CARBURATION

NOTICE GENERALE SUR LES DISPOSITIFS DE DEPART SOLEX
A COMMANDE MANUELLE OU AUTOMATIQUE
Notice n° 77 B, 12.1976




STARTER

Starter simple

Description
Dans le starter simple (Fig. I) un distributeur rotatif ou glace (1) est relié par un axe de glace (2) au levier de starter (3). Ce dernier est en liaison directe avec une tirette (4) commandant l'ensemble du dispositif. Son fonctionnement est obtenu par une manoeuvre du conducteur.



L'essence prélevée dans la cuve à niveau constant du carburateur est amenée à travers le gicleur d'essence de starter (Gs) dans le puits (5) lui-même en communication par une canalisation (6) avec la chambre de mélange du starter.
La glace est percée de 2 trous l'un (7) pour le passage de l'essence, l'autre (8) en communication, d'une part, avec l'entrée d'air principale du carburateur par un gicleur d'air (Ga), d'autre part, avec le canal (9) soumis à la dépression régnant dans la tubulure d'admission.

Fonctionnement
Lors de la mise en marche du moteur froid, la commande de starter étant tirée à fond, les trous (7) et (8) de la glace de starter se trouvent en correspondance avec les orifices équivalents (7a) et (8a) prévus au niveau de la bride sur laquelle s'appuie cette glace (Fig. I).
Au moment où, sous l'impulsion du démarreur, on lance le moteur, la dépression ainsi créée dans la tubulure d'admission a pour effet d'aspirer l'essence contenue dans le puits de starter - puis, ensuite, celle débitée par le Gs - jusqu'au trou (7) qu'elle traverse.
De la même façon, de l'air aspiré à travers le canal (10) et le gicleur (Ga) est amené derrière la glace de starter où il se mélange avec l'essence arrivant par le trou (7).
L'émulsion qui se forme à ce niveau est alors aspirée vers le moteur à travers le trou (8) de la glace, l'orifice (8a) et la canalisation (9) du carburateur.
Dès que le moteur est chaud, le conducteur doit repousser complètement la tirette (4). Il s'ensuit une rotation de la glace (1) et les orifices de celle-ci ne se trouvent plus en correspondance avec ceux de sa face d'application sur le carburateur (Fig. II). Le starter est hors circuit et le moteur tourne alors sur le ralenti.



NOTA : Ce modèle de starter est conçu pour deux positions uniquement :
- commande tirée à fond (starter en circuit),
- commande repoussée complètement (starter hors circuit).
L'utilisation du starter, lors du lancement à froid du moteur, doit toujours se faire, papillon des gaz fermé, c'est-à-dire sur la position de ralenti.

Starter progressif (sans système d'enrichissement)

Description



Le starter progressif (Fig. III) comprend les mêmes éléments que le starter simple auquel, dans son principe, il est identique, mais dont il diffère, toutefois, par les points suivants :
- dans la glace (1) est prévu, pour le passage de l'essence, un second trou fraisé (7b) de diamètre inférieur à celui du trou (7).
- Ce second trou permet de faire varier la richesse du mélange suivant la position de la tirette et, au fur et à mesure que l'on repousse cette dernière, l'appauvrissement est réalisé progressivement (Fig. IV).

Fonctionnement
Lors du départ à froid du moteur, les éléments occupent les positions de la figure III.
Dès que le moteur a pris un peu de température, on repousse partiellement la tirette de starter.
Il s'ensuit une rotation de la glace (1). Devant l'orifice (7a) le trou (7b) se substitue au trou (7) les orifices (8) et (Sa) ne se trouvent plus exactement en correspondance (Fig. IV).
Le volume d'essence et le volume d'air admis dans le moteur sont ainsi réduits dans des proportions déterminées et ceci de façon d'autant plus importante que la tirette est plus repoussée.
Quand le moteur a atteint sa température normale de fonctionnement, la tirette doit être complètement repoussée. Le starter est alors hors circuit et le moteur tourne sur le ralenti.

Starter progressif (avec système d'enrichissement)

Description
Pour certaines applications, une version modifiée du dispositif de départ décrit ci-contre, a été créée afin d'obtenir une meilleure mise en action du moteur lorsqu'on l'accélère, le starter étant en circuit.
La bride du carburateur qui reçoit le starter comporte une gorge et deux perçages supplémentaires (Fig. VI)
- l'un (11a) sur lequel s'exerce la dépression lors de l'ouverture du papillon des gaz,
- l'autre (14) constitué par un canal ou transfert reliant l'orifice principal d'amenée d'essence (7a) à la gorge (12).
Dans la glace (1) est également percé un trou supplémentaire (11) en correspondance avec l'orifice (11a).
La richesse du mélange reste fonction de la position de la tirette commandant le mouvement de rotation de la glace (1).



Fonctionnement
Lorsque le moteur froid est lancé - papillon des gaz fermé et commande du starter (4) tirée à fond - les éléments occupent les positions de la figure V.
Quand le moteur commence à chauffer, que la tirette (4) a été repoussée partiellement et le moteur accéléré, les éléments se trouvent respectivement dans la position représentée sur la figure VI.
Le papillon des gaz (V) étant ouvert, ou en partie ouvert, la dépression aval qui a gagné l'amont du carburateur s'exerce sur l'orifice (11a) et par le trou (11) derrière la glace (1) où elle aspire l'air amené à travers le gicleur (Ga) et l'esence puisée dans la gorge (12) elle-même en communication par le transfert (14) avec l'orifice (7a).
Le mélange ainsi dosé, en s'ajoutant à celui fourni par le système de giclage principal (16) permet d'améliorer la progression pendant la période de mise en action du moteur.
Quand le moteur retombe au ralenti (papillon des gaz fermé) et que la tirette (4) est toujours en position intermédiaire, les éléments se trouvent disposés comme indiqué sur la figure VII.



La dépression s'exerce sur les orifices (8a) et (8) qui se recouvrent en partie, aspire l'air par le gicleur (Ga) et le carburant par le trou (7) et la gorge (12) communiquant avec l'orifice (7a) par le transfert (14).
Les volumes d'air et d'essence se trouvent réduits dans des proportions déterminées et forment un mélange moins riche qui empêche l'éventuel engorgement des cylindres sur le ralenti et qui permet d'éviter les risques de calage du moteur.
Au fur et à mesure que l'on repousse la tirette, le mélange se trouve progressivement réduit en volume et en richesse.
Quand la tirette est complètement repoussée, les trous de la glace (1) n'étant plus en correspondance avec les orifices équivaments de la bride du carburateur, le strater se trouve hors circuit.
A noter qu'un verrouillage (13) a été prévu sur la glace auxiliaire (15) en, fin de course de celle-ci, afin d'éviter une remise en circuit intempestive du dispositif sous l'effet des vibrations du moteur.

Remarques
1° Lorsque, après un arrêt, le moteur est encore tiède, il peut être remis en marche en ouvrant partiellement le starter.
2° L'utilisation du starter, au moment du lancement du moteur, doit se faire papillon des gaz fermé.


BISTARTER

Bistarter normal

Pour la description et le principe de fonctionnement de ce dispositif qui est analogue au starter progressif, se reporter aux indications données au précédent chapitre.
Il convient toutefois de noter que, par rapport au starter progressif, le bistarter présente la différence suivante : la glace auxiliaire (15) comporte un verrouillage (13) environ à mi-course de la tirette (4).
Ce verrouillage détermine une position intermédiaire de richesse du mélange air-essence, en fonction des exigences du moteur.
Cette position, dite de ralenti accéléré, est à utiliser lorsque le moteur est déjà tiède, soit après un certain temps de fonctionnement sur la position de pleine ouverture, soit après arrêt, lorsque le moteur n'est pas tout à fait froid, mais pas suffisamment chaud pour tourner sur le ralenti normal sans risque de caler (Fig. VIII).



Le bistarter ne comporte que deux positions de richesse - commande tirée à fond pour les départs du moteur froid, - tirette en position de ralenti accéléré, comme indiqué ci-dessus lorsque le moteur est tiède.
Moteur chaud, la tirette doit être repoussée complètement.

Remarque
Pour la mise en marche avec le bistarter dans l'une ou l'autre des positions de richesse, il est indispensable que le papillon des gaz soit fermé.

Bistarter à clapet

Description
Le bistarter à clapet trouve son utilisation dans les pays froids soumis à de très basses températures. Il est identique dans son principe à tous les bistarters SOLEX, mais il diffère de ces derniers par une disposition permettant, toutes choses égales d'ailleurs, d'enrichir sensiblement le mélange air-essence, par rapport au bistarter standard.
Le bistarter à clapet se compose d'un corps (A) et d'un couvercle (B) dans lesquels sont logés les différents organes du dispositif (Fig. IX).



CORPS : Il comporte un perçage (O1), destiné à l'alimentation en air du système de départ. A l'intérieur du corps se trouvent, montés sur un axe commandé par le levier (3) :
- une glace (1) percée de trois trous, dont l'un (8) en correspondance avec l'orifice (8a) soumis à la dépression régnant dans la tubulure d'admission, les deux autres (7) et (7b) pouvant, selon la position de la glace, être placés en regard de la canalisation d'amenée d'essence (7a).
- une glace-clapet (Cl) permettant d'obtenir le maximum de richesse.
Cette glace, percée de 4 trous (D) de diamètres déterminés tenant lieu de gicleur d'air Ga, permet d'obtenir un dosage convenable du mélange en air.
Entre les glaces (1) et (C1) est placé un ressort souple (R) qui contrôle le déplacement de la glace-clapet (C1) sur son axe, en fonction de la valeur de la dépression.
COUVERCLE : A l'intérieur de celui-ci, se trouve une plaque fixe (C2) maintenue par deux crans et percée de deux trous (D1) pour le passage de l'air du dispositif de départ.
Sur cette plaque fixe s'applique la glace-clapet (C1).
Un système de verrouillage (13) aété prévu, afin, d'une part, de déterminer une position intermédiaire de richesse du mélange air-essence et, d'autre part, de maintenir en fin de course le dispositif hors circuit et éviter un retour éventuel sur la position de départ, sous l'effet des vibrations du moteur.
A noter que le bistarter à clapet comporte trois positions:
- commande tirée à fond position riche,
- commande repoussée à demi : position intermédiaire (ralenti accéléré),
- commande repoussée à fond : position hors circuit.

Fonctionnement
La commande du bistarter étant tirée à fond, la glace-clapet (Cl) sous l'effet du ressort (R) s'appuie sur la plaque (C2) et obture complètement les trous de passage d'air (D1) ce qui, au départ du moteur, donne un mélange de richesse maximum.
Quand, sous l'impulsion du démarreur, le moteur est entraîné, la dépression qui, par les trous (8a) et (8) s'exerce sur la glace-clapet, est très faible mais suffisante pour compenser approximativement la résistance du ressort (R) et imprimer à la glace un léger battement permettant le passage d'une petite quantité d'air par les trous (D1) lorsqu'ils se trouvent démasqués.
Cet air, amené derrière la plaque (C2) par les canalisations (O) et (O1) après avoir traversé les trous (D1) et (D), vient se mélanger à l'essence elle-même aspirée à travers le conduit (7a) et le trou (7) de la glace (1). Le mélange ainsi formé est ensuite entraîné vers le moteur par le trou (8) et la canalisation (8a).
Lorsque le moteur est lancé, la dépression augmente considérablement et, sous l'action de celle-ci qui devient plus forte que la résistance exercée par le ressort (R), la glace-clapet (C1) est décollée de la plaque (C2) (Fig. IX) ce qui laisse le passage à un volume d'air plus important pour le même volume d'essence qu'au départ qui, étant calibré par le gicleur d'essence, reste constant.
L'appauvrissement du mélange ainsi obtenu permet au moteur de continuer à tourner en évitant tous risques d'engorgement des cylindres.
Dès que la température du moteur s'est quelque peu élevée, on repousse la tirette (4) sur la position intermédiaire déterminée par le verrouillage (13). Les éléments occupent la position de la figure X.



Les deux plus gros trous (D) de la glace-clapet (C1) viennent en face de ceux (D1) de la plaque (C2).
La dépression s'exerçant sur la glace-clapet (C1) se trouve atténuée et cette dernière, sous l'action du ressort (R), est ramenée sur la plaque (C2).
Il s'ensuit une oblitération complète des deuxtrous (D) de petit diamètre de la glace-clapet. La glace (1) ayant tourné d'une certaine quantité, les trous (8) et (8a) se recouvrent partiellement.
Au trou (7) s'est substitué le trou (7b) de section plus faible.
Les volumes d'essence et d'air admis dans le moteur sont ainsi réduits dans des proportions déterminées. Il en résulte un appauvrissement du mélange qui assure le fonctionnement correct du moteur jusqu'à ce qu'il ait atteint son équilibre thermique normal.
A ce moment, la tirette doit être repoussée complètement sur la seconde position de verrouillage. Les trous de la glace (1) ne se trouvant alors plus en correspondance avec ceux de sa bride d'appui sur le carburateur, le starter est hors d'action et le moteur tourne sur le ralenti normal.


AUTOSTARTER

Type IBT

Description
Un distributeur rotatif ou glace (1) comportant différentes gorges (11), un transfert (10) de petit diamètre et un trou (9) faisant office de gicleur d'air Ga, est relié par un axe (2) à une bilame métallique (3) renfermée dans un boîtier (B) étanche et isolée thermiquement au moyen d'un joint (4) (Fig. XI).



L'extrémité (E) de la bilame est maintenue fixe dans le boîtier par une encoche (C) afin de permettre à la bilame, lors de l'élévation de la température dans le boîtier, de se dérouler et d'imprimer à la glace un mouvement de rotation.
Le réchauffage de la bilame s'effectue par une circulation d'air chaud, grâce à un tube (5) dont une extrémité est raccordée au corps (6) d'autostarter, l'autre à un tube réfractaire (7) en forme de U plongeant en plein courant chaud des gaz d'échappement. L'extrémité libre de ce tube réfractaire est elle-même reliée par un autre tube (5a) à l'entrée d'air principale (8) du carburateur.
Par ailleurs, le boîtier (B) est soumis à la dépression régnant dans la tubulure d'admission par l'intermédiaire du calibrage (12), qui règle le débit d'air circulant à travers le dispositif, et du canal (13).
Cet air prend sa chaleur lors de son passage dans le tube réfractaire (7) et vient réchauffer la bilame (3) avant d'être aspiré par le moteur.
Un piston (14) soumis à la dépression régnant dans le canal (13) détermine la section de passage de l'essence suivant les conditions de fonctionnement du moteur.
Un ressort taré (15) maintient le piston en position haute aux faibles dépressions régnant dans la tubulure d'aspiration et découvre le canal (19).
L'essence prélevée dans la cuve à niveau constant du carburateur est amenée à l'orifice (11A) par la canalisation (16) et le puits (17) alimenté par le gicleur (Gs). A sa partie supérieure, le puits comporte un calibrage (18). La présence de ce dernier dépend de l'application du carburateur.
Le mélange carburé est admis aux cylindres par le canal (13).

Fonctionnement
Au moment du lancement du moteur froid, les éléments occupent les positions de la figure Xl.
Le trou (9) et la gorge (11) de la glace (1) sont respectivement en regard des orifices correspondants (9a) (11a) et (19) de la bride du carburateur sur laquelle s'appuie cette glace.
Le piston (14) est en position haute. Le papillon des gaz (V) est fermé.
Lorsque le moteur est entraîné par le démarreur, la dépression régnant dans la tubulure d'admission est relativement faible. Le piston (14) reste en position haute.
Sous l'effet de cette dépression, l'essence aspirée en (11a) passe par la gorge (11) puis dans le canal (13) par l'orifice (19).
L'air arrivant de la canalisation (22) est calibré par le trou (9) et rejoint le carburant dans le canal (13) par la communication (9a).
A ce niveau, l'air et l'essence forment un mélange très riche qui est admis dans les cylindres.
Quand le moteur est lancé, la dépression dans la tubulure d'aspiration atteint son maximum.
Les éléments occupent les positions de la figure XII.



Sous l'effet de la dépression, le piston (14) en comprimant son ressort (15) vient obturer le canal (19) et l'essence est contrainte de passer par le transfert (10) de section très inférieure à celle de l'orifice (19).
Le débit de l'essence se trouvant réduit, alors que celui de l'air reste le même qu'au départ, il en résulte un appauvrissement du mélange qui évite les risques d'engorgement des cylindres.
En même temps, le circuit de réchauffage a commencé à fonctionner. L'air réchauffé en passant dans le tube réfractaire (7) est aspiré dans le tube (5) puis, à travers le corps (6) et arrive dans le boîtier (B) où il communique sa chaleur à la bilame (3), ce qui entraîne une dilatation de cette dernière qui a pour effet d'imprimer un mouvement de rotation à l'axe (2), ainsi qu'à la glace (1).
Cet air, après avoir traversé le calibrage (12) et la canalisation (13) est aspiré dans les cylindres.
Lorsqu'on accélère le moteur. le papillon (V) s'ouvre d'une certaine quantité.
Les éléments occupent les positions de la figure XIII.



La dépression s'exerçant sur le piston (14) chute et celui-ci, sous l'action redevenue prépondérante du ressort (15) remonte et découvre le canal (19).
La bilame (3), sous l'effet des gaz de plus en plus chauds passant dans le boîtier de l'autostarter, s'étant détendue d'une certaine quantité, a contraint la glace (1) à effectuer une rotation. De ce fait, la gorge (11) se trouve en face, non plus de la canalisation (11A) mais du trou borgne (21) communiquant par un transfert (20) avec la canalisation (11A).
Le débit d'essence se trouve ainsi considérablement diminué, le débit d'air étant lui-même réduit du fait que les trous (9) et (9a) se recouvrent partiellement.
L'air et l'essence ainsi admis dans le canal (13) forment un mélange appauvri mais suffisamment riche pour permettre une mise en action rapide du moteur.
Sous l'effet de la température croissante de l'air chaud passant à travers le boîtier, la bilame continue à se dilater et à entraîner la glace (1) dans un mouvement de rotation, jusqu'au moment où les orifices de celle-ci ne sont plus du tout en correspondance avec ceux de la bride. A ce moment, I'autostarter est hors circuit.
Le mouvement de rotation du dispositif est limité dans les sens de la fermeture et de l'ouverture par deux butées (23) et (24), représentées sur la figure XII.

Remarques
Le départ à froid des moteurs avec carburateur à autostarter doit se faire papillon des gaz fermé.
Il est recommandé, pour obtenir une mise en action rapide des moteurs, de les faire tourner en charge, dès qu'ils ont été lancés. En effet, la conception des moteurs modernes ne permet pas d'atteindre rapidement une température normale de fonctionnement en les faisant tourner à vide. Bien entendu, il convient de ne pas utiliser les moteurs au maximum de leurs possibilités, tant qu'ils n'ont pas atteint leur équilibre thermique normal.
Le réglage de I'autostarter, qui consiste essentiellement en une opération d'étalonnage de la bilame en fonction de la température ambiante, est effectué une fois pour toutes lors du montage en usine. Il est donc nettement déconseillé de le modifier ultérieurement, sous risque de provoquer des difficultés de départ à froid et de mise en action des moteurs.

A noter que le réglage de I'autostarter est concrétisé par deux repères placés l'un sur le corps, l'autre sur le boîtier du dispositif et qui doivent se trouver en correspondance.

Type BICT ou BIT

Description
L'autostarter type BICT ou BIT est, dans son principe, semblable au modèle BT mais sa réalisation en est quelque peu différente.
Entre la bride (1) du carburateur et le corps (2) de l'autostarter est intercalée une contre-plaque (3) comportant différents transferts et gorges (Fig. XIV et XIV bis) assurant la progressivité du dispositif ainsi que la mise en action rapide du moteur.



Fonctionnement
Le fonctionnement de l'autostarter BICT ou BIT est basé sur le même principe que pour le type IBT du point de vue départs à froid, en particulier.
Lorsque le moteur, après lancement, a été accéléré et que, par conséquent, le papillon des gaz est ouvert, la bilame a commencé à se détendre sous l'effet de la circulation d'air chaud et la glace qui a tourné d'une certaine quantité se trouve en position de progression (Fig. XIV).
Cet air chaud, en passant par les trous (10) et (11), traverse le boîtier de l'autostarter où il réchauffe la bilame (12) isolée thermiquement, qui s'y trouve logée, gagne le corps (2), l'orifice (13) puis l'avant-trou (14) terminé par un perçage oblique (15) débouchant dans un évidement à la partie arrière de la contreplaque (3), repasse de l'autre côté de la contre-plaque (Fig. XIV bis) pour, enfin, être aspiré par le moteur à travers la gorge (5) de la glace et les orifices (4a) et (4).
Le carburant est lui-même aspiré à travers les trous (6) et (6a), le transfert (7), la rainure (8) et la gorge (5a) avant de se mélanger au niveau de la gorge (5) à l'air débité à travers les deux trous calibrés (9) de la glace et auquel s'ajoute celui nécessaire au réchauffage de la bilame.
Ce mélange, relativement riche en essence, admis aux cylindres par les orifices (4a) et (4) et qui, à ce stade, vient s'ajouter au débit du système de giclage principal, permet d'obtenir une mise en action rapide du moteur.

Type ICBT

Cet autostarter est, dans son principe de fonctionnement, semblable au modèle BT dont il diffère, toutefois, en ce que l'appauvrissement du mélange carburé, après lancement du moteur, est obtenu au moyen d'un clapet à membrane commandé par la dépression dans la tubulure d'admission, et qui, à l'arrêt du moteur et aux faibles dépressions dans la tubulure, est fermé.
Ce dispositif permet :
1° d'appauvrir le mélange dès que le moteur a été lancé (dépression tubulure élevée, clapet ouvert) ce qui évite l'engorgement des cylindres par excès de carburant,
2° d'enrichir momentanément le mélange lorsque, l'autostarter étant en circuit, on appuie sur l'accélérateur (dépression tubulure faible, clapet fermé) ce qui améliore la reprise.

Autostarter électrique

Il existe également, dans la gamme des productions SOLEX, un modèle d'autostarter électrique type ICTB
Son fonctionnement est semblable à celui de I'autostarter à air chaud, à cette différence près que la bilame est réchauffée, non pas par de l'air, mais au moyen d'une résistance électrique qui prend son courant sur le circuit d'allumage du moteur.
L'autostarter électrique peut, suivant les applications, fonctionner sur 6 ou 12 volts. Sa consommation en courant est minime et de l'ordre de celle d'une lampe veilleuse d'une puissance de 5 à 6 watts.



VOLET DE DEPART

Note préliminaire

Le volet de départ à commande manuelle ou automatique utilisé sur certains carburateurs SOLEX de types nouveaux présente, entre autres avantages, ceux de permettre d'obtenir un très bon départ à froid jusqu'à des températures extrêmement basses sans changement de réglage, un ralenti à froid correct et une mise en action rapide des moteurs.
Les différents systèmes à volet, appliqués à nos appareils utilisent le carburateur principal comme carburateur de départ.
Toute la dépression du moteur sollicité par le démarreur est reportée sur la réserve du gicleur d'alimentation (Gg).

Volet de départ à commande manuelle Type PICS

Description
Dans l'entrée d'air principale du carburateur un volet de départ excentré (V1) est monté sur un axe mobile (1) qui, à une de ses extrémités, comporte un levier (3) sur lequel agit un ressort souple taré (2).
Ce ressort, quand la commande (5) du système de départ est tirée à fond, maintient le volet complètement fermé, tout on permettant que, sous l'effet de la dépression-moteur, il s'ouvre légèrement d'une quantité contrôlée par le débattement du levier (3), ceci pour éviter un engorgement des cylindres par excès de richesse lorsque le moteur a été lancé.
Sur le corps-cuve est monté un levier-came (4) commandé par la tirette (5) comportant un ergot (6) rivé, qui assure l'entraînement, le maintien en position intermédiaire et le verrouillage en position d'ouverture complète du volet.
La came de ce même levier (4), par contact avec l'ergot (8) du levier-butée (7), détermine la position d'ouverture du papillon des gaz (V) on fonction de celle du volet de départ (V1).
Le papillon ne revient on position de ralenti normal que quand le volet est complètement ouvert.
Cette disposition permet, d'une part, d'exercer une plus forte dépression sur le système de giclage principal (9) et, d'autre part, d'obtenir un ralenti accéléré, évitant le calage du moteur pendant sa mise on action.
Derrière le levier (4) est logé un ressort (10) prenant appui sur la tige-butée (il) et qui détermine la position intermédiaire du volet lorsqu'on relâche la tirette qui le commande.

Fonctionnement
Lorsque, au moment du départ à froid, avant le lancement du moteur, on agit sur la commande (5) on la maintenant tirée à fond, les éléments prennent respectivement les positions indiquées sur la figure XV.



Entraîné par la tirette, le levier-came (4) effectue une rotation. Le levier (3) est libéré de l'ergot (6) et sous l'effet du ressort (2) le volet de départ se ferme en obturant complètement l'entrée d'air du carburateur.
En même temps, la came du levier (4) agit sur l'ergot (8) du levier-butée (7) et le papillon des gaz (y) s'ouvre légèrement.
Quand, sous l'impulsion du démarreur, le moteur tourne, la commande (5) étant toujours tirée à fond, le mouvement des pistons dans les cylindres crée une faible dépression qui s'exerce sur la partie excentrée du volet de départ (V1) et tend à le faire ouvrir alors que la force exercée en sens contraire par le ressort taré (2) tend à le maintenir fermé.
Sous l'effet de ces deux forces et des pulsations dans le canal d'admission, levolets'ouvre et se ferme alternativement (battement) d'une quantité contrôlée par l'échancrure du levier (3) dans lequel l'ergot (6) peut se déplacer (Fig. XV, dessin en pointillé) et laisse passer un peu d'air.
Cette même dépression agit au niveau du système de giclage principal (9) dans lequel elle aspire de l'essence.
Le mélange très riche ainsi formé et qui, à travers l'espace annulaire compris entre le papillon (V) et le corps du carburateur, est admis aux cylindres, permet de faire partir le moteur, même par température extrêmement basse.
Dès que le moteur a été lancé, la dépression dans le canal d'admission prend une valeur maximum et la tirette de commande du volet doit alors être lâchée afin d'éviter l'engorgement des cylindres par excès de richesse.
A ce moment, les éléments occupent les positions de la figure XVI.



Le levier-came (4) sous l'effet du ressort (10) se détend, prend une position intermédiaire et grâce à l'ergot (6) entraîne dans son mouvement le levier (3), ce qui provoque une plus grande ouverture du volet (V1) qui, alors, laisse passer un volume d'air plus important.
En même temps, la came du levier (4) s'efface et, par l'intermédiaire de l'ergot (8) qui s'appuie sur cette came, le levier-butée (7) tourne en entraînant avec lui le papillon (V) qui se referme légèrement en position de ralenti accéléré.
De ce fait, la dépression qui agit sur le système de giclage (9) se trouve atténuée, ce qui permet alors d'obtenir avec l'air provenant de l'entrée d'air principale du carburateur, un mélange appauvri assurant un ralenti accéléré correct et une mise en action rapide du moteur.
Quand le moteur est assez chaud - que sa mise en action est terminée - il y a lieu de repousser complètement la tirette (5). A ce moment le papillon des gaz (V) est fermé, et le moteur tourne sur le ralenti normal (Fig. XVII).



Le volet de départ (V1) est maintenu en position d'ouverture complète grâce au levier (3) qui s'appuie sur l'ergot (6), la vis butée (12) du levier (7) se trouvant elle-même en contact avec sa languette fixe (13).

Remarques
La mise en marche à froid des moteurs équipés d'un carburateur comportant un volet de départ du modèle qui vient d'être décrit, doit s'effectuer sans toucher à l'accélérateur.
Lors des mises en marche du moteur tiède, refermer légèrement le volet de départ (commande placée en position intermédiaire).
Les départs sur moteur chaud s'opèrent volet grand ouvert (tirette repoussée à fond).

Nota
Il existe d'autres versions du volet de départ à commande manuelle (types IDS/DIS - NH - VBN - VN - NV, etc.), mais comme elles font appel aux mêmes principes que ceux décrits plus haut et donnent pratiquement les mêmes résultats que pour le type PICS, nous n'en ferons pas mention ici.

Volet de départ automatique à air chaud Type PDIST ou DISTA

Description
Le volet automatique, comme I'autostarter SOLEX, libère l'usager de la double manœuvre de mise en circuit et hors circuit du dispositif de départ. Les éléments qui le composent sont les suivants :
Dans l'entrée d'air principale du carburateur, un volet (V1) excentré est monté sur un axe mobile (1) comportant un levier (2) rivé (Fig. XVIII).



Le doigt (E) de ce levier en contact avec l'extrémité libre de la bilame (B) maintenue fixe en son centre dans le boîtier (D) détermine les différentes positions du volet (V1), en fonction de la température ambiante.
Le levier (2) est en liaison avec un piston (3) soumis à la dépression tubulure qui tend à faire ouvrir légèrement le volet (Vl) dès le lancement du moteur obtenu.
Dans ce piston il est parfois percé un trou calibré (U). Ce trou est prévu dans certains cas pour réduire l'effort de la dépression qui s'exerce sur le piston.

Quand le moteur a atteint une certaine température, la circulation d'air chaud s'effectue à travers la gorge (G) et le trou calibré (U1).
Dans le corps (A) est emmanchée à force une bague en laiton sur laquelle est montée une petite bilame (b) sensible aux variations de température ambiante et qui s'enroule sous l'effet du courant d'air chaud.
Cette petite bilame commande une came étagée dont chaque cran correspond à un degré de chaleur donné.
Le rôle de cette came qui est en liaison avec le papillon des gaz (V) est de régler la position d'ouverture de ce dernier (ouverture positive) et de faire varier, suivant la température ambiante et les besoins du moteur, la valeur de la dépression agissant sur le système de giclage principal (4) et la valeur du régime de ralenti accéléré.
L'ouverture positive est obtenue au moyen du levier (5) en contact direct avec la came (C) et monté sur un axe mobile, lui-même rivé à un levier extérieur (6).
Ce levier, par l'intermédiaire de la biellette (7), est relié au levier (8) monté sur l'axe (9) du papillon des gaz.
Sur ce levier (6), sont montés un barillet (10) et sa vis qui permettent de régler l'ouverture positive du papillon des gaz. Ce réglage, effectué une fois pour toutes en usine, ne doit en aucun cas être modifié.
Le réchauffage des bilames (B) et (b) est obtenu au moyen d'un tube réfractaire (11) fixé sur une plaque (P) et qui plonge dans la tubulure d'échappement où il est soumis à la chaleur des gaz. (Fig. XVIII bis)
L'air nécessaire au fonctionnement du dispositif de départ, prélevé dans l'entrée d'air principale du carburateur au niveau du raccord (R) est, sous l'effet de la dépression tubulure, aspiré à travers le tube de prise d'air froid (12), le tube réfractaire (11) dans lequel il se réchauffe et le tube raccord (12a). Par le raccord (R1) et le canal (13), cet air passe ensuite dans le boîtier du volet où il réchauffe les bilames, puis à L'intérieur du piston (3) pour, enfin, à travers le trou calibré (U1), le canal (14), l'orifice (O) et le conduit (15) arriver en aval du papillon des gaz (V) où il est entraîné vers le moteur.

Remarque importante
Avant chaque mise en marche du moteur, il est indispensable d'appuyer une fois sur la pédale d'accélérateur d'au moins un tiers de sa course, afin de libérer la came (C) soumise à l'action du système de rappel de l'accélérateur et de lui permettre de prendre la position que lui impose la bilame (b) en fonction de la température et qui détermine l'ouverture du papillon (V).
Cette manoeuvre est dénommée "Armement du volet de départ".

Fonctionnement
Avant de lancer le moteur froid et lorsque l'armement du volet de départ a été effectué, les éléments occupent la position indiquée sur la figure XVIII.
La came (C) ayant été libérée a pris une position qui lui est imposée par la bilame (b) en fonction de la température ambiante.
Le levier (5) en butée sur un cran de la came (C) détermine l'ouverture, d'une quantité donnée, du papillon des gaz (V) ceci par le moyen des différents leviers et biellettes que comporte le dispositif décrit plus haut.
Cette ouverture du papillon, supérieure à celle du ralenti normal, permet d'accroître l'action de la dépression sur le système de giclage principal.
La bilame (B) sous l'effet de la température est plus ou moins déroulée. Son extrémité libre appuie sur le doigt (E) du levier (2) et provoque la fermeture du volet (V1) en exerçant un effort d'autant plus grand que la température est plus basse.
Lorsque, sous l'impulsion du démarreur, le moteur est entraîné, la dépression est relativement faible mais suffisante pour aspirer l'essence dans le système de giclage principal (4).
Cette même dépression agissant sur le volet excentré (V1) tend à l'ouvrir. Le piston (3), également soumis à la dépression, favorise ce mouvement du volet avec lequel il est en liaison par l'intermédiaire du levier (2).
La force engendrée par la dépression sur le volet (V1) et sur le piston (3) arrive à vaincre en partie la résistance de la bilame (B) qui tend à maintenir le volet fermé, le doigt (E) subissant l'action de la bilame (B).
Il en résulte une très légère ouverture du volet (V1) (représentée en pointillé sur la figure XVIII) par laquelle passe un faible volume d'air qui, avec l'essence aspirée, forme un mélange de départ très riche.
Le moteur lancé, la dépression tubulure est maximum. Le piston (3) recule brusquement d'une certaine quantité, ce qui provoque l'ouverture partielle du volet (V1) pour appauvrir le mélange.
La circulation d'air de réchauffage des bilames (B) et (b) est établie et s'effectue par le trou (U1) pratiqué dans la gorge.
Au fur et à mesure que la bilame (B) s'échauffe, elle s'enroule autour de son axe. Sa tension décroît sur le doigt (E) du levier (2) solidaire du volet (V1) (Fig. XIX) ce qui permet à ce dernier de s'ouvrir davantage sous l'effet de la dépression agissant, d'une part, sur sa partie excentrée et, d'autre part, sur le piston (3).



Le volume d'air admis est ainsi augmenté.
Parallèlement, la petite bilame (b), en se réchauffant, provoque un déplacement angulaire de la came (C) qui libère peu à peu le levier (5) et ramène progressivement le papillon des gaz (V) vers sa position de ralenti normal.
On obtient ainsi un abaissement de la valeur de la dépression sur le système de giclage principal (4) c'est-à-dire une diminution du débit de carburant.
Le mélange appauvri, ainsi fourni, permet d'obtenir une mise en action rapide et un ralenti accéléré du moteur sans risque de calage.
Quand le moteur a atteint sa température normale de fonctionnement, les éléments constitutifs du volet de départ se trouvent respectivement dans la position représentée sur la figure XX.



La bilame (B) sous l'effet du courant d'air chaud s'étant complètement enroulée autour de son axe et n'exerçant plus aucune pression sur le doigt (E) du levier (2) le volet (V1) s'ouvre complètement sous l'action conjuguée de la dépression qui agit sur l'excentrage du volet et sur la tête du piston (3). Ce dernier étant aspiré au maximum, la circulation d'air chaud s'effectue par la gorge (14).
Quant à la came (C) entraînée par le mouvement de la bilame (b) qui s'est enroulée sous l'effet du courant d'air chaud, elle a libéré le levier (5) qui, grâce à la liaison prévue avec le papillon des gaz (V) permet à celui-ci de se mettre en position de ralenti normal.
Le dispositif de départ est alors hors d'action.

NOTA :
1° Seules la circulation continue d'air chaud et la vitesse des gaz dans le carburateur, maintiennent le volet de départ en position d'ouverture.
2° L'empilage des pièces constituant la liaison volet-papillon nécessite un réglage qui conditionne l'ouverture du papillon des gaz pendant le fonctionnement du volet. Ce réglage, obtenu par l'intermédiaire du barillet (10) et de sa vis, effectué une fois pour toutes en usine lors de l'assemblage de l'appareil, ne doit en aucun cas être modifié.
3° Le réglage du volet de départ automatique qui, comme pour l'autostarter, consiste essentiellement en une opération d'étalonnage de la bilame (B) - en fonction de la température ambiante - est également réalisé une fois pour toutes en usine. Il est concrétisé par deux repères placés l'un sur le corps, l'autre sur le boîtier du dispositif et qui doivent se trouver en correspondance.

Volet de départ électrique Type DITS

Description
Le volet de départ automatique, type DITS, est similaire au type PDIST ou DISTA.
Toutefois, il comporte, par rapport à ce dernier, les particularités suivantes :
- 1° La bilame principale (B) est réchauffée électriquement.
A l'intérieur du boîtier (D) (Fig. XXI), est placée une résistance (H) maintenue dans un bloc isolant (P) à l'aide de deux rivets (S) servant aussi à envoyer le courant à travers la résistance par l'intermédiaire des bornes (T).



Ces dernières sont reliées par deux fils conducteurs, d'une part, au système de contact commandant l'ouverture ou la fermeture du circuit électrique alimentant le moteur, d'autre part, au contacteur du manomètre de pression d'huile, afin que la résistance ne commence à se réchauffer que lorsque la pression d'huile est établie.
Cette disposition a pour but d'interdire le réchauffage prématuré de la bilame (B) qui se traduirait par une mise hors circuit intempestive du volet quand, par suite d'un oubli, le contact d'allumage resterait établi, moteur à l'arrêt.
Une ou deux rondelles en métal (L) recouvrant la résistance (H) constituent un écran contre la chaleur que dégage cette dernière et permettent de faire varier le temps d'enroulement sur elle-même de la bilame (B).
- 2° La petite bilame (b) en raison de son éloignement de la source de chaleur subit, de façon très atténuée, l'effet calorifique de la résistance (H) contrairement à ce qui se passe lorsque le réchauffage est assuré par circulation d'air chaud où les deux bilames sont pratiquement soumises à la même variation de température, comme c'est le cas du type PDIST ou DISTA.
Son rôle se limite à positionner la came (C) en fonction de la température ambiante déterminant l'ouverture positive du papillon des gaz (y), lors des départs du moteur.
De ce fait, il a été nécessaire de prévoir une liaison positive entre la petite bilame (b) et la bilame principale (B) mais uniquement dans le sens de l'ouverture du volet de départ, de manière à synchroniser le retour de la came (C) sur la position de ralenti normal avec l'enroulement progressif de la bilame (B).
Cette liaison est obtenue par le contact direct du levier (2) solidaire de l'axe de volet (1) sur la petite bilame (b), elle-même attelée à la came (C) au moyen d'un ressort (K) en fil de laiton (Fig. XXII).

Lors de l'élévation de température, la bilame (B) s'enroulant sur elle-même libère progressivement le levier (2) sollicité, d'une part, par le piston (3) qui subit l'influence de la dépression du moteur arrivant par les canaux (15) et (14), d'autre part, par le volet (V1) qui tend à s'ouvrir sous l'effet de la dépression agissant sur ce même volet.
Parallèlement, l'enroulement de la bilame (B) conjugué avec le brusque recul du piston (3) neutralise l'effet de la bilame (b) ce qui libère progressivement la came (C) et permet le retour du papillon des gaz (V) sur la position de ralenti normal, en fonction de l'élévation de température.
Signalons que, accessoirement, le ressort (K) précité sert à empêcher la came (C) de revenir sur une position de ralenti accéléré, par inertie, lors d'un changement de direction du véhicule.

La figure XXI représente les différents éléments lorsque le moteur vient d'être lancé, c'est-à-dire en position de ralenti accéléré enrichi.
Les positions des éléments avant le lancement et après la mise en action du moteur étant identiques à celles du modèle PDIST ou DISTA, se reporter à ce sujet aux figures XVIII et XX.
NOTA : Comme pour le type PDIST ou DISTA, il est indispensable de procéder à la manoeuvre d'armement du volet avant le lancement du moteur à froid.

Fonctionnement
Sous l'impulsion du démarreur, le moteur tourne.
La dépression engendrée par le mouvement des pistons dans les cylindres et qui est augmentée par la fermeture du volet (V1) agit sur le bec de giclage (4) qui débite un mélange carburé très riche en essence.
Le canal (15) débouchant en aval du papillon des gaz (V) subit la dépression. Cette dernière arrive par le conduit (14) et aspire brusquement le piston (3) jusqu'à la gorge (G).
Le levier (2) relié au piston (3) suit le mouvement et entraîne le volet (V1) qui s'ouvre d'une certaine valeur, évitant ainsi l'engorgement des cylindres par excès de richesse.
Simultanément, la pression d'huile et la mise sous tension de la résistance (H) sont établies.
Le levier (2) se trouve limité dans sa course par les bilames (B) et (b) sur lesquelles les ergots (E) et (E1) viennent respectivement buter (Fig. XXII).
La bilame principale (B) commençant à subir les effets calorifiques de la résistance (H) s'enroule sur elle-même en fonction de l'élévation de température.
Elle libère ainsi peu à peu le levier (2) qui, sous l'effet de la dépression sur le piston (3) et sur le volet (V1) effectue un déplacement angulaire et contraint la petite bilame (b) à s'enrouler sur elle-même. Cette dernière, dans sa rotation, entraîne, par l'intermédiaire du ressort (K) la came (C) ce qui libère petit à petit le levier (5) et permet un retour progressif du papillon des gaz sur le ralenti normal.

Remarque
Seuls, l'excentrage du volet (V1), la dépression agissant sur la tête du piston (3) et la vitesse de l'air dans l'entrée principale du carburateur, maintiennent le système de départ en position hors d'action.

Volet de départ automatique à eau chaude Type 32 DITA-3

Description
Dans l'entrée d'air principale du carburateur, un volet (V1) excentré est monté sur un axe mobile (1) comportant à une extrémité un levier (2) rivé (Fig. XXIII).



La bilame (B) - maintenue fixe en son centre sur le support (D) du corps de boîtier (7) et dont l'extrémité libre est attelée au doigt (E) du levier (2) - détermine les différentes positions du volet (V1) en fonction de la température de l'eau de circulation du moteur.
Le levier (2) est en liaison avec un piston (3) soumis à la dépression tubulure pour contraindre dès le lancement du moteur obtenu, le volet (V1) à s'ouvrir légèrement d'une quantité contrôlée par la gorge (G) et les trous calibrés (Ui) ménagés dans le piston.
Dans certains cas pour réduire l'effort de la dépression sur le piston, un trou calibré (U) est parfois percé dans la tête de ce dernier.
Dans le corps (A) du dispositif venu de fonderie avec le dessus de cuve est emmanchée à force une bague sur laquelle est montée une petite bilame (b) sensible aux variations de température ambiante et qui s'enroule sous l'effet de la chaleur.
Cette petite bilame commande une came étagée (C), montée libre sur la bague précitée, dont chaque cran correspond à une valeur de température donnée.
Le rôle de cette came (C) est de régler la position d'ouverture du papillon des gaz (V) (ouverture positive) pour faire varier - suivant la température de l'eau du moteur et les besoins de ce dernier - la valeur de la dépression agissant sur le système de giclage principal en même temps que le régime de ralenti accéléré.
La conjugaison nécessaire entre la came (C) et le papillon des gaz (V) est réalisée au moyen de la tringle de liaison (5) en contact direct, d'un côté avec les crans de la came (C), de l'autre avec le levier intermédiaire (4) monté libre sur l'axe (6) du papillon (V).
A noter que, lors de la fermeture du volet, la came (C) est entraînée mécaniquement par le doigt (E1) du levier (2) prenant ainsi une position qui, par des températures supérieures à environ + 5°C, ne pourrait être atteinte au moyen de la petite bilame (b).
On obtient l'ouverture positive correcte en procédant, sur moteur chaud, au réglage du ralenti à vide (régime 650 t/mn) en agissant de la quantité nécessaire sur la vis butée de ralenti (11) (et sur la vis de richesse pour ajuster au taux optimum le dosage du mélange carburé).
La bilame (B) est réchauffée par la conductibilité du corps (7) monté sur le boîtier (8) dans lequel circule un courant d'eau chaude dérivé de la culasse du moteur.
Il est à noter que le réchauffage de la petite bilame (b) est beaucoup moins important que celui de la bilame (B) qui se trouve directement en contact avec le corps (7).
Pour éviter un retour trop lent au ralenti, le doigt (E2) du levier (2), directement actionné par la bilame (B) agit sur la petite bilame (b) dans le sens de l'escamotage de la came (C).

Remarque importante
Avant chaque mise en marche du moteur, il est indispensable d'armer le dispositif de départ en appuyant une fois d'au moins un tiers de sa course sur la pédale d'accélérateur (puis en la relâchant) afin de libérer la came (C) verrouillée par l'action du système de rappel de l'accélérateur et de lui permettre de prendre la position que lui impose la bilame (b) ou le doigt (E1) du levier (2) en fonction de la température. C'est cette position de la came qui détermine l'ouverture du papillon (V).

Fonctionnement
Au moment où le moteur froid va être lancé, l'armement du volet de départ ayant été effectué, les éléments occupent la position indiquée sur la figure XXIII.
La came (C) ayant été libérée a pris une position qui lui est imposée par la bilame (b) ou par le doigt (E1) du levier (2) dans le cas d'une température ambiante supérieure à environ + 5°C
La tringle (5) en butée sur un cran de la came (C) détermine par l'intermédiaire du levier-butée (16) et du levier intermédiaire (4) l'ouverture d'une quantité donnée (ouverture positive) du papillon des gaz (y).
Cette ouverture du papillon, supérieure à celle du ralenti normal, permet d'accroître l'action de la dépression sur le système de giclage principal.
La bilame (B) sous l'effet de la température ambiante est plus ou moins tendue. Son extrémité libre attelée au doigt (E) du levier (2) provoque la fermeture du volet (V1) en exerçant un effort d'autant plus grand que la température est plus basse.
Lorsque, sous l'impulsion du démarreur, le moteur est entraîné, la dépression transmise d'aval en amont du papillon est relativement faible mais suffisante pour aspirer de l'essence dans le système de giclage principal du carburateur.
Cette même dépression agissant sur le volet excentré (Vi) tend à l'ouvrir. Le piston (3), également soumis à la dépression aval, favorise ce mouvement du volet avec lequel il est en liaison par l'intermédiaire de l'ergot (13) de sa bielle et du levier (2).
Il en résulte un léger battement du volet (V1) permettant le passage d'un faible volume d'air qui, avec l'essence aspirée à travers le système de giclage principal, forme un mélange de départ très riche.
Le moteur lancé, la dépression tubulure augmente avec le régime. Le piston (3) est attiré et provoque une ouverture partielle du volet de départ (V1) donc un appauvrissement du mélange qui permet au moteur de continuer à tourner sans risque de calage par excès (Fig. XXIV).



Au fur et à mesure qu'elle s'échauffe, la bilame (B) en se détendant s'enroule sur son axe (D). Elle entraîne dans sa rotation le doigt (E) du levier (2) solidaire du volet (V1) permettant ainsi à ce dernier de s'ouvrir davantage du fait de cette sollicitation à laquelle vient s'ajouter celle de la dépression agissant dans le même sens sur la partie excentrée du volet et sur le piston (3). La dépression sur le système de giclage principal diminue donc, d'où abaissement du débit de carburant.
Parallèlement, la petite bilame (b) entraînée par l'ouverture du volet provoque un déplacement angulaire de la came (C) et ramène progressivement le papillon des gaz (V) en position de ralenti normal, ceci par l'intermédiaire de la tringle (5).

Quand le moteur a atteint sa température normale de fonctionnement, les éléments constitutifs du système de départ se trouvent respectivement dans la position représentée sur la figure XXV. Le volet (V1) qui s'est ouvert en grand a, par l'intermédiaire du doigt (E1) du levier (2) entraîné la came (C) qui se trouve ainsi ramenée nécessairement au cran "ralenti".



Le dispositif de départ est alors hors d'action.

Nota :
1° Le moteur étant chaud, seule la circulation continue d'eau chaude dans le boîtier (8) maintient le volet de départ en position d'ouverture.
2° Le réglage du volet de départ automatique qui consiste essentiellement en une opération d'étalonnage de la bilame (B) en fonction de la température ambiante est effectué, une fois pour toutes, en usine. Il est concrétisé par deux repères placés l'un sur le corps, l'autre sur le boîtier du dispositif et qui doivent se trouver en correspondance.

Volet de départ automatique à eau chaude Type 35 DITA-2

Description
Dans l'entrée d'air principale du carburateur, un volet (V1) excentré est monté sur un axe mobile (1) comportant, à une extrémité, un levier (2) rivé (Fig. XXVI).



La bilame (B) - maintenue fixe en son centre sur le support (D) du corps de boîtier (7) et dont l'extrémité libre est attelée au doigt (E) du levier (2) - détermine les différentes positions du volet (V1) en fonction de la température de l'eau de circulation du moteur.
Le levier (2) est en liaison avec un piston (3) soumis à la dépression tubulure pour contraindre, dès le lancement du moteur obtenu, le volet (V1) à s'ouvrir légèrement d'une quantité contrôlée par la gorge (G) et les trous calibrés (U1) ménagés dans le piston.
Dans certains cas, pour réduire l'effort de la dépression sur le piston, un trou calibré (U) est parfois percé dans la tête de ce dernier.
Une came étagée (C) montée libre sur une bague épaulée concentrique à l'axe du volet dont chaque cran correspond à une ouverture déterminée du papillon des gaz (V) est attelée au levier (2) par un ressort (r).
Le rôle de cette came (C) est de régler la position d'ouverture du papillon des gaz (ouverture positive) pour faire varier, suivant la température de l'eau du moteur et les besoins de ce dernier, la valeur de la dépression agissant sur le système de giclage principal en même temps que le régime de ralenti accéléré.
La conjugaison nécessaire entre la came (C) et le papillon des gaz (V) est réalisée au moyen de la tringle de liaison (5) en contact direct, d'un côté avec les crans de la came (C), de l'autre avec le levier intermédiaire (4) monté libre sur l'axe (6) du papillon (V).
On obtient l'ouverture positive correcte en procédant, sur moteur chaud, au réglage du ralenti à vide (régime 650/700 tours-minute) en agissant de la quantité nécessaire sur la vis butée de ralenti (il) (et sur la vis de richesse (W) pour ajuster au taux optimum le dosage du mélange carburé).
La bilame (B) est réchauffée par la conductibilité du corps (7) monté sur le boîtier (8) dans lequel circule un courant d'eau chaude dérivé de la culasse du moteur.
Un dispositif d'ouverture forcée du volet (VI) lorsque le papillon (V) atteint la position "plein gaz" est incorporé au système de départ (Fig. XXVII).



Il comprend
- un levier (9) monté sur l'axe du papillon (V) ;
- une tige (10) coulissante (placée dans le corps (A) qui contient le mécanisme du système de départ) attelée à l'ergot (13) de bielle de piston (3), lui-même emboîté dans le trou qu'à cet effet comporte le levier (2).
Ce dispositif permet la remise en marche du moteur en cas de noyage accidentel de celui-ci.

Remarque importante
Avant chaque mise en marche du moteur, il est indispensable d'armer le dispositif de départ en appuyant une fois d'au moins un tiers de sa course sur la pédale d'accélérateur (puis en la relâchant) afin de libérer la came (C) verrouillée par l'action du système de rappel de l'accélérateur.

Fonctionnement
Au moment où le moteur froid va être lancé, l'armement du volet de départ ayant été effectué, les éléments occupent respectivement la position indiquée sur la figure XXVI.
La came (C) a pris la position qui lui est imposée par le ressort (r) et la bilame (B).
Par l'intermédiaire du levier butée (16) et du levier intermédiaire (4) la tringle (5) en butée sur le cran "maximum" de la came (C) détermine l'ouverture positive du papillon des gaz (V).
Cette ouverture du papillon, supérieure à celle du ralenti normal, permet d'accroître l'action de la dépression sur le système de giclage principal.
La bilame (B) sous l'effet de la température ambiante est plus ou moins tendue. Son extrémité libre attelée au doigt (E) du levier (2) provoque la fermeture du volet (V1) en exerçant un effort d'autant plus grand que la température est plus basse.
Lorsque, sous l'impulsion du démarreur, le moteur est entraîné, la dépression transmise d'aval en amont du papillon est relativement faible mais suffisante pour aspirer de l'essence dans le système de giclage principal du carburateur.
Cette même dépression agissant sur le volet excentré (V1) tend à l'ouvrir. Le piston (3) également soumis à la dépression aval favorise ce mouvement du volet avec lequel il est en liaison par l'intermédiaire de l'ergot (13) de sa bielle et du levier (2). Quant au ressort (r) qui s'appuie sur l'ergot (12) de la came (C) il évite les battements possibles du volet sur démarreur. Ceci permet d'obtenir un mélange de départ très riche (Fig. XXVIII).



Le moteur lancé, la dépression tubulure augmente avec le régime. Le piston (3) est attiré et provoque une ouverture partielle du volet de départ (V1) donc un appauvrissement du mélange, la came (C) restant elle-même verrouillée par la tige (5) sur le cran "maxi c omme représenté sur la figure XXVIII.
A la première accélération, le ressort (r) qui, après départ du moteur et entrebaillement du volet, s'appuyait sur l'ergot (12) de la came (C) entraîne celle-ci jusqu'à ce qu'il revienne en contact avec le doigt (E1) du levier (2).
Au fur et à mesure qu'elle s'échauffe la bilame (B) en se détendant s'enroule autour de son axe (D). Elle entraîne dans sa rotation le doigt (E) du levier (2) solidaire de l'axe du volet (V1) et permet à ce dernier de s'ouvrir davantage du fait de cette sollicitation à laquelle vient s'ajouter celle de la dépression agissant dans le même sens sur la partie excentrée du volet et sur le piston (3). La dépression sur le système de giclage principal diminue donc d'où abaissement du débit de carburant.
La came (C) a un déplacement angulaire correspondant à celui du volet (V1) ce qui permet d'obtenir des régimes de ralenti accéléré de plus en plus bas au fur et à mesure de l'ouverture du volet.

Quand le moteur a atteint sa température normale de fonctionnement, les éléments constitutifs du volet de départ se trouvent respectivement dans la position représentée sur la figure XXIX.



Le volet (V1) qui s'est ouvert en grand a, par l'intermédiaire du ressort (r) monté sur le levier (2), entraîné la came (C) qui se trouve ainsi ramenée au cran "ralenti".
Le dispositif de départ est alors hors d'action.

Nota
1° Le moteur étant chaud, seule la circulation continue d'eau chaude dans le boîtier (8) maintient le volet de départ en position d'ouverture.
2° Le réglage du volet de départ automatique qui consiste essentiellement en une opération d'étalonnage de la bilame (B) en fonction de la température ambiante est effectué, une fois pour toutes, en usine. Il est concrétisé par deux repères placés, l'un sur le corps, l'autre sur le boîtier du dispositif et qui doivent se trouver en correspondance.

Volet de départ automatique à élément thermodilatable Type 34 TBIA (ou 32/32 TMMIA - 32/35 TCICA - 3235 TMIMA)

Description
Ce système de départ utilise un élément thermodilatable à cire (1) influencé par la variation de température d'une circulation d'eau dérivée du circuit de refroidissement du moteur (figure XXX).



L'ensemble du dispositif assure les fonctions suivantes :
- Entrebâillement du papillon (V) en fonction de la température.
- Fermeture du volet (V2) avec un couple fonction de la température.
- Entrebâillement du volet (V2) après départ.
- Dénoyage, c'est-à-dire ouverture mécanique du volet par la commande d'accélérateur.
L'élément de commande est constitué par le piston (1') d'une capsule à cire (1) dont l'effort s'oppose à celui d'un ressort antagoniste (2). Le déplacement est transmis par une butée (3) au levier (4) qui entraîne, d'une part, le volet (V2) par l'intermédiaire du levier (5) articulé sur le levier (4) et, d'autre part, le papillon (V) par l'intermédiaire des leviers (6) (7) (9) et du levier (10). Une vis butée réglable (11) détermine la position du papillon (V) (ouverture positive).
Le levier (4) est toujours maintenu en contact sur la butée (3) par le ressort (17).
La vis (19) sert à positionner, pour une température de référence donnée, l'équipage mobile constitué par les leviers (4) et (5).
Une membrane (12) soumise à la dépression régnant dans la tubulure d'admission est contrôlée par un ressort taré (20) agissant en sens opposé permet, au moyen de la tige (13) solidaire de la membrane, d'ouvrir partiellement le volet (V2) par son action sur le levier (5) sitôt le moteur lancé.
Le dénoyage en cas de départ manqué est assuré par les leviers (7) et (5) qui entrent en contact lors de l'ouverture du papillon (V) quand on appuie à fond sur la pédale d'accéIérateur.
La disposition des leviers (14) et (15) - le premier étant attelé d'une part au ressort d'entraînement (16), d'autre part au ressort de tension (18) - permet la prolongation de l'ouverture du papillon (V) sous l'action du piston de la capsule à cire au-delà de l'ouverture complète du volet (V2).

Fonctionnement
Lorsque le moteur froid va être lancé, les éléments du dispositif de départ occupent respec- tivement la position indiquée sur la figure (XXX).

Départ à froid
L'élément thermodilatable est contracté (piston (1') enfoncé dans la capsule (1). Le galet (21) du levier de contact (4) qui se trouve en position basse a contraint les levier-came d'ouverture positive (6), levier de dénoyage (7) et (par l'intermédiaire de la tringle de liaison (9> levier de commande des gaz (10) à prendre une position entraînant l'entrebâillement (ouverture positive) du papillon des gaz (V).
Lorsque sous l'action du démarreur le moteur est entraîné, la dépression transmise d'aval en amont du papillon est relativement faible, mais suffisante, pour aspirer de l'essence dans le système de giclage principal du carburateur. Dès le moteur lancé, la dépression tubulure augmente. La membrane (12) subissant cette dépression supérieure à la poussée du ressort antagoniste (20) est attirée vers l'arrière.
La tige (13), solidaire de la membrane (12) effectue la même translation et provoque une rotation du levier (5) entraînant l'ouverture partielle du volet (V2) nécessaire au fonctionnement correct du moteur après départ (voir figure XXXI).



Cette ouverture partielle du volet (OVAD) est variable suivant la position occupée par l'extrémité inférieure du levier (5) c'est-à-dire fonction de la température.

Mise en action
Au fur et à mesure de l'augmentation de température de l'eau de circulation du moteur, la cire contenue dans la capsule se dilate et provoque, outre un déplacement du piston (1'), la compression du ressort (2). Il s'ensuit une rotation du levier de contact (4) autour de son axe ce qui a pour effet :
a) de pousser le levier (5) après que le galet (21) soit arrivé au contact de celui-ci, ce qui contraint le volet (V2) à s'ouvrir progressivement.
b) de permettre au levier d'ouverture positive (6) - dont le profil supérieur suit le galet (21) - ainsi qu'au levier de dénoyage (7) de tourner autour de leur axe commun et au papillon des gaz (V) de revenir progressivement à sa position de ralenti normal, moteur chaud (voir figure XXXII).




Prolongation de l'ouverture positive du papillon des gaz
Grâce à la disposition décrite plus haut des leviers (14) et (15) lorsque le volet de départ (V2) arrive en position d'ouverture complète, le papillon (V) est encore très légèrement entrouvert et ne peut revenir en position de ralenti normal que quand la température de l'eau de circulation a augmenté de quelques degrés, ce qui, en fin de mise en action du moteur évite un risque d'instabilité du régime de fonctionnement de ce dernier tant qu'il n'a pas atteint lui-même une température suffisante.

Dénoyage mécanique
En cas de départ manqué, le dénoyage du moteur est assuré par les leviers (7) et (5) qui entrent en contact lors de l'ouverture du papillon (V) quand on appuie sur la pédale d'accélérateur et contraignent le volet (V2) à s'ouvrir partiellement (voir figure XXXIII).