HISTOIRE DE L'AUTOMOBILE 1980 - 1984

1980

Contrôle technique : Norme de Novembre 1980.

Obligation généralisée du port du casque cyclo et moto

Création de la chaîne télé US CNN (1.6)

Champions F1 : Alan Jones sur Williams Ford et Williams Ford
F1 : 10 meilleurs résulats pris en compte (1980-1990)
guerre FISA (Jean-Marie Balestre) - FOCA (Bernie Ecclestone)
Débuts d'Alain Prost en F1 au GP d'Argentine, sur Mc Laren ; 6e, 1 point marqué
Patrick Depailler se tue aux essais du GP d'Allemagne sur Alfa Romeo
Désiré Wilson en Formule 1 (SudAFr, 26.11.1953-) : sur Tyrell Cosworth, 1 non qualification à Brands Hatch
1 victoire en F. Aurora (F3000) à Brands Hatch, sur Wolf
En Championnat du Monde des Marques, sur De Cadenet Ford, victoires à Monza et Silverstone

2e Rallye Paris-Dakar (01-23.01)
216 concurrents, catégories séparées
1er auto Kottulinsky-Luffelman sur Volkswagen Iltis, moto Cyril Neveu sur Yamaha 500 XT, camion Atouat-Boukrif-Kaoula sur Sonacome, 95 classés
équipe usine VW (surnommée Afrika Korps) engageant des Iltis dérivés des tous-terrains militaires, camion d'assistance Man 6x6 et des pilotes de rallye comme Jean Ragnotti




ALFA ROMEO Alfetta GTV 6 1980-1986
6 cylindres en V, 2 492 cm3, 160 ch, 210 km/h, 22 381 exemplaires produits
Les jours du fameux coupé Bertone sont comptés lorsque, au printemps 1972, la marque milanaise dévoile la berline Alfetta. Deux années supplémentaires seront pourtant nécessaires à sa réalisation.
Apparu en juin 1974, le coupé du même nom, dessiné par Giugiaro, s'inscrit dans l'air du temps, loin des modèles spartiates, surbaissés et étriqués. Si son profil affûté lui confère une allure résolument sportive, cette GT appartient bien à une nouvelle génération : carrosserie bicorps, grande surface vitrée et habitabilité en hausse. Confortable et bien équipée, elle se contente en revanche de la finition "standard", celle des mauvaises années Alfa Romeo.
Dans un premier temps (1974-1980), l'Alfetta conserve les motorisations de la berline, à savoir des 4 cylindres 1 800 cm3 (122 ch) et 2 000 cm3 (130 ch), lui permettant de flirter avec les 200 km/h.
Saluée pour ses qualités routières et son homogénéité, la dernière-née décevra cependant les fidèles de la marque par ses performances.
Par la suite, profitant d'un léger restylage de sa gamme Alfetta, le constructeur dote son coupé du V6 étrenné par la pataude Alfa 6.
La sportive, reconnaissable au bossage de son capot moteur, mérite alors plus que jamais son appellation GTV (V pour Veloce). Alimentée par injection, cette mécanique à double arbre à cames, aussi puissante que souple, gratifie ses occupants de sonorités rarement émises par des véhicules produits en grande série. Un bonheur à l'état pur pour les passionnés, et une invitation au voyage !
Davantage taillée pour les grandes lignes droites que pour les petites routes sinueuses, l'Alfetta GTV 6 compte assurément parmi les dernières "grandes" Alfa Romeo, sinon parmi les plus réussies dans une période plutôt chaotique pour la firme. Elle aurait pu traverser les années 90 sans rougir...
Mais si la robustesse de sa mécanique fut rarement prise en défaut, sa tôlerie trahissait un penchant prononcé pour la couleur rouille.


AMC Eagle SX/4
coupé convertible 3 portes, châssis et carrosserie de la Spirit, moteurs Pontiac 4 cyl 2.5 92 ch et 6 cyl 4.2 123 ch
Select Drive permettant de passer de 4 roues motrices en 2 roues à propulsion arrière

Renault acquiert 46 % du capital d'AMERICAN MOTORS, propriétaire de Jeep
production de l'Alliance (Renault 9)
importation en France de la Jeep CJ7 à partir de 1982, puis de la Cherokee en 1983
parts cédées en 1987 à CHRYSLER (reprise des ventes de JEEP, sauf en France, Italie, Espagne et Portugal)
reprise des ventes Italie, Espagne et Portugal en 1992, des ventes France au 01.01.1993 (accord courant jusqu'au 31.08.1993, dénoncé par les américains)
30.000 Jeep vendues en France, 70.000 en Europe par le réseau Renault
6300 ventes en France en 1990, 4800 en 1991, 1400 sur 6 mois 1992

Berlinette ASTON-MARTIN Bulldog
design William Towns (dessin de toutes les Aston-Martin depuis la DB 6)
V8 600 ch, 320 km/h. 1.400.000 AUDI 80 2 (1978-1980)

AUDI 80 restylée (série 3), Coupé GT (09)

AUDI Coupé : moteurs 1.8 90 ch, 2.0 115 ch et 2.1 130 ch

AUDI Quattro : 1ère routière à traction intégrale, 5 cylindres 2.1 turbo, 200 ch

AUSTIN Metro (10) : Version sportive MG en 05.1982, MG Metro Turbo en 10.1982

AUSTIN Ital : berline 4 portes et break 5 portes, réservé au marché anglais, 1.3 61 ch et 1.7 77 ch et 2.0 (2 litres supprimé en 1983)

BENTLEY Mulsanne (10) : Mulsanne Turbo en 03.1982

CEDRE 1000, version améliorée de la Midinette de 1979.


Tricycle à portes coulissantes, longueur 2 m, 40 km/h, autonomie 120 km.

CITROEN 2 CV Charleston : série limitée puis intégrée définitivement au catalogue

CITROEN GSA : 1980-1986

Guy Verrier nommé à la direction de CITROEN Sport (1980-1989)
Visa 1000 pistes et CX Groupes 1-2-5, puis BX 4 TC

Création de COURAGE par Yves Courage (83 victoires en courses de côte nationales sur F2)
châssis CO1 en 1981, 1ère participation au Mans en 1982 (29e aux essais, abandon à la 11e heure sur problèmes de transmission)
20 châssis construits, sous le nom de Cougar jusqu'en 1992 puis Courage à partir de 1993
moteur V8 Ford atmo de 1982 à 1984, flat 6 Porsche turbo dès 1985 (une Cougar Ford engagée au Mans en 1988)
meilleur résultat au Mans 1987 (3e derrière les Porsche 962, avec Raphanel, Regout et Courage)
13e participation en 1994 (C32, Flat 6 Porsche 3.3)

Plus de 560 COURNIL sont produits, essentiellement vendus aux administrations
Introduction du nouveau moteur Indenor XD2 2.3D en 1982

DODGE Aries
berline 2/4 portes et break 5 portes (appellation Aries donnée aux K-Car qui conservent leur ligne spécifique)
traction, moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et 2.6 94 ch

EXCALIBUR Series IV Phaéton
cabriolet 2 portes 4 places (dérivé de l'Excalibur I, réplique de la Mercedes SSK)
moteur Chevrolet 5.0 156 ch, châssis Chevrolet Corvette
Roadster en 1982 (arrière fastback, 2 places)

le groupe de la Société Anonyme Française du FERODO devient VALEO (05)

FERRARI
Mort de l'épouse d'Enzo Ferrari, Laura. Il reconnaît alors son fils naturel Piero Lardi, né en 1946.
Pas un seul Grand Prix au palmarès de Ferrari pour la saison 1980, remportée par Williams.
En mars, au Salon de Genève, présentation de la Mondial qui succède à la 308 GT4. En octobre, les 308 GTB et GTS reçoivent l'injection et deviennent 308 GTBi et GTSi. Au Salon de Turin, en avril, présentation, sur le stand Pininfarina, de la première et unique Ferrari à quatre portes, la Pinin. Elle est équipée d'un V12 de 4,9 litres et 360 ch. On avait un moment envisagé sa production pour le début des années 1990, mais le projet fut abandonné.

En mars, au Salon de Genève, présentation de la FERRARI Mondial qui succède à la 308 GT4.
La Mondial prend la succession de la 308 GT4 au Salon de Genève, en mars 1980. Si la GT4 n'avait pas fait l'unanimité, la Mondial reçoit un accueil plutôt froid. Il faut bien avouer que son esthétique au style heurté, pourtant signée Pininfarina, n'est pas très réussie. De plus, côté mécanique, le V8 de 3 litres à double arbre à cames en tête, le même que celui de la 308 GT4 mais muni d'une alimentation par injection électronique, passe de 255 ch à 214 ch ! L'habitabilité est améliorée grâce à l'allongement de l'empattement de 2,55 m à 2,65 m, mais cela ne suffit pas à compenser l'esthétique et le manque de puissance. La production est assurée par Scaglietti, mais les ventes ont du mal à démarrer. Cette première série de Mondial s'arrête au printemps 1982 après 700 exemplaires.Au cours de l'été 1982, la Mondial, comme les 308 GTB et GTS, reçoit une culasse à quatre soupapes par cylindre et devient Mondial Quattrovalvole. Son V8 retrouve 26 ch et passe à 240 ch. Extérieurement, on la reconnaît à la grille latérale de la couleur de la caisse, alors qu'à l'intérieur on note un nouvel aménagement de la console centrale et un nouveau volant.En septembre 1983, un cabriolet Mondial fait son apparition lors des "Ferrari Days". Il sera présenté de façon plus officielle au Salon de Bruxelles en janvier 1984. Il s'agit du premier vrai cabriolet depuis la disparition de la Daytona 365 GTS/4 en 1973. Le cabriolet, plus réussi que le coupé, permettra à la Mondial de connaître un succès commercial plus significatif. A l'apparition de la 3.2, fin 1985, la Mondial Quattrovalvole a été produite à 1774 unités, 1145 coupés et 629 cabriolets.Au Salon de Francfort 1985, la Mondial devient Mondial 3.2 lorsqu'elle reçoit le V8 de 3 186 cm3 développant 270 ch, en même temps que les GTB et GTS. La carrosserie reçoit quelques retouches à cette occasion avec des boucliers avant et arrière redessinés et peints de la couleur de la caisse. On note également de nouvelles jantes au dessin plus sobre et un nouveau tableau de bord.Au Salon de Genève, en mars 1989, la Mondial 3.2 devient Mondial T (T pour transversal). La boîte de vitesses adopte en effet cette position du fait de la nouvelle configuration longitudinale du moteur dont la cylindrée est passée à 3,4 litres alors que la puissance reste inchangée à 270 ch. Un contrôle de tarage électronique des amortisseurs améliore la suspension. Extérieurement, une grille latérale de plus petite dimension et de nouvelles poignées de portières permettent de reconnaître la nouvelle Mondial T. A l'intérieur, le pédalier est désormais aligné dans l'axe du volant et le tableau de bord a été redessiné. La Mondial sera produite sous cette forme jusqu'en juillet

8 cylindres Quattrovalole en 1983 (2.9 l 240 ch)

FERRARI F1 à boîte 7 rapports à commande électromagnétique (7)
travaux de Mauro Forghieri, en collaboration avec Bendix, pour Gilles Villeneuve (une centaine de tours parcourus à Fiorano en 1980)
capteurs envoyant des signaux de coupure au moteur en cas de patinage d'une roue au démarrage
un changement de rapports réclame plus de 50/100e de seconde (bon conducteur), 20/100e pour un bon pilote, la limite étant de 18/100e (problème accru par les moteurs f1 turbocompressés) ; sans embrayage, le temps tombe à 11/100e
2 boutons au tableau de bord
1ers essais en 1979 sur une 312 T4 puis une 126 C
projet abandonné par suite de difficultés liées à la technologie disponible à l'époque (Problèmes de poids, de fiabilité et d'encombrement)
travaux repris par John Barnard et améliorés par l'apport de l'électronique

FIAT Panda (03, "la voiture à malices")

Annoncée dès la fin de 1979, la Panda a été lancée en mars 1980 à l'occasion du Salon de Genève.
Cette nouveauté économique est conçue dans le but d'être facile à entretenir et pratique à utiliser.
C'est une berline 2 portes avec hayon arrière dont le style net a été étudié par Fiat avec l'assistance de Giorgetto Giugiaro.
De nombreuses astuces ont été adoptées pour l'équipement de cette voiture, notamment en ce qui concerne les sièges susceptibles d'offrir de nombreuses solutions pour le transport de passagers ou de bagages.
La Panda existe on deux versions 30 et 45 seule cette dernière est disponible on France.
Dès sa sortie, en 1980, il existe de nombreuses versions spéciales de différents carrossiers italiens.
Panda Panda 30 2 cylindres 652 cm3 30 ch et 45 4 cylindres 903 cm3 45
Versions 34 (0.8 34 ch), 45 (0.9 45 ch) et 4x4 (1.0 48 ch)
>4.3 millions d'exemplaire en avril 2003

LA NOUVELLE PETITE FIAT - TURIN RETROUVE L'APPETIT !
Un vent nouveau soufflerait-il sur Turin? Plusieurs indices permettent de le penser. Il y a quelque temps j'avais exprimé ici mon inquiétude au sujet de la situation et de l'orientation de Fiat. Gianni et Umberto Agnelli, maîtres de cet empire, accordaient apparemment moins d'importance à l'automobile qu'à d'autres activités fort diverses parmi lesquelles la politique tenait sa place. D'autre part, la gamme hétérogène de ce constructeur ne bénéficie pas d'une image très nette : le moteur arrière y joue un rôle appréciable et sans doute anachronique, à côté de la traction avant et de la transmission classique. Enfin, le soin de défendre et d'aviver cette image elle-même semblait confié à des hommes dont ni l'allant ni le style ne pouvaient rappeler, à beaucoup près, ceux qui avaient naguère assuré le rayonnement de la marque.
LES CARTES A JOUER
Là dessus, en janvier dernier, on a vu naître la société Fiat Auto. Certes il s'agissait là d'un aboutissement : la décentralisation du groupe était menée à son terme. Mais c'est Umberto Agnelli, 45 ans, vice président administrateur délégué de ce groupe qui devenait président de Fiat Auto, tandis qu'était nommé un nouvel administrateur délégué, Vittorio Guidella, 48 ans. D'autres remaniements intervenaient à Turin dans plusieurs services notamment ceux responsables de l'image de la marque.
Mieux encore : Umberto Agnelli abandonnait son mandat de sénateur. La tentation de la politique s'éloignait. Un autre fait paraît significatif. On sait que Gianni Agnelli, 58 ans, patron du groupe, a toujours été un avocat de la cause européenne. Son goût des vastes rapprochements l'avait même amené à contracter, non sans imprudence, un mariage éphémère avec Citroën, alors filiale de Michelin. Quoi qu'il en soit, ce polyglotte, ce grand voyageur aux amitiés internationales ne s'est pas présenté aux élections du 10 juin, alors que Sergio Pininfarina, par exemple, c'est fait élire au parlement du vieux continent.
Longtemps sollicités par des tâches et des goûts variés - trop variés - les frères Agnelli assigneraient-ils enfin à l'automobile une place plus précise et plus généreuse dans leurs projets comme dans leur emploi du temps, dans leurs joies comme dans leurs soucis, en un mot dans leur vie ? On peut le penser. En tout cas, sur le plan concret, cette activité bénéficie d'un plan d'investissement de 2.000 milliards de lires (plus de 100 milliards de francs) en cinq ans, plan lancé en 1978 en vue de moderniser une gamme bigarrée et des techniques de production déjà évoluées. Ainsi la soudure automatique par Robogate représente un bon atout pour la société.
Sur le plan international - Fiat tient à sa vocation mondiale - on note que la firme a porté de 36 à 51 %, en attendant mieux (80 % sans doute) sa participation dans Seat. Turin pourra ainsi s'attaquer avec plus d'efficacité au redressement de sa filiale espagnole assez mal en point ; la part que détient Seat de l'autre côté des Pyrénées n'a cessé de se rétrécir d'année en année. Le vieillissement de la gamme s'est conjugué avec le dynamisme des concurrents français et américains installés dans la péninsule ibérique.
D'autre part la Pologne sera, avant longtemps, seule à produire la petite 126. Ce modèle, actuellement assemblé en Italie, doit s'effacer pour faire place à la nouvelle voiture que nous présentons aujourd'hui.
Dans l'ensemble de l'Europe, les ventes de la Ritmo n'ont pas atteint les résultats escomptés. En France la voiture a été lente à décoller. Sur le vieux continent, la gamme Fiat détient actuellement 12,5 % du marché ; le constructeur va s'efforcer de porter sa pénétration à 14 %. La 127 demeure une bonne carte. Il ne faut pas oublier que, depuis 1973, ce modèle reste le plus diffusé en Europe. En 1978, il précède avec 408 981 unités la VW Golf (400.509) la R 5 (376.212) la Taunus, la Fiesta et l'Ascona. Plus de 50 % des 127 sont vendues en Italie où Fiat détient 48 % du marché et 54 % si l'on y ajoute Lancia et Autobianchi. En 1979 il est possible que la Golf prenne la première place en Europe.
Aux Etats Unis, Fiat a exporté 63 000 voitures l'an dernier et compte porter progressivement ce chiffre à 120 000, grâce surtout à la Ritmo, baptisée Strada outre Atlantique. Les Agnelli pensent beaucoup à l'Amérique, au point de sembler parfois obsédés par le gigantisme. Tout récemment, Gianni Agnelli a déclaré "Celui qui produit 3 millions de voitures par an occupe une situation exceptionnelle. Celui qui en fabrique 2 millions vit bien. Celui qui n'en livre qu'un million survit".
Cette arithmétique simpliste me semble assez discutable. Faut-il toujours juger les entreprises en fonction de leur seule dimension ? Doit-on rappeler qu'avec 320 000 voitures par an, BMW réalise plus de profits que certains géants ergotants ?
DE MOSCOU A PEKIN
En Chine, Fiat nourrit de grands espoirs. Les négociations qu'il a engagées avec les dirigeants de Pékin en vue de la construction d'une usine de tracteurs semblent très avancées. Bien placés géographiquement, les Japonais paraissent en très moins bonne position dans le domaine de la machine agricole. Gianni Agnelli doit s'en réjouir car il ne porte pas l'industrie nippone dans son coeur ; il a, en particulier, manifesté des sentiments dépourvus de toute bienveillance en apprenant l'accord Leyland-Honda qui ouvre, plus grandes encore, les portes de l'Europe aux Japonais protectionnistes.
Il parait intéressant de noter qu'au cours des pourparlers engagés entre Fiat et la Chine, les représentants de Pékin ont laissé apparaître l'estime qu'ils accordent aux réalisations de Togliattigrad en URSS. L'image internationale ainsi acquise par Fiat dans l'automobile ne peut que renforcer sa résolution de rendre toute son importance à cette activité.
Une relance de l'automobile exige, au premier chef, un rajeunissement de la gamme. Celle-ci comprend actuellement trois familles de voitures :
- Les Ritmo, des traction avant modernes, et les 127,
- les 131/132, des berlines classiques à essieu rigide,
- la 126, qui s'effacera progressivement, du moins en Italie, pour faire place à la nouvelle petite traction avant.
A quelle date ? Peut-être en mars 1980, à Genève, ou plutôt en avril au salon de Turin.
Rallye de Monte Carlo : 1er Walter Rörhl sur FIAT 131 Abarth
plusieurs épreuves spéciales annulées en raison de l'affluence imprévue des spectateurs

Voiturette FLIPPER II (9.1980-1984)


S.E.A.B., 62, rue Pasteur, 94800 VILLEJUIF
Berline, catégorie cyclomoteur (sans permis). Carrosserie monocoque en ABS thermoformé et boulonnée sur un châssis tubulaire. Moteur situé à l’avant du véhicule. Pneumatiques 400 x 8 (avant et arrière). Nombre de places assises 2 (côte-à-côte).
Longueur maxi : 2 130 mm. Largeur maxi i 190 mm.
Poids du véhicule à vide : 170 kg. Poids total autorisé en charge : 350 kg.
Hauteur libre au-dessus du sol : 150 mm.
Moteur Motobécane V014 à piston d’équilibrage. Alésage : 39 mm. Course : 41,8 mm. Cylindrée : 49,90 cm3.
Puissance : 2,6 ch (1,9 kW) à 5 400 tr/mn. Taux de compression : 9/1. Régime maximum : 7 000 tr/mn.
Carburateur : Gurtner O 13 mm. Refroidissement : par air.
Traction AV. Embrayage centrifuge et variateur automatique de vitesse. Pont réducteur différentiel et transmission à cardans. Marche avant-arrière mécanique commandée par levier.
Vitesse au régime de 1 000 tr/mn : mini : 2,5 km/h. maxi : 5,6 km/h. Vitesse maxi théorique : 39,20 km/h.
Suspension avant et arrière du type McPherson, à amortisseurs télescopiques et ressorts hélicoïdaux concentriques.
Direction par volant et crémaillère.
Freinage avant et arrière à disque. Surface de freinage par roue 173 cm2. Commande hydraulique.
Frein à main agissant sur les roues arrière.
Deux projecteurs avant de 6 V 6 W. Deux feux clignotants avant et deux feux clignotants arrière. Feux rouges arrière. Feux stop.

4.000.000 de FORD Escort propulsion (1968-1980)

FORD Escort traction avant (3e génération, 9, Salon de Paris)
8.000.000 d'exemplaires de 1981 à 1990
version Orion en 1983, cabriolet Escort 1984, nouvelle gamme Escort/Orion en 10.1990
Escort Clipper (Break) 11.1990, Escort Livraison (Fourgonnette) 02.1991
Escort RS 16V 10.1991
nouvelle génération restylée et moteurs Zeta 4 cylindres 16S 1800 105/130 ch, 02.1992
Escort RS Cosworth (07.1992)

FORD Escort (USA) : version US de l'Escort, berline 2/3 portes et break 5 portes, moteurs 1.6 72, 81 et 83 ch, version GT 1.6 83 ch injection, coupé EXP en 1981

Moteur modulaire GENERAL MOTORS 1980
V8, 7l, 145 kW à 3800 tr/mn, commercialisé en 1981 (CADILLAC haut de gamme)

GENERAL MOTORS Locking Clutch (embrayage de pontage pour boîte auto, 5)
Un disque d'embrayage portant une zone de friction étroite est appliquée par la pression hydraulique de la transmission etrend momentanément solidaire la pompe du convertisseur et la turbine réceptrice
Blocage en position Drive, vitesse de 48 à 65 km/h selon les modèles, dépression faible (15 à 55 mm de Hg) dans le collecteur d'admission
En accélération, la dépression augmente et déclenche une chute de pression d'où relâchement de l'embrayage et retour au fonctionnement normal
Si l'on cesse d'accélérer ou si l'on freine, la montée de la dépression ou un contacteur spécial font tomber la pression hydrauliqye

Nouvelle batterie de traction GENERAL MOTORS
M. E.M. Estes, président de General Motors a annoncé pour 1984-1985 le lancement d'un nouveau type de batterie de traction destiné à équiper des voitures G.M. Il s'agirait d'un véhicule de conception spéciale et destiné à des déplacements relativement courts puisque la batterie autoriserait un rayon d'action de 160 km pour une vitesse de l'ordre de 80 km/h. Dans ces conditions la durée de vie de la nouvelle batterie devrait permettre de parcourir 45 à 50 000 km avant son remplacement.
Il s'agit en fait d'une batterie utilisant le couple électrochimique zinc/oxyde de nickel (Zn/Ni OOH) dont les qualités sont connues depuis plus de 80 ans mais dont la durée de vie était, jusqu'ici, très limitée n raison d'une dissymétrie dans la reconstitution du zinc qui entraîne notamment la mise en court-circuit des éléments). Les progrès réalisés par les chercheurs portent essentiellement sur l'amélioration de la durée de vie des éléments Zn/Ni OOH et la conservation, dans le temps, de leur capacité d'accumulation d'énergie. En ce qui concerne la puissance massique de la nouvelle batterie General Motors le fabricant annonce 59,5 Wh/kg (27 Wh/livre) contre 26,45 Wh/kg (12 Wh/livre) pour la batterie plomb/acide ; G.M. estime pouvoir atteindre 70,5 Wh/kg (32 Wh/livre). La réduction d'encombrement serait aussi très importante.
Parallèlement G.M. étudie une batterie Lithium/sulfate de fer (Li/Fe S2 dont la puissance massique pourrait atteindre 200 Wh/kg ce qui traduirait une réduction de poids dans un rapport de 3 en comparaison avec ce que G.M. espère tirer de la batterie zinc/nickel. Cependant la filière Lithium/sulfate de fer est encore une solution chère ; par ailleurs un tel accumulateur travaille à température élevée puisque son fonctionnement nécessite 800 °F (soit 426 °C).


GENERAL MOTORS GT 225 à turbine

Mini-fourgonnettes électriques G.T.E.
La General Telephone et Electronics a conclu un accord avec le Ministère américain de l'Energie, les compagnies des téléphones G.T.E. de Floride, de Californie et de Hawaii pour l'utilisation, chacune, d'un parc de 25 véhicules électriques dans des conditions normales d'exploitation.
Les trois compagnies de téléphones G.T.E. utiliseront des voitures et camions électriques de démonstration pendant trois ans dans le cadre d'un programme visant à acquérir de l'expérience en matière de véhicules électriques.
G.T.E. achètera les 75 véhicules électriques ainsi que les pièces de rechanges et l'équipement de contrôle nécessaires et tiendra des procès-verbaux détaillés concernant leur utilisation.
Des moteurs électriques alimentés par des accumulateurs remplaceront les moteurs à essence, et les pièces y afférentes, des véhicules de série. Chaque véhicule sera ainsi équipé de 16 à 20 batteries d'accumulateurs qui seront rechargées pendant la nuit, afin de permettre l'obtention d'une vitesse de 80 km/h sur un parcours d'au moins 80 km pendant la journée suivante.
Les compagnies G.T.E. livreront au Ministère de l'Énergie des comptes rendus périodiques sur les performances de ces véhicules et leur acceptation par le public. De son côté, le gouvernement fera part de ces informations aux fabricants d'automobiles, aux autres parties intéressées ainsi qu'à l'opinion publique en général.


HINDUSTAN Ambassador Mark 4 (Inde)
Morris Oxford 1959 sous licence
moteurs 1.5 50 ch (1.8 sur demande), Diesel 1.5 40 ch en 1982

HOLDEN Gemini (Australie) : berline 4 portes et break 3 portes Wagon (version export de l'Isuzu Gemini), 1.6 67 ch ou 1.8 D 55 ch

HONDA Quintet (01) : berline convertible 54 portes, 1.6 l 80 ch

Moto KAWASAKI 440 (2)
Transmission par courroie crantée : Fibres de verre (En long), néoprène moulé, nylon superficiel contre les frottements

LADA 2105

Prototype LAMBORGHINI Athon : style Bertone

LAMBORGHINI Auto fait faillite et est cédée à la famille Mimran
Patrick Mimran (24 ans) en devient président
production de l'engin tout terrain Cheetah de 1977 sous le nom de LM (Lamborghini Mimran)

LANCIA Delta, Voiture de l'Année 1980
version Integrale 6 fois Championne du Monde des Rallyes consécutivement, de 1987 à 1992

LANCIA Trevi (04) : berline 4 portes, 1.6 100 ch (marché italien) et 2.0 122 ou 135 ch

LANCIA Champion du Monde des Marques des Voitures Silhouette

Coupé 2 portes LOTUS Esprit (GB février 1980)
L = 4,37 m / l = 1,87 m / h = 1,15 m
4 cylindres 2174 cm3, 268 ch à 6500 tr/mn, 260 km/h, 433x186 cm, 1220 kg, boîte de vitesses 5 (2097 ex)
Turbo S4 en 10.1987
2.0 turbo (243 ch. / 18 CV) sur GT 3 - 3.5 bi-turbo (353 ch. / 27 CV) sur V8
Propulsion (moteur central), boîte manuelle 5 rapports
283 km/h (V8)

MATRA Murena (Salon de Paris)

MAZDA : 1.200.000 moteurs Wankel produits (11.1980)

MAZDA 323 traction (7, Familia au Japon)
berlines 3/5 portes, break, moteurs 1.1 55 ch, 1.3 60 ch, 1.5 70/75/88 ch
berline 3 volumes en 1981

Victoire de la MERCEDES 450 SLC au rallye Bandama

MERCURY Lynx : dérivée de la Ford Escort US, moteurs 1.6 72 et 81 ch, version RS 1.6 83 ch injection

Arrêt de la MGB le 23 octobre 1980 à Abingdon (1962-1980)
C'est la dernière MG produite avant le renouveau avec la MG F
abréviation de Morris Garage, dont Cecil Kimber, fondateur de la marque, était directeur
MG Old Number One en 1929
production de voitures en série en 1930
production arrêtée en 1980 (arrêt de la MGB)
marque réutilisée depuis le printemps 1982 par Leyland, pour les variantes sportives d'Austin
retour au salon de Genève 1995 (MGF)
dernière MGB le 23.10.1980 ; retour au salon de Genève 1995 (MGF)
Last year for MGBs. 1000 LE" models were made

Nouvelle MITSUBISHI Galant (Eterna au japon)
berline 4 portes et break 5 portes, coupé Sapporo
moteurs 1.6 75 ch, 2.0 102/112/170 ch (Eterna Sigma) et 2.3 turbo Diesel 84 ch

NISSAN Leopard (09) : berline 4 portes et coupé 2 portes, moteurs 1.8 105 ch, 2.0 125 et 145 ch et 2.8 (2.8 supprimé en 1983)

Nouvelle NISSAN Laurel : berline 4 portes 2.0 97 ch, 2.4 113 ch ou 2.8 Diesel 84 ch, moteurs 4 cylindres et version turbo au Japon

OPEL Corsa (08)

Fusion-absorption d'Automobiles TALBOT par automobiles PEUGEOT

PEUGEOT 205 Rolland-Garros : 5000 ex, 4000 en 1991, berlines 3 et 5 portes en 1992 (2300 ex)

PEUGEOT 305 série 2 (07) : 1982-1990

PEUGEOT 504 Dangel 4x4 (Salon de Paris)

PEUGEOT 505 turbo Diesel (Salon de Paris)

PLYMOUTH Reliant : variante de la Dodge Ariès, à quelques détails près

PORSCHE 962 C équipée de la la boîte PDM.
double débrayage assurant un passage des rapports sous charge.

PUMAS GTI/GTC (Bresil) : coupé 2 portes GTI et cabriolet GTC, flat 4 1.6 l 90 ch (châssis et moteur VW Brasilia)

RENAULT acquiert 46 % du capital d'AMERICAN MOTORS, propriétaire de Jeep
production de l'Alliance (Renault 9)

RENAULT 4 rallye-raid

RENAULT Rodeo 5 (06)

RENAULT 5 Turbo (Salon de Bruxelles, 1.1980)
Maquette présentée au Salon de Paris 1978 (1980-1985)

RENAULT 18 turbo (Salon de Paris)

RENAULT Fuego (salon de Genève) ; 1980-1985
cabriolet Einfeldt en RDA 1983

RENAULT 20 TX Automatic (7)

ROLLS-ROYCE Silver Spur (10)

Victoire de Rondeau-Jaussaud sur RONDEAU M 379 B aux 24 heures du Mans, 4 608,020 km
Seule la Rondeau M 379 B à moteur V8 Cosworth DFV a pu interrompre la série Porsche entre 1979 et 1985.
Tout au long de ces années pleines d’ajustements du règlement, de bouleversements au niveau des rapports de force entre les différents types de voitures, le sport automobile français est largement à l’honneur avec notamment les prestations dans les diverses catégories et classements particuliers des Ligier et des Inaltera qui deviennent Rondeau en 1978.
Le constructeur manceau obtient sa consécration en 1980 en imposant lui-même - en compagnie de Jaussaud - une "Groupe 6" portant son nom. C’est une grande première avant le début d’une longue série Porsche.


ROVER Mini Beaubourg

SAAB 900 Turbo
boîte de vitesses et pont logés dans un carter commun avec le moteur (longitudinal), sous le vilebrequin
embrayage en bout de vilebrequin, sur la face avant du moteur
liaison mécanique entre vilebrequin et arbre primaire de boîte par chaîne spéciale
moteur sur l'essieu avant (gain en encombrement et en répartition des masses mais centre de gravité plus haut)

SBARRO Super-Twelve
châssis tubulaire
2 moteur 6 cyl Kawasaki (1300 cm3, 120 ch à 8000 tr/mn), avec leur boîte 5 vitesses et leur transmission par chaîne
moteur accouplés par une courroie de transmission et entraînant chacun une roue arrière, sans différentiel
commande unique par tringle des 2 boîtes, 240 ch, 800 kg, 0-100 km/h 5"
Super-Eight en 1980 : V8 Ferrari 3.0 260 ch (308 GTBi)

Réplique Mercedes 540 K de SBARRO (salon de Genève) : Daimler-Benz l'autorise à porter l'étoile à trois branches

SKODA Coupé 130 R : moteur arrière 1289 58 ch, 890 kg, 155 km/h

Fusion-absorption d'Automobiles TALBOT par automobiles PEUGEOT

TALBOT Solara (04)



TALBOT Tagora (Salon de Paris), V6 PRV 165 ch (2 carburateurs triple corps), arrêtée en 1983

TALBOT-MATRA Murena (09.1980-1983)
coupé à carrosserie plastique et 3 places avant (Philippe Guédon)
moteur central arrière 1592 cm3 92 ch et 2152 118 ch, 1050 kg, 180 et 185 km/h
Murena S 142 ch 1982

TOYOTA Cressida (10), restylée en 1982

TOYOTA Soarer (11) : coupé 2 portes 5 places, moteurs 2.0 125/160 ch et 2.8 170 ch

TOYOTA Blizzard 4x4 (03)

Minibus TREGIE-RENAULT SL 25


Transport de personnes en centre ville, en particulier aux abords de zones protégées que sont par exemple les zones "piétonnes".
Mise en service ^prévue pour 1981.
Moteur à courant continu à excitation séparée alimentée par un hacheur de courant à thyristors commandé par la pédale d'accélérateur, 200 V 35 kW (47,5 ch), 47 kW possible pendant 50 secondes.
Accumulateurs au cadmium-nickel SAFT conçus spécialement pour la traction électrique et mis au point en 1978 (puissance massique élevée, autorisant des charges et décharges rapides et des décharges complètes).
Mise en charge des batteries automatique en plaçant le véhicule sous la potence du poste de charge (liaison électrique par frotteurs situés sur le toit du véhicule d'une part et sous la potence d'autre part, 3 minutes environ tous les 3,5 km).
Transmission à rapport fixe de 2,49 sans embrayage ni boîte de vitesses.
Freinage électrique (décélération 1 m/s2, complété par un frein hydraulique à double circuit, frein d'immobilisation commandé par une valve de mise à l'atmosphère des chambres de cylindres à ressort.
Longueur 5945 mm, largeur 2150 mm, hauteur hors tout 2 885 mm, voie 1730 mm.
Poids à vide 4138 kg + 1000 kg de batteries.
28 passagers (19 assis et 9 debout) à une vitesse maxi de 45 km/h sur sol plat, 288 km/h pour une rampe de 5 % et 18 km/h pour 10 %.
0 à 20 km/h en 6 secondes, 30 km/h en 10 s et 40 km/h en 20 s.
Consommation de l'ordre de 150 Wh/t.km avec arrêt tous les 250 m soit 1067 Wh/km à pleine charge (28 passagers) et environ 915 Wh/km à mi-charge (14 passagers).
La longévité d'une batterie est d'autant meilleure que l'on se limite à de faibles décharges (10 à 20 %). Pour des décharges à 70 %, la longévité s'élève à 1000 cycles seulement. Ainsi on estime, que pour une profondeur de décharge de 17 %, la durée de vie de la batterie atteint au moins 30 0000 cycles (des essais pratiques ont déjà permis de dépasser cette valeur).
En prenant pour base 20 cycles quotidiens pour une utilisation de 300 jours par an cela conduit à une durée de vie de la batterie de l'ordre de 5 années. Pour rester dans des limites de décharges comprises entre 10 et 20 % Trégie prévoit pour son véhicule SL 25 des recharges partielles tous les 3,5 km et d'une durée d'environ 3 minutes. Ceci représente donc une contrainte à prendre en considération lors de la mise en place d'une ligne de transport et plus encore s'il s'agit d'implanter plusieurs lignes (intérêt de placer un poste de "biberonnage" à l'intersection de deux lignes).


UMM Alter I

le groupe de la Société Anonyme Française du FERODO devient VALEO (05)

Embrayage à diaphragme tiré VALEO
Effort à la pédale réduit de 20 %, surcoût de 10 % (Fixation de la butée)

VAZ - LADA 2105 (1980 - 1979 en U.R.S.S.)


Elle dérive de la Lada 1200 (Fiat 124), parties avant et arrière modernisées.
4 cylindres 1294 cm3 (79x66), Rv 8,5, 65 ch à 5600 tr/mn, 9,6 mkg à 3400tr/mn, arbre à cames en tête, carburateur double corps inversé
Transmission classique, boîte de vitesses 4 rapports.
Roues avant indépendantes (ressorts hélicoïdaux), essieu rigide arrière (ressorts à lames), direction à vis et galet, freins à tambours avant et arrière.
Longueur 4,12 m, largeur 1,62 m, hauteur 1,44 m, empattement 2,42, poids 1060 kg
Pneus 165 SR 13, 145 km/h

Lancée sur le marché soviétique en 1980, présentée à l'occident en février 1981 et exportée en 1981.

Voiturettes VITREX Garbo, Riboud, Gildax et Addax


En plus de la petite trois roues Addax vendue 12 450 F, cette firme proposait jusqu'à présent deux véhicules à 4 roues : Le Riboud (11 760 F) et le Gildax (14 280 F).
Sa gamme vient de s'enrichir d'une Garbo (septembre) avec moteur Peugeot 49 cm3 vendue à partir de 16 700 F (long 2m16).
Elle devient PUMA en 1982, MDP Transmission étant le gérant de la Société Vitrex domiciliée route de Gisors, 27830 Neaufles-le-Château

VOLKSWAGEN rachète la filiale argentine de Chrysler
arrêt de la production des camions, vente de la Chrysler Dodge sous le nom VW 1500 (Dodge Sedan M 1.8 W et break Rural W), modèle VW prévu pour 1984
camionnette VW en 1982

VOLKSWAGEN Passat restylée (11)

VOLKSWAGEN ARVW Diesel (Nardo, 11)
Prototype à moteur Diesel Turbo 6 cyl 2.4 l 175 ch (Turbo KKK)
pneus Pirelli standard P8 195/50
départ lancé : 344.50 km/h sur le kilomètre, 215.405 mph sur le mile
départ arrêté
10 km 245.84 km/h, 100 km 338.88 km/h, 500 km 345.26 km/h
10 miles 169.93 mph, 100 mile 215.78 mph

VOLVO 240 turbo (salon de Paris)
break 245 en 1981
242 Turbo en 1983 (500 ex, Groupe A, 200 ch)
version US kitée (157 ch, catalyseur), 325 ch en compétition
Champion d'Europe des Voitures de Tourisme 1985

VOLVO VCC ; Volvo Concept Car

WILLIAMS Champion du Monde des Constructeurs
le team reçoit le "Queen's Award for Export Achievement".

Prototype YATES Hovercraft à moteur Wankel

ZASTAVA Yugo 45 (Yougoslavie), 33-44 kW (Fiat)

ZILLER Golden Spirit (USA)
coupé 2 portes, réplique voiture ancienne sur base Ford (empattement rallongé de 347 mm), moteur 4.2 114 ch

1981

Apparition de l'airbag aux Etats-Unis

1er vol de COLUMBIA, la navette américaine

Champions F1 : Nelson Piquet sur Brabham Ford et Williams Ford
1ère victoire d'Alain Prost en F1 au GP de France

Guy Fréquelin termine second du Championnat du monde des Rallyes
à la fin de la saison, son coéquipier Jean Todt prend la direction de Peugeot Talbot Sport

Michèle Mouton gagne le Rallye de San Remo ; 1ère femme victorieuse en rallye
La Dame de Feu
En 1981, sur les pistes caillouteuses italiennes, au-dessus de Pise, l'Audi Quattro de Michèle Mouton fend la foule compacte des spectateurs, aussi enthousiastes qu'inconscients. Surclassant ses adversaires dans les étapes disputées sur terre, la Française s'assure une telle avance que la victoire ne peut plus lui échapper à l'arrivée de San Remo. Première femme à triompher dans une épreuve de Championnat du monde des Rallyes, Michèle ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
En 1982, toujours au volant de sa Quattro, elle s'impose au Portugal, à 'Acropole (Grèce), au Brésil et ne manque le titre mondial que d'une poignée de points.
La baisse de forme des Audi, puis un manque de réussite chronique avec la Peugeot 205 Turbo 16 l'empêcheront par la suite de jouer les premiers rôles.
L'éviction des fameuses voitures du Groupe B des rallyes - conjuguée au désir de se ménager, enfin, une vie privée - précipitera son retrait de la compétition en 1988.


3e Rallye Paris-Dakar (1-30.01)
291 concurrents, premier auto Metge-Giroux sur Range Rover, moto Hubert Auriol sur BMW GS 800, camion Villeste-Gabrelle-Vollereau sur ALM Acmar, 91 classés
équipe d'usine Rover (Metge) et engagement d'une Rolls-Royce pour la marque de parfum Jules (Dior)
présence de Jackie Ickx et Claude Brasseur sur une Citroën CX 2400 GTI

Rallye de Monte Carlo : 1er Jean Ragnotti sur Renault 5 Turbo devant Guy Fréquelin sur Talbot Sunbeam Lotus
Jean-Luc Thérier, sur Porsche 911, a course gagnée mais dérape sur de la neige déposée par les spectateurs au début de la descente du Turini




ALLARD J2X-2 (Canada)
roadster 2 places, réplique de la J2X de 1954 (dérivée de la première voiture de Sidney Allard en 1936)
carrosserie plastique sur châssis Ford Mustang II (soubassement, pare-chocs et portes en aluminium), V8 Chrysler 165 ch

BMW série 5 2e génération (6)

BMW 745i (5.1981)
Soupapes d'échappement en Nimonic.

CADILLAC Cimarron, berline 4 portes, moteur Chevy 2.0 97 ch injection

CHEVROLET Cavalier, berline 2/4 portes et convertible 3 portes, break 5 portes, moteurs 4 cylindres 1.8
en 1983, 2.0 87 ch, cabriolet 2 portes mi-1983

Lubrifiants DUCKHAMS (GB) importéq en France depuis le 1.7.1981

Nouveau CHRYSLER Le Baron
coupé et cabriolet 2 portes, berline 4 portes et break 5 portes Town & Country (carrosserie et conception technique des K-Cars, Dodge Aries et Plymouth Reliant)
traction, moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et 2.6 94 ch
berlines de luxe à empattement allongé (5247 et 5347 mm) Executive Sedan et Executive Limousine

CHRYSLER New-Yorker Fifth Avenue Edition retouchée
berline 4 portes, propulsion à moteurs 6 cylindres 3.3 91 ch et V8 5.2 132 ch

Nouvelle gamme CITROEN Visa 2 (9, 1981-1988)
nouvelles faces avant et arrière, habitacle redessiné, moteur 4 cylindres 104

DAIHATSU Charmant retouchée, berline 4 portes, moteurs 1.3 65 ch et 1.6 75 ch

Les DATSUN diffusées en France sous le nom de NISSAN

DE LOREAN DMC 12


De Lorean a installé ses usines à Belfast. Cette installation a duré plus de cinq années, mais la production de la De Lorean DMC 112 a enfin commencé au cours de l'hiver dernier.
On ne sait encore quel avenir est réservé à cette sportive 2 places dotée d'un moteur 2.8 litres V6 PRV à l'arrière et de portes papillon. Il est certain qu'elle entre dans une catégorie marginale et que la durée de sa mise en fabrication l'a fait vieillir prématurément.
Quoi qu'il en soit, son père spirituel, John De Lorean (ancien vice-président de la GM) affiche un bel optimisme : il espère vendre 30 000 voitures par an et il envisage déjà une berline dérivée.
La De Lorean DMC 12 est essentiellement destinée au marché américain - en particulier californien - et c'est sans doute là son meilleur atout.


DODGE 400, coupé et cabriolet 2 portes et berline 4 portes, apparenté au Chrysler le Baron
traction, moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et 2.6 94 ch

EAGLE SS (Salon de Londres)
carrosserie plastique sur châssis VW Coccinelle (moteurs VW) ou sur châssis original tubulaire pouvant recevoir les éléments de suspension de la VW (moteur Ford Cortina)
version RV en 1982, coupé 2+2 à capote pliante en 6.1983

ELECTRIC AUTO Silver Volt (Southfield, Minesota, USA).


Présentation juin 1981.
Cette société essaie depuis plusieurs années de commercialiser de coûteuses voitures électriques ; la production a vraiment débuté à la fin 19R2.
La Silver Volt est une grande voiture électrique établie sur la base d'une GM A-Car Station Wagon.
La carrosserie est sensiblement transformée par l'adoption d'un nez profilé et de l'arrière "fast back" (dessin de Henry Lauve. ).

Berline 4 portes à châssis monocoque.
Moteur avant, électrique, 80 kW, 150 volts.
Roues arrière motrices, boîte de vitesses automatique.
Suspension avant à roues indépendantes et ressorts hélicoïdaux, suspension arrière à essieu rigide et ressorts hélicoïdaux.
Freins à disques avant, à tambours arrière.
Direction à circuit de billes avec servo.
Pneumatiques 1B5/75 SR 14.
Longueur 523 cm, largeur 183,4 cm, hauteur 139,7 cm, empattement 274,6 cm, voie avant 157 cm, voie arrière 154 cm.
Poids 2655 kg.
Vitesse maximale 112 km/h, autonomie 150 km.

Voiture de record ELOBIL à Hockenheim, pilote Jens Knobloch.


Batteries Hagen, poids 500 kg.
Kilomètre départ arrêté 161.3 km/h, mile départ arrêté 158.9 km/h.
Moyenne de 93.2 km/h sur 10 kilomètres départ arrêté.

FARUS (Brésil), coupé 2 places à moteur central Fiat et VW
versions ML 929, 1.3 l62 ch et TS 1.6, 1.6 l 80 ch

FERRARI
En Formule 1, en milieu de saison, les 126 C remportent deux Grands Prix, Monaco et l'Espagne, avec Gilles Villeneuve, le chouchou d'Enzo Ferrari, au volant.
Au Salon de Francfort, en septembre, la BB 512 reçoit un système d'injection électronique et devient BB 512i.

Fin des accords FIAT-SEAT

FIAT 127 série 3 (11), Argenta (5)

FIAT Argenta, berline 4 portes, moteurs 2.0 122 ch et 2.5 72 ch, versions 2.0 ie et 2.5 Diesel disponibles en Europe

FORD Granada restylée

HONDA City (Salon de Tokyo, 10), berline convertible 3 portes, moteurs 1.2 61/63 ch
City turbo 67 ch (fin 1982)

ISUZU Piazza, coupé convertible 3 portes, dessin d'Ital Design (Giugaro), 120/135 ch

JAGUAR XJ restylée

LAMBORGHINI LM 001 (salon de Genève, LM pour Lamborghini Mimran)
véhicule tout-terrain dérivé du Cheetah de 1977
moteur V8 American Motors avant puis V12 de la Countach à l'arrière, 350 ch, 190 km/h, 0-100 km/h en 9 s (versions civile ou militaire)
LMA présenté au Grand Prix de Monaco 1982 (4.75 l, 330 ch)
LM 004 en 1983, V12 7 l marin 420 ch, 210 km/h, 0-100 km/h 7 s
LM 002 "civil" 1986, 5.2 l 450 ch, 195 km/h, 400 m DA 16s5, 1000 m DA 30s5

LANCIA Champion du Monde des Marques des Voitures Silhouette

LECTRA 400, présentée à l'Auto Expo de Los Angeles en mai 1981
The Electric Car Co, Beverly Hills, Californie, fabrication à Las Vegas par Lectra Motor Inc depuis avril 1980.
Berline réalisée à partir de la Datsun Cherry.
Moteur Prestolite 22 ch 108 volts, alimenté par 18 batteries (75 ampères pour 2 h 20).
Vitesse maximale atteint 105 km/h, autonomie 110 km.
Berline 4 portes et 2 portes et break 4 portes.

LECTRA Centauri électrique


Equipement électrique identique à celui de la Lectra 400, mais carrosserie de la Datsun Silvia.
Coupé Hardtop et Hatchback.

Signature LOTUS-TOYOTA d'un contrat à long terme portant sur l'engineering et la production

MASERATI Biturbo
coupé 2 portes 5 places, moteur V6 biturbo 2.0 180 ch (dérivé du moteur de la Merak SS), transmission classique

MAZDA P128 Cosmo Coupé (moteur Wankel, 1981-1983)

MAZDA 929/Luce (11)

MAZDA RX-7 GSL P815 (moteur Wankel, 1981-1985)

Prototype MAZDA RX-7 Type 253 Le Mans

MCLAREN MP4 F1 : première coque carbone Mc Laren, dessin de John Barnard


A l'origine, une coque partiellement en carbone de Gustav Brunner pour ATS au début des années 80...
Une coque en carbone est élaborée par l'équipe "Project Four", aux nombreux succès en Formule 2 et 3, équipe de... Ron Dennis et John Barnard.
Marlboro impose à Teddy Mayer, qui avait racheté les parts de la veuve de Bruce McLaren, un accord avec l'écurie de Ron Dennis et la McLaren MP4 (MP4 pour Marlboro Project Four) de 1981 reçoit la première coque carbone en Formule 1.
Panneaux rélisés par Hercules Incorporated (société américaine spécialisée dans les propulseurs de missiles à Salt Lake, Utah) puis assemblés chez McLaren.
Cette première coque manque de rigidité par manque de renforts en Kevlar, apparus en premier sur la Lotrus 87.
La première coque carbone monobloc apparaît sur l'ATS D6/001 BMW en 1983 (dessin Gustav Brunner, réalisation Seger et Hoffmann, Suisse). La voiture est présentée en mars sans carrosserie.
Ron Dennis évincera Teddy Mayer durant l'hiver 1982 et prendra un accord avec Mansour Ojeh (TAG) qui financera le projet de moteur Porsche V6 Turbo.
Barnard rejoint Brunner chez Ferrari en 1987 (Ferrari F1-87, coque sandwich nid d'abeilles/carbone/kevlar conçue par Brunner)
Brunner part chez Rial en 1988 puis Zakspeed en 1989.
40 victoires en F1 : 6 de 1981 à 1983 (Cosworth V8), 25 de 1984 à 1987 (TAG Porsche V6 turbo), 15 en 1988 (Honda V6 turbo), 16 de 1989 à 1990 (Honda V10), 8 en 1991 (Honda V12)

MERCEDES gamme SEC (8)

Arrêt de la production des MG
fermeture de l'usine d'Abingdon, MG devient un nom de version pour les production de British Leyland

MERCURY LN 7, coupé convertible 3 portes dérivé de la Ford EXP 1980 (lunette de custode arrière plus arrondie)

MITSUBISHI Minica

Nouvelle MITSUBISHI Cordia/Tredia (11)
coupé 3 portes Cordia et berline 4 portes Tredia (remplace la Celeste), moteurs 1.6 75 ch et turbo 114 ch

MITSUBISHI Pajero (octobre 1981)


Break 4x4 court 3 portes, 5 places (L = 4,08 m / l = 1,70 m / h = 1,83 m) - break 4x4 long 5 portes, 5 ou7 places (L = 4,73 m / l = 1,78 m / h = 1,90 m)
2.0 16 V (133 ch. / 9 ou 11 CV), Diesel 2.5 TD (99 ch. / 9 CV) sur Court - 2.8 TD (125 ch. / 10 CV sur Court, 11 CV sur Long)
4x4 débrayable (propulsion), boîte manuelle ou auto matique
145 à 185 km/h
AZLK MOSKVITCH 2140, 1.5 75 ch

Les Datsun diffusées en France sous le nom de NISSAN

Nouvelle NISSAN Stanza (6), berlines 4 et 3/5 portes, 1.6 82 ch (version 3 portes Auster au Japon)

Nouvelle NISSAN Skyline (8), berlines 3/5 et 4 portes, coupé 2 portes
moteurs 1.8 100/110 ch, 2.0 125/145/150/190 ch et 2.8 Diesel 91 ch

Prototype NORTON Motor sur Austin Metro à moteur Wankel

Batteries de technologie plomb ouvert OLDHAM
Oldham équipe des parcs de véhicules utilitaires tels que ceux de la communauté urbaine de Bordeaux (27 bennes à ordure à traction électrique).

OLDSMOBILE Cutlass Ciera, berline 2/4 portes, moteurs 2.7 91 ch, 3.0 112 et 4.3 Diesel 86 ch

OLTCIT Special/Club
coopération entre l'Etat Roumain et Citroën, nouvelle usine à Craiova
voiture dérivée des Visa et GS, traction avant à moteurs Flat 2 34 ch et Flat 4 57 ch

OPEL Ascona 3ème génération, traction (9)

Le coréen Jindo Induustries Limited (Séoul) reprend la firme PANTHER (roadster 2 places Kallista en 1982)

OTOSAN Anadol 16 (Istanbul, Turquie)
berline 4 portes 1.6 65 ch, conçue en collaboration avec Reliant
moteur Ford OHC 1.6 70 ch en 1983

Jean Todt prend la direction de PEUGEOT TALBOT SPORT

PEUGEOT J5 et P4

PININFARINA Quartz (salon de Genève), sur base Audi Quattro
directeur technique Leonardo Fioravanti, utilisation de matériaux nouveaux

PONTIAC 1000, berline convertible 3/5 portes (dérivée de la Chevrolet Chevette), 1.6 67 ch et 1.8 Diesel 52 ch

PONTIAC 2000, coupé 3 portes, berlines 2/4 portes et break 5 portes, moteurs 1.8 85 ch et 2.0 87 ch

PONTIAC 6000, berline 2/4 portes, moteurs 2.5 91 ch et 4.3 Diesel 87 ch, version STE 2.8 137 ch

PONTIAC Bonneville, berline 4 portes et break 5 portes

PONTIAC Firebird, coupé convertible 3 portes, moteurs 2.5 91 ch, 2.8 104 ch, V8 5.0 143, 168 ch, V8 193 ch en 1983

PORSCHE 944 à moteur 4 cylindres 2.5 163 ch (moitié du V8 de la 928)


944 Turbo de 1985 à 1989, 944 S2 3.0 en 1988

Système Transaxle sur les PORSCHE 924 et 928 (5.1981)
Moteur avant, boîte de vitesses sur l'essieu arière
Arbre de transmission de petit diamètre (25 mm), sur 3 paliers à l'intérieur d'un gros tube (rigidité totale de l'ensemble)

PORSCHE 935 : Servo-assistance d'embrayage

Début de la domination PORSCHE aux 24 heures du Mans.
Victoire de lckx-BelI sur Porsche, 4 825,348 km
Il semble que rien ne puisse ébranler la suprématie des Porsche de tous acabits. 936 et 956, officielles ou privées, dans le calme plat ou la tourmente, avec ou sans le "ticket modérateur" de carburant, sont les dévoreuses de victoires depuis 1981...
Jacky Ickx, "Monsieur Le Mans", avec son record absolu de six victoires aux 24 heures du Mans en sait un rayon à ce sujet !
En 1981, c’est au volant d’une 936 qu’il s’impose.
Toujours en compagnie de Derek Bell, mais au volant d’une 956, il termine à nouveau largement détaché devant une meute d’autres Porsche en 82 : on en dénombre six aux huit premières places !
L’année suivante, c’est la 956 de Holbert-Haywood-Schuppan qui l’emporte et en 1984, la 956 New Man du Joest Racing de Pescarolo-Ludwig est la première des sept Porsche occupant les sept premières places du classement à la distance...
En 1985, la défaite des 962 officielles correspond à une nouvelle victoire de la marque allemande puisque Ludwing-Barilla-Winter s’imposaient pour le compte du même Joest Racing avec, dans le sillage de leur 956, quatre autres Porsche...


Jean Todt nommé directeur des activités sportives de PSA Peugeot- Citroen
création de Peugeot-Talbot Sport en 1982
première victoire en rallye aux 1000 Lacs 1984 (205 Turbo 16), champion du Monde des Rallyes, victoires au Paris-Dakar, Champion du Monde Sport-Prototypes, victoires au 24 h du Mans 1991 et 1992 (triplé)
passe chez Ferrari le 1.7.1993

RENAULT 5 Alpine Turbo (9) 110 ch, 190 km/h
R5 Alpine Turbo Laureate au millésime 1985
fin de production 1991 (remplacée par la Clio 16S)

RENAULT 9 (9), Voiture de l'Année 1982
Renault 11 1983, 9/11 1981-1989, nommée Alliance aux USA, version R 11 à hayon en 1983

RENAULT 30 Turbo Diesel (9)

Formule RENAULT Turbo
groupe motopropulseur Renault 18 turbo, 140 ch après préparation, boîte de vitesses Renault

RINSPEED (Frank M. Rinderknecht, Zürich) : Volkswagen Golf à portes papillon et cabriolet Porsche 939 turbo (300 ch, look 928)

ROVER Metro

SANTA MATILDE SM 4.1 (Bresil)
coupé convertible 3 portes, 4.1 l 153 ch (moteur à alcool 132 ch), carrosserie, plastique, mécanique Chevrolet

Fin des accords FIAT-SEAT

Les filiales argentines des groupes Fiat et Peugeot forment la SEVEL (production des Fiat 147 et 128, Peugeot 504 et 505)

Séparation FIAT-SEAT
Seat était considérée comme la filiale espagnole de Fiat mais ceci ne sera plus vrai.
En effet, la maison mère de Turin vient de céder ses parts qui s'élevaient à 32 % du capital de la Seat.
Les modèles de la gamme Seat continueront de dériver des Fiat mais ils seront construits sous licence, Fiat et Seat ne conservant que des liens techniques.

SEAT Panda Marbella
Présentation en avril 1980, calandre et passages de roues spécifiques.
La Panda diffère peu du modèle italien mais la version de base est livrée ici avec un moteur 4 cylindres 850 cm3 refroidi par eau au lieu du 2 cylindres 650 cm3 refroidi par air, monté et Italie.
Fabriquée depuis trois ans dans les ex-usines Authi de Pampelune, la SEAT dérive de sa soeur italienne, exception faite de quelques détails d'aménagement calandre sur la version luxe Marbella, passages de roues arrondis, etc.

SKODA 120 R Coupe (9)

SKODA champion d'Europe des voitures de tourisme en circuit

SUBARU Rex retouchée, berline 3/5 portes 500 cm3 31 ch

SUBARU Leone à transmission intégrale permanente



TALBOT Samba (9), Cabriolet en 5.1982

TALBOT Tagora


Présentée au salon de Paris 1980
4 cylindres 1 ACT Chrysler 2156 cm3 (91.7x81.6), 115 ch à 5400 tr/mn, 1255 kg, 171 km/h
versions 2.3 Turbo Diesel 78 ch et V6 2.7 litres 165 ch (195 km/h)

TALBOT-LIGIER en Formule 1 (jusqu'en 1983)

Signature Lotus-TOYOTA d'un contrat à long terme portant sur l'engineering et la production

TOYOTA Carina restylée, berline 4 portes, coupé et break 5 portes, moteurs 1.6 75 ch (turbo et Diesel au Japon)

TOYOTA Celica (7, Celica XX au japon), coupé 2 portes et coupé break 3 portes, moteurs 1.6 86 ch, 2.0 120 ch et 2.8 170 ch

TOYOTA Hilux 4x4 commercialisé en France
en 1989 TOYOTA Hilux nouvelle génération, ligne revue
en 1995 VOLKSWAGEN Taro ; Toyota Hilux monté pour l'Europe dans l'usine VW de Hanovre, version VW identique (différence de sigles seulement)

TRIUMPH Acclaim, berline 4 portes, dérivée de la Honda ballade (première voiture réalisée en collaboration avec les japonais)
1.3 l 70 ch (pièces importées du Japon)

TVR Tasmin, coupé et cabriolet (coupé convertible en 1982)
moteurs Ford 4 cylindres 2.0 (Tasmin 200 et Tasmin 200 Convertible) et V 6 2.8 l, Tasmin Turbo 225 ch

VAZ - LADA 2107 1430 cm3 annoncée en octobre 1981, présentée au salon de Genève 1983

Voiturettes VITREX Riboud et Garbo


Depuis plusieurs années, Vitrex propose deux véhicules à quatre roues : Le Riboud (13 860 F) et le Garbo avec moteur Peugeot 49 cm3 (19 500 F)

20.000.000e VOLKSWAGEN Coccinelle (1200 Brésil, 15.05)

VOLKSWAGEN Polo (Salon de Francfort, 7), coupé en 1982

VOLKSWAGEN Golf GTI 16S Oettinger vendue dans le réseau VAG France (1500 exemplaires)
1588 cm3, 136 ch, Pistons forgés, culasse Oettinger 16 soupapes (Fragile)
Spoiler, ailes élargies, pneus 185/60 14, suspension affermie, train avant rigidifié (Barre anti-rapprochement)
195 km/h, 1000 mDA 30"5
Vendue dans le réseau VAG, 1500 ex (75.000 F pour 52.000 F à la GTI)

VOLSKWAGEN Scirocco (Salon de Genève, 3)

VOLSKWAGEN Santana (Salon de Francfort, 9)

ZAGATO Minivan (Salon de Genève, mars 1981)


Zagato Car Srl, Terrazzano di Rho, Milan, Italie.
Voiturette électrique transformée en 1981, en s'étoffant sensiblement.
Moteur arrière électrique à courant continu 5 kW, 10 batteries de 6 volts(60 V-240 Ah).
Roues arrière motrices, boîte de vitesses automatique.
Châssis tubulaire, suspensions avant et arrière à roues indépendantes, ressorts transversaux à lames.
Pneumatiques : 145x10.
Freins à tambours avant et arrière, direction à crémaillère.
Longueur 258 cm, largeur 157 cm, hauteur 162 cm, empattement 150 cm, voie avant 123 cm, voie arrière 127,2 cm, poids 825 kg.
Vitesse maximale 55 km/h, autonomie 60 km.

1982

Vitesse limitée, en cas de pluie, 80 km/h au lieu de 90, 100 au lieu de 110, 120 au lieu de 130 (29.12).

A Athènes, il est interdit d'utiliser son véhicule les jours pairs ou impairs selon le numéro d'immatriculation.

Le parc de voiturettes est estimé à environ 50 000 unités
appellation officielle "cyclomoteur carrossé" (les voiturettes gardent des pédales)
moteur de cyclomoteur (pour échapper au permis), carrosserie légère, trois ou quatre roues

"Train électrique" à Strasbourg
... Une démonstration pratique plus publique et plus pittoresque a été apportée par la simple adaptation d'un tracteur électrique "Fenwick" au mini-train touristique de la Compagnie des Transports Strasbourgeois réalisée par la société "Electricité de Strasbourg".
Une batterie de traction de 1 300 kg, d'une capacité de 576 Ah délivre 72 volts au moteur électrique d'un tracteur Fenwick. Chacune des trois remorques auxquelles il est attelé accueille 16 passagers et pèse 10 tonnes. Au total la traction électrique s'exerce sur 30 000 kilos à la vitesse de 6 à 15 km/h et assure 13 fois un circuit touristique de 44 km au total avec aller-retour au dépôt pour recharge. L'autonomie maximale, calculée sur une décharge à 80 % en 7 heures de la batterie, n'excède pas 48 km. Il n'est certes pas question pour le conducteur d'introduire dans son itinéraire des détours imprévus mais le service rendu est tangible et répond à un besoin réel.
L'Autojournal, Pierre Marais, 1.12.1982


419.21 km/h par Donald Garlits (en 402 m) sur Dragster Dodge V8 7498 cm3 turbo, (Gary, Indiana, 11.7)

FISA (1.1) : nouvelle Annexe J, groupes N, A et B

Champions F1 : Keke Rosberg sur Williams Ford et Ferrari
Très grave accident de Didier Pironi aux essais du GP d'Allemagne; il est alors très largement en tête du Championnat
Gilles Villeneuve se tue au GP de Belgique, sur Ferrari
4 français aux 4 premières places du GP de France; Arnoux devant Prost, Pironi et Tambay

Michèle Mouton 2e au Championnat du Monde des Rallyes
victoires au Portugal, à l'Arcopole et au Bresil

4e Rallye Paris-Dakar (1-20.01)
382 concurrents
premier auto Marreau B. et C. sur Renault 20 turbo proto 4RM, moto Cyril Neveu sur Honda 550 XR, camion Groine-De Saulieu-Malferiol sur Mercedes Benz U 1700 L, 127 classés
affaire Mark Thatcher, perdu avec sa coéquipière Anne-Charlotte Verney




AMC Alliance (USA),dérivée de la Renault 9, 1.4 77 ou 79 ch (Californie)

ARGYLL Turbo GT
Argyll Turbo cars Ltd, Ecosse
coupé 2 portes 4 cylindres 2.0 (Lancia Beta) ou V8 3.5 (Rover)

ATLANTIS A1 (GB)
coupés 2+2, carrosserie plastique sur châssis tubulaire acier, pièces d'origine Jaguar, 4.2 l, bv 3

AUDI 100 restykée (8) : nouvelle carrosserie aérodynamique
élue voiture de l'Année 1983
break Avant en 03.1983

L'AUSTIN Ambassador remplace la Princess, moteurs 4 cylindres 1.7 et 2.0 l

AVANTE (5, Avante Cars, GB)
coupé 2 places, carrosserie fibre de verre sur châssis VW, moteur 1.6 de la Golf en option
version 2+2 en 1983

BMW série 3 2e génération (11)

Nouvelle BUICK Century, berline 2/4 portes (dérivée des X-Cars, dimensions modifiées)
moteurs 4 cylindres 2.5 91 ch, V6 3.0 112 ch et 4.3 Diesel 86 ch
T-Type V 6 137 ch

CHEVROLET Celebrity, berline 2/4 portes (A-Car)
moteurs 4 cylindres 2.5 91 ch, V6 2.8 114 ch et V8 4.3 Diesel 86 ch

CHEVROLET Camaro, coupé 2 portes, version Basis, Belinetta
moteurs 2.5 91 ch, 2.8 104 ch, 5.0 143, 168
Z-28 et Z-28 E V8 5.0 193 ch. (200 km/h, -100 8")

CHRYSLER E-Class, berline 4 portes (K-Car à empattement long et carrosserie modifiée)
moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et 2.6 94 ch

CITROEN BX (Salon de Paris, 10, 1982-1994)
Moteur 4 cylindres en ligne, 1 360 à 1 905 cm3, 62 à 160 ch, 160 à 218 km/h
19 GT 105 ch 03.1983; Diesel 1.9 (XUD 9 305) en 1983; BX Sport 126 ch 03.1985 (2500 ex); Break Evasion 1985
BX rénovée au millésime 87 (suppression des satellites au volant et du volant monobranche, pare-chocs enveloppants)
Diesel 1.7 en 1987 (1.7 XUD 7 205); Turbo-Diesel 03.1988 (90 ch 405)
Production de 1983 à 1994 : 2 315 735 exemplaires

>La silhouette moderne et anguleuse de la BX rompt délibérément avec la culture Citroën, faite de fluidité et de rondeurs. Un peu déroutante pour les fidèles, elle n'en connaîtra pas moins un succès éclatant.
A l'aube des années 80, Citroën n'est pas au mieux de sa forme. Les gammes CX et GS sont vieillissantes, et la nouvelle Visa ne déclenche aucune émeute dans les concessions.
La BX, qui a donc la double charge de remplacer la GS dans le milieu de gamme et d'assurer l'avenir de Citroën, se doit de surprendre.
La direction des projets finit par choisir celui réalisé par Bertone. En rupture avec le "style maison", le studio italien a élaboré une silhouette caractérisée par des lignes très tendues, presque agressives. Un style anguleux qui se retrouve dans I'habitacle, avec, notamment, une planche de bord aussi froide que futuriste, intégrant un volant monobranche. Sur le plan technique, la BX n'en est pas moins une "vraie" Citroën traction avant, suspension hydropneumatique, freinage assisté haute pression...
Présentée en 1982 au Salon de Paris, elle est commercialisée l'année suivante an deux versions de motorisation essence (1.4 et 1.6), avant de recevoir le nouveau Diesel 1.9 en 1984. Performant et économique, ce moteur fait oublier les Diesel poussifs de l'ancienne génération. Il contribue au succès commercial de le BX, qui s'installe durablement dans le peloton de tête des meilleures ventes an France.
Ce succès commercial lui ouvre de nouveaux horizons. Dotée d'un comportement routier hors pair, elle peut accepter des mécaniques plus ambitieuses.
De vraies sportives
Lancée en 1985, la BX Sport, équipée d'un moteur 1 905 cm3 de 126 ch, atteint 195 km/h. Son tempérament vif mais équilibré lui vaut tous les éloges. Elle est remplacée en 1987 par une version GTI à injection, proposant un freinage ABS (une première sur une berline de gamme moyenne) offrant le même agrément, mais à la consommation plus raisonnable.
La montée en puissance se poursuit aussi en diesel, avec un turbo de 90 ch autorisant 180 km/h en pointe, ainsi que des versions 4x4.
Enfin, 1988 voit la naissance de la plus puissante des BX, à moteur 16 soupapes de 160 ch, capable de friser les 220 km/h. Des versions pleines de personnalité, qui méritent aujourd'hui d'être redécouvertes...


Accord Innocenti-DAIHATSU pour la fourniture de moteurs

Disparition de la marque DATSUN (Nissan à l'export)

DE LOREAN DMC 12


Il y a quelques années, John De Lorean (ancien vice-président de la GM) a réalisé son rêve en construisant une voiture de sport originale pour l'Amérique. Pour cela, il avait conclu de nombreux accords avec le gouvernement britannique et il avait fait de multiples promesses susceptibles de réduire les problèmes sociaux irlandais.
Une usine a été implantée à Belfast et plusieurs milliers de De Lorean DMC 12 sont tombées de chaîne (exactement 7 409 en 1981).
Hélas, l'étude de marché n'avait pas été bien menée et le rêve a dû faire face à de tristes réalités.
La fabrique de Belfast vient de fermer ses portes et les De Lorean se vendent aux enchères ou s'entassent chez les concessionnaires.


DODGE 600, berline 5 portes (K-Car à empattement allongé et carrosserie modifiée)
traction, moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et 2.6 94 ch

Voiturette ERAD CE 45 à moteur Diesel

Une Diesel sans permis (l'Auto Journal, 15.5.1982)
Le petit monde de la voiturette s'agrandit et fait preuve d'originalité. La société ERAD commercialise en effet une mini voiture sans permis homologuée en 50 cm3 équipée d'un moteur Diesel, la Capucine 50 Diesel.
Ce 290 cm3 est bien connu des spécialistes de records puisque ce Farymann monocylindre détient celui de la consommation avec un litre de gas oil pour 678 kilomètres. Quelle sobriété ! Monté sur la Capucine, il devient un peu plus gourmand mais sa consommation en usage urbain n'excède pas 2,8 litres aux 100 km, ce qui est raisonnable.
Autre point intéressant la fiabilité de la mécanique Diesel. Beaucoup moins capricieux qu'un deux temps, le Farymann est plus facile d'emploi et d'entretien. En revanche, il est plus bruyant et "agrémente" l'ensemble de la voiture de petites vibrations, en particulier au ralenti. Une meilleure insonorisation s'impose.
La Capucine 50 est une traction avant munie d'une suspension du type McPherson à roues indépendantes et amortisseurs hydrauliques. Les quatre freins à tambour sont également actionnés par un système hydraulique.
La carrosserie en Altuglas et ABS thermoformé à l'esthétique assez particulière renferme deux sièges réglables bien dessinés et confortables. Le tableau de bord est des plus sommaires : un compteur de vitesse, trois témoins lumineux. Côté passager se trouve l'inverseur marche avant-marche arrière. La voiture est livrée avec vitres teintées, moquette et coffre à hayon : le luxe !
Fort de ses 4,25 chevaux à 3 000 tr/mn et surtout de son couple de 11,4 m.N à 2670 tr/mn, le petit monocylindre permet à la Capucine de gravir les pentes les plus ardues. Nous l'avons testé sur une rampe de parking et, sans rechigner, I'ERAD la monta allègrement. C'est incontestablement le point fort de cette mini voiture.
La Capucine 50, dont le prix, toutes options comprises, est de 27 390 F, est disponible à la société SP France, 32 rue de Saussure, Paris 17e. Cet établissement propose aussi à sa clientèle un service de location de voiture sans permis. Pour cela, il faut être âgé de 18 ans et plus - à cause des assurances - et... avoir envie de conduire une ERAD CE 45 ! La location revient à 94 F TTC la journée, sans limite de kilomètres. Pour le moment, SP France dispose d'une dizaine de voiturettes, dont certaines sont louées par des personnes qui ont déposé au préalable leur "carton rose" au commissariat le plus proche ! Le malheur des uns...

P.R.
En 1983, un astucieux constructeur, Daniel Renard, patron d'Erad, la marque n° 3 sur le marché français, découvre une possibilité encore inexploitée du règlement. Ce dernier prévoit que pour être sans permis ni immatriculation, un véhicule doit avoir sa vitesse limitée à 45 km/h et être propulsé par un moteur à essence de moins de 50 cm3 ou dont la puissance ne dépasse pas 4 kW pour une autre source d'énergie. De là à remplacer le petit 49 cm3 2 temps surmené par un Diesel industriel monocylindre, il n'y avait qu'un pas, vite franchi par Erad et ensuite par plusieurs autres marques.
Certes, le Diesel est plus coûteux. Il représente un deuxième souffle pour la voiturette sans permis. Elle reste limitée à 45 km/h, mais grâce à lui elle accélère mieux et garde sa vitesse en côte. Conçus à l'origine pour un usage industriel et "dégonflés", les moteurs Diesel se révèlent plus solides, plus fiables et moins gourmands que les petits moteurs à essence.


FERRARI
En Formule 1, les 126 C2 rapportent le titre de champion du monde des marques à Ferrari, alors que c'est Keke Rosberg sur Williams qui remporte le championnat du monde des conducteurs. Mais, pour la Scuderia, 1982 restera l'année de la mort de Gilles Villeneuve, disparu pendant les essais au Grand Prix de Zolder, le 8 mai.
En cours d'année, les Ferrari équipées du V8, les 308 GTBi, GTSi et Mondial 8 reçoivent une culasse à quatre soupapes par cylindre qui leur vaut la nouvelle appellation de Quattrovalvole. A l'automne, au Salon de Turin, les 208 GTB et GTS équipées du 2 litres pour le marché italien reçoivent un turbo qui leur donne la puissance qui leur faisait jusque-là défaut. Ce sont les premières Ferrari à moteur suralimenté.

FIAT Uno
8.5 millions produits de 1982 à 1993 (modèle le plus produit par Fiat)

FORD Sierra (bicorps, 8), restylée en 1987 (apparition d'une version 3 volumes) et 1990

Nouvelle FORD LTD (USA), berline 2/4 portes et break 5 portes, moteurs 4 cylindres 2.3 91 ch, V6 3.3 90 ch et 3.8 113 ch

FSO Polonez 500 X Spécial - Polonez retouchée, production en 1983

GAZ 31-02 Volga présentée à Bruxelles en janvier 1982
Même base que la 24, calandre et arrière réhaussés, surface vitrée latérale agrandie par la suppression du déflecteur avant, nouvelles poignées de porte.

HONDA CX 500 Turbo : 2 cyl, 78 ch

Nouvelle HONDA Prelude (11), coupé 2 portes, 1.8 105 ch

HYUNDAI PONY restylée (Corée du Sud)
berline 5 portes, 1.2 80 ch ou 1.4 92 ch, transmission classique

Accord INNOCENTI-DAIHATSU pour la fourniture de moteurs

INNOCENTI 3 (Bertone, 4), ensemble moteur-boîte de la Daihatsu Charade, 1.0 52 ch, bv5

JEEP CJ 7 (Moteur Renault, 5)

LANCIA prototype Delta 4x4 Turbo GrB au salon de Turin (3), sortie en rallye aux Pharaons en 1982
LANCIA Delta S4 1985
1759 cm3, 250 ch à 6750 tr/mn, 29.7 mkg à 4500 tr/mn, 1200 kg
225 km/h, 1000 mDA 25"6
225 km/h, 1000 mDA 25"6
1re sortie : Victoire au RAC 1985
LANCIA Delta HF 4WD 1987
1re sortie : Victoire au Monte Carlo 1987 (17-22.01, 1e Biasion-Siviera, 2e Kankunen-Piironen)
Champion du Monde des Marques et Conducteurs 1987 (Juha Kankunnen) et 1988 (Miki Biasion)
LANCIA Delta HF Integrale 1988
1re sortie : Victoire au Portugal 1988
Champion du Monde des Marques et Conducteurs 1989 (Miki Biasion, Integrale et Integrale 16V)
LANCIA Delta HF Integrale 16V 1989
1re sortie : Victoire au San Remo 1989
Champion du Monde des Marques 1990, Champion du Monde des Marques et Conducteurs) 1991 (Juha Kankunnen)
LANCIA Delta Integrale 16V Gr A 4.1991
L4 1995 cm3 295 ch, bv6, 1145 kg
Transmission pilotée électroniquement : Réaction automatique aux pertes d'adhérence et transfert de la puissance aux roues qui accrochent
Système débrayable par interrupteur au tableau de bord
Tests effectués par Biasion, Deila et Auriol (Terre)
1ère sortie Rallye Costa Esmeralda (9-13.04.91), 1er Kankkunen-Piironen, 4e Deila-Scalvini
LANCIA HF Integrale 1992
Appellation Delta abandonnée
1re sortie : Victoire au Monte Carlo 1992
1re victoire en Gr N au Portugal 1992

LANCIA Rally Stradale 200, 210 ch, 16S, 2 ACT (Lancia-Pininfarina, Salon de Genève, 03.1982)
Coupé 2 portes construit pour l'homologation en groupe B Rallye (200 ex); moteur central Abarth 2.0 16S 205 ch (bridé)

Décès de Colin Chapman, fondateur de LOTUS

La LOTUS Excel remplace l'Eclat de 1975 (Type 89 1982-92); version SE 180 ch en 1985



LUCAS Hybrid
1 - Moteur électrique. 2 - Unité de contrôle du moteur électrique
3 - Moteur à combustion interne. 4 - Batterie de traction. 5 - Chargeur embarqué.
6 - Embrayage. 7 - Alternateur. 8 - Contrôle hybride.
L'ATTRACTION ELECTRIQUE
Depuis qu'au volant de sa voiture électrique "La Jamais Contente" l'ingénieur français Jenatzy dépassa en 1889, pour la première fois, le cap des 100 km/h, le moteur électrique a connu plus de succès dans le domaine de l'attraction publicitaire que dans la traction des voitures de tourisme.
C'est la première réflexion que nous a inspirée la présence au Salon de Birmingham de la "Lucas Hybrid Electric Car". Le fait que cette voiture soit le fruit de la collaboration de trois sociétés jouant un rôle important dans l'industrie automobile d'outre-Manche contribue à justifier cette impression. Il n'en est pas moins vrai que ce type de véhicule est intéressant. Plus, sans doute, pour ceux qui ont mis au point ses divers constituants que pour l'utilisateur potentiel actuel. On ne saurait, toutefois, rester indifférent à des recherches dont certaines peuvent déboucher sur des applications pratiques immédiates et qui, de toute manière, constituent d'excellents exercices pour les divers bureaux d'études concernés.
QUATRE PERES : UNE HYBRIDE
Contrairement au véhicule électrifié que le japonais Daihatsu avait cru bon de présenter sur son stand pour attirer l'attention sur son modèle conventionnel baptisé "Charmant", la "Lucas Hybrid" n'est pas le simple aménagement d'un véhicule existant. C'est une création originale mais collective.
Lucas Industries a assuré le financement, mais avec l'aide du gouvernement anglais.
Lucas Chloride EV Systems Ltd, société fondée par Lucas Industries et le groupe Chloride pour étudier des systèmes de traction électrique pour véhicules à hautes performances, s'est occupé plus spécialement de cette partie du projet.
Ogle Design a dessiné la carrosserie.
Reliant s'est consacré au montage et à l'étude du châssis.
Enfin, de nombreux composants, tels le moteur a courant continu et les contrôles électroniques, sont déjà en service sur les nombreuses fourgonnettes électriques Bedford et Freight Rover qui circulent en Angleterre.
Le concept général de la voiture "Lucas Hybrid" n'est pas nouveau. Il y a environ huit ans, chez Bosch, à Stuttgart, nous avons eu l'occasion de rouler dans un véhicule expérimental conçu suivant le même schéma directeur. La formule de la voiture hybride est simple. Elle se résume à doter un véhicule d'un moteur électrique en conservant le moteur à essence. Ces deux moteurs peuvent être mis en service indépendamment l'un de l'autre ou simultanément.
Strictement expérimental, le véhicule de la Société Robert Bosch consistait en une adaptation d'un break Escort de l'époque alors que Lucas présente un ensemble entièrement original. La conception reste cependant la même. On trouve sous le capot un moteur à essence relié au moteur électrique par un embrayage qui permet d'attribuer tout le travail à l'un quelconque des moteurs ou de les atteler tous les deux à la tâche. Le moteur thermique peut être utilisé à l'arrêt pour entraîner une génératrice capable de recharger les batteries.
Les créateurs de la Lucas Hybride se sont appliqués à créer un ensemble qui conserve l'habitabilité d'une voiture de tourisme. Il apparaît comme une berline de luxe à cinq portes dont la carrosserie est en plastique moulé renforcé de fibre de verre et dont les panneaux intérieurs, également moulés, comportent des renforts d'acier. Curieusement les portières avant et arrière sont également en acier. L'Angleterre semble ignorer, dans ce domaine, l'existence des alliages légers. L'esthétique est agréable et on nous a assuré que son Cx est satisfaisant, sans en préciser davantage la valeur.
Cette carrosserie est montée sur un châssis indépendant, formule qui, à nos yeux, se justifie parfaitement pour ce type de véhicule. La suspension avant indépendante est à doubles triangles et ressorts hélicoïdaux. La suspension arrière se satisfait de ressorts à lames. La direction à crémaillère et le freinage hydraulique assisté (disques à l'avant, tambours à l'arrière) sont classiques. Le moteur à essence est un Reliant 4 cylindres de 843 cm3, refroidi par eau, dont la puissance est de 30 kW à 5 500 tr/ mn. Il entraîne un alternateur de 25 kW au moyen d'une courroie crantée et d'un embrayage.
Le moteur électrique, monté à l'avant derrière le moteur thermique, fonctionne sous une tension continue de 216 volts et délivre une puissance maximale de 50 kW. Il fait partie intégrante du système moteur/groupe électrogène relié à l'essieu arrière par un arbre de transmission. Nous n'avons pas de détail sur le système de contrôle électronique qui, comme on peut s'en douter, met en oeuvre des thyristors et des transistors et bénéficie de la réduction de volume amenée par l'évolution des composants.
Le réservoir d'électricité se signale d'abord par sa disposition rationnelle favorable à la sécurité, à la stabilité et à la manutention. Les 18 batteries de 12 volts qui le constituent prennent place dans un logement en acier à revêtement plastique, sous le plancher de la voiture. Ce conteneur est amovible pour l'entretien et le remplacement des éléments. Il s'agit de batteries à l'acide d'une capacité de 100 Ah pendant 5 heures.
L'alternateur triphasé à 6 pôles de Lucas fournit un courant qui sera redressé pour la charge des batteries. Toutefois, un accumulateur auxiliaire de 12 volts alimente l'équipement électrique traditionnel. Sa charge ne dépend ni du moteur thermique ni de l'alternateur de 25 kW. Elle est obtenue par un convertisseur électronique qui transforme directement les 216 volts continus des accus de traction en continu de 14,2 volts 40 ampères.
LE POIDS RESTE L'ENNEMI
La voiture en ordre de marche pèse 2 240 kg. Sa vitesse prévue (mais non certifiée) par son constructeur devrait atteindre l13 km/h avec le seul moteur à essence, 137 km/h avec les deux moteurs et 120 km/h avec le moteur électrique. L'accélération, en traction électrique, permettrait de passer de 0 à 80 km/h en 23 secondes.
Avec la traction électrique l'autonomie, en circuit urbain, ne dépasserait pas 64 km. Résultat assez satisfaisant pour un véhicule où les batteries n'affectent pas l'habitabilité d'une honnête berline de 4,35 m de long.
Si intéressant qu'il soit pour l'esprit du non technicien, ce véhicule expérimental vient, une nouvelle fois, confirmer la parfaite inadaptation de la traction électrique à la voiture légère qui doit bénéficier d'une très large souplesse d'emploi. En dépit des progrès constants, insuffisamment mis en évidence, qui se manifestent dans la fabrication des batteries, ces dernières sont encore trop lourdes et trop coûteuses pour qu'on puisse, avant longtemps, leur accorder la moindre chance de se substituer à un réservoir d'hydrocarbure liquide. En revanche, la Lucas Hybride nous rappelle que la traction électrique présente un intérêt certain pour d'autres types de véhicules exclusivement destinés à des parcours urbains limités et nettement définis. Il est vrai qu'on n'avait pas besoin d'elle pour en être convaincu...
L'Autojournal, Pierre Marais, 1.12.1982


MARCOS Mantula (Jem Marsh)

MAZDA 626 retouchée (11, Capella au Japon)
berlines 4 et 5 portes, coupé 2 portes, moteurs 1.6 80 ch et 2.0 100 ch

Nouvelle MAZDA 929 (Cosmo/Luce au Japon), moteur 2.0 90 ch

Projet MERCEDES Nafa (pour Nahverkehrs-Fahrzeug, ou véhicule pour trajets courts)


Avant de prendre part au projet Smart, Mercedes s'intéressa de très près à la petite voiture urbaine dans le cadre d'une étude soutenue par le gouvernement allemand.
Volkswagen, avec la Student, et Opel, avec la Junior, concoururent aux côtés de Mercedes.
Leurs trois projets apportèrent du sang neuf au secteur des petits véhicules : porte coulissante pour la Nafa - vingt-deux ans avant la Peugeot 1007 - ou aménagement intérieur révolutionnaire pour la Junior, malheureusement restée sans lendemain.


MERCEDES 190 (W 201)
en France en 05.1983; 2.000.000 d'ex

Nouvelle MERCURY Cougar
coupé 2 portes dérivé de la Ford Thunderbird (toit "foprmel" plus classique)
V6 3.8 113 ch

Nouvelle MERCURY Marquis, berline 2/4 portes et break 5 portes (version remaniée de la Zephyr)
moteurs 4 cylindres 2.3 91 ch, V6 3.3 90 ch et 3.8 113 ch

MG Metro (8)
ajout d'une circulation d'eau dans une entretoise située entre le bloc moteur et la cartouche du filtre
amélioration du fonctionnement de la boîte de vitesses à froid en réchauffant plus rapidement l'huile commune au moteur et à la boîte de vitesses

MITSUBISHI Starion (3), coupé 2 portes, moteurs 2.0 170 ch
version 4 roues motrices gourpe B prévue pour fin 1984

MONTEVERDI Tiara (Suisse) sur base Mercedes 380/500 SEL, moteurs Mercedes 3.8 204 ch et 5.0 231 ch

NISSAN Micra (10, March au Japon), berline 3 portes, traction avant 1.0 54 ch

Nouvelle NISSAN Cherry (au Japon, Pulsar/Langley/Liberta Villa), berlines 4 et 3/5 portes, coupé 2 portes, 1.3 60 ch

NISSAN Prairie (8), berline 8 portes, 1.5 85 ch et 1.8 100 ch

Nouvelle NISSAN Sunny (10, Laurel Spirit au Japon), berline 4 portes, coupé 3 portes et break 5 portes, 1.5 75 ch

OLDSMOBILE Firenza, coupé 3 portes, berline 4 portes et break 5 portes (J-Car), moteurs 1.8 85 ch et 2.0 87 ch

OPEL Corsa (8)
compacte construite par General Motors dans l'usine de Saragosse (Espagne, Ople en est, en fait, l'importateur pour l'Europe)

Rallye de Monte Carlo : 1er Walter Rörhl sur OPEL Ascona 400

OPEL Manta (3)



PANTHER Kallista (11), roadster 2 places, moteurs 1.6 à 2.8 l
pièces en provenance des Ford Escort et capri, carooserie aluminium (Jindo, Séoul)

PEUGEOT 505 Turbo

PONTIAC Firebird 3e génération

PORSCHE Championnat du Monde des Marques des Voitures Groupe C

PORSCHE 956 Sport-Prototype
6 victoires consécutives au Mans de 1982 à 1987, 27 victoires en Championnat du Monde
près de 200 exemplaires
Victoire de Ickx-Bell aux 24 heures du Mans, sur Porsche 956, 4 899,086 km
Triplé des Porsche 956, six Porsche aux huit premières places, sixiè:me victoire de Jacky Ickx
6 victoires consécutives au Mans de 1982 à 1987, 27 victoires en Championnat du Monde, près de 200 exemplaires

Voiturette PUMA, ex-Garbo, Vitrex puis MDP Transmission

RENAULT 5 Alpine Turbo
Coupe Gordini courrue sur RENAULT 5 Alpine Turbo; vainqueur Manuel Carvalho

La RENAULT 5 Turbo remporte le Tour de Corse (Ragnotti-Andrié)

RENAULT Fuego Turbo Diesel, premier coupé turbo Diesel

Moteur RENAULT RE 30 F1
Moteur turbo, 1100°C à l'échappement, refroidie par excès d'essence.

ROVER Maestro

ROVER 2000 4 cyl

SIPANI Dolphin (Inde), berline 2 portes et break 3 portes, conçue avec l'aide de la firme Reliant
moteur 800 cm3 38 ch, carrosserie en matière synthétique

SUZUKI Cervo, berline 3 portes, traction avant 500 cm3 29 ch

Apparition de la montre SWATCH en Suisse (protagoniste de la future Smart avec Mercedes)

TALBOT Samba Cabriolet; 1982-1985

TOYOTA Tercel (5, Corsa au Japon)
première traction avant Toyota, berline 3/5 portes et break 5 portes
version 4x4 à moyeux débrayables en 10.1982 (Sprinter Carib au Japon)

Nouvelle TOYOTA Camry (4, Vista au Japon), berlines 4 et 5 portes, 1.8 90 ch
retirée du marché français en 1987
nouvelle version en 1992 pour combler le trou dans la gamme entre Carina et Lexus

TOYOTA Corona restylée (1), berlines 4 et coupé 2 portes
moteurs 1.5 83 ch, 1.8 100 et 160 ch, Diesel 65 ch
berline convertible 5 portes début 1983

TOYOTA Corolla II (5), 1ère traction avant Toyota

Nouvelle TOYOTA Cressida (Mark II/Chaser/Cresta au Japon)

TOYOTA Century, berline 4 portes
moteur V8 4.0 190 ch
boîte automatique et correcteur d'assiette en série

TOYOTA Tercel 4x4 (10)

1ère et seule victoire de la TOYOTA Celica Gr 4 du TTE en Championnat du Monde, par Björn Waldegard devant Per Eklund (doublé)

VAZ 21018 à moteur Wankel 75 ch (Lada) présentée à l'occasion d'une exposition à Moscou au cours de l'été 1982
Carosserie de la VAZ 2101

VOLKSWAGEN Golf 1800 (10.1982) : 112 ch, 885 kg, pont allongé, 189 km/h, 1000 mDA 31"2

VOLKWAGEN Golf GTi 16S Oettinger
Réalisée à la demande de VAG France; 136 ch.

VOLVO 760, berline 4 portes, moteurs 2.8 156 ch, 2.3 turbo 173 ch
2.4 turbo Diesel 112 ch en 1983

YLN 912 SD (Taiwan); Nissan Bluebird sous licence

1983

En cas de pluie, limitation à 110 km/h sur route, 100 km/h sur route avec terre-plein central, 80 km/h sur route

Le verre feuilleté entre obligatoirement dans la composition des pare-brise et commence à apparaître sur les Vitres latérales en 2002.

Parc en U.R.S.S. au 1.1.1933
9 500 000 voitures particulières, 8 000 000 véhicules utilitaires, soit un total de 17 500 000 (15 550 000 au 1.1.1982)

19761977197819791980198119821983
Production2 025 0002 080 0002 134 0002 165 0002 195 0002 230 0002 160 0002 120 000
dont VP-----1 350 0001 285 0001 250 000
VAZ-Lada710 000725 000740 000830 000825 000830 000800 000780 000
AZLK-Moskvitch315 000320 000320 000325 000230 000235 000205 000200 000
ZAZ-Zaporojetz145 000145 000100 000115 000125 000130 000130 000125 000
GAZ-Volga98 000100 000100 000115 000125 000130 000130 000125 000
divers-----25 00020 00020 000
dont VI-----880 000875 000870 000


Champions F1 : Nelson Piquet sur Brabham BMW et Ferrari
Piquet champion après l'abandon de Prost au GP d'Afrique du Sud
Alain Prost "remercié" par Renault en fin de saison

5e Rallye Paris-Dakar (1-20.01)
385 concurrents
premier auto Jacky Ickx et Claude Brasseur sur Mercedes 280 GE, moto Hubert Auriol sur BMW 980, camion Groine-De Saulieu-Malferiol sur Mercedes 1936 AK, 123 classés




AIXAM reprend la firme AROLA

Georges Blain rachète la société AIXAM (voiturettes)
présentation des Mega Club et Track au salon de Paris 1992

ALFA ROMEO Giulietta
Soupape d'échappement creuse en acier au sodium (E-Z 45 S9).
Siège en bronze (admission et échappement).

ALFA ROMEO Alfa 33 (salon de Genève), berline convertible 5 portes, moteurs 1.3 75 ch et 1.5 84 ch

ALPINE RENAULT A 310 V6, V6 PRV 2664 150 ch

AMC Encore (USA), dérivée de la Renault 11

ARO (Roumanie, usine de Cimpulung) importé en France par la société Universal
reprise en 1987 par André Chardonnet

AIXAM reprend la firme AROLA

ASTON MARTIN Lagonda

AUDI Sport Quattro (Salon de Francfort, 9)

AUSTIN Maestro (salon de Genève)

Importation des utilitaires BREMACH en France
Bremach-FB (Varese, Italie); gamme renouvellée en 1993

AUDI 80 Quattro (salon de Genève, 3)
conception Ferdinand Piech; coupé 4 places, moteur turbo, 4 roues motrices

AUDI 200; moteur 2.1 136 ch ou turbo 182 ch; version Quatrro 1984

AUSTIN Maestro (salon de Genève)

BOLWELL Ikara
firme fondée par Campbell Bollwell, spécialisée dans les composants en fibre de verre (Bolwell Developments-Automotive Pty Lt, Australie)
buggy sportif à mécanique VW Golf GTI ou Diesel Turbo, Honda Accord, Ford Fiesta ou renault 5

BRIDGESTONE Corporation of Japan s'installe aux Etats-Unis

Nouvelle CHEVROLET Corvette
nouveau V8 haute performance 5.7 208 ch (injection double, suspension à lames en copmposites)

CHRYSLER New-Yorker
berline 4 portes (K-Car, dimensions de la série E-Class); traction, moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et 2.6 94 ch

CHRYSLER Laser, coupé 2 portes (caractéristiques des K-Cars)
traction, moteurs 6 cylindres 2.2 95 ch et turbo 144 ch (195 k/h, -100 8"5)

CHRYSLER Voyager
Chrysler invente le monospace avec le Voyager.
Au sortir de la crise pétrolière, Chrysler explore une nouvelle voie dans un marché renaissant.
Ce sera l’invention d’un concept révolutionnaire : le monospace.
Vingt ans après, ce courageux pari est largement récompensé, avec plus de 9 millions de Chrysler Voyager vendus de par le monde.
Et une aventure qui continue sa route, comme en témoigne le record de consommation récemment établi par la version diesel CRD.

importé en France 03.1989; restylé en 03.1991 (face avant); suspension durcie en 1992
2.500.000 ex en 1990 (45% du marché mondial des monospaces)

CITROEN CX 2.5 Turbo Diesel; 200 km/h

COMMUTER Comuta Car, Commuter Vehicles Inc. (Sebring, Floride), ex Sebring-Vanguard (1972).


Berline 2 portes 2 places à carrosserie en matière synthétique (cycolac).
Moteur électrique à courant continu 6 ch à 1400 tr/mn, 8 batteries 6 volts.
Roues arrière motrices, boîte de vitesses automatique.
Châssis à bâti tubulaire et plate-forme.
Suspensions avant et arrière à essieu rigide, ressorts semi-elliptiques, freins à disques avant, tambours arrière.
Pneumatiques : 125x12.
Longueur 297,2 cm, largeur 139,1 cm, hauteur 151,1 cm, empattement 166,4 cm, voie avant 109,9 cm, voie arrière 113 cm.
Poids 669 kg.
Vitesse maximale 60 km/h, autonomie 65 km.
5995 ì.

Break "COMUTA-VAN".
idem sauf moteur électrique à courant continu 12 ch à 4700 tr/mn.
Longueur 360,7 cm, largeur 156,2 cm, hauteur 164,5 cm, empattement 203,2 cm, voie avant 130,2 cm, voie arrière 127 cm.
Poids 1080 kg.

DAIHATSU Cuore retouché, berline convertible Cuore L 60, 600 cm3 30 ch

DAIHATSU Charade retouchée
berline convertible 3/5 portes, moteurs 1.0 52 ch et Diesel 37 ch, empattement et voies agrandies, nouvelle carrosserie

DODGE Shelby Charger, coupé 3 portes, conception Caroll Shelby
carrosserie spécifique, châssis sport, 6 cylindres 2.2 112 ch

DODGE Daytona, coupé 3 portes
traction, moteurs 6 cylindres 2.2 100 ch et turbo 144 ch (Turbo Z, suspensions endurcies, dispositifs aérodynamiques)

DUPREZ Saga
réplique de la Bugatti 55 sur mécanique Alfa Romeo (châssis, moteur et trains roulants)
1.3 à 2 l, 90 à 150 ch (200 km/h)



FERRARI
En Formule 1, les 126 C2 et C3 accumulent les points et, malgré quatre victoires seulement sur les
quinze épreuves du championnat, valent à Ferrari le titre mondial. C'est cependant Nelson Piquet, sur Brabham, qui est sacré champion du monde des conducteurs.
En septembre, présentation officieuse du cabriolet Mondial au cours des Ferrari Days. C'est le premier cabriolet depuis l'abandon de la Daytona onze années auparavant.
La production totale de Ferrari pour l'année 1983 s'élève à 2400 exemplaires. Vingt ans auparavant, en 1963, la production n'avait pas dépassé les 600 unités.

Visco-coupleur ou coupleur hydro-dynamique FERGUSON
Différentiel à frottement visqueux, embrayage à empilage de disques en bain d'huile (Huile spéciale, aux silicones, à viscosité augmentant avec l'échauffement, fonctionnement à haute vitesse)
PORSCHE 959 1983, FORD Sierra et Scorpio 1985, VOLKSWAGEN Synchro 1985

FIAT Uno (salon de Genève), élue voiture de l'Année 1984
versions 45 (.9 45 ch), 55 (1.1 55 ch), 70 (1.3 68 ch) et Diesel 45 ch

FIAT Uno 45 Matic
Boîte plus compacte et moins coûteuse, rapport 5,6/1 ; Embrayages hydrauliques apportant de la souplesse sans perte de performances
Démultiplication variant de 13,37 à 2,40/1, couple transmis 12,75 mdaN
Entrée du mouvement par un train épicycloïdal à deux engrenages, deux embrayages à disques multiples pour marches avant et arrière
Poids 54 kg (16 kg de plus que la BV5 de la Uno)
Présentée à la presse en 1983, commercialisation prévue en été 1984

FIAT Ritmo Abarth 125 TC (salon de Genève), dessin de Pininfarina

FIAT Regata (salon de Francfort), berline 4 portes et break 5 portes, traction avant à moteurs 1.3, 1.5, 1.6 et 1.7 Diesel

FORD Fiesta restylée (8), nouvelle gamme en 1989

FORD Escort RSi (1983-1984), 115 ch

FORD Orion (7), Escort 3 volumes

FORD Capri Turbo (salon de Genève), collaboration Ford et Aston-Martin Tickford

FORD Sierra ; Diesel à moteur Indenor 2.3 67 ch ; 1.8 TD 75 ch en 1990

FORD Tempo (USA), berline 2/4 portes, traction compacte 2.3 91 ch

Accord de coopération GENERAL MOTORS (1er constructeur mondial) et TOYOTA (4e)
construction d'une usine commune en Californie (250.000 véhicules/an)
Toyota-Chevrolet Nova en 1985

Association HEULIEZ-WEBASTO
implantation d'une usine près de Cerizay; 398.000 toits ouvrants produits en 1992

HOLDEN Camira (Australie)
berline 4 portes et break 5 portes Wagon (sur base J-Cars compacts de la General Motors); 1.6 87 ch
modèle identique Isuzu Aska au Japon

Moto HONDA CBR 400 REV (système VTEC, 50.000 exemplaires)
Variable Valve Timing and Lift Electronic Control System
Paramètres pris en compte : Vitesse de rotation (Seuil de déclenchement mini), vitesse du véhicule (30 km/h mini) charge, température d'eau (Mini 60 °C) et pression d'huile
Chaque arbre à cames comporte trois cames différentes par cylindre : Deux cames extérieures aux bas régime, une came intérieure aux hauts régimes
Variation des temps d'ouverture et de fermeture des soupapes en fonction du régime moteur et de la levée des soupapes
Système électronique agissant sur la pression d'huile dans les arbres des basculeurs (Temps de réponse 40/100e de seconde, verrouillage en 30 ms)
2 pistons verrouillent les 3 basculeurs, la came centrale devient prépondérante (Pression d"huile portée de 0.2 à 6 bars)
1983 : Moto HONDA CBR 400 REV (50.000 exemplaires)
1986 : Moteur 1.2 l ayant les performances d'un moteur 2 l
1600 VTEC : 4 cyl, 1595 cm3 (81x77.4), 2 ACT, 16 soupapes, Système VTEC mis en action à partir de 5.300 tr/mn

HONDA City Turbo II : monocorps, moteur 3 cylindres 1200 12S 110 ch (turbo intercooler CVCC)
cabriolet-arceau développé par Pininfarina

HONDA Civic 3ème génération (salon de Francfort), 1983-1987; calandre fermée

HONDA Civic CRX (6), coupé sport, moteurs 1.3 et 1.5 l

HONDA Prelude
4 cylindres, 3 soupapes par cylindre, échappement diam 30 mm; 1 admission diam 30; 1 admission diam 35 à ouverture retardée.
Bloc moteur en Alliage aluminium-Titane

HONDA V6 Turbo F1 (1983-87) ; 23 GP remportés par Williams, 15 par Mc Laren et titre mondial en 1988

ISDERA Spyder (Ingenieurbüro fur Styling Design und Racing)
Eberhard Schulz; interprétation du Speedster Porsche 356 des années 50 (voiture de sport idéale selon Schulz)
033i ensemble motopropulseur VW Golf GTi 1.8 amélioré (ingénieur Schick), 140 ch, 700 kg, 200 km/h (-100 en 7")
035i groupe Audi Quattro 5 cylindres 2.2 turbo 200 ch, 250 km/h (-100 5")

ISUZU Florian Aska
berline 4 portes, sur base J-Cars compacts de la General Motors (GM détient 34.2% d'Isuzu))
1.6 87 ch, 1.8 105 ch et 2.0 110/115 ch
modèle identique IHolden Camira en Australie

JAMESON MERLIN
Moteur d'avion Rolls-Royce Merlin de 27.000 cm3 et 1.760 ch, 6 roues, 300 km/h, 480 km avec 272 l de carburant, 2.7 tonnes

JEEP Cherokee importée en France; 3000 ventes en 1988, 6800 en 1989 (année record)

KUWEIT PETROLEUM en Europe en 1983
rachat des activités raffinage de la Gulf Oil et création de filiales, puis de BP Danemark en 1987, Mobil Italie en 1990 (15% du marché) et de plusieurs IG dont Rol-Oil (I) et Carless (GB)
création de Kuweit Petroleum France (KP-France) en 1988
Q8 en 1993

LANCIA Delta HF Turbo (7), 1600 turbo 130 ch
pneus Michelin TRX remplacés par des Pirelli en 10.1985; injection 140 ch en 04.1986 (200 km/h)
version 4 WD en 1986

LANCIA Prisma, berline 3 volumes 4 portes, mécaniques de la Delta

Rallye de Monte Carlo : 1er Walter Rörhl sur LANCIA Rally 037

Prototype BF Goodrich LOLA T616 C2 sport à moteur Wankel

Injection continue de capitaux dans LOTUS Cars de 06.1983 à 1985
actionnaires Britisgh Car Auctions 29%, Toyota 20% et JCB Excavators 18%

Voiture hybride LUCAS CHLORIDE (février 1983)


C'est en 1847 dans les rues de Douvres que Moser Farmer fit rouler un véhicule électrique sur route transportant deux personnes à bord.
Depuis les recherches se poursuivirent en vue d'un développement de ce mode d'énergie et de locomotion. Mais hélas, encore actuellement, on n'y parvient que très lentement, bloqué par l'évolution et les capacités en ampère/heure et dimensionnelles des batteries et de leur poids élevé.
C'est alors qu'au dernier salon de Birmingham était présentée la voiture électrique hybride expérimentale de Lucas Chloride.
Lucas industrie, à la base de ce projet, a reçu, un appui financier du Service Industries du Royaume-Uni et sous la responsabilité de Lucas Chloride EV Systems Ltd, société mixte fondée par Lucas Industries et le groupe Chloride pour étudier et commercialiser des systèmes de traction pour des véhicules électriques à hautes performances, en collaboration avec Ogle Design pour réaliser les études de carrosserie.
Pourquoi hybride, parce qu'elle utilise d'une part un système de propulsion électrique intégral et d'autre part un système de mouvement électrique à régénération thermique. Le moteur à combustion interne de la marque Reliant est un quatre cylindres de 848 cm3 à refroidissement par eau d'une puissance de 30 kW à 5500 tr/mn entraînant un alternateur Lucas triphasé léger de 25 kW par l'intermédiaire d'une courroie crantée. Des embrayages électromagnétiques placés entre les sources motrices permettent au moteur à combustion interne de la voiture d'être mécaniquement accouplé au moteur électrique et d'être désaccouplé de l'alternateur.
L'élément principal de traction de ce véhicule électrique est composé d'un groupe Lucas à courant continu et à excitation séparée de 216 volts et de 50 kW à commande de l'induit par thyristor et des inducteurs par transistors placés à l'avant du véhicule, accouplé en série avec le moteur à combustion interne relié aux roues arrière par l'intermédiaire d'arbres et relais. Ce moteur est fixé à une entretoise faisant partie intégrante du groupe électrogène.
Le réservoir d'énergie électrique est composé de 18 batterie de 12 volts de 100 Ah au plomb acide spécialement étudiées par Lucas, lesquelles sont placées dans un plateau en acier à revêtement plastique sous le plancher pour abaisser au maximum le centre de gravité. L'ensemble du fonctionnement est contrôlé par des systèmes électroniques, l'un commandant le moteur de traction et fixé sur celui-ci, l'autre placé dans le compartiment moteur contrôlant le débit du moteur groupe électrogène en tenant compte de l'état de charge des batteries, des conditions de fonctionnement et du niveau de performance demandé par le conducteur.
Un équipement auxiliaire lui est adjoint pour les diverses servitudes comme un chargeur incorporé situé sous le plancher dans le coffre à bagages permettant de brancher sur le secteur d'au moins 13 ampères pour la recharge pendant la non utilisation ou la nuit. Il est également possible de brancher un chargeur rapide à l'extérieur du véhicule. Pour assurer le fonctionnement de l'équipement électrique normal de cette voiture, une batterie auxiliaire de 12 volts 50 Ah est adjointe et se charge sur la batterie principale grâce à un convertisseur électronique continu Lucas et est indépendante du moteur à explosion.
Ce véhicule possède un châssis spécialement étudié par Reliant pour recevoir l'ensemble des batteries et la carrosserie, les autres points comme la suspension, la direction restant de conception classique.
Par contre, le système de freinage est particulier car il recharge les batteries quand on décélère et que l'on freine mais conserve un système hydraulique classique assisté avec des disques à l'avant et des tambours à l'arrière. L'assistance du système hydraulique de freinage est assurée par une pompe à vide électrique.
La carrosserie est en plastique moulé renforcé de fibre de verre avec les panneaux intérieurs moulés renforcés d'acier. Ce modèle spacieux à cinq portes avec hayon est de ligne très aérodynamique car il est le résultat d'études de carrosserie par la Société Ogle Design et de nombreux essais en soufflerie.
Quant à la conduite de cette voiture, elle est fort simple car elle ne possède ni embrayage, ni levier de changement de vitesses mais simplement des contacteurs pour la marche avant ou arrière. Par contre, plusieurs types de conduite peuvent être utilisés soit :
- tout électrique pour des parcours quotidiens,
- en traction électrique avec utilisation du moteur à combustion interne en groupe électrogène pour une plus grande autonomie,
- avec le moteur à essence seul agissant directement sur les roues pour des vitesses de croisière prolongées,
- ou bien encore le moteur thermique plus traction électrique pour obtenir le maximum de puissance ou recharger les batteries. Dans les projets en cours, il est prévu d'adapter des systèmes capables de choisir le type de conduite le plus approprié pour une condition d'utilisation donnée avec le maximum de rendement et d'économie sans que le conducteur ait à intervenir.
II faut reconnaître qu'un tel ensemble mécanique d'électricité, d'électronique et de systèmes divers est relativement complexe et onéreux pour des performances relativement assez peu séduisantes. Bien sûr, cette voiture est capable d'atteindre 120 km/h en traction électrique, l13 km/h avec le moteur à explosion et théoriquement 137 km/h en association avec le moteur à essence mais son autonomie en traction électrique n'est que de 64 km en circulation urbaine, N'oublions pas que ce véhicule expérimental accuse un poids total de 2 240 kg en ordre de marche, ce qui est fort élevé, Il est à noter que ses combinaisons d'utilisation lui autorisent une grande souplesse pour l'accomplissement de longs parcours avec cette solution hybride.
Si l'on fait le rapprochement entre les véhicules électriques actuels et la voiture électrique à accumulateurs Fulmen, construite par Jenatzy, "La jamais contente" qui, pour la première fois le ler mai 1899 dépassa les 100 km/h et couvrit le kilomètre en 34 s soit une moyenne de 105,88 km/h sur la route centrale du parc agricole d'Achères, ceux-ci ont peu évolué. Ils n'ont guère fait de grands progrès à cause de la faible évolution des batteries dans le domaine de leurs capacités d'emmagasinage de courant et leur énorme poids bien que les technologies existantes contribuent à leur sensible développement.
En attendant le progrès décisif des batteries, les véhicules hybrides qui apparaissent être une bonne solution malgré leurs avantages potentiels ne peuvent espérer détrôner d'ici peu les véhicules actuels à carburant liquide ou gazeux mais faire apporter des résultats concrets d'essais favorisant les recherches vers un aboutissement, peut-être encore lointain, d'automobiles futures à traction électrique.

1 Moteur électrique - 2 Boîtier de contrôle du moteur électrique - 3 Moteur à combustion interne
4 Batteries de traction - 5 Chargeur embarqué - 6 Embrayages - 7 Alternateur
8 Contrôle hybride - 9 Réservoir d'essence - 10 Relais de transmission - 11 Arbres de transmission

Caractéristiques principales du prototype Lucas Chloride
Transmission directe, rapport 5,38 : 1, engrenages arrière hypoïde.
Suspension avant indépendante à double triangle et ressorts hélicoïdaux.
Pont arrière rigide, ressorts à lames et barre Panhard,
Direction à crémaillère.
Freinage à régénération électrique avec double circuit assisté freins avant à disques et arrière à tambours.
Jantes 14 pouces acier avec pneumatiques radiaux 195 XC (PR6).
Largeur hors tout 1 730 mm, longueur hors tout 4 367 mm, hauteur hors tout 1 580 mm, empattement 2 540 mm, voie 1448 mm, Garde au sol 165 mm.
Poids total en ordre de marche 2 240 kg.

M.V.

MATRA Automobiles quitte le groupe PSA
Accord avec RENAULT pour la réalisation du Monospace Espace, dérivé du projet P16 présenté à PSA en 1980 et jugé sans avenir

MAZDA P144 Cosmo Coupé (moteur Wankel, 1983-1986)

MAZDA RX-7 P130

Prototype MAZDA RX-7 Type 254 Le Mans

Prototype MAZDA 717C Le Mans (moteur Wankel)

MERCEDES W 201 : projet de petite Mercedes (4.45 m)

MERCEDES 190 (1)

MERCEDES 190 E 16 soupapes
4 cyl, 4 soup/cyl, culasse élaborée par Cosworth
2300 cm3, 185 ch, 230 km/h, 1000 mDA 29 s
3 Records du Monde à Nardo avec la 190 E 2.3 16 dont 50.000 km à 247.939 km/h (21.08)
2500 cm3, 204 ch
2500 cm3, 195 ch (Catalyseur)
50.000 km à 247.939 km/h pour une MERCEDES 190 E 2.3 16 (Nardo, 21.8)
Moteur de série, transmission allongée, réservoir de 160 l (22 l aux 100 km)

MERCEDES classe C
juin 1983 : commercialisation des classes C essence et Diesel
octobre 1994 : abandon de la C 200 Diesel à boîte automatique
janvier 1995 : antivol à télécommande sur toutes les versions
septembre 1995 : lancement des C 250 turbo-Diesel et de la C 230 Kompressor
avril 1996 : régulateur de vitesse en série sur les versions à boîte auto
juin 1996 : commercialisation du break
septembre 1996 : la boîte auto passe de quatre à cinq rapports
juillet 1997 : léger restylage des boucliers avant, bas de caisse couleur carrosserie, nouvelles jantes
mars 1998 : lancement des C 220 CDI
juillet 2000 : commercialisation de la nouvelle classe C


MERCURY Topaz, dérivée de la Ford Tempo

Soditen, création du réseau de distribution Soditen (METAL 5)

Voiturettes MINI-COMTESSE Star II et Starlette II à roues arrière motrices

Nouvelle MITSUBISHI Colt (Mirage II/Lancer Fiore au Japon), berlines 4 et 3/5 portes
moteurs 1.2 55 ch, 1.4 70 ch et 1.4 turbo 105 ch

Nouvelle MITSUBISHI Space Wagon (Chariot au Japon), break de grande capacité, 1.6 88 ch et 1.8 100 ch

MITSUBISHI Pajero
En 1983, le Mitsubishi Pajero est arrivé un peu comme un chien dans un jeu de quilles, avec des ambitions toutes neuves, un coeur de pistard, et un caractère sportif inscrit dans ses gènes. Avec une suspension avant à roues indépendantes sur barres de torsion et un turbo sous le capot, il se montrait audacieux pour l'époque.
Pendant deux ans et demi environ, le Pajero a mangé son pain noir. Une culasse fragile, souvent victime de fissures entre 50 000 et 80 000 km, une faiblesse des roulements internes et un mauvais calage des arbres dans la boîte, les couacs de la première version 2.3 TD ne sont pas passés inaperçus.
Mais Mitsubishi, dont il faut saluer l'esprit commercial et le sens des responsabilités durant ce regrettable épisode, a très vite réagi.
On peut même dire que la fiabilité des modèles postérieurs à la sortie du 2.5 TD, en juillet 1986, est proche de la perfection.
Entre-temps, le constructeur a cherché à lui façonner une personnalité. De manière pas toujours très cohérente. Si les victoires de 1983 et 1984 au Dakar ont impressionné, la présence d'une version de 2,6 l à essence au catalogue n'a pour ainsi dire laissé aucun souvenir.
Celle du Pajero long de 1985, coiffé d'un toit bombé disgracieux, n'a également été qu'une brève parenthèse.
En 1987, le Pajero reçoit une direction assistée et des moyeux automatiques, ainsi que des équipements de confort et d'agrément.
Un an plus tard, l'échangeur thermique air-air (lntercooler) fait son apparition en dopant la puissance de 84 à 95 ch.
Une version V6 à essence de 141 ch voit le jour en février 1990, et, sur cette lancée, le modèle TD abandonne ses lames arrière pour des ressorts hélicoïdaux.
La première grande mutation intervient au printemps de 1991 avec une gamme entièrement nouvelle, équipée d'une transmission complexe (4x2-4x4 permanent et 4x4 bloqué), d'un ABS et disponible en de nombreuses finitions.
C'est le début de la carrière du moteur TD de 100 ch qui, encore très récemment, animait les Hyundai Galloper.
En 1992, certaines versions reçoivent la climatisation et, en 1994, le brillant moteur 2.8 TD de 125 ch arrive en renfort, sans signifier pour autant l'abandon du 2.5 TD qui restera au tarif quelques années encore.
Un V6 de 208 ch tente d'orchestrer les ventes des versions à essence, mais il sera abandonné au début de 1995 au même titre qu'un Pajero cabriolet V6, commercialisé à peine deux ans plus tôt.
En septembre 1997, le Pajero 2.8 TD refait peau neuve avant la métamorphose du printemps de 2000, qui voit l'avènement du moteur 32 Di-D de 165ch, du châssis monocoque sur quatre roues indépendantes et de la boîte automatique à commande séquentielle. Il convient aussi de souligner que, réactualisée en motorisation 2.5 TD de 115 ch, la gamme de 1997 a repris du service sous l'appellation Montero.


Nouvelle NISSAN Cedric (Gloria au Japon), berline 4 portes et break 5 portes
moteurs 2.0 110/130/70 ch, 3.0 180 ch et 2.8 Diesel 91 ch

Moto NORTON RC588 (moteur Wankel)

OPEL Kadett GT/E
1796 cm3 (84.8x79.5 mm), compression 9.5, 115 ch à 5800 tr/mn, injection Bosch LE-Jetronic, boîte 5 vitesses en série, 187 km/h

PEUGEOT 205 (Jean Boillot, 24.05), style Gérard Welter/Paul Bracq
Elégante et moderne, la 205 a symbolisé le renouveau de Peugeot.
Squattant pendant une décennie la première place du hit-parade des ventes en France, elle se bâtit un succès sans précédent dans l'histoire de la marque.
À l'aube des années 80, Peugeot n'est pas au mieux de sa forme. L'absorption des filiales européennes de Chrysler, sous le label Talbot, a asséché les finances du groupe. De plus, la gamme est vieillissante. Pendant qu'une profonde restructuration industrielle et commerciale est mise en place, le constructeur décide d'accélérer l'étude d'un nouveau "modèle d'attaque". Il existe à l'époque un vide entre l'austère 104 et la sérieuse 305 que Peugeot souhaite combler en même temps que rajeunir son image. Le Lion va donc jouer la carte de l'audace en retenant un dessin totalement original.
Lancé en 1978, sous la direction de Gérard Welter, le projet "M24" recueille d'emblée tous les suffrages. C'est la première fois depuis la 403 (1955) que les stylistes maison réussissent à imposer un meilleur projet que celui de Pininfarina, qui s'est contenté d'une évolution sans charme de la 104. Joliment habillée, affichant des formes fluides qui rompent avec les lignes anguleuses des précédents modèles, la 205 se veut aussi pratique (avec son hayon arrière) que séduisante. Lumineuse, très habitable pour sa taille, elle se distingue par une présentation et une finition assez flatteuses. Sa faiblesse : elle est plutôt chiche en équipements. Produite à Mulhouse à l'automne 1982, la 205 est officiellement présentée le 24 février 1983.
Famille nombreuse, famille heureuse
La première année, hormis la confidentielle Turbo 16 (239 exemplaires) destinée à l'homologation de la version "rallye", seule la 5 portes est disponible. Mais très vite, la gamme s'étoffe. Avec, bien sûr, la version 3 portes qui constituera le plus gros des ventes et tout un éventail de motorisations, dont un remarquable bloc Diesel 1.8.
Dès 1985, le premier million d'exemplaires est atteint. Fort de ce succès, Peugeot n'hésite pas à aller chasser sur les terres de la VW Golf GTI, en lançant sa propre version GTI. Animée d'abord par un moteur 1.6 de 105, puis de 115 ch, celle-ci atteint la maturité en 1986 avec un tout nouveau quatre cylindres de 1 905 cm3 et 130 ch, capable de franchir la barrière magique des 200 km/h.
Reine des petites sportives, la 205 domine également le marché en se hissant au sommet des ventes en France et en devenant la voiture française la plus exportée.
Dix ans après son lancement, quelques rides et un carnet de commandes moins épais ne l'empêchent pas de se maintenir dans le peloton de tête des véhicules les plus vendus. Et la 205 tardera à quitter la scène. Comme si Peugeot ne pouvait se résoudre à se séparer de celle qui lui a permis de renouer avec le succès.


série 1, moteurs type 104 ; 1983-1988
1983 Lancement commercial (2) : 5 portes, moteurs essence 954 45 ch, 1124 50 ch, 1360 60 et 80 ch; version Diesel 1769 60 ch (9)
1984 GTI 1.6 105 ch (3); versions 3 portes (9)
1985 modèles société XA et XAD; 205 Turbo 16 Championne des Rallyes (12)
1986 Junior 3 portes, versions Automatic et Cabriolet; GTI 1.6 115 ch; GTI 1.9 130 ch
1987 La 205 Turbo 16 remporte le Paris-Dakar; restylage extérieur et intérieur, nouveau tableau de bord (7); Junior 5 portes
1989 3.000.000 de 205 produites
1990 Diesel Turbo (9); pour le millésime 91, nouveau dessin des feux arrière, clignotants avant blancs
1991 Version Gentry (modèle de luxe)
1994 4 versions "Sacré Numéro" (nom générique de la gamme)
1996 Une seule version "Génération 205" (10); 5.150.000 205 produites fin octobre
ventes France/Monde 1983 105.634/49.366, 1984 171.702/203.398, 1985 226.974/271.126, 1986 205.860/314.840, 1987 230.318/319.089, 1988 230.617/339/683, 1989 220.869/344.931, 1990 229.044/333.100, 1991 200.781/333.100, 1992 129.546/194.404
5.3 millions d'exemplaires construits

PEUGEOT 205 Turbo 16 (12.83, version série Salon de Genève, 3.84)



PEUGEOT 505 Turbo; phase 1 1983-84, phase 2 1984-85 et phase 3 1987

PGE 3P (Progretti Gestioni Ecologiche SpA, Milan, Italie)


Voiture de ville ultracourte capable de transporter trois personnes.
Carrosserie anguleuse avec éléments en alliage léger.
Berline 2 portes.
Moteur électrique 15 kW à 5600 tr/mn, batterie Fiamm 72 V 185 Ah.
Traction avant.
Châssis à longerons, roues indépendantes avant et arrière.
Freins à disques avant, à tambours arrière, pneumatiques 145 SR 13.
Longueur 271,5 cm, largeur 159 cm, hauteur 151,5 cm, empattement 168 cm, voie avant 128 cm, voie arrière 129,5 cm, poids : 1100 kg.
Vitesse maximale 60 km/h, autonomie 70 km.

PONTIAC Fiero, coupé 2 places (P-Car), moteur central 2.5 93 ch (Commuter Car)

PORSCHE Carrera 3.2, 231 ch

PORSCHE 959 (Salon de Francfort, 9), commercialisée en 1987


2.85 l 450 ch double turbo
4 roues motrices
Moteur arrière, transmission intégrale, pont avant relié par tube Transaxle en aluminium
Embrayage inter-ponts : Fonctionnement assuré par la variation de pression de l'huile intégrée au mécanisme ; Sans pression, les disques patines et ne transmettent pas de couple
Différentiel arrière incluant le même système hydro-mécanique en guise d'autobloquant avec glissement limité de 0 à 100%
4 programmes sélectionnés par le pilote : Franchissement, Neige, Pluie, Beau temps
Adaptation aux besoins du pilote (Pression exercée sur l'accélérateur)
Roues avant 0 à 50 % de la puissance, arrière 50 à 100 %
Pour un démarrage genre 1000m DA, 80 % de puissance sur l'essieu arrière
En vitesse stabilisée 60 % sur l'arrière
En cas d'amorce de patinage (Capteurs de l'ABS), intervention sur le différentiel arrière ou central
Garde au sol et suspensions géres électroniquement
Cx 0.31 (SCx 0.60), 327 km/h
Construite en série limitée en 1987 (250 exemplaires), 1 800 000 F

PORSCHE Champion du Monde des Marques des Voitures Groupe C

Victoire de Holbert-Haywood-Schuppan sur PORSCHE 956 aux 24 heures du Mans, 5 047,934 km

RENAULT 11 (salon de Genève, 2), nommée Encore aux USA

RENAULT 18 Break 4x4

RENAULT Master électrique

Moteur RENAULT RE 40 F1 en fonte GS, toiles de 3,4 et 5 mm d'épaisseur

ROVER 600
juillet 1983 : commercialisation de la Rover 600 essence
janvier 1994 : lancement d'une version de base 115 ch
février 1994 : sortie des 623 Si et Si Lux 150 ch
décembre 1994 : série limitée Kingston
janvier 1995 : suppression des versions sans airbags
mars 1995 : lancement de la 620 TD en trois niveaux de finition
juillet 1995 : sortie de la 620 Ti Lux 200 ch qui remplace la version de 158 ch
mars 1996 : commercialisation des 618i et Si 115 ch
juillet 1998 : seules les 618 TD et 620 TD restent au catalogue
juin 1999 : arrêt de l'importation de tous les modèles


SBARRO Gullwing (aile de mouette)
première voiture de Franco Sbarro, présentée au Salon de Genève 1983
carrosserie plastique à portes papillon sur base Mercedes 500 SEC

SBARRO Golf 300 S, châssis ey moteur 300 ch de la Porsche 928 S

Séparation FIAT-SEAT
La SEAT a été créée au début des années 50 pour fabriquer des Fiat sous licence, dérivées des voitures produites à Turin, mais presque toujours personnalisées (600 et 1 400 allongées, 127 à 4 portes, 133, coupé 1200 Sport, etc.).
Aujourd'hui, SEAT a changé de cap.
Depuis un peu plus d'un an, elle a cessé sa coopération directe avec Fiat et à l'automne 1982, elle s'est tournée vers la firme Volkswagen avec laquelle SEAT va collaborer.
Dans l'immédiat, elle prépare un nouveau modèle avec l'aide de Porsche et elle développe son ouverture vers l'étranger.
Elle s'intéresse notamment au marché français ; ce n'est pas une innovation car quelques Seat 133 et 1200 Sport ont été diffusées en France par le réseau Fiat il y a quelques années, mais c'est la première fois qu'elle fait appel à un importateur officiel en l'occurrence Sonauto.
La seule Seat importée actuellement est la Ronda mais nous présentons néanmoins ici le reste de la gamme.


Espagne : enjeu de la fin des années 1980
Pas encore dans le Marché commun mais s apprêtant à y entrer dès le 1 janvier 1986, l'Espagne, porte ouverte sur les marchés du Sud de l'Europe et de l'Afrique du Nord, attise la convoitise de tous les constructeurs et se retrouve, depuis la restructuration de Seat, au rang des grands pays producteurs d'automobiles. Pour contourner les droits de douane élevés qui taxent les produits importés, les constructeurs français, rapidement imités par Fiat, GM ou Ford, se sont installés en Espagne pour produire des modèles destinés à alimenter un marché national en pleine expansion (le parc a doublé en 7 ans). La saturation des marchés de l'Europe du Nord a tout naturellement orienté la stratégie de ces grands groupes vers l'Espagne qui, dans le même temps, offrait des conditions exceptionnelles d'installation.
Une fois installés, les constructeurs se sont vite rendus compte qu'il était facile de produire des voitures économiquement, et à l'abri des conflits sociaux, pour ensuite les "réimporter" sur leurs marchés respectifs. Fiat fut le premier à tirer parti de cette situation sur une grande échelle mais il fut aussi le premier à en pâtir pour finalement, sous la pression syndicale, se retirer de ce pays. L'entrée imminente de l'Espagne dans la Communauté Economique Européenne limite le risque de voir se reproduire, avec un autre constructeur, le divorce Fiat-Seat.
Cependant, 1985 reste une année cruciale dans la mesure où de nombreux constructeurs européens fabriquent en Espagne une part importante de leur production sous couvert d'alimenter le marché local. Le prétexte ne trompe personne et si Renault fabrique chaque année 280 000 voitures sur la péninsule ibérique, Citroën plus de 100 000, Ford 220 000, Opel 246 000 ou Land Rover plus de 17 000, il doit bien y avoir raison... disons plus économique et dépassant largement frontières du marché espagnol
Depuis le désengagement de Fiat, Seat (Société Espagnole d'Automobiles de Tourisme) s'est retrouvée avec un potentiel de production de 400 000 unités par an avec la seule réalité d'être une entreprise d'assemblage et un réseau de distribution, ce qui est loin du compte pour constituer une industrie automobile.
Avec l'aide de I'Etat espagnol qui a investi des sommes considérables, Seat a entrepris de poursuivre la fabrication des Ronda et Fura, dérivées des Fiat Ritmo et 1 27, et de rechercher des partenaires extérieurs pour faire fonctionner les usines d'une part, et concevoir de nouveaux modèles d'autre part. Fiat (Panda) et Volkswagen (Polo, Santana et Passat) assureraient le pain quotidien, tandis que Porsche (moteurs et boîtes) et Karman (outillages carrosserie) ou encore l'italien Giugiaro (bureau de dessin) seraient chargés d'apporter le "know-how" nécessaire à la création de nouveaux modèles capables de soutenir la stratégie européenne du dernier-né des constructeurs d'automobiles.
Pour l'instant, le plan a fonctionné et tout en réussissant à s'implanter dans tous les pays européens en 1983, Seat a produit, cette même année, un peu plus de 240 000 véhicules soit autant qu'Opel... en Espagne
La Seat lbiza marque, après cette implantation et le maintien d'un bon niveau d'activité, la 3e phase du plan qui consiste à lancer un nouveau modèle original qui ne doit rien au passé et capable d'affirmer réellement l'image de marque de Seat, constructeur espagnol d'automobiles.


SEAT Ronda
Fiat Ritmo sous licence, diffusée dans 8 pays, dont la France
1.2 64 ch, 1.6 94 ch, et 1.7 D 54 ch

kit de roues SKF
1er à proposer une solution globale et à associer au roulement d'autres pièces accessoire
écrou, entretoise, rondelle frein, circlip, joint, bague de blocage, goupille et bague d'étanchéïté suivant nécessité
en 1995, 755 références (96% du parc automobile Europe-Amérique-Asie)
changement indispensable au-delà de 90.000 km

TAG Croco, tout-terrain utilitaire, moteur Wankel monorotor refroidi par air
4 roues motrices et directrices, boîte 2 vitesses
carrosserie ouverte en tôle d'acier, se composant de 2 caisses autoporteuses séparées, pneus basse pression

1019.400 km/h par Richard Noble sur THRUST II (désert de Black Rock, 10.10)
moteur ROLLS ROYCE Avon 302 de 34.000 ch et 8.5 tonnes de poussée, récupéré sur un LIGHTNING F6 Fighter)

Accord de coopération GENERAL MOTORS (1er constructeur mondial) et TOYOTA (4e)
construction d'une usine commune en Californie (250.000 véhicules/an)
Toyota-Chevrolet Nova en 1985

TOYOTA Corolla II (6), berlines 4 et 5 portes; moteurs 1.3 69 ch et 1.6 84 ch; coupés Sprinter Trueno

TOYOTA Carina traction

1ère victoire en Championnat du Monde de la TOYOTA Celica Turbo 4 WD Gr A du TTE en Australie, Kankkunen-Piironen

VAZ 2107 au salon de Francfort)
La Lada 1500/2107 apparaît au Salon de Genève 1983

VOLKSWAGEN Golf 2 au salon de Francfort (1983-1991) ; moteurs 55-75-90 ch, GTi et Diesel

Association HEULIEZ-WEBASTO
implantation d'une usine près de Cerizay; 398.000 toits ouvrants produits en 1992

YLN 721 SD (Taiwan); Nissan Stanza sous licence

ZIL 4104 (URSS); berline d'apparat, 7.7 l 315 ch; versions dérivées break 41042 et cabriolet 41044

1984

Contrôle technique : Arrêté du 5.11.1984 (Article R 25 bis du Code de la Route).

Expérimentation de l'apprentissage anticipé de la conduite (AAC) dans les départements des Yvelines et de l'Essonne

Colloque sur la Voiture Electrique à Paris.

6e Rallye Paris-Dakar (1-20.01)
427 concurrents; premier auto Metge- Lemoyne sur Porsche 911 4 RM, moto Rahier sur BMW 980, camion Laleu-Durce sur Mercedes 1936 AK, 163 classés
équipe d'usine Porsche




A Brands-Hatch, Philippe Streiff, sur AGS, remporte la dernière course de F2

ALPINE RENAULT GTA
remplace l'A 310
V6 GT, 240 km/h; V6 Turbo fin 1985 (200 ch, 250 km/h)
Version Usine Turbo Kitée (265 ch, 270 km/h); fin 1989, 100 ex Mille Milles (équipements)
version Le Mans 1991 (catalyseur, -15 ch, 1990-1991)

ASTON MARTIN Zagato : V8 atmo 5.3 l 432 ch, Cx 0.32 (SCx 0.64), chronométrée à 298.755 km/h

AUDI 90 (fin 1984-mi 1986), AUSTIN Maestro (3)


AUDI 90 Quattro (10)
L5, 2226 cm3, 136 ch à 5700 tr/mn, 18.95 mkg à 3500 tr/mn
Cx 0.31, SCx 0.59, 1200 kg
198 km/h, 0-100 9"9, 400 mDA 16"30, 1000 mDA 30"45
en 1987 : 206 km/h, 0-100 8"9

Rallye de Monte Carlo : 1er Walter Rörhl sur AUDI Quattro

AUSTIN Montego

Création d'AUTOLAND par François Servanin à Saint-Germain-Laval (Loire)
Reprise de Cournil
Autoland devient Auverland en 1985 (premier nom déja déposé), puis SNAA en 2001 (Société nouvelle des automobiles Auverland, armées et services publics).
Auverland rachète la société SCMPL Panhard à PSA en janvier 2005.
Depuis le 30.12.2005, la dénomination est Panhard général défense, constructeur de véhicules militaires protégés et tout-terrain, dirigé par Christian Mons.

CHEVROLET Corvette redessinée : David R. Mc Lellan pour la technique, Jerry Palmer pour le style

CITROEN Axel (1.07)


construite en Roumanie (nouvelle usine d'Oltcit, nom de la voiture à l'export vers les pays de l'Est), suite à un accord de 1976
berline 3 portes, moteurs 1100 et 1300 de la GS; 24.422 ex de 1984 à 1990 (Axel 11 R et 12 TRS)

CITROEN Visa GTi (salon de Paris)

CITROEN CX GTI Turbo (10) : 168 ch, 200 km/h; CX GTI Turbo 2, échangeur air-air, 168 ch, 223 km/h

Abandon des travaux de CURTISS-WRIGHT sur le moteur Wankel

DAIHATSU Rocky Wagon SX (juin 1984)


Break 4 x 4 3 portes (L = 4,19 m / l = 1,78 m / h = 1,93 m)
Diesel 2.8 TD (102 ch / 8 CV)
4 x 4 débrayable (propulsion), boîte mauelle 5 rapports + réducteur
135 km/h
FERRARI
En Formule 1, les 126 C4 n'arrivent pas à s'imposer et une unique victoire au Grand Prix de Belgique permet à Ferrari de sauver l'honneur. Dernière apparition d'une Ferrari privée aux 24 Heures du Mans, une 512 BB engagée par Supercar Bellancauto et parrainée par l'eau minérale Ferrarelle, un parrain très approprié.
En janvier, au Salon de Bruxelles, présentation, officielle cette fois, du cabriolet Mondial.

FERRARI Mondial Cabriolet 4 places; 1984-94

En septembre, au Salon de Paris, présentation de la FERRARI Testarossa équipée du douze cylindres à plat de la BB dont elle prend la succession.


Grande nouveauté du Salon de Paris, en septembre 1984, la Testarossa, comme la 288 GTO, fait revivre un grand nom de la mythologie Ferrari en évoquant la Testa Rossa de 1957-1958. "Testa rossa" signifie culasse rouge en italien, une des particularités des Ferrari de compétition. Elle remplace la 512 BB dont elle reprend les cotes et donc la cylindrée de 4942 cm3, mais les quatre soupapes par cylindre et quelques autres évolutions permettent au 12 cylindres à plat de passer de 340 à 390 ch et à la vitesse de pointe de dépasser les 300 km/h.La carrosserie, signée Pininfarina, fait couler beaucoup d'encre. Les lamelles latérales, dictées par la nouvelle disposition des radiateurs devant les roues arrière, ne sont pas du goût de tout le monde. Mais il faut bien avouer que ses lignes écrasées, son arrière plus large que l'avant et son étrange rétroviseur perché à mi-hauteur du montant de pare-brise donnent une allure très caractéristique à la Testarossa. Moins visible, mais sûrement plus significative, l'intégration de tous les éléments aérodynamiques a permis de donner à la Testarossa un dessin très pur débarrassé d'appendices encombrants et vulgaires. La production, contrairement à la BB, se fait chez Pininfarina, à Grugliasco, et non pas chez Scaglietti.En 1987, la Testarossa reçoit deux rétroviseurs extérieurs plus bas et moins spectaculaires, mais l'évolution la plus marquante apparaît au Salon de Detroit, en janvier 1992, avec la 512 TR. Cette évolution est plus importante qu'il n'y paraît au premier coup d'oeil. Le châssis est encore rigidifié mais, surtout, la mécanique a fait l'objet d'une très nette amélioration puisque tout a été revu, de l'alimentation à l'échappement en passant par la position du moteur descendu de 3 cm. Le gain est de 38 ch par rapport à la Testarossa. Esthétiquement, l'avant a été remanié et se rapproche de celui de la 348 - qui avait elle-même déjà copié les ailettes latérales de la Testarossa - et se caractérise par son aspect bec de canard évitant de racler le long porte-à-faux sur les bosses et les irrégularités. Le capot arrière a lui aussi été remanié, mariant mieux les deux dérives de custode au panneau arrière et présentant une grille de moteur mieux dessinée. Des roues de 18 pouces, désormais montées à la place des 16 pouces, contribuent également à donner un aspect plus moderne à la 512 TR.

En mars, au Salon de Genève, présentation de la FERRARI 288 GTO équipée d'un V8 turbocompressé de 400 ch. Elle est normalement destinée à l'homologation en Groupe B et ne sera fabriquée qu'à 270 exemplaires.
100 4"9 1000 mDA 21"8, donnée pour 305 km/h en pointe (chronomùétrée à 288 km/h seulement)

Retour à la légende : au Salon de Genève, en mars 1984, Ferrari présente la 288 GTO. Elle a été conçue pour être homologuée en Groupe B, c'est-à-dire pour être fabriquée au moins à 200 exemplaires. En fait, comme la Porsche 959, la 288 GTO ne courra jamais, et la suppression du Groupe B lui évita probablement de se mesurer à des concurrentes nettement plus performantes et plus à l'aise en rallye.Elle se présente sous les traits familiers de la 308 GTB, mais on décèle au premier coup d'oeil qu'il s'agit d'un modèle très particulier. Les ailes sont gonflées et des ouïes caractéristiques, derrière les roues arrière, rappellent les GTO de 1962, un becquet proéminent, au-dessus du panneau arrière, un spoiler avant très prononcé et, surtout, un empattement allongé de 11 cm lui donnent une allure plus sportive et une musculature qui ne trompent pas. Toutes ces modifications ont été apportées par Pininfarina et l'ensemble est particulièrement réussi.L'empattement allongé trahit l'installation longitudinale du moteur et non pas transversal comme sur la 308. La GTO reçoit le V8 dans une version légèrement moins volumineuse, 2855 cm3 contre 2927 pour la 308, mais il est nettement plus puissant, 400 ch contre 240 à la GTB, grâce à deux turbocompresseurs. Le châssis est de type tubulaire avec un berceau arrière démontable, comme une vraie voiture de compétition. La carrosserie, en résine et fibre de verre avec des éléments en kevlar, est réalisée chez Scaglietti.La GTO ne connaîtra pas de modification au cours de sa très brève carrière. En fait, elle ne commencera sa carrière commerciale qu'un an après le Salon de Genève, début 1985, et sa production prendra fin en 1986 après avoir dépassé les 200 unités initialement prévues puisque l'on dénombre 272 exemplaires.

Moteur FORD 1.6 D (4.1984)
Pour égaliser les compressions, 4 classes de bielles en 4 longueurs d'entraxe différentes (Repérées A B C ou D sur leurs chapeaux)

FORD Escort 2e génération Diesel (4) ; 1.6 54 ch ; 1.8 60 ch en 1989

FORD Escort Cabriolet

Transmission à variation continue GATES Rubber Company
Courroie Power-Trac ; Test routier de certification de 83.200 km (52.000 miles) sur CHRYSLER Plymouth Horizon 1982 (6.1984)

Boîte auto GENERAL MOTORS Hydramatic T60 (4 rapports + 1 arrière, 3 trains épicycloïdaux, sélecteur 5 positions).

HONDA City Turbo
bloc moteur en Alliage aluminium-Titane

Coupé HONDA Civic CRX

LADA Samara, 40.5 ch / 55 kW

LANCIA Thema (10)
plateforme commune Lancia Thema, Fiat Croma et Saab 9000
version 8.32 à moteur V8 Ferrari 2.9 04.1986
break été 1986 (Station Wagon); limousine rallongée en 09.1987
modifications de détail au niveau du style et nouvelle gamme de moteurs 16S au Salon de Paris 1988 (10)
Thema restylée en 07.1992

LOTUS devient Lotus Group Plc et emploie 600 personnes

LOTUS Eclat (salon de Birmingham), style Giugaro
moteur V8 320 ch, 288 km/h, -100 4"3
base du projet M 100

Prototype MARCH 84G à moteur Wankel Twin Turbo

Concept de l'Espace par MATRA (Philippe Guédon), projet refusé par Peugeot

MAZDA RX-7 P132 (moteur 12 A, 1984-1985)

Prototype MAZDA 727C Le Mans à moteur Wankel

MCLAREN Champion F1 : Niki Lauda sur McLaren Porsche et McLaren Porsche
Niki Lauda Champion du Monde F1 pour la 3e fois, avec 0.5 pt d'avance sur Alain Prost

Pneu radial moto MICHELIN en compétition

MINI série 25 ; 25e anniverasiares, retouches esthétiques et de confort

MITSUBISHI Space Wagon

NISSAN Electric Car (Salon de Tokyo) sur base Micra,
moteur à courant alternatif 10 kW (courant continu des batteries transformé par convertisseur électronique),
batteries alcalines au ferro-nickel (130 V, 160 Ah), 2 vitesses automatiques, embrayage électromagnétique,
1090 kg à vide, 85 km/h, 160 km d'autonomie à 40 km/h de moyenne.

NISSAN NX-21 à turbine (Salon de Tokyo, 04.1984)
Turbine 2 axes à gaz à éléments céramique avec échangeur (Moteur arrière et roues arrière motrices
100 ch, compresseur 100.000 tr/mn, turbine motrice 75.000 tr/mn, 1350°C maxi
Kérosène, gazole ou autre hydrocarbure lourd

Nouvelle OPEL Kadett (salon de Paris) ; 1984-1991
élue voiture de l'Année 1985

Jacques Calvet est nommé président de PSA

Concept de l'Espace proposé à PEUGEOT
Philippe Guédon (créateur des Matra 530, Bagheera, Rancho et Murena et de la Renault Espace)
1956 ingénieur chez Simca
1967 présentation de la Matra 530
1973 lancement de la Bagheera, triplace à moteur central
1977 Matra Rancho, première auto-loisir
1984 concept de l'Espace (projet refusé par Peugeot)
1998 projet Matra Renault

PEUGEOT 205 5 portes (salon de Paris), cabriolet en 1.1986

PEUGEOT 205 Electrique (6.1984), version commercialisable en 1990.
12 batteries d'accumulateurs monobloc 6 V 230 Ah en parallèle : Couple nickel/fer (SAFT), L 224 mm, l 190 mm, h 280 mm, poids 25 kg; E massique 54 Wh/kg (60 Wh/kg par batterie), énergie volumique 104 W/l (116 W/l par batterie); Puissance continue 12 kW, puissance de crête 20 kW (153 W/kg par batterie); Temps de recharge 10 heures.
Moteur à courant continu à excitation indépendante et réducteur : Maxi 6300 tr/mn (8000 tr/mn admis), puissance nominale 8 kW, maxi 17.5 kW vers 1500 tr/mn, 13.5 kW à 5500 tr/mm (Couple 11 mdaN de 0 à 1500 tr/mn); Poids 60 kg; Commande par hacheur principal et hacheur d'excitation (2/3 supérieurs du régime moteur); Réducteur simple accouplé aux roues de 19/107 (ou 14/79), 18,29 km/h à 1000 tr/mn moteur.
100 km/h maxi; 0-50 km/h en 11,6s; 400 m DA 28 s; pente limite 20%; autonomie à 60 km/h 160 km, à 80 km/h 110 km, urbaine 140 km; 107 Wh/km en ville.


La direction des Recherches et des Affaires scientifiques du groupe PSA a présenté le 20 juin 1984, un prototype de voiture électrique, "la 205 électrique". Ce véhicule a été étudié dans le cadre d'un programme de recherche financé, en partie, par l'agence Française pour la maîtrise de l'Energie.
Le programme 205 électrique est le résultat d'une expérience acquise par le groupe PSA dans le domaine des véhicules électriques et d'une étroite collaboration avec la SAFT pour la batterie d'accumulateurs qui l'équipe.
Trouver le meilleur compromis
L'originalité la plus marquante de ce programme réside dans la recherche permanente du meilleur compromis entre plusieurs éléments interdépendants :
Recherche de la meilleure architecture du véhicule compatible avec une quantité de batteries présentant des caractéristiques de capacité de charge nettement supérieure à celle des batteries conventionnelles.
Recherche, enfin, sur le groupe propulseur et sur sa régulation pour obtenir une compacité maximum.
Les solutions présentées
Ces recherches ont abouti aux solutions suivantes :
Tout le système de propulsion ainsi que toutes les batteries sont groupés à l'avant du véhicule. Ainsi, la 205 conserve intégralement son espace habitable et tout le volume de son coffre
Grâce au nickel-fer, la masse totale de batterie pour une énergie totale disponible a été réduite.
Les performances obtenues sont exceptionnelles pour un véhicule électrique "réaliste" :
Vitesse maxi : 100 km/h - Autonomie : 140 km
Le confort du véhicule est remarquable du fait :
De l'automaticité totale.
Du niveau sonore très faible.
De la pollution inexistante.
Du freinage électrique qui soulage le frein principal.
Les solutions mises en oeuvre en matière de "gestion" de l'énergie sont originales :
Utilisation d'énergie électrique exclusivement.
Possibilité de profiter en majeure partie du tarif de nuit.
Récupération d'énergie au freinage.

Utilisation d'énergie pour les accessoires, directement sans alternateur.
L'étude a permis d'aboutir à une solution technique intéressante : la structure de base de la 205 a pu accueillir l'ensemble de propulsion électrique sans avoir a subir la moindre modification
La synthèse générale a permis d'électrifier un vrai véhicule bas de gamme, alors que, jusqu'à présent, on n'a pu voir que les deux réalisations extrêmes : véhicule utilitaire ou véhicule bas de gamme très spécifique, à faible habitabilité.


Batterie Nickel-Fer
Le choix du couple électrochimique nickel-fer permet de doubler la capacité énergétique pour une masse et un volume identiques par rapport aux batteries conventionnelles au plomb. De plus, la durée de vie de la batterie est au moins doublée (plus de 200 000 km).
La batterie se compose de 12 monoblocs de 6 V (masse totale 300 kg). La capacité est de 230 Ah, La recharge se fait à partir d'une prise de courant standard (16 ampères) et dure environ 10 heures.
Le circuit électrique de puissance est totalement isolé de la caisse (sécurité à double isolation).
La remise à niveau de l'électrolyte est centralisée et automatique.
Il reste toutefois que le poids des batteries est encore important et l'autonomie assez faible... mais il n'est sans doute jamais inutile de chercher.


PEUGEOT 205 GTI (1)
105 ch jusque fin 1986
version 115 ch 3.1986 (disponible jusqu'au millésime 1993)
moteur 1.9 130 ch 09.1986
série spéciale Griffe au Mondial de Paris 1990 (vert métal, jantes en alu brossé, antiblocage et sellerie cuir, surcoût 13.500 F)

PEUGEOT 205 Turbo 16 série 200 ch (1984-85)

PEUGEOT 305 GT/GTX 4x4 Dangel ; Peugeot ne donne pas le feu vert, la voiture étant en fin de carrière

PORSCHE, boîte à 5 rapports, système PDK
pédale d'embrayage uniquement pour le démarrage, chaque rapport étant engagé automatiquement en fonction du régime moteur et de la vitesse réelle
poids supérieur de 40 kg au système classique
Essais sur PORSCHE 917 K
1984 PORSCHE 956 (5e aux 1000 km de Brands Hatch)
1987 Essai de boîte semi-auto sur PORSCHE 962 C officielle aux 1000 km de Monza (14.4.1987)

PORSCHE Champion du Monde des Marques des Voitures Groupe C

Victoire de Pescarolo-Ludwig sur PORSCHE 956 New Man du Joest Racing aux 24 heures du Mans, 5 088,507 km
Sept Porsche occupent les sept premières places du classement à la distance...
quatrième succès pour Henri Pescarolo

RENAULT SuperCinq (salon de Paris)

RENAULT 25 (3), série 1 1984-1989
dernière sortie le 12.02.1992 (Remplacée par Safrane); 769.687 ex

RENAULT Espace, étude et fabrication Matra


Première série 1984-1991; assemblé à l'usine MATRA de Romorantin
4 cylindres en ligne 1995 et 2165 cm3, 88 à 120 ch, 165 à 178 km/h
Production : 186 000 exemplaires de 1984 à 1990.

Renault met l'Espace sur orbite
Traumatisée par les deux chocs pétroliers (1973 et 1976>, l'industrie automobile décide d'une nouvelle offensive à la fin des années soixante-dix. Elle intègre des concepts novateurs, tels que la convivialité et la polyvalence, à mi-chemin entre le break et le mini-utilitaire... Une nouvelle façon de vivre l'automobile.
En France, Matra Automobiles, récemment intégré au groupe Talbot-Peugeot, va encore plus loin en réalisant un véhicule doté d'une inédite carrosserie monocorps.
Dessiné en 1980 par le styliste Antoine Volanis, le projet Matra, jugé sans aucun avenir commercial, est rejeté par le directoire du groupe PSA...
Retrouvant son indépendance en 1983, Matra signe alors un accord avec Renault pour la production de son véhicule.
Celui-ci est agrémenté d'une astucieuse modularité intérieure conçue par le bureau d'études de la Régie. Une spécificité qui le distingue des autres monocorps et sera à l'origine de son immense succès même si, lors de sa présentation, l'Espace est davantage l'objet de quolibets que de louanges...


Espace IEspace IIEspace IIIEspace IV
5.1984 - 19914.1991 - 199612.1996 - 20029.2002 - 2009
Production191 694317 225357 120450 000
Prix au lancement14 635 à 16 540 EUR22 258 à 30 490 EUR23 370 à 36 588 EUR26 350 à 48 500 EUR
Moteurs essence2.0 110 ch2.0 105 ch, 2.2 120 ch, V6 153 ch2.0 115 ch, V6 170 ch2.0 16V 140 ch, 2.0 T 165 ch, 3.5 V6 245 ch
Moteurs Diesel2.1 turbo D 88 ch2.1 turbo D 88 ch2.2 turbo D 115 ch1.9 dCi 117 ch, 2.2 dCi 150 ch, V6 3.0 dCi 180 ch
Dimensions4.25 x 1.78 x 1.66 m4.43 x 1.80 x 1.70 m4.52 x 1.81 x 1.69 m4.66 x 1.97 x 1.73 m
Poidsà partir de 1 255 kgà partir de 1 320 kgà partir de 1 490 kgà partir de 1 665 kg
Evolutionsnouveau dessin de la face avant
version Quadra 4 roues motrices (1988)
-version longue (1997)
moteurs 2.0i 140 ch, 3.0 V6 190 ch, 1.9 TD 100 ch (1998)
moteur 2.2 dCi 130 ch (2001)
-
Smic607 EUR (mai 1994)822 EUR (avril 1991)977 EUR (décembre 1996)1 154 EUR (septembre 2002)


RENAULT Espace Turbo Diesel
10.84 versions turbo-Diesel, finition TD et DX
1986 version 2000-1 DX
1988 face avant retouchée
4.1991 Espace 2e génération, finitions Rn (comme TD), RT (comme (DX) et RXE
4.1993 série limitée Hélios sur base RN
12.1993 série limitée Alizé sur base RT avec climatisation
6.1994 séries limitées Cyclade sur base RN et Grand Ecran sur base RXE avec ABS
3.1995 nouvelle motorisation DTV 92 ch (turbo à géométrie variable), appellations RN/RT/RXE remplacée par Cyclade/Hélios/Alizé/Grand Ecran
7.1995 airbag conducteur généralisé. série limitée Space Mountain avec triple toit ouvrant
1.1996 séries limitées Magellan sur base Alizé avec double toit ouvrant et Nouveau Monde sur base Cyclade avec climatisation

SAAB 9000; étude commune Tipo 4 Saab-Fiat-Alfa Romeo-Lancia

SBARRO Super-Eight
version Super-Twelve de 1980 équipée d'un V8 Ferrari (308 GTBi, 260 ch)

SEAT Ibiza : plateforme et boîte de vitesses de la Fiat Ritmo, moteur System Porsche, carrosserie Ital Design
restylée en 1993

SINCLAIR C5 (fabricant d'ordinateurs)
fabriquée chez Hoover (2400 F), 10.000 vendues (prévision 100.000)
arrêt de fabrication en septembre 1985 (impayés chez Hoover).

SKODA 130

TATRA 613-3 (CS), 123.5 kW

TOYOTA Sprinter (6)

1ère des 3 victoires consécutives de la TOYOTA Celica Twin Cam Turbo au Safary Rally (1ère participation du TTE au Kenya)

VENTURY au salon de Paris
dessin de Gérard Godfroy (ex-Heuliez), construit dans son sous-sol, près de Cholet, par Claude Poiraud (ex-Heuliez)
châssis tubulaire, moteur et trains roulants VW Golf Gti
prise de contct avec le financier Hervé Lejeune et le PDG Hervé Boulan
construction de l'usine MVS (Manufacture de Voitures de Sport) à Cholet
prototype VENTURI à moteur 505 turbo et pré-série 06.1986
version définitive (Venturi 2, Mauro Bianchi) au salon de Paris 1986, moteur PRV Renault 25 turbo (V6 200 ch)
350 voitures assemblées à Cholet (tous les éléments sous-traités) puis transfert à Nantes (Xavier de la Chapelle)

VISCODRIVE (12) développé et fabriqué en commun par Uni-Cardan et ZF à partir d'une licence Ferguson
Disques fixés alternativement à l'arbre central ou à la cage
Accouplement visqueux, liquide à base de silicones
Monté en série sur la FORD Escort RS Turbo

VOLKSWAGEN offre la première garantie sur la mécanique d'un an san limitation de kilométrage, et de 6 ans contre la corosion sur la carrosserie

VOLKSWAGEN Golf II (7.1983)
Redessinée par les stylistes maison, agrandie, alourdie (+100 kg) gain en Cx (.41 à 0.34), 181 km/h, 1000 mDA 31"3
Roues de 14" en 1985, calandre à double projecteurs
Injection électronique VW Digifant fin 1987 (965 kg, 189 km/h, 1000 mDA 30")

VOLKSWAGEN Transporter, fabriqué par Steyr-Daimler-Puch à l'usine de Graz, Autriche

WILLIAMS Honda à moteur turbocompressé
victoire de Rosberg à Dallas
le team s'établit dans ses nouvelles infrastructures de Didcot, à un mile à peine de ses anciennes installations.

ZASTAVA Yugo 101 (Yougoslavie), 40.5-53.5 kW (Fiat)

Présentation du V6 DOHC 5 soup/cyl YAMAHA OX66, commercialisé en 1986
Il remporte sa première course dans le "All Japan F2 Series"