse)
X : bornes, connecteurs, fiches (connexion, borne, prise, fiche mâle, fiche de connexion)
Y : appareils mécaniques actionnés électriquement (aimant permanent, injecteur, pompe électrique à carburant, électro-aimant, électro-aimant de commande, électrovalve, système de verrouillage des portes, dispositif de verrouillage centralisé)
Z : filtres électriques (éléments d'antiparasite, réseau de filtres)

- Schéma électrique années 30

Bobine d'allumage, allumeur
1 : basse tension
2 : borne de court-circuitage (allumage par magnéto)
4 : bobine d'allumage, allumeur haute tension
15 : positif connecté après la batterie (sortie commutateur d'allumage/de marche)
15a : sortie de la résistance ballast vers la bobine d'allumage et le démarreur
Allumeur à deux circuits séparés
1a : vers le rupteur d'allumage I ; 1b : vers le rupteur d'allumage II
4a : vers la bobine d'allumage I, borne (4) ; 4b : vers la bobine d'allumage II, borne (4)
Commutateur de préchauffage
17 : démarrage
19 : préchauffage
Batterie d'accumulateurs
30 : entrée directe du positif de la batterie
31 : câble de retour relié directement au négatif de la batterie ou à la masse
31b : câble de retour relié au négatif de la batterie ou à la masse par l'intermédiaire d'un contacteur ou relais (négatif commuté)
Coupleur de batterie 12/24 V
30a : entrée du positif de la batterie II
31a : câble de retour relié au négatif batterie II
31c : câble de retour relié au négatif batterie I
Moteurs électriques
32 : câble de retour
33 : connexion principale (inversion de polarité possible entre 32 et 33)
33a : arrêt de fin de course ; 33b : champ en dérivation (shunt) ; 33f : pour 2ème vitesse inférieure
33g : pour 3ème vitesse inférieure ; 33h : pour 4ème vitesse inférieure
33L : rotation à gauche ; 33R : rotation à droite
Démarreur
45 : sortie sur relais de démarrage séparé, entrée sur démarreur (courant principal)
48 : borne sur le relais de démarreur et sur le relais de répétition du démarrage contrôle de la phase de démarrage
Relais de démarrage pour courant d'engrènement (service en parallèle de deux démarreurs)
45a : sortie du démarreur I, entrée démarreurs I et II ; 45b : sortie du démarreur II
Centrale clignotante (générateur d'impulsions)
49 : entrée
49a : sortie (commun) ; 49b : sortie du 2ème circuit de clignotement ; 49c : sortie du 3ème circuit de clignotement
C : 1ère lampe témoin
C0 : borne principale pour lampe témoin séparée de la centrale clignotante
C -2 2ème lampe témoin ; C3 : 3ème lampe témoin (par ex. pour 2 remorques)
L : clignotants gauche ; R : clignotants droit


Démarreur
50 : commande du démarreur (directe)
Coupleur de batterie 12/24 V
50a : sortie pour commande de démarreur
50b : commande du démarreur en cas de service en parallèle de deux démarreurs avec commande séquentielle
Relais de démarrage pour commande séquentielle du courant d'engrènement en cas de service en parallèle de deux démarreurs
50c : entrée sur relais de démarrage pour le relais I
50d : entrée sur relais de démarrage pour le relais II
Relais de blocage du démarrage
50e : entrée ; 50f : sortie
Relais de répétition du démarrage
50g : entrée ; 50h : sortie
Alternateur/générateur/régulateur
51 : tension continue au redresseur
51e : dito avec inductance pour conduite de jour
Signaux de remorque
52 : transmission de signaux de la remorque au véhicule tracteur
Moteur d'essuie-glace
53 : moteur essuie-glace, entrée (+)
53a : moteur essuie-glace (+), arrêt de fin de course
53b : moteur essuie-glace (enroulement en dérivation)
53c : pompe électrique du lave-glace
53e : moteur essuie-glace (enroulement de freinage)
53i : moteur essuie-glace avec aimant permanent et 3ème balai (pour vitesse de rotation supérieure)
Feux stop
54 : prise de remorque et feux combinés
54g : valve pneumatique à commande électromagnétique pour frein permanent de remorque
Eclairage
55 : projecteur antibrouillard (54g : feu de brouillard arrière)
56 : projecteurs principaux
56a : feux de route et lampe témoin
56b : feux de croisement
56d : contact d'avertisseur optique
57 : feux de position pour motocyclettes (à l'étranger, pour voitures, camions, etc.)
57a : feux de stationnement
57L : feux de stationnement gauche ; 57R : feux de stationnement droit
58 : feux d'encombrement, arrière, éclairage de plaque d'immatriculation et tableau de bord
58b : commutation des feux arrière sur les motoculteurs - retour feu de brouillard sur prise remorque
58c : sur prise remorque en cas d'utilisation d'un câble d'alimentation à un conducteur pour les feux arrière de remorque (pour protection séparée)
58d : éclairage de tableau de bord réglable, feux arrière d'encombrement.
58L : feux arrière d'encombrement gauche
58R : feux arrière d'encombrement droit, éclairage de la plaque d'immatriculation

Alternateur (volant magnétique)
59 : tension alternative, sortie redresseur, entrée
59a : induit de charge, sortie ; 59b : induit de feux arrière, sortie ; 59c : induit de feux stop, sortie
61 : contrôle de génératrice
Génératrice et régulateur
B(+) : positif batterie ; B(-) : négatif batterie
D(+) : positif dynamo ; D(-) : négatif dynamo
DF : dynamo excitation ; DF1 : dynamo excitation 1 ; DF2 : dynamo excitation 2
Alternateur triphasé
U,V,W bornes à courant triphasé

Relais séquentiel de tonalités
71 : entrée
71a : sortie vers avertisseurs 1+2 graves ; 71b : sortie vers avertisseurs 1+2 aigus

Divers
72 : commutateur d'alarme (feux tournant à éclats)
75 : autoradio, allume-cigares
76 : haut-parleur
77 : commande des valves d'actionnement des portes

Interrupteurs et commutateurs
- contacts de repos et contacts bidirectionnels
81 : entrée
81a : 1ère sortie, côté contact de repos ; 81b : 2ème sortie, côté contact de repos
- contacts de travail
82 : entrée
82a : 1ère sortie ; 82b : 2ème sortie
82z : 1ère entrée ; 82y : 2ème entrée
- interrupteurs à plusieurs positions
83 : entrée
83a : sortie, position 1 ; 83b : sortie, position 2
83L : sortie, position à gauche ; 83R : sortie, position à droite

Relais
voir projecteurs de complément

- relais de courant
84 : entrée, commande et contact de relais
84a : sortie, commande
84n : sortie, contact de relais
- relais de commande
85 : sortie (-), commande (fin de l'enroulement au négatif ou à la masse)
86 : entrée (+), commande
86a : début de l'enroulement
86b : début de l'enroulement ou 1er enroulement, prise fixe sur enroulement ou 2ème enroulement
- relais à contact de repos et à contact bidirectionnel
87 : entrée
87a : 1ère sortie (côté contact de repos) ; 87b : 2ème sortie - 87c : 3ème sortie
87z : 1ère entrée ; 87y : 2ème entrée ; 87z : 3ème entrée
- relais à contact de travail et à contact bidirectionnel
88 : entrée
88a : 1ère sortie (côté contact de travail) - 88b : 2ème sortie ; 88c : 3ème sortie
88z : 1ère entrée ; 88y : 2ème entrée ; 88z : 3ème entrée

Appareils électriques

1830François et Henri Ducellier et leur beau-père M. Lambert fondent la société DUCELLIER, spécialisée dans la fabrication de lanternes de luxe pour voitures à chevaux ; fabrication de lanternes pour automobiles en 1892 par Gabriel Ducellier (neveu d'Henri) ; à la mort de Gabriel Ducellier ; en 1911, création de la société en commandite Willock, Renault et Cie sous le nom Compagnie Ducellier ; phares électriques en 1912 (production inférieure à celles les lanternes à pétrole ou acétylène jusqu'en 1925) ; fabrication de dynamos en 1916 ; création de la SA des établisssements Ducellier en 1918 ; Ducellier acquiert la société Zenith (magnétos) et la Société Blériot (dynamos, démarreurs et phares) en 1923, la société RB Magnétos en 1955 ; création de la société DBA en 1959 ; Lucas (GB) s'associe à DBA pour constituer la société Ducellier et Cie en 1962.
188.Joseph LUCAS et son fils Harry ouvrent un petit atelier à Hockley ;fabrication de plusieurs modèles de lampes puis de sonnettes pour bicyclettes, de lanternes pour grand bi ; 200 ouvriers en 1897 (Société Lucas), production de phares électriques puis de dispositifs destinés à rendre la conduite plus facile, plus agréable et plus sûre ; acquisition de la Thompson Bennett Magneto Ltd en 1916, Lucas peut ainsi offrir un système complet d'éclairage, démarrage et allumage ; réunion avec CA Vandervell et Co Ltd et Rotax Motor Accessories en 1926 (Groupe Lucas) ; entrée de Girling Limited en 1942 dans le groupe (freins, graissage, châssis) ; alternateur à régulateur incorporé en 1967 ; injection électronique et système de frein antibloquant en 1970.
1886Robert BOSCH ouvre un atelier de mécanique de précision à Munich ; magnéto basse tension pour l'allumage des moteurs construite en 1887 ; adoptée par Daimler-Benz et Merecedes en 1897 ; 1ère usine en 1901 ; représentation en Angleterre, France et Belgique ; magnéto haute tension construite par Gottlob Honold en 1902 ; pompe injection Diesel en 1927 ; injection d'essence à commande électronique et alternateur triphasé à régulateur électronique incorporé en 1967.
1897Moteur électrique linéaire ; idée d'un chercheur anonyme anglais.
1915Création de la société PARIS-RHONE ; invention du dynamoteur en 1918 ; Emile Giraudeau oriente la la production vers la matériel radio-électrique pour les armées ; activité secteur ménager en 1922 ; laboratoire de contrôle créé en 1960 ; développement des alternateurs en 1965 ; création du département moteur en 1966 ; fabrication d'allumeurs en 1970 (sous la présidence de Pierre Cibié) ; entrée de Paris-Rhône dans le groupe SEV en 1978.
1917Allume-cigare sur la CADILLAC Suburban du General Pershing.
1924RENAULT NN : Tambour tournant faisant apparaître le chiffre indiquant la vitesse.
1929"Ordinateur de bord" sur DUESENBERG J : centrale d'alerte composée d'un ensemble de réduction à engrenages commandé par l'arbre de pompe à essence aboutissant à 4 témoins lumineux ; le premier s'allume tous les 1200 km pour signaler la vidange, le 2e tous les 2500 km pour la vérification du niveau d'électrolyte dans la batterie, les 2 derniers tous les 120 km pour la mise en marche d'une pompe de graissage du châssis et, le cas échéant, que le niveau de lubrifiant nécessaire à cette opération est insuffisant.
1931Rallye de Monte Carlo : chronométrage électronique.
Pub JAEGER : "horloger de la marine de l'Etat, équipe l'avion, l'auto et la jolie femme" (1931).
1932Premier toit pliant WEBASTO pour Limousine.
1933Code de la Route, article 22 p6, 01.01.1934 : obligation d'un amplificateur de son sur tout véhicule dont le poids en charge dépasse 3000 kilogrammes.
Chauffage à bord des véhicules au Rallye de Monte Carlo.
Radio à bord des véhicules au Rallye de Monte Carlo.
Avertisseurs à dépression ALTONA Altonavox : pot de dépression tenant lieu d'équilibreur-détendeur et de réserve de vide (fonctonnement de 10 seconde après arrêt du moteur), relié à la prise de vide sur le moteur (clapet de retenue), soupape de commande sous volant, trompe sous capot.
1936Rallye de Monte Carlo : apparition du lave-glace et de l'indicateur de verglas.
1937Rallye de Monte Carlo : système de contrôle de la moyenne horaire déterminée au départ.
Apparition de la bande magnétique pour magnétophones.
1938Essuie-glace monobalai sur LA LICORNE
1939Code de la Route : toute voiture neuve mise en circulation après le 01.01.1939 devra être équipée d'essuie-glaces manoeuvrables élrectriquement et à main.
1943K7 Philips.
1947Début de l'autoradio grand public, marques françaises AREL et RADIOMATIC, étrangères FIRVOX et PHILIPS.
1949Pare-brise chauffant sur TALBOT LAGO Record 4.5 litres au Rallye de Monte Carlo : dégivrage électrique par résistances fixées au pare-brise à l'intérieur par ventouses.
1954Ordonnance du 20.07.1954 du préfet de police de la Seine (André-Louis Dubois) : interdiction de faire usage de l'avertisseur sonore, sauf en cas de danger immédiat, applicable au 01.08.1957.
Dégivrage de pare-brise (events de chauffage) sur VOLVO.
1956Système manuel de radiotéléphonie (faible diffusion).
Lave-glace VOLVO.
Premier toit ouvrant coulissant WEBASTO en tôle sur MERCEDES.
1957Toit escamotable électriquement sur FORD Fairlane Skyliner : ouverture du couvercle de malle d'avant en arrière puis immobilisation à la verticale, basculement du toit en arc de cercle dans le coffre, le quart avant de la surface du toit se rabattant sous les trois quart restants, fermeture de la malle et emboîtement du couvre-capote entre les ailes, juste derrière la banquette arrière (couvre-capote articulé sur la malle).
MERCEDES-BENZ : Brevet pour un système d'aération et de ventilation à l'abri des courants d'air.
1959Jusqu'en 1959, une voiture "empruntée" puis abandonnée n'était pas considerée comme volée (un emprunt n'est pas un vol), on poursuivait le voleur pour "vol d'essence" ; la Cour de cassation décide que ce qui distingue un vol d'un non-vol est l'intention de se rendre maître de quelque chose (un voleur de voiture a l'intention de se substituer à son proprétaire, donc il est coupable).
Création de la société DBA.
1960Tableau de bord rembourré VOLVO.
Apparitions des marques BECKER, BLAUPUNKT, AUTOVOX.
Apparition de la modulation de fréquence et des appareils à tête chercheuse (autoradios).
1961Tachymètre électronique JAEGER MN2 (Salon de Paris, 11).
Essuie-glace à deux vitesses sur FORD Taunus 17 M (6 V).
1962LUCAS (GB) s'associe à DBA (F) pour constituer la société DUCELLIER et Cie ; coopération technique menant à l'acquisation de la moitié du capital de Ducellier par Lucas en association avec la société anonyme du Ferodo.
Détecteur électronique de verglas SCINTEX Icelert.
Système d'essuie-glace à mouvements de balais en opposition avec recouvrement central (MERCEDES et FIAT).
1963Essuie-glace intermittent mis au point par Robert Kearns ; plagié par Ford, procès entamé en 1978, gagné en 1992 ; 60.000.000 F de dédommagement pour Ford, somme équivalente pour Chrysler, arrangements amiables engagés avec les autres constructeurs (9 procès en cours, dont Renault).
FORD Corsair GT : tableau de bord à circuit imprimé.
1964PANHARD 24, coach 24 C et coupé 24 CT ; climatisation été-hiver de série.
1966Dégivrage de lunette arrière (events de chauffage) sur VOLVO.
1967Lecteur stéréo Vixson 8 pistes à cartouche (cartouches Q8 et stéréo-8).
Autoradio lecteurs de cassettes PHILIPS.
1969Lunette arrière chauffante (résistances) VOLVO.
1975Affichage à cristaux liquides sur OPEL Senator
1977Fusible enfichable AUTOFUSE Littlefuse.
Création de la SEV par le rapprochement de SEV Marchal, Paris-Rhône et Cibié.
1978Création de RENIX (Renault-Bendix) ; ouverture du site RENIX à Toulouse en 1979, puis Boussens 1983 et Foix 1985.
1983RENIX : Tableau de bord à afficheur à cristaux liquides sur RENAULT 11 TSE Electronic.
Tableau de bord en reflet sur le pare-brise sur VECTOR W2.
1984Escamotage des balais d'essuie-glace à l'arrêt sur CHEVROLET Camaro Z 28.
Essuie-glace monobalai sur CITROEN CX.
1985Renix de vient BENDIX ELECTRONICS (1985-1988) ; SIEMENS-BENDIX AUTOMOTIVE ELECTRONICS en 1988.
PIONEER Centrate : 1er lecteur de CD pour l'automobile ; 20.000 F sans les HP.
Ouverture du réseau Radiocom 2000 (fin 1985) : développé par Matra, associé au suédois Ericsson ; ouverture ligne 249.06 F, abonnement mensuel National 593 Fcommunication émise 3.65 à 7.30 F/min, communication reçue 2.19 à 4.38 F/min ; appareil Matra Classe Affaire portable 17.000 F.
1986Création du groupe ACTIA, spécialisé dans les systèmes et équipements électroniques destinés aux marchés de l'automobile et de l'industrie ; filiales Tekhné (GB), Meiga (Paris), Aixia (Aix les Bains, ex Cartier Systèmes), Atal (CS), Vidéo Bus (Espagne) et Technobus (Mexique).
7 ordinateurs à bord de la PORSCHE 959 : injection BOSCH Motronic, correcteur d'assiette FITCHEL ET SACHS, amortissement asservi BILSTEIN, transmission intégrale, contrôle des pneumatiques DUNLOP, anti-blocage WABCO-WESTINGHOUSE.
19871er antidémarrage codé sur CITROEN CX GTi.
Faisceaux électriques en rechange chez PEUGEOT (IS 69 bis) : 15 fils et moins non référencés, à confectionner en atelier.
1988Consumer Electronic Show de Las Vegas : présentation du CD musical 3" (SONY, 20 mn de musique, accord avec WEA), du CD-Video 5" (5 mn d'images et 20 mn de musique, YAMAHA présente deux modèles de platines CDV), de la cassette DAT (Digital Audio Tape, SONY, CASIO et YAMAHA).
1989Autoradio à façade amovible GRUNDIG WKC 3841 (tableau de bord du poste, de la taille d'un étui à stylo) et PIONEER DEX-M300 (façade amovible, appareil sans lecteur de cassettes).
Autoradio à alarme intégrée MAGSTONE Integral.
Ouverture du réseau SFR (Société Française de Radiotéléphone) : Compagnie Générale des Eaux (41%), partenaires Crédit Lyonnais, Télédiffusion de France, mutuelle GMF, groupe italien Magneti-Marelli.
Création de SIEMENS AUTOMOTIVE SA.
1991Correcteur électronique de bruit sur NISSAN Bluebird (Altima aux USA) : Lotus Engineering, système électronique émettant dans l'installation audio des "antibruits" qui atténuent le niveau sonore dans l'habitacle.
1992Produits audios HAITAI (Corée) en France (02) ; anciennement distribués sous la marque Targa (filiale française du groupe) ; 20 % du CA du groupe représenté par l'electronique grand public (autres points forts : agro-alimentaire, finance, métallurgie) ; 800.000 combinés Targa vendus en France en 1991 ; usine à Lexy (lorraine), assemblage européen de 60% de la production.
Mise en place du système VOLBACK en France le 17.05.1992 : détection de voitures volées, soutien de pusieurs assureurs (UAP, Azur).
1993Head Up Display en option sur PONTIAC Grand Prix (Salon de Detroit) : affichage de données sur le pare-brise.


Choix des fils électriques

- Résistance R en Ohm
R = p.l/s
p résistivité en Ω.mm2/m, s section en mm2, l longueur en m
variation en fonction de la température: Rt = Ro (1 + ct.t)
ct coefficient de température, Ro résistance à 0°C, t température en °C

- Conducteurs
argent 0.015 Ω.mm2/m (coefficient de température ct 0.0045), cuivre 0.016 (0.004), aluminium 0.026 (0.0045),
tungstène 0.05 (0.005), laiton 0.075 (0.0015), fer 0.085 (0.007), plomb 0.205 (0.004), maillechort 0.34 (0.00025),
manganine 0.42 (0.00002), constantan 0.49 (0.00001), ferro-nickel 0.80 (0.0009)

manganine (Cu 85 %, Mn 11 Ni 4), constantan (Cu 60 % Ni 40), ferroNickel (Fe 75 % Ni 24 C 1), nichrome (Ni 60 % Cr 12 Fe 28)

- Isolants
10 E6 à 10 E8 Ω.cm/cm2 (papier imprégné, huiles, matière plastique, isolants)

- Semi-conducteurs
10 E-3 à 10 E8 Ω.cm/cm2

- Calcul de la section d'un câble par la résistivité
S = (1.6 L) / (100 R)
S section en mm2, L longueur en m, R résistance en Ω

chute de tension admissible 2.5 % soit 0.3 V sous 12 V
généralement, chaque câble 0,1 V, interrupteur 0,1 V, bobinage inducteur 0,3 V

exemple. circuit de charge: I maxi 20 A, longueur de câble 3,5 m
R câble 0,3 / 20 = 0,015 Ω, section câble: (1,6 x 3.5) / (100 x 0,015) = 3,7 mm2
choix 5 mm2

- Calcul par la densité de courant
circuit général 3 à 5 A/mm2
circuit de démarrage 10 à 15 A/mm2

- Choix de câbles (Auto-Volt, 11.1966)

désignationsectiondiamètreNb brinsI maxidésignationsectiondiamètreNb brinsI maxi
3 A 0.40.4 mm27/10 mm12 kg/km1.2 A3 A 55 mm225/10 mm7325 A
3 A 0.60.6 mm29/10 mm19 kg/km3 A3 A 77 mm230/10 mm10535 A
3 A 11 mm212/10 mm32 kg/km5 A3 A 1010 mm235/10 mm14450 A
3 A 22 mm216/10 mm27 kg/km10 A-24 mm255/10 mm
3 A 33 mm220/10 mm45 kg/km15 A-40 mm272/10 mm


- Choix de câbles (ISO 6722:2006)

Conductor SpecificationConductor Cross SectionNominal
Current Rating
Maximum Overall
Diameter of Cable
Maximum Loading
Watts
Resistance
Per Meter at 20°C
nbmmmm2mmAmpsmm12 V24 VΩ
320,2111/1016,52,11983960,0185
210,31,514/10212,42525040,0127
280,3216/10252,83006000,00942
350,32,518/102933486960,0076
440,3320/10333,43967920,006
560,3422/10393,84689360,00471
650,34,524/10424,15041 0080,00406
840,3627/10504,36001 2000,00314
970,3730/10575,16841 3680,00279
1200,38,533/10635,67561 5120,0022
800,41036/107068401 6800,00182
1260,41645/101107,91 3202 6400,0016
1960,42556/101709,42 0404 0800,000757

Choix des cosses électriques



section
  0.5 à 1.5 mm2    1.5 à 2.5 mm2      3 à 6 mm2    
Cosse rondeborne
diamètre
3 mmx
4 mm - 5 mmxxx
6 mm - 8 mmxx
10 mmx
Fourcheborne
diamètre
3 mmx
4 mm - 5 mmxxx
 
Cliplarg. = 2.8 mmép. = 0.5 mmx
ép. = 0.8 mmx
larg. = 4.8 mmép. = 0.5 mmxxx
ép. = 0.8 mmxx
larg. = 5 mm, ép. = 0.8 mmxx
larg. = 6.3 mmép. = 0.8 mmxxx
ép. = 0.8 mm isoléxxx
larg. = 8 mm, ép. = 0.8 mmxx
Clip mixtelarg. = 4.8 mm, ép. = 0.8 mmxx
larg. = 6.3 mm, ép. = 0.8 mmxxx
Languettelarg. = 6.3 mm, ép. = 0.8 mmxxx
 
Cylindrique mâlediam. 4 mmxx
Cylindrique femellediam. 4 mmxx
 
prolongateurxxx

LES CONNEXIONS ELECTRIQUES SANS SOUDURE "A.M.P."


Une révolution dans le domaine de la réparation des câblages automobiles
(Revue Technique Automobile, décembre 1961)

Les anciennes méthodes de câblage, incommodes et peu satisfaisantes, cèdent de plus en plus le pas à la technique de connexion sans soudure. Le montage des faisceaux modernes exige une rapidité et une standardisation des connexions à un prix de revient abaissé. Cette nécessité est à l'origine des progrès considérables réalisés dans le domaine de la connexion électrique, par la Société A.M.P. de France.
Autrefois, les connexions entre fils étaient assurées par épissure ou enroulement des extrémités dénudées. Parfois, les torons étaient bouclés autour d'une borne à vis et serrés sous une tête d'écrou. Des perfectionnements ne tardèrent pas à s'imposer : les fils torsadés furent plongés dans de la soudure pour les rendre plus maniables, plus robustes et moins sujets à la corrosion. Puis, un jour, on se mit à souder les fils sur une petite languette à fourche. Mais, à mesure que ces techniques nouvelles progressaient, elles augmentaient les frais de main-d'oeuvre et les frais accessoires. De nos jours, l'industrie emploie couramment des cosses fixées au fil par sertissage. Ces cosses sans soudure sont faciles à appliquer et conduisent à des connexions robustes et uniformes.
Dans le domaine de la réparation de ces câblages automobiles, la Société A.M.P, de France a mis au point un choix complet de cosses et connecteurs pré-isolés en cuivre électrolytique recuit étamé, comportant une gaine isolante en plastique scellée à la cosse d'une manière définitive, et servant également de support d'isolant. Ces cosses appelées Plasti-Grip "A.M.P.", se sertissent à travers l'isolant en une seule opération et s'emploient dans les cas où isolation et prix de revient de la réparation sont des facteurs importants à prendre en considération. Elles conviennent pour tous les fils classiques utilisés dans l'automobile, de 0,25 à 6,6 mm2 (6/10 à 25/10). Par ailleurs, pour éviter les risques d'erreur, le manchon isolant est de couleur différente selon la jauge du fil pour lequel la cosse est prévue :
Manchon rouge, pour fil de 6/10 à 12/10 (0,25 à 1,6 mm2) ;
Manchon bleu, pour fil de 11/10 à 16/10 (1,02 à 2,6 mm2) ;
Manchon jaune, pour fil de 16/10 à 25/10 (2,6 à 6,6 mm2).
Le manchon en polyvinyle spécial se déforme définitivement sous la pression de sertissage, tout en conservant ses qualités isolantes (1.500 volts). Il est garanti jusqu'à 80° C et est inattaquable par l'essence, l'huile et l'eau.
Les connexions Plasti-Grip existent dans toutes les formes classiques, cosses rondes et cosses fourches pour bornes de 2 à 10 mm, fiches déconnectables pour languettes de 6,35 et 8 mm, fiches cylindriques déconnectables etc. De plus, cette série de connexions comporte des prolongateurs "bout-à-bout" et "parallèle", des connecteurs "embout" et des connecteurs déconnectables permettant de réparer les faisceaux.
Il restait à trouver un outil universel permettant à lui seul de couper, dénuder les fils et sertir les cosses en question. Ce problème a été résolu par les ingénieurs d'A.M.P., qui ont créé la pince "Super-Champ". Fabriquée avec le meilleur acier trempé, elle permet un gain de temps de l'ordre de 80 %, ce qui se répercute sur le prix de revient de la réparation à effectuer. Elle donne, par ailleurs, la garantie d'un travail parfait effectué dans le minimum de temps.
En effet, elle réunit tous les avantages d'une pince coupante, d'une pince à dénuder, d'une pince à sertir et d'un coupe-boulons :
Un coup de pince pour couper le câble endommagé ;
Un deuxième pour le dénuder ;
Un troisième pour sertir la cosse.
Et le tout en quelques secondes.
Pour en simplifier l'usage et afin d'éviter toute erreur, les mâchoires de dénudage et de sertissage comportent des repères de couleur facilement identifiables.
Ainsi, la pince "Super-Champ" A.M.P, et les connexions sans soudure "Plasti-Grip" A.M.P, apportent, enfin, une solution rapide et durable aux problèmes de réparations électriques automobiles.



Choix des fusibles

-Fusible enfichable AUTOFUSE Littlefuse (1977)
Fabrication d'une seule pièce, sans soudure (construction brevetée), conforme à la norme SAE J 1284, référencé par tous les constructeurs automobiles mondiaux (300.000.000 d'Autofuse fabriqués en 1982).
fusibles Autofuse 2, 3, 3.5, 4, 5 (orange), 7.5 (marron), 10 (rouge), 15 (bleu), 20 (jaune), 25 (blanc) et 30 A (vert),
calibresection minichute de tension
2 A0.4 mm20.10 V/m
5 A0.75 mm20.13 V/m
10 A1.5 mm20.13 V/m
15 A2.5 mm20.12 V/m
25 A4 mm20.13 V/m
30 A6 mm20.10 V/m
- Consommateurs :

Eclairage
Lanternes2 Aéclairage plaque1.15 AEclairage combiné + commandes1,5 A
feux de croisement2 x 4.5 Afeux de route2 x 5 A
feux de brouillard avant2 x 5 Afeux de brouillard arrière2 Aprojecteurs longue portée2 x 5 A
feux de détresse ... feux stop (3)4,5 Afeux de recul (2)3,5 A
plafonnier0.4 Aéclairage boîte à gants / éclairage coffre0.4 Alecteur de carte1 A
avertisseur4 à 9.8 A
Essuyage
essuie-glace avant Petite Vitesse1,5 Aessuie-glace avant Grande Vitesse2,5 Acadenceur essuie-glace avant1,6 A
essuie-glace arrière1,5 A
lave-glace avant et arrière3,5 à 5 A
Tableau de bord
combiné instruments0.5 à 1.1 Aafficheur multifonctions0.18 Amontre0.04 A
allume-cigares6.5 à 9 ALecteur de cartes0,4 A
avertisseur4.5 A
commande climatisation (contact coupé)0,2 à 0,4 A
radio0.14 à 0.6 Aantenne électrique3 A
antidémarrage0.13 A
réglage rétroviseur0.1 A
Chauffage
ventilateur de chauffage2,5 à 22,5 A
climatisation (contact mis)2.3 Aclimatisation (en fonction)3,2 A
rétroviseurs chauffants2 A lunette arrière dégivrante22 A
Ouvrants
verrouillage centralisé (impulsion)2 à 14 A
lève-vitre (montée)5 à 6 Alève-vitre (descente)2 à 3,5 Alève-vitre (couple bloqué)18 A
toit ouvrant (couple bloqué)7 A
Moteur
relais accessoires + témoin de charge1 A
gestion moteur (contact mis)0.12 à 0.25 AGestion température d'eau0,2 A
pompe à carburant3 à 6 A
Relais de préchauffage1 A
motoventilateur Petite Vitesse3 à 8,5 Amotoventilateur Grande Vitesse20 A
sonde Lambda1,5 Asonde Lambda (résistance)3 A
Divers
calculateur ABS0,3 A


- Consommateurs permanents : (Renault, 10.1986)

contact coupéaccessoires en option
montre6 à 8 mAtéléphone (sur position veille)600 mA
boîtier impulsionnel6 mAclé électronique80 à 90 mA
télécommande à infrarouge4 à 5 mAantivol combinaison numérique70 à 80 mA
autoradio4 à 5 mAeurosignal60 mA
ordinateur de bord2 à 3 mAcommande à distance30 à 40 mA
alternateur1 à 2 mAalarme à ultrasons (veille)20 mA
synthétiseur de parole< 1 mAordinateur de bord5 à 15 mA
temporisateur de plafonniers< 1 mAautoradio à mémoire2 à 20 mA

Résistances

- Séries
E 3100 220 470
E 6100 150 220 330 470 680
E 12100 120 150 180 220 270 330 390 470 560 680 820
E 24100 110 120 130 150 160 180 200 220 240 270 300 330 360 390 430 470 510 560 680 820
E 48100 105 110 115 121 127 133 140 147 154 162 169 178 187 196 205 215 226 237 249 261 274 287 301 316 332 348 365 383 402 422 442 464 487 511 536 562 590 619 649 681 715 750 787 825 866 909 953
E 96100 102 105 107 110 113 115 118 121 124 127 130 133 137 140 143 147 150 154 158 162 165 169 174 178 182 187 191 196 200 205 210 215 221 226 232 237 243 249 255 261 267 274 280 287 294 301 309 316 324 332 340 348 357 365 374 383 392 402 412 422 432 442 453 464 475 487 499 511 523 536 549 562 576 590 604 619 634 649 665 681 698 715 732 750 768 787 806 825 845 866 887 909 931 953 976

Portes logiques et tables de vérités





- Application

Schémas

- Pour recherche en Génie électrique/Génie automatique
voir aussi éclairage

- Verrouillage centralisé





- Lève-vitres (source Auto-Volt)


lève-vitres avec rélimentation porte ouverte



- Relais d'ouverture de coffre (source Auto-Volt)



Contrôle d'un circuit électrique
(PSA, 7.1998)

- CONTROLE CONTINUITE ET ISOLEMENT FIL(S) :
ATTENTION : Une mesure de résistance se fait connecteurs débranchés.
ATTENTION : Mesure de résistance, ne pas oublier de déduire la résistance des fils de l'outil de mesure.

l - RECHERCHE D'UN CIRCUIT OUVERT :
Mesurer la résistance R1 :
R1 < 1 Ω : le fil n'est pas coupé
R1 > 199,9 kΩ : le fil est franchement coupé
2 - RECHERCHE D'UN COURT-CIRCUIT A LA MASSE :
Mesurer la résistance R2 :
R2 > 199,9 kΩ : le fil n'est pas en court-circuit à la masse
1 Ω < R2 < 199,9 kΩ : le fil est partiellement en court-circuit à la masse
R2 < 1 Ω : le fil est franchement en court-circuit à la masse
3 . RECHERCHE D'UN COURT-CIRCUIT ENTRE DEUX FILS :
Mesurer la résistance R3 :
R3 > 199,9 kΩ : les fils ne sont pas en court-circuit
1 Ω < R3 < 199,9 kΩ : les fils sont partiellement en court-circuit
R3 < 1 Ω : les fils sont franchement en court-circuit
4 - RECHERCHE D'UN COURT-CIRCUIT AU PLUS :
Mettre le contact.
Enclencher les récepteurs susceptibles d'être en court-circuit avec le fil considéré.
Mesurer la tension U1 :
Ul = 0 V : le fil n'est pas en court-circuit au +
U1 différent de 0 V : le fil est en court-circuit au +

Contrôle d'une lunette dégivrante

Câblage - Lunette arrière dégivrante (Source Renault)

Le réseau dégivrant constitué par une sérigraphie appliquée sur la face interne de la vitre peut présenter une coupure accidentelle rendant inefficace la partie de circuit touchée.
On peut déterminer le lieu exact de la coupure à l'aide d'un voltmètre.
La réparation de tels incidents est possible en utilisant le vernis de réparation de lunette dégivrante vendu sous la référence M.P.R. n° 77 01 421 135 (conditionnement 2 g).

Détermination de l'endroit exact de la coupure avec un voltmètre
Mettre le contact d'allumage.
Allumer l'alimentation de la lunette dégivrante.

Détection entre les lignes B et A


Brancher le fil () du voltmètre sur la cosse d'alimentation (+) de la lunette.
Poser le fil (-) du voltmètre sur un filament côté cosse (-) de la lunette (ligne B), on doit obtenir sensiblement une tension égale a celte de la batterie.
Déplacer le fil (-) vers la ligne A (flèche) : la tension chute progressivement.
Si la tension chute brusquement le filament est coupé à cet endroit (faire cette opération pour chaque filament).
Détection entre les lignes C et A


Brancher le fil (-) du voltmètre sur la cosse (-) de la lunette.
Poser le fil (+) du voltmètre sur un filament côté cosse (+) de la lunette (ligne C) : on doit obtenir sensiblement une tension égale à celle de la batterie
Déplacer le fil (+) vers la ligne A (flèche) : la tension chute progressivement.
Si la tension chute brusquement, le filament est coupé à cet endroit (faire cette opération pour chaque filament).
Réparation du filament

Nettoyer localement la partie à traiter pour éliminer toute poussière ou graisse en employant de préférence de l'alcool ou un nettoyant à vitre, essuyer avec un chiffon propre et sec.
Pour obtenir une ligne régulière lors de la retouche, appliquer de part et d'autre de la partie à réparer un ruban adhésif genre scotch en laissant la ligne conductrice libre.
Avant l'emploi du vernis, agiter le flacon de façon à éviter tout dépôt de particules d'argent au fond de celui-ci.
A l'aide d'un petit pinceau, procéder à la retouche, déposer une épaisseur suffisante. Dans le cas de couches successives, observer un temps de séchage entre chaque couche, et ne pas renouveler l'opération plus de trois fois.
Si toutefois une bavure a été faite, il sera possible de l'éliminer à l'aide de la pointe d'un couteau ou d'une lame à rasoir, mais seulement après plusieurs heures, lorsque le produit est correctement durci.
Le ruban adhésif ayant servi de guide ne devra être décollé qu'environ une heure après l'application.
L'arrachement du ruban devra se faire perpendiculairement à la résistance dans le sens de la flèche.
Le vernis employé à température ambiante de 20°C est sec à coeur en trois heures, à température inférieure, le temps de séchage est légèrement augmenté.

Utilisation de l'outil de limitation de tension
(PSA, 4.1997)

1. Présentation :
L'outil (alimentation stabilisée) ... permet de limiter le courant et la tension sur un circuit à contrôler,
Pour effectuer un réglage mécanique, les éléments connectés peuvent fonctionner à vitesse réduite.


2. Principe de fonctionnement :
Connecter la pince de masse de l'alimentation à la masse du véhicule.
Déposer le fusible du circuit concerné (exemple: lève-vitre) et brancher en lieu et place les cosses de 5 mm.
L'afficheur doit s'allumer, sinon, inverser les 2 cosses.
Réglage de la tension (réglable de 8 V à U batterie) :
- Maintenir (1) appuyé et tourner le potentiomètre (2) jusqu'à ce que la valeur désirée soit affichée (voyant V allumé).
- Si on tourne le bouton (2) de façon à allumer le voyant vert (3) la tension délivrée sera celle de la batterie.
Le réglage d'intensité n'aura aucun effet dans ce cas, seule la protection électronique 15 A sera opérationnelle.
Dans le cas où l'intensité dépasse 15 A, le voyant (4) s'allume.
Réglage de limitation d'intensité (5) (réglable de 0,5 à 10 A)
Nota : si le voyant vert (3) est allumé, ce réglage est inopérant.
- Maintenir (6) appuyé et tourner le potentiomètre (5) jusqu'à ce que la valeur désirée soit affichée (voyant A allumé).
- Bouton (6) relâché, l'afficheur indique en ampères l'intensité qui circule dans le consommateur.
- Chaque fois que cette intensité dépasse la valeur de la consigne, le voyant (7) s'allume.
Exemples :
- l - intensité de consigne = 8 A : actionner le lève-vitre en montée, l'intensité affichée est de 6 A (environ) (intensité normale).
2 - intensité de consigne = 3 A : actionner le lève-vitre en montée, l'intensité affichée est de 3 A (même si le moteur lève-vitre consomme 6 A, l'intensité se trouve ainsi limitée à 3 A) le voyant s'allume (7), le moteur ne fonctionne pas.
3 - intensité de consigne = 8 A : actionner le lève-vitre en montée, l'intensité affichée est de 8 A ; dans ce cas, le voyant (7) s'allume car la consommation est supérieure à la normale (voir méthode(s)).

3. Caractéristiques :
- réglage de la tension : 8 V à U batterie.
- réglage de l'intensité : de 0,5 A à 10 A.
- affichage permanent de l'intensité absorbée par le moteur ou le consommateur sous contrôle.
- disjoncteur électronique à réarmement automatique.