- Des pages sur le Diesel...
- Je n'ai jamais eu de voiture Diesel, bien qu'ayant travaillé 10 ans chez Peugeot, tout simplement parce que je suis un technicien.
Et même s'il est de bon ton d'encenser le Diesel, comme le font les constructeurs eux-mêmes et les journalistes Diésélistes qui les soutiennent depuis si longtemps,
Cela reste un moteur industriel, émetteur de particules nocives, assujetti à des techniques antipollution de plus en plus complexes et de plus en plus coûteuses,
économiquement et écologiquement.
Mais il est vrai que les pics de pollution aux particules sont essentiellement dus aux cheminées fonctionnant au bois.
Même le président du Conseil national de l'air (!!!) le dit...
Moi, je ne suis pas sûr, surtout si on comptabilise le nombre de cheminées qui fonctionnent en été...
Et puis, on s'en serait aperçu depuis deux mille ans que l'on chauffe au bois, et surtout aux époques où il n'y avait que ce moyen de chauffage, non ?
Et où il n'y avait pas encore de Diesel haute pression, ni de constructeurs automobiles, ni de ministres, ni de journalistes hyper-dieselistes...
Quant aux hybrides Diesel...
- Pour être le plus précis possible :
- lu dans AutoPlus du 25 04 2014
- Entre Nous : "Mauvais combat ? Pendant les journées de circulation alternées, on voit les policiers verbaliser motos et scooters, alors qu'ils n'émettent pas de particules.
réponse AutoPlus : Faux, tous les moteurs produisent des particules. Et le niveau de pollution d'un moteur deux-temps est plus élevé que celui d'une voiture"
Pour information, les particules sont émises par les moteur Diesel et les moteurs essence à injection directe, et sont quasiment absentes des émissions des voitures à essence traditionnelles.
Donc, mauvaise réponse, mais pas étonnante chez ces diéselistes forcenés autant qu'ignorants de la technique automobile (pourquoi s'entêter à maintenir la confusion entre pollution au CO2 et pollution aux particules fines ?)
De l'art de la désinformation...
ou "Le diesel qui pollue moins que l'essence ?"
- Les pro-diesel jouent les Monsieur Propre
Près d'une affiche jaunie rendant hommage à l'inventeur allemand Rudolf Diesel sont conservés dans des vitrines plusieurs moteurs à combustion vieux d'un demi-siècle. L'association Diéséliste de France, qui organisait hier à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ses états généraux, y a ajouté ce message : "Le diesel moderne ne pollue pas plus que les autres carburants."
A l'initiative du groupe de distribution de pièces détachées IDLP, spécialiste de l'injection, plus de 1000 professionnels de la filière se sont réunis hier autour de ce minuscule musée du diesel, monté pour l'occasion. Leur but : dénoncer les "idées reçues" autour du diesel, carburant qui n'est plus en odeur de sainteté et dont les gaz d'échappement ont été classés cancérogènes pour l'homme par l'OMS. "Depuis le contrôle de la pollution et la création des normes Euro, les polluants ont été divisés par 38 pour l'essence et par 90 pour le diesel ; et la somme des polluants autorisée pour le diesel est quatre fois moins élevée que celle fixée pour l'essence", affirment ainsi les partisans du gazole. "Nous ne supportons pas que le diesel soit devenu synonyme de pollution et que l'on veuille à tout prix l'assassiner alors que les moteurs actuels polluent quinze fois moins qu'il y a quinze ans", explique le PDG d'IDLP, Patrice Godefroy.
"Leur but est simplement de continuer à en vendre le plus possible", tranche le porte-parole de France Nature Environnement, Benoît Hartmann. Il est vrai que plus de 70 % des voitures immatriculées en France roulent au gazole. " Tous les moteurs polluent, mais je comprends que beaucoup d'automobilistes soient déstabilisés car on les a incités à passer au diesel il y a quelques années et aujourd'hui on brocarde ce carburant", souligne Dominique Chapatte, le présentateur de "Turbo" sur M 6, qui participait hier aux débats.
Conscients d'être parfois inaudibles alors que les particules fines n'ont jamais été autant pointées du doigt lors des pics de pollution, les diésélistes jugent "essentiel de différencier les diesels modernes (aux normes Euro 5 et Euro 6) des diesels anciens". Mais c'est oublier que seulement 4,5 millions de véhicules diesels respectent les dernières normes environnementales, soit seulement 23,8 % du parc en circulation. Pour que les moteurs HDI et TDI ne soient plus associés à l'image de ces voitures crachant leurs fumées noires au démarrage, ces pro-diesel appellent le gouvernement à renforcer les contrôles techniques, instaurer des primes à la casse et des subventions pour équiper les véhicules les plus anciens de pots catalytiques et de filtres à particules.
Frédéric Mouchon, Le Parisien 06 04 2014
Mais pourquoi autant de Diesel en entreprises ?
Raison fiscale, uniquement, rassurez-vous :
- Le diesel, un mal encore dominant
Leader. Le retour des modèles essence dans les flottes n'est pas d'actualité. Rares sont les entreprises à s'en servir.
Pas de doute, les motorisations essence ne sont pas les bienvenues dans les flottes d'entreprises. Et parmi les constructeurs, rares sont ceux qui ont enregistré dans les commandes des entreprises un intérêt pour ces modèles. Seules dans le segment A, celui des Renault Twingo, Peugeot 107, Citroën C1 et Toyota Aygo, des commandes de motorisation essence sont enregistrées, mais c'est avant tout parce que ces véhicules ne sont pas proposés en version diesel.
Une fiscalité favorable
Trois éléments font que le coût des modèles essence reste supérieur : ils consomment 10 à 20 % de carburant en plus, ils ne bénéficient pas (comme c'est le cas pour le diesel) de la récupération à 80 % de la TVA sur le carburant et leur valeur résiduelle est basse car les véhicules essence se revendent moins bien en occasion.
Mais les temps changent. Accusé de tous les maux, le diesel est montré du doigt et beaucoup d'acheteurs commencent à s'en détourner. Ce n'est pas un raz-de-marée mais l'an passé, les ventes de modèles diesel sont revenues à leur niveau de 2002, soit 67 %. Chez Seat, par exemple, le directeur général de la marque, Alexandre Lacombe note que "sur les ventes de la nouvelle Seat Leon en 2013, la demande de modèles essence a progressé de 1 point chaque mois dans les commandes. Nos ventes de modèles essence sont ainsi passées de 17 à 30% en 2013*.
Une solution à coût zéro pour l'Etat
Mais le principal frein à un retour des modèles essence dans les ventes tient à la masse de modèles diesel actuellement en circulation. Et comme le soutiennent les constructeurs automobiles, si aucune modification n'est intervenue jusqu'ici dans les choix de modèles achetés par les entreprises, tout le monde se pose régulièrement la question de savoir quelle évolution va connaître la fiscalité sur les carburants. Un changement de prix applicable au diesel se traduirait par des valeurs résiduelles à la baisse sur les véhicules en parc. Ainsi, si les avantages dont bénéficie le diesel venaient à être remis en cause, il s'en suivrait un effondrement des valeurs de revente prévisionnelles des modèles et c'est un lourd tribut que les entreprises paieraient au nom de la fiscalité écologique. Inenvisageable.
Alors, l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE) propose une solution simple pour réduire le déséquilibre existant entre les immatriculations de véhicules diesel et essence en France. "Les entreprises ont une responsabilité dans le développement des modèles diesel en France mais elles n'ont pas d'autres choix que de choisir ces véhicules afin de pouvoir récupérer la TVA sur le gazole", explique Philippe Brendel, président de l'OVE. "Il suffirait que ces flottes d'entreprises puissent déduire, au même taux, la TVA sur l'essence pour qu'elles se tournent non plus uniquement vers les modèles diesel mais aussi vers les modèles essence. Cette solution simple, à coût zéro pour l'Etat, permettrait de faire évoluer l'essence dans les entreprises et d'envoyer un signe au marché", précise le président de I'OVE. En intégrant les véhicules utilitaires, les ventes de modèles diesel aux entreprises représentent entre 30 % et 40 % des ventes en France, soit entre 800 000 et 900 000 véhicules chaque année.
J.-P. L., Le Parisien Spécial flottes auto, 04 2014
Last, but not least, AutoPlus titre "Et si vous abandonniez le Diesel ? 10 bonnes raisons pour passer à l'essence" (29 8 2014)
Un éclair de lucidité, sans doute, pour des gens qui croient, et clament, que c'est "Rudolf Diesel, l'homme qui inventa le moteur à combustion interne" (titre d'un article paru dans AutoPlus le 15 8 2014).
Mais il est vrai que Lenoir, en 1860, puis Otto, en 1872, n'utilisaient pas le gazole comme carburant....
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