BdA 2011 - sources |
L'automobile en 1931 |
---|
En octobre, inauguration du plus grand magasin d'automobiles du monde, le palais des expositions Citroën, place de l'éurope à Paris |
Le 9 novembre, fondation de la société des Transports Citroën ; lancement du camion Citroën de six cylindres, 2 tonnes de charge utile. |
General Motors acquiert Opel |
En 1929, après soixante-six ans d'existence, l'entreprise familiale Adam Opel Werke devint une société par actions, Adam Opel AG. Un an plus tard, le consortium américain General Motors acheta 80 % de ces actions pour une somme de 26 millions de dollars et, en octobre 1931, devint pratiquement le propriétaire de toute l'entreprise. Wilhelm von Opel n'a gardé que ses fonctions de président du conseil d'administration. |
Le 4 avril, départ de la Croisière jaune CITROEN, le groupe Pamir quitte Beyrouth. Le 6 avril, à l'autre extrémité de l'itinéraire, le groupe Chine quitte Pékin. Le 12 février 1932, la Croisière jaune arrive à Pékin. 7 autochenilles C4F légères (Groupe Pamir) partent de Beyrouth et 7 lourdes C6 de Pekin, ralliant la Méditerranée à la Mer de Chine (12.000 km) ; autochenilles sur base C4 ou C6, chenilles souples Kégresse sur le train arrière (16 km/h en moyenne, 20 km/h en pointe) ; 7 C4 composent le groupe Pamir de Georges-Marie Haardt (départ Beyrouth pour Kagshar/Kashi à travers l'Himalaya) qui part à la rencontre des 7 C6 lourdes du groupe Chine de Victor Point (départ de Pékin) ; les autos du groupe Pamir sont abandonnées dans l'Himalaya, le regroupement ayant lieu à Aksou ; 5 autochenilles arrivent à Pékin le 12 février 1932, au terme d'un raid de 12 000 kilomètres. |
Frapper les imaginations plus fort encore que ne l'avait fait la Croisière noire, tel était le but d'André Citroën avec la Croisière jaune, dont il voulait faire une grande expédition scientifique traversant toute l'Asie depuis la Méditerranée jusqu'à la mer de Chine, de Beyrouth à Pékin. Pour cela, il avait fait appel à des savants réputés tels que le père Teilhard de Chardin, géologue et paléontologue, Joseph Hackin, dynamique conservateur du musée Guimet, responsable des fouilles françaises de Bâmiyân, ou le peintre Iacovleff. Philippe Berthelot, puissant secrétaire général du quai d'Orsay, soutenait le projet (auquel devait participer son fils adoptif - pas seulement, disait-on - Victor Point) et lui apporta l'appui de plusieurs ministères. Les sept véhicules prévus étaient des autochenilles lourdes dérivées de la C6 (à moteur six cylindres). élles partiraient de Beyrouth par la Syrie, l'Irak et l'Iran, d'où elles remonteraient le long de la Caspienne afin de pénétrer au Turkestan russe en évitant le haut massif montagneux du Pamir et traverseraient la Mongolie d'ouest en est pour parvenir en Chine. Des émissaires avaient été envoyés dans les différents pays concernés, qui avaient fini par accorder les autorisations nécessaires. Mais voici qu'à quelques mois du départ, l'URSS retirait la sienne. Le seul parcours demeurant possible consistait à franchir le massif du Pamir, que l'on avait d'abord voulu éviter. Ce n'était guère praticable avec les lourdes six cylindres. Il fut alors décidé que celles-ci seraient expédiées par bateau à Pékin d'où elles partiraient (formant un groupe appelé "Chine" placé sous le commandement du lieutenant de vaisseau Victor Point), à la rencontre d'un second groupe (dit Pamir, commandé par les chefs de l'expédition : Haardt et Audouin-Dubreuil), muni d'autochenilles plus légères, dérivées de la C4, étudiées et fabriquées en quelques semaines, qui partirait comme initialement prévu de Beyrouth, mais pour s'élancer à l'assaut des plus hautes montagnes du monde. Cet obstacle de la dernière heure donnait un relief - c'est le cas de le dire - supplémentaire à l'expédition. Aux premiers jours d'avril 1931, les deux groupes de l'éxpédition Citroën Centre-Asie (qu'on allait bientôt appeler Croisière jaune) s'élançaient donc l'un vers l'autre à travers toute la longueur d'un continent, empruntant les ancestrales pistes de la "route de la soie". Aux obstacles naturels - chaîne de l'Himalaya, désert de Gobi - ne tardèrent pas à s'ajouter des complications politiques : révolte des Ouzbecks dans le nord de l'Afghanistan qui obligea le groupe Pamir à obliquer vers l'Inde pour donner l'assaut à l'Himalaya à partir de Shrinagar en trois sections allégées, campagnes de presse anti-Croisière jaune à Pékin et difficultés innombrables suscitées par les savants chinois dont la présence avait été imposée au groupe Chine par le Kuo-mintang. |
Pourtant, en dépit de tout les contretemps, les deux groupes progressent vers leur point de rencontre, Kachgar, à l'entrée occidentale du Sin-Kiang. Dans l'Himalaya, les mécaniciens des deux autochenilles conservées par Haardt multiplient les prouesses. A 4 200 mètres, dans le col de Bourzil enneigé et glacé, il faut sonder la neige qui atteint parfois 6 mètres d'épaisseur et arrimer les voitures pour éviter qu'elles ne glissent latéralement dans le dévers accentué. Plus loin, avant Godhaï, la piste accrochée au flanc du précipice est à peine assez large pour les autochenilles qui raclent la muraille à 1 km/heure ; tout à coup le sol, mal consolidé par des amas de pierres, s'effondre sous la chenille gauche de la voiture de commandement. Cecillon est au volant. Il faudra cinq heures d'efforts au treuil et au palan pour arracher le véhicule de plus de 2 tonnes à sa périlleuse position. Plus loin encore, un formidable glissement de terrain a totalement emporté le maigre sentier. On démonte alors les voitures qui franchissent la faille en pièces détachées portées à dos d'hommes ; on les remonte de l'autre côté et elles repartent. Trente-six heures pour avancer de 100 mètres ! Le 4 août 1931, les voitures parviennent à Ghilghit, dans la haute vallée de l'Indus, où Haardt reçoit un message alarmant : le groupe Chine est retenu prisonnier à Ouroumtsi par le maréchal King, dictateur du Sin-Kiang, et n'a pu le faire savoir qu'en usant d'un subterfuge pour tourner l'interdiction qui lui était faite d'émettre un message radio (le groupe Chine a "inventé" un anniversaire de la République française, fêté à grand renfort de bruits pour masquer celui d'un moteur alimentant le poste émetteur du SOS, qui fut relayé par les radios de la flotte française d'éxtrême-Orient). Haardt, contraint de forcer l'allure, confie les autochenilles aux mécaniciens qui vont redescendre vers Srinagar (l'une des voitures restera sur place) et continue avec une partie du groupe Pamir. Le 23 octobre, Haardt et Point se rejoignent dans la passe de Toksoun (le 8 octobre à Aksou, quatre autochenilles du groupe Chine avaient été au-devant de Haardt). King finira par les laisser partir lorsqu'il recevra de Citroën, en rançon, les deux autochenilles qu'il exigeait. Mais le temps a passé ; c'est en plein hiver que la Croisière jaune doit traverser le Gobi, épreuve très dure. La nuit, la température descend à 30°C en dessous de zéro. Il faut laisser tourner les moteurs sans arrêt car ils risqueraient de ne plus repartir. énfin, le 12 février 1932, 315 jours après le départ de Beyrouth, la Croisière jaune parvient à Pékin. Le projet était de continuer par l'Indochine et l'Inde, mais, en allant rejoindre ses hommes à Hanoï, Haardt, très fatigué par la traversée du Gobi, tombe malade et meurt à l'escale de Hong-Kong d'une pneumonie double. Citroën, attristé, fait rentrer tous ses hommes en France. Le 30 novembre 1932, en séance plénière dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, la Société française de géographie remet à la mission Citroën sa grande médaille d'or. Plus encore que la Croisière noire, la Croisière jaune a étonné et passionné le monde, qui s'en souvient encore. |
Fabrication de caravanes par les frères Notin ; entreprise de carrosserie créée en 1921 |
Grand Prix de l'ACF (7) : 1er Louis Chiron-Achille Varzi sur Bugatti, 2e Borzacchni-Campari sur Alfa Romeo |
Rallye de Monte Carlo : 1e Donald Healey (futur constructeur des Austin Healey) |
24 heures du Mans : 1er Lord Howe (5th Earl Howe, Edward Richard Francis Assheton, Viscount Curzon) - Sir Henry 'Tim' Birkin sur Alfa Romeo 8C 2300 LM 3.0, 3017,654 kms à 125,735 km/h de moyenne |
Premier "moteur flottant" sur Citroën Rosalie C4-C6 (C6G au salon de Paris) ; exclusivité pour l'Europe prise par CITROEN en 1932 (un cygne en symbole) |
AC Ace des Magna |
Adler Standard 8, habillée d'une élégante carrosserie dessinée par l'architecte Walter Gropius ; moteur 8 cylindres en ligne 3887 cm3 (75x110), vilebrequin 9 palierssoupapes latérales, graissage par pompe à engrenage, compression 5.3, 70 ch à 2 400 tr/mn ; freins à commande hydraulique sur les 4 roues |
AJS berline et cabriolet à boite à quatre vitesses |
Alfa Romeo 8 C 2300 Monza cabriolet et roadster ; 1 compresseur (1934-1934) |
Alta Car and Engineering Co. Ltd (Grande-Bretagne - Kingston-upon-Thames, Surrey) ; fabrique anglaise d'automobiles, fondée par Geoffrey Taylor et qui, pendant une vingtaine d'années, va produire presque exclusivement des voitures de sport et de compétition (1954-1954) |
Fabrique anglaise d'automobiles, fondée par Geoffrey Taylor en 1931, à Kingston-upon-Thames, sous la raison sociale d'Alta Car and Engineering Co. Ltd., et qui, pendant une vingtaine d'années, va produire presque exclusivement des voitures de sport et de compétition. La première Alta est un modèle de sport, équipé d'un moteur 4 cylindres de 1074 cm3 à arbre à cames en tête. Livrée également en version compétition, elle s'affirme très vite dans plusieurs courses de côtes en Angleterre. Mais l'ambition de Taylor est de construire des voitures de formule 1, ce qui l'amène à concevoir en 1937, un modèle à compresseur disponible en deux versions : l'une de 1486 cm3 de 200 ch et l'autre de 1990 cm3 de 210 ch. Après la seconde guerre mondiale, en 1948, la firme crée quelques prototypes dont la plus connu est l'Alta 2 l de formule 2, dont la cylindrée sera portée à 2,5 l en 1954. La voiture de Grand prix reprend le 4-cylindres à deux arbres à came en tête d'avant guerre, adapté aux cotes 78 mm x 78 mm, donc parfaitement "carré", mais toujours à commande de distribution par chaîne à rouleaux. Ce groupe fut monté dans un tout nouveau châssis à longerons tubulaires, doté d'une suspension originale à quadrilatères, l'amortissement étant confié à des blocs de caoutchouc comprimés par des renvois coudés constituant les bras inférieurs. Malheureusement les espoirs de son constructeur, Taylor, fondirent rapidement car l'Alta Grand Prix ne connut guère de succès. La formule 1 de 2,5 l, n'est en fait, jamais produite, mais son moteur, en revanche, sera monté sur diverses voitures, parmi lesquelles la Connaught, qui permet à Tony Brooks de remporter en 1955, le Grand Prix de Syracuse. Concurrencée par des firmes beaucoup plus puissante, l'Alta cesse sa production en 1954 pour se consacrer à d'autres activités dans le domaine de la mécanique. 5 Grands Prix : Saison 1950 : Grande-Bretagne - Joe Kelly et Geoff Crossley ; Belgique Geoff Crossley ; Saison 1951 : Grande-Bretagne - Joe Kelly ; Saison 1952 : France - Peter Whitehead ; Grande-Bretagne - Graham Whitehead 2 |
Alta modèle de sport, équipé d'un moteur 4 cylindres de 1074 cm3 à arbre à cames en tête ; livrée également en version compétition, elle s'affirme très vite dans plusieurs courses de côtes en Angleterre |
Audi type 5/30 6 CV, voiture légère à moteur Peugeot 201, type SE 4 cylindres 1122 cm3 23 CV |
Audi Dresden Typ T (1936-1936) |
Audi P (1935-1935) |
Bignan Sport (France - Courbevoie / Paris Lecourbe) ; Jacques Bignan, ateliers de la Fournaise |
BMW Dixi 3/15 ; la première voiture BMW, dérivée de l'Austin 7, dessinée par Max Fritz et carrossée à Berlin par Ambi-Budd |
Bugatti type 35 C à compresseur, 125 ch, 205 km/h ; version 35 T (Targa Florio) 2.3 l 105 ch, 200 km/h (1935-1935) |
Bugatti Type 39, biplace course 1.5 l ; 4 cylindres 1493 cm3 (60x66), 4 soupapes/cylindre, 100 ch |
Bugatti Type 51-1 biplace course : 8 cylindres en ligne 2262 cm3 (60x100), 2 ACT, 180 ch (1935-1935) |
Bugatti Type 51A ; 8 cylindres en ligne 1493 cm3 (60x66), 130 ch (1935-1935) |
Bugatti Type 53 |
Bugatti Type 56 électrique ; moteur-transmission par démarreur Scintilla accouplé à l'essieu arrière par pignon, alimentation par 6 batteries de 6 volts, puissance 1 ch ; cadre triangulé en bois, plancher en bois et ailes en tôle, carrosserie "fiacre" à banquette 2 places avec capote ; essieux rigides, avant à 1 ressort à lames semi-elliptique transversal, arrière à 2 ressorts à lames quart-elliptiques longitudinaux ; direction à commande "queue de vache" par pivot ; freins par tambours, uniquement à l'arrière, commandés par câble ; pneus 26x3.50 sur roues à rayons ("roues de calèche") ; longueur 2,15 m, largeur 1,42 m, hauteur 1,67 m (avec capote), empattement 1,46 m, voies AV/AR 1,28/1,23 m ; poids environ 350 kg ; vitesse maxi 30 km/h |
De la voiture de course à quatre roues motrices à ta voiture-jouet pour enfant, Ettore Bugatti, esprit inventif explore toutes les directions. Le moteur électrique en est une. Qu'il exploite avec la Type 56, fiacre motorisé offrant des sensations pour le moins singulières... La première expérience de Bugatti sur la voiture électrique est la Type 52. Modèle réduit des 35 de Grand Prix, la Type 52 est initialement un jouet pour le fils cadet d'Ettore Bugatti, Roland. La réalisation est tellement séduisante que Bugatti en construit une petite série pour la progéniture des têtes couronnées et des familles fortunées. Fort de ce succès, Bugatti réédite l'expérience mais cette fois-ci à des fins "utilitaires". Il s'agit pour lui de réaliser un engin léger pour ses menus déplacements entre les murs de son usine et dans les rues de Molsheim. C'est la Type 56, exercice de style autant qu'automobile, à la fois simple, voire dépouillé, et terriblement ingénieux. Contrairement à la Type 52 qui devait ressembler à une vraie voiture, la Type 56 est libre de tout style. Pour un engin vraisemblablement créé autour de 1931, l'esthétique de l'auto déroute un peu. Bugatti est manifestement allé à l'essentiel : une carrosserie et des roues de calèche, une direction en queue de vache, une banquette pour deux personnes et c'est parti ! Cela dit, l'engin ne manque pas d'astuces. Le contraire, avec Bugatti, eut été étonnant. La commande de vitesse par exemple : à la base du long levier, une petite grille de verrouillage se soulève avec le pied droit pour libérer la commande. Cette commande fait également office de frein à main. En position neutre, elle actionne un câble qui agit sur les tambours, uniquement disposés dans les roues arrière. Un autre câble, actionné lui par l'unique pédale du poste de commande, permet de ralentir le véhicule en marche. Continuons les présentations. Après être passé successivement de la position Neutre à la marche... arrière puis à la marche avant, nous voilà en devoir d'accélérer. C'est le rôle du second levier - encore plus long que le premier ! Cinq crans permettent d'obtenir différentes vitesses de déplacement. Comme Bugatti a pensé à tout il y a, au pied de la banquette, un petit contacteur d'éclairage. Si ! Gageons que les deux lumignons positionnés sur les ailes avant auront du mal à nous faire voir quoi que ce soit, mais au moins, on peut signaler sa présence ! Encore plus sur la gauche, deux cosses désignées par deux signes cabalistiques : + et -. Autrement dit, la "trappe à essence" de l'engin. Car c'est sous la banquette que demeure le coeur de l'engin : six batteries de 6 volts ! voilà, c'est tout pour le conducteur. Il ne nous reste plus qu'à faire un tour avec la bête... |
Certes, on n'est pas gêné pour monter à bord. Pas de porte ni de pavillon, encore moins de problème de recul de siège. Une fois passé le cap du dandinement de l'auto lorsqu'on s'appuie sur le marchepied, c'est la liberté totale. on en serait presque désoeuvré ! Action. Rien de plus simple. Le pied droit sur la grille de verrouillage, je pousse le premier levier à fond. Un petit grognement se fait entendre suivi d'un frémissement : le moteur est toujours en prise, évidemment sur la vitesse la plus basse. Il est temps d'actionner le second levier ! Plusieurs claquements retentissent et la Bugatti s'ébroue à chaque fois, instantanément, pour accéder au palier supérieur. Le but du jeu est alors de ne pas s'affoler, de garder le contrôle de ses sensations et de l'auto. Car les repères sont tout différents. Sans carrosserie autour de soi, la sensation de vitesse est importante, encore accentuée par le peu de bruit. Et puis, réguler la vitesse à la main n'est pas un réflexe, non plus que le dosage du freinage avec le pied gauche. Car la Type 56 n'est pas une auto de droitier : regroupés sur le côté droit, les commandes à mains obligent à tenir la queue de vache de la main gauche. Autant dire qu'on ne manque pas de sensations à bord d'un engin donné pour 30 km/h, il suffit pour cela de choisir son terrain de jeu. Une route normale n'est pas le domaine naturel de cette auto. Mais placez-la sur un chemin bien carrossé, une allée de jardin ou une toute petite route de campagne et vous allez profiter de la vie ! L'histoire des Type 56 est encore mal connue. Le nombre d'exemplaires construits reste un mystère. D'après la séquence des plaques de châssis, on avance le nombre de six, peut-être même de dix autos produites. Quatre sont pour l'instant identifiées. Le premier exemplaire - n° 56101 - est conservé au musée de Mulhouse. Celui présenté dans ces pages - n° 56110 - a été offert par Ettore Bugatti à la reine Elisabeth de Belgique. Conservée par la Couronne jusqu'au début des années 50, la Bugatti a été revendue par la suite et a connu plusieurs propriétaires avant de quitter dernièrement le sol européen. |
Buick serie 30 (1932-1932) |
Chrysler Imperial 8 (1936-1936) |
Citroën C4 F ; conduite intérieure commerciale 10 CV, châssis long ; premier 6 cylindres Citroën ; 2442 cm3 (72x100), 45 ch à 3000 tr/mn, 1300 kg, 100 km/h ; équipée du "moteur flottant" le 7 avril 1932 |
Citroën C6 G au salon de Paris, 6 cylindres 15 CV devenue C6 F ; châssis, ensemble mécanique et carrosserie identique à la C4F, cylindrée supérieure (2442 cm3 - 72x100, 45 ch à 3000 tr/mn), équipement grand luxe, 1300 kg, 100 km/h ; équipée du "moteur flottant" le 7 avril 1932 ; 61.280 exemplaires produits |
Daimler Double-Six ; V12 (1975-1975) |
De Vaux Motors Company (Etats-Unis - Grand Rapids, Michigan - Oakland, California) (1932-1932) |
DKW Front à traction avant ; 2 cylindres, modèles F 1500 (480 cm3) et F 2600 (584 cm3) ; deviennent 601 et 701 en 1933 (1933-1933) |
Donnet Donnette type 149 ; torpédo ou coupé 4 CV, moteur 2 temps système Violet, 2 cylindres 774 cm3 (79x79) |
Fiat 515 (1933-1933) |
Fiat 522 C (1932-1932) |
Fiat 524 C (1932-1932) |
Fiat - Fiat Hispania (Espagne - Barcelone) ; filiale de Fiat en 1919, puis Fiat Hispania en 1931 ; la société SEAT est créée en 1950 |
Ford Model A ; "si vous êtes exigeant, préférez la Ford" ; 4 cylindres, 3236 cm3, 40 ch (faible rendement lui conférant une excellente solidité), 80 km/h ; cette voiture est l'un des véhicules de série les plus vendus dans le monde ; succédant à la légendaire Ford T elle a été construite dans de nombreux pays dont l'Australie |
Goliath-Werke Borgward & Co (Allemagne - Brême) ; Carl Friedrich Wilhelm Borgward (1953-1953) |
Hoffman (Etats-Unis - Detroit, Michigan) |
Hotchkiss Monaco, conduite intérieure luxe, 5 places 4 portes, 39.800 Fr. ; ailes avant profilées présentant le minimum de résistance à l'avancement ; réglage des freins simplifié et peu fréquent, se faisant par l'extérieur, roues à rayons métalliques : grandes résistance transversale, élément précieux de sécurité ; accélérations gaies, le moteur possédant un grand excédent de puissance, direction souple extrêmement onctueuse facilitant les manoeuvres en ville ; ligne moderne avec pied de caisse incliné, pare-brise inclinbé en Triplex, carrosserie Hotchkiss montée sur Silentbloc : silence absolu ; articulations du châssis sur Silenbloc : plus de graissage, silence parfait et durable ; voie avant large facilitant le braquage et la conduite en montagne, freins avant auto-serreurs Hotchkiss extrêmement puissants et progressifs à volonté ; boîtes de vitesses à engrenages hélicoïdaux silencieux ; longerons d'âme très haute, donnat au châssis une rigidité absolue d'où parfaite tenue de route |
Jaguar SS 1 Tourer, 6 cylindres 2054 et 2552 cm3 (1935-1935) |
Maserati 8C 2800 |
Mathis, "la voiture du progrès, la Mathis, dans son effort constant vers le progrès, est animée de l'esprit sportif moderne qui mène le coureur à la victoire" |
Maybach DS 8, V12 8 l 200 |
Mazda, utilitaires à 3 roues ; du nom de Jusiro Matsuda, fondateur de Toyo Kogyo (usine de la rivière de l'ouest) en 1920 ; production de machines outils en 1929, de perceuses en 1935 ; construction d'un prototype de petite voiture de tourisme en 1940 |
Mercedes-Benz 170 (1936-1936) |
Mercer (Elcar - Etats-Unis) |
MG Midget type C 127 dérivée de la 120 ; modèle expérimental ; elle est la première 750 cm3 à atteindre 2 miles/minute (193 km/h, George Eyston, Montlhéry, 12.1932) ; en 1931, elle gagne le Grand Prix d'Irlande, les 24 h de Brooklands (6 premières places, coupe par équipe) et le Tourist Trophy du Royal Automobile Club (Norman Black- Frankie Tayler) ; en 1932, victoire aux 500 miles de Brooklands, premier de sa catégorie au Nurbürgring (première victoire de la Midget sur le continent) ; en 1932, la Midget détient tous les records en catégorie H.MG Magic Midget |
Minerva |
Moveo (Grande-Bretagne - Bolton, Lancashire) (1932-1932) |
Packard V12 ; V12 7297 cm3, 150 ch, boîte 3 vitesses, 546x188 cm, 3000 kg, 150 km/h |
Panhard 6 DS sans soupape |
Panhard 8 DS à moteur V8 sans soupape |
Peugeot 201 E berline et coupé (1932-1932) |
Peugeot 301 ; 4 cylindres 1465 cm3 (72x90), 34 ch à 3500 tr/mn, vilebrequin 2 paliers régulés (3 paliers en 1934), soupapes latérales |
Pierce Arrow - Nikola Tesla (Etats-Unis - Buffalo, New York) |
Renault Monaquatre type UY 7 CV berline, coupé et torpédo commercial (1933-1933) |
Renault Nervahuit |
Renault Primaquatre type KZ 6 / 8 / 10 / 14 ; berline et coupé/coach (1933-1933) |
Renault Primaquatre type KZ 6 torpédo commercial (1940-1940) |
Renault Vivaquatre type KZ 7 / 9 / 13 ; 11 CV berline et limousine (1934-1934) |
Rochet Schneider 26 HP |
Rockne (Studebaker - Etats-Unis) (1934-1934) |
Rolls-Royce Phantom II |
Southern Cross (sir Charles Kingsford Smith - Australie) (1935-1935) |
Stutz DV 32 ; 8 cylindres 4900 cm3, 140 ch à 4900 tr/mn, boîte 3 vitesses, 330x152 cm, 2200 kg, 160 km/h |
Talbot 105 16 HP, "la voiture qu'on vous envie", "la stabilité de la Tour Eiffel est légendaire, la stabilité de la Talbot est indiscutable" |
Tatra T 52 (1939-1939) |
Tatra T 54 (1936-1936) |
Tatra T 57 (1935-1935) |
Tatra T 70 (1934-1934) |
Tatra V 570 |
Toyo Cork Kogyo Co Ltd (Automobiles Mazda - Japon - Hiroshima Ken) |
Unic 8 ; 8 cylindres 15 CV |
Voisin 17 HP 3 litres ; 2992 cm3 (76x110), 80 ch à 3500 tr/mn, carburateur Zenith, boîte 4 vitesses, 448 x 160 cm, 1 410 kg, 122 km/h ; versions C23 Meltern, dérivés C24 Surmeltern, C25 Bob 3 Litres, C26 Luge et C27 Ski |
Volvo V 651 (1932-1932) |
Zundapp, projet de voiture populaire (Ferdinand Porsche) |
BdA 2011 |
L'automobile en 1933 |
---|
En U.R.S.S., à Gorki, les usines Staline et Molotov sont améliorées pendant le second plan quinquennal (1933-1937) |
En 1937, 200 000 voitures sont montées en U.R.S.S. et ce pays prend le 4ème rang dans la production mondiale, derrière les Etats-Unis, l'Angleterre et la France |
Du 10 mars au 10 août : rénovation complète de l'usine Citroën du quai de Javel, inaugurée le 8 octobre par un banquet de 6 300 personnes dans le hall de montage |
Renault : usines les plus importantes d'Europe: 30.000 ouvriers, 120 ha d'ateliers, 17.000 machines-outils; augmentation de production et de vente de 30% |
24 heures du Mans : 1er Raymond Sommer - Tazio Nuvolari sur Alfa Romeo 8C 2300 MM 3.0, 3144,038 kms à 131,001 km/h de moyenne ; ils devancent de 401 mètres l'Alfa Romeo de Luigi Chinetti-Philippe Varent |
2ème victoire consécutive de Hotchkiss au Rallye de Monte-Carlo (6 cylindres) |
Le comte Stanislas Czaykowski couvre 213.842 km en 1 heure au volant d'une Bugatti 4.9 l ; records établis sur l'autodrome de l'Avus le 5 mai 1933 de 6 h 51 à 7 h 51 ; 100 km à 212.240 km/h, 100 miles à 213.880, 200 km à 213.800 |
Pistons "harmonisés" Henry frères (10.1933) ; ne claquent ni à chaud ni à froid grâce à leurs dilatations contrôlées |
Huiles pour moteur : Huiles Antar, Castrol, Empire Oil Cy, Huilerie Centrale, Huiles de Petroles, Kervoline, Oleo, Huiles Renault, Shell, Spidoleine, Standard Oil, Vacuum Oil, Yacco |
Gulf Oil |
Kervoline (10.1933) : Napoléon en side-car, "Grande Armée motorisée, telle que l'eût sans doute réalisée l'Empereur s'il avait connu la motocyclette et la nouvelle Kervoline" |
Mobiloil (10) "soyez paré" ; Mobiloil Artic Fluide, Gargoil, double utilisation : départs instantanés à froid, protection totale à chaud (plus de 180°) |
Huile Spido (10.1933), "l'huile de sécurité, Spidoléine" ; slogan "y a d'la Spido à boir' la haut" (do la la fa fa do do do) |
Huile pour autos Standard Motor SA (l'Economique SA, Paris) ; devenu Esso ultérieurement (initiales SO) ; 23 victoires remportées pendant la saison 1933 par le superlubrifiant Standard SL et l'huile pour autos Standard Motor Oil (Racer) Course ; Grands Prix de Pau, de Suède, de Tunisie, de La Baule, de Monaco, du Comminges, d'Alexandrie, Tripoli, de l'Avus, de l'Eifel, de Nimes, de Belgique, de Dieppe, de Nice ; 24 heures du Mans, 24 heures de Spa, Targa Florio, 1000 Miles, 10e Pontedecimo-Giovi, Kesselberg, Coupe Ciano, Meeting d'Herblay, Coupe Acerbo ; pilotes Caracciola, Dreyfus, Williams, Moll, Siena, Fagioli, Chinetti, Tarufi, De Walthausen, Lehoux, Borzacchini, Lord Howe, Nuvolari, Varzi, Chiron |
Huiles STL (3.1933) |
Au Salon de l'Auto, apparitions de la présélection et de l'automaticité |
Outillages Gergovia (10.1933) ; cric Furet guidé, très plat pour se glisser sous la voiture, très grand déplié (système losange, dents sur les bras supérieurs) ; gonfleur et bougie gonfleuse |
Aero 662 ; bicylindre deux temps 662 cm3 (75x75), refroidissement par thermosiphon et pression dynamique, allumage par dynamo et batterie (deux cames sur l'arbre à manivelle avec changement de vitesse variable, 5 mm pour le démarrage et la marche en ville et 7 mm pour la marche rapide), carburateur Amal de production britannique ; embrayage conique sur boîte de vitesse placée près de l'essieu arrière (différentiel en option) ; deux essieux rigides étaient à suspension, ressorts semi-elliptiques avec amortisseurs à friction ; roues à rayons en fil d'acier et freins sur les roues avant ; roadster biplace avec strapontin dans le coffre à bagages, roadster quatre places, faux cabriolet, limousine et voiture de livraison couverte ou fermée |
L'usine d'aviation Aero de Prague s'occupait de la construction et de la réparation des avions. Elargissant sa gamme de production, elle obtient en 1925 la licence pour la fabrication de carrosserie selon l'invention de Weymann. Le Dr. Kabes, propriétaire de l'entreprise, joint à cette nouvelle activité celle de carrosser des automobiles étrangères. Les premières voitures Aero furent réalisées à partir d'éléments de la voiture Enka dont la firme Kosar cessa la fabrication à partir de 1928. Le modèle Aero 500 fut l'oeuvre de l'ingénieur Novotny. Ce monocylindre à deux temps, avait une cylindrée de 499 cm3, une puissance de 10 CV à la vitesse de 2700 tours/minute. En 1931, l'Aero fut équipée d'un moteur bicylindre à deux temps qui avec un alésage de 75 mm et une course de 75 mm atteignait une cylindrée de 662 cm3. Le moteur avait un refroidissement par thermosiphon et pression dynamique. L'allumage par dynamo et batterie s'effectuait par deux cames sur l'arbre à manivelle avec changement de vitesse variable, 5 mm pour le démarrage et la marche en ville et 7 mm pour la marche rapide. Le moteur était équipé d'une avance de carburateur Amal de production britannique. La transmission s'effectuait par embrayage conique sur boîte de vitesse placée près de l'essieu arrière. Les deux essieux rigides étaient à suspension, ressorts semi-elliptiques avec amortisseurs à friction. La voiture Aero, connaissait plusieurs versions, la base en était un roadster biplace dont le strapontin se trouvait placé dans le coffre à bagages. Mais il y avait aussi un roadster quatre places, un faux cabriolet, une limousine, une voiture de livraison couverte ou fermée. Munie de roues à rayons en fil d'acier et de freins sur les roues avant, elle faisait 90 km/h. Elle pouvait être livrée avec différentiel. En 1934, après le départ de Novotny de l'entreprise, l'Aero changea aussitôt. Un nouveau modèle à traction avant, l'Aero 30, apparut. Le moteur d'un litre à deux temps, paliers de bielle à aiguilles, atteignait la puissance de 28 CV. Avec la boîte de vitesses et la boîte du différentiel, il était logé sous un long capot, ce qui donnait à l'automobile un aspect sportif. Plusieurs voitures furent carrossées par la Sodomka à Vysoke Myto. Vitesse 100 km/h. Leur fabrication s'arrêta définitivement en 1945. |
Alfa Romeo 6 C 1900 Gran Turismo berline, cabriolet et Coupé ; Alfa Romeo est absorbée par l'IRI (Instituto di Ricostruzione Industriale); encore dépendante en 1960 par l'intermédiaire de la Finmecanica |
AMO L1, construite sur la base du 8 cylindres en ligne de la Buick de 5 650 cm3 ; les premières voitures soviétiques sont produites à Leningrad dans les établissements Putilov ; les outillages de montage sont transfères a Moscou dans les nouveaux établissements de ZIS. |
André - T.B. André (Grande-Bretagne - London W11) (1934-1934) |
Aston Martin Standard 12 (1937-1937) |
Audi Front ; traction avant de classe 2 litres, 6 cylindres 2241 cm3, 55 CV, essieu avant articulé, 110 km/h ; de 1934 à 1935, la marque Audi est attribuée à ce seul modèle de base, livrable en plusieurs versions ; version sport à 2 carburateurs (1937-1937) |
Audi type UW |
Barclay (Grande-Bretagne - Birmingham) |
Bentley 3 et 4 |
Berliet 944 9 CV, "l'élégance automobile en 1934" ; roues indépendantes |
Berliet 11 CV ; 4 cylindres boîte 4 vitesses synchronisée, 100 km/h |
Besset, autocar Pullman sur base De Dion Bouton ; châssis tube ; construit en 12 jours à l'usine d'Annonay (400 ouvriers, 500 véhicules en 1933) |
BMW 303 6 cylindres 1173 cm3 coach et cabriolet (1934-1934) |
Buick serie 40 (1946-1946) |
Chenard et Walker Aiglon 9 CV ; 4 cylindres 1600 cm3, vilebrequin nitruré ("pratiquement inusable") à 4 paliers, soupapes en chapelle, culasse à turbulence (licence Ricardo), 35 ch, 95 km/h |
Chenard et Walker Aigle 4 : conduite intérieure 4 glaces 12 CV, 4 cylindres 2200 cm3 48 ch, 105 km/h |
Chenard et Walker Aigle 8 20 CV ; 8 cylindres 3500 cm3, carter supérieur d'un seul bloc, carter inférieur en aluminium, vilebrequin en acier 3 paliers, 80 ch, 125 km/h |
Chevrolet Eagle / Master (CA / DA) coach/limousine, Coupé et roadster (1935-1935) |
Chevrolet Mercury / Standard (CC / DC / EC) coach, Coupé, limousine et roadster (1935-1935) |
Citroën 8 CV "Petite Rosalie" ; le 27 juillet, elle bat de nombreux records du monde en terminant à Montlhéry un parcours de 300 000 kilomètres (Marchand, Présalé et 6 autres conducteurs) ; 298.298 km kms en 133 j 17 h 37 mn 38 s 64 soit 93.4 km/h de moyenne du 15.3 au 27.7.1933 ; Citroën déclare : "la qualité de nos constructions nous a incité à lancer un défi à l'industrie automobile mondiale en offrant un prix de 3 millions au constructeur qui, avant le 1er janvier 1935, réaliserait le premier une performance meilleure que celle établie par la 8 CV de série" |
"C'est presque à l'insu d'André Citroën et, en tout cas, sans son accord, qu'une de ses voitures fut mise en piste sur l'autodrome de Montlhéry, le 22 octobre 1931, pour y battre des records. L'instigateur de cette tentative était la Société Yacco qui voulait, par une épreuve de longue durée, prouver la qualité de ses huiles; le responsable était César Marchand, spécialiste de ce genre de performances, qui dirigeait l'équipe des pilotes. La voiture, préparée dans les ateliers de César Marchand, était une ""C-6 F"" carrossée en monoplace décalée, très légère et très profilée. Baptisée ""Rosalie"" par ses conducteurs, la C-6 battit quatorze records internationaux, dont celui des 25 000 kilomètres; elle en porta la moyenne à 108,511 km/h (record précédent, 89,640 km/h). Quand, quelques mois plus tard, la Société Yacco décida de mettre sur pied une autre tentative du même genre, avec l'espoir d'aller plus loin, André Citroën y vit l'occasion d'une excellente publicité pour ses voitures et donna sa bénédiction. ""Rosalie II"", une ""C-6 G"" revêtue de la même carrosserie que ""Rosalie I"", tourna du 5 mars au 29 avril 1932 et parcourut 136 083 kilomètres à 104 de moyenne, battant quatre-vingts records internationaux et cinquante records mondiaux. La rupture d'un pignon de distribution mit fin à cet exploit sans précédent et André Citroën offrit une prime d'un million de francs au constructeur qui ferait mieux. Or, qui pouvait faire mieux qu'une Citroën, sinon une autre Citroën ? Ce fut une ""8"", surnommée ""Petite Rosalie"", que Yacco mit en piste le 15 mars 1933. Fin juillet, elle tournait encore, inlassablement, et on l'arrêta le 27, alors qu'elle passait la ligne des 300 000 kilomètres (à 93 de moyenne). Son palmarès : cent quatre-vingt-treize records internationaux et cent six records mondiaux. Cette fois, André Citroën offrit trois millions de francs à un éventuel ""challenger"", mais le défi ne fut pas relevé. D'autres Citroën prirent la piste, avec d'autres records en vue : ""Rosalie V"", une 11 légère, parcourut 50 000 kilomètres à plus de 119 de moyenne; ""Rosalie VI"", une 15 légère très spéciale, battit entre autres le record des 24 heures (157,981 km/h); ""Rosalie VIII"", tout aussi spéciale, parcourut, toujours pour Yacco, 20 000 kilomètres à plus de 141 km/h. Un autre fabricant d'huile, la Spidoleïne, mit en piste en avril 1935 une 15 carrossée en conduite intérieure profilée; elle établit ou battit différents records de vitesse (jusqu'à 20 000 kilomètres) et de durée (jusqu'à 8 jours). Accidentée, réparée, elle reprit le fil de ses exploits et s'arrêta après avoir parcouru 25 000 kilomètres à 132 km/h de moyenne (meilleur tour à 145). " |
En 1931, la Société Yacco entreprit de démontrer l'excellence de ses huiles-moteurs et acheta pour cela une C6 F qu'elle fit équiper d'une carrosserie spécialement profilée par le chef-pilote César Marchand. Du 22 octobre au 1er novembre 1931, cette voiture baptisée, dit-on, Rosalie, du nom de la sainte du jour de son départ (mais c'était aussi l'héroïne d'un refrain à la mode : "Rosalie, elle est partie…") battit sur l'autodrome de Montlhéry 14 records internationaux en parcourant 25 000 km à 108 km/h de moyenne. Quatre mois plus tard, Yacco récidive : une C6 G recarrossée, Rosalie II, prend le départ à Montlhéry pour de nouveaux records, le 5 mars 1932. Jusque-là, André Citroën n'a pas bougé. Il vient de signer un accord de préconisation pour les huiles Mobil et les initiatives de Yacco le gênent plutôt. Mais le 14 avril, il apprend que Rosalie II vient d'abattre son 100 000e kilomètre en s'attribuant 30 records du monde. Il réagit alors, sautant dans le train d'un événement en marche avec la promptitude qui le caractérise. Il se rend immédiatement à Montlhéry, félicite le patron de Yacco, récompense César Marchand, offre le champagne et met en jeu une prime d'un million de francs pour le constructeur qui battra ces records, tandis que Rosalie II continue à tourner jusqu'à 130 866 km à 104 km/h de moyenne. Citroën a compris : le 15 mars 1933, "Petite Rosalie", une Citroën "8" (curieusement elle ne portera pas le numéro 3 mais 4), prend à son tour le départ à Montlhéry. 134 jours plus tard, elle a couvert, sous contrôle des chronométreurs de l'ACF, 300 000 km à plus de 93 km/h de moyenne, aucun temps mort n'ayant été décompté ni pour les ravitaillements et l'entretien, ni même pour des interruptions obligatoires (Grand Prix automobile de l'ACF et quelques autres épreuves). élle battait 191 records internationaux et 106 records du monde. Cette fois, Citroën offre trois millions à qui fera mieux avant le 1er janvier 1935 (personne ne relèvera le défi), et, dans l'enthousiasme, lui qui ne conduit que très rarement, prend le volant pour un dernier tour de piste. Il y aura d'autres Rosalie, toujours fruits des amours de Yacco et Citroën, toujours pilotées par l'équipe de César Marchand : Rosalie V, Rosalie VI et Rosalie VIII (des six cylindres 15), Rosalie VII (un faux cabriolet traction avant) et Rosalie IX (une 11 Légère), mais aucune ne parvint à la popularité de la sympathique "Petite Rosalie". |
Citroën Rosalie 8/10 L coach Sical |
Citroën Rosalie 8/10 CV L, 10 CV et 15 CV coach 5 places Manessius ; version 10 CV Toutalu (1934-1934) |
Citroën 15 CV Légère ; Rosalie 15 CV à carrosserie 8 CV (1934-1934) |
Delage D8, "la plus belle voiture française" |
"L'usine Delage, dès 1903, date de sa fondation, participe à l'activité sportive. Le premier monocylindre de Louis Delage est engagé dans les courses. Il fut suivi des modèles à quatre et six cylindres de conception classique. La firme tente de s'imposer dans la catégorie des automobiles de grand luxe. Elle présente un grand modèle à six cylindres, dont chacun avait une cylindrée de 1000 cm3. L'arbre à manivelle à cames logé dans la culasse était propulsé par un arbre royal. Mais ses efforts ne parvinrent pas au succès commercial. Elle triomphait en revanche dans les compétitions sportives. Au Grand Prix de France à Lyon en 1924, les Delage remportèrent les 2e et 3e prix. Un an plus tard le champion Robert Benoist, triompha à ce Grand Prix. En 1927, il fut vainqueur aux Grands Prix de Montlhéry, de Monza et de San Sebastian. Les Delage devinrent ainsi les plus fameuses voitures de courses de l'année. La firme ne négligeait pas les Concours d'Elégance. Au Salon à Paris en 1929, le modèle DS fut présenté. Moteur huit cylindres en ligne, alésage 77 mm et course 109 mm, cylindrée de 4060 cm3. Dans la conception touristique, le moteur atteignait une puissance de 80 CV. La version sportive fut réglée à 90 CV. La boîte de vitesses à quatre étages formait un seul bloc avec le moteur. L'essieu avant rigide était à suspension, ressorts à lames semi-elliptiques. Poids de la voiture 1440 kg. En 1934, la Delage à douze cylindres comme coupé de ville remporta le Grand Prix de la perfection au concours de Cannes. La Delage D8/120 captiva le jury à Monte Carlo en 1939, lorsqu'il décerna le Premier Prix au cabriolet Villars, dont la longueur atteignait presque cinq mètres et demi. Malgré ces succès, la firme connaît des difficultés financières. En 1935, Louis Delage se voit dans l'obligation de la céder à Delahaye. Emile Delahaye fabriquait des voitures depuis 1894 et son usine était célèbre, non seulement par ses voitures de tourisme de catégorie supérieure, mais aussi par ses canots automobiles et taxis destinés à New York. La marque Delage, dans le cadre de la fusion, conserva son programme de production et son nom. Les deux marques cessent d'exister en 1954. " |
Continental Motors Company - Continental Automobiles (ex-DeVaux, Continental Motors Co - Etats-Unis - Alabama / Detroit) (1934-1934) |
DKW 601 et 701; modèles Front 2 cylindres à traction avant rebaptisés (1931) |
DKW Reichsklasse F2 (1938-1938) |
Donnet CI 6-33 Donnaquatre; berline 11 CV 1979 cm3 (75x112) |
Donnet CI 7-9 Donnarex 7 CV (63.5x105) |
Duesenberg Mormon ; 8 cylindres 6882 cm3, 320 ch à 4750 tr/mn, boîte 3 vitesses, 460x180 cm, 2180 kg, 250 km/h |
Dymaxion (Buckminster Fulley - Etats-Unis) (1934-1934) |
Fiat 508 S Coppa d'Oro ; 4 cylindres, 995 cm3, 30 ch à 4600 tr/mn, 100 km/h |
Fiat 518 Ardita |
Ford France V8-40 |
Ford Model Y Popular 6 CV; première Ford Grande-Bretagne |
Ford Tracford ; modèle Y à traction avant de Ford France ; usine d'assemblage à Gennevilliers, France |
Ford type AN 4 cylindres 3259 cm3 (98x108) |
Ford V8 Type 40-33 ; 75 ch à 3800 tr/mn |
Frontenac (Devaux USA, Canadian Durant - Canada) (1934-1934) |
GAZ 4 Pickup (1936-1936) |
Gloria - Gloriette (Hans Pitzek - Autriche) (1936-1936) |
Hispano Suiza : "confort, vitesse, sécurité s'acquièrent en même temps qu'une Hispano Suiza" |
Hotchkiss 411 et 413 (nouveauté) : carrosseries Cabourg (berline 4 portes 4 glaces), Cöte d'Azur (coach 2 portes 4 glaces), Riviera (faux cabriolet 2 glaces avec compas) et Hossegor (roadster avec coffre ou spider) |
Hotchkiss 412 12 CV : ancien châssis long AM 2, familiale 6 glaces Vichy et Chantilly (empattement long) |
Hotchkiss au salon de l'auto ; voitures rebaptisées pour uniformiser la gamme ; 411, 412, 413 et 6 cylindres 614, 617 et 620 |
JMB (G.H.Jones, R.W.Mason and C.Barlow - Grande-Bretagne - Ringwood, Hampshire) (1935-1935) |
La Licorne 5 CV, voiture économique et robuste, 2 ou 4 places |
La Licorne 8 CV, "à grande stabilité" ; en 1933, 6 grands prix, 12 prix d'honneur et 15 premiers prix dans les concours d'élégance (Mlle Régine Paris, entre autres) |
Lancia Augusta |
Marmon V16 |
Maserati 4C 1100 S |
Maserati 8C 3000 |
Maserati 8CM (1935-1935) |
Mercedes 290 (W18) et 200 (W21) |
Mercedes-Benz 380 K Cabriolet |
MG J4 à compresseur (1935-1935) |
Minerva "populaire" ; Minerva change encore une fois radicalement de direction en faisant le choix de produire une voiture populaire : sans innovations technologiques et loin de la finition de qualité habituelle de la marque, cette voiture scelle la destinée de Minerva ; faillite retentissante en 1934, alors qu'elle avait été maintenue en vie que par les aides de l'état et des banques ; la "déesse des automobiles" fusionne avec Imperia en 1936, sans pour autant disparaître... elle assemblera encore des véhicules |
Nacional Sitges - Popular Stiges (Espagne - Stiges) (1937-1937) |
Napier-Railton ; moteur Napier W12, 23970 cm3, 650 ch à 2200 tr/mn ; châssis Reid A. Railton, carrosserie alu poli de Gurney Nutting ; empattement 3.3 m, voies 1.52 m, 2 tonnes ; records du monde avec John Cobb : Km DA 142.43 km/h (1934) ; Mile DA 164.63 km/h (1934) ; 24 h à 221.08 km/h (1935) ; record absolu da la piste de Brooklands à 230.79 km/h de moyenne en 10.1935 (265.48 km.h sur la ligne |
NSU : projet de voiture populaire (Ferdinand Porsche) |
Opel Moonlight Roadster |
Packard Super Eight 6 litres (1936-1936) |
Packard Twelve (Packard Motor Car Go., Détroit, Michigan) ; V12 7300 cm3 refroidi par eau avec pompe et ventilateur à thermostat, embrayage à multiplicateur centrifuge, boîte de vitesses synchromesh ; essieux rigides fixés au cadre rectangulaire par ressorts à lames semi-elliptiques ; freins à tambour à câbles agissant sur les quatre roues ; 160 km/h ; toit ouvrant pratiqué sur une carrosserie à quatre sièges par le marquis Alexis de Akro Sakroffsky "de manière à marier les avantages d'une voiture ouverte au confort d'une carrosserie fermée" ; en 1954, les firmes Studebacker et Packard s'associent en se mettant d'accord sur un programme de production unique ; la marque Packard disparaît en 1958 |
"L'histoire de cette marque commence à Warren, dans l'état d'Ohio, où deux entrepreneurs J. W. Packard et Georges Weiss créent un atelier pour la fabrication d'appareils électroménagers. Mais le jeune Packard séduit par les moteurs, croit à l'avenir de l'automobile et avec son frère fonde une usine d'automobiles. La première Packard sort en 1899 sous le type A. Chaque année, un nouveau modèle marqué d'une lettre alphabétique quitte l'usine. Parmi les plus fameux modèles, le Twin Six en 1915, première automobile américaine équipée d'un moteur à douze cylindres. Le moteur pour avion Liberty servit de modèle. Cette voiture haussa d'emblée Packard au niveau des constructeurs d'automobiles de grand luxe, comme Pierce-Arrow et Peerless. Le mérite en revient à Jess G. Vincent qui avec son équipe soignait chaque détail de la voiture, son confort, son esthétique et, aussi, sa durée. Après les succès obtenus dans la catégorie des voitures de grand luxe, la firme s'efforce de s'imposer dans les compétitions sportives. Elle obtient quelques records avec les automobiles spéciales de courses à traction avant. La spécialité de l'usine sont les carrosseries construites en collaboration avec les plus célèbres stylistes américains comme Dietrich, Le Baron, Brewster et aussi les carrosseries individuelles réalisées selon les plans de Roolston, Waterhous et autres. Le modèle Packard Twelve possédait un moteur à douze cylindres en V. une cylindrée de 7300 cm3. Le refroidissement du moteur par eau était assuré par une pompe et un ventilateur à thermostat. Le moteur avait une boîte de vitesses synchromesh et un embrayage à multiplicateur centrifuge. Les essieux rigides étaient fixées au cadre rectangulaire par ressorts à lames semi-elliptiques. Les freins à tambour et câbles agissaient sur les quatre roues. Vitesse horaire maximum 160 km. Un toit ouvrant pratiqué sur une carrosserie à quatre sièges fut réalisé par le marquis Alexis de Akro Sakroffsky de manière à marier les avantages d'une voiture ouverte au confort d'une carrosserie fermée. En 1954, les firmes Studebacker et Packard s'associèrent en se mettant d'accord sur un programme de production unique. La marque Packard disparaît en 1958. " |
Panhard types 6 DSRL.N et 6 DSLR.N Spécial, 6 cylindres 4 litres 23 HP ; slogan "Panhard Progrès, seule l'expérience la plus ancienne permet les solutions les plus modernes" |
Peugeot 201 B à caisse restylée, berline, coupé et commerciale |
Peugeot 301 CR, berline, berline aérodynamique, coach/coupé, coach décapotable et roadster ; modifications des dimensions et de quelques détails d'aspect (1934-1934) |
Pierce-Arrow Silver Arrow à l'Exposition universelle de Chicago (Pierce-Arrow Motor Car Co., Buffalo, New York, U.S.A.) ; V12 7566 cm3 refroidi par eau, 175 ch à 4000 tr/mn, boîte 3 vitesses, suspension de roues indépendantes et freins à multiplicateur de pression, 480x170 cm, 1800 kg, 180 km/h ; vendue 10 000 dollars |
La faillite à la bourse de New York en 1929 et la crise économique des années suivantes, les "locust years", années des sauterelles, ne freinèrent pas le progrès technique, au contraire. Dans l'industrie automobile prédominait l'opinion que l'apport financier perdu ne pouvait être retrouvé que par des automobiles puissantes, de grand luxe et de conception originale. C'est pourquoi de nombreuses et célèbres usines construisaient des voitures de la plus haute catégorie volumétrique (Chrysler, Duesenberg, Cord) à huit cylindres (Packard, Lincoln, Franklin) à douze cylindres, voire même à seize cylindres (Marmon, Cadillac). Après une collaboration de cinq ans avec Studebacker, Pierce-Arrow tente de s'imposer à nouveau dans la catégorie des voitures les plus chères et les plus puissantes. En 1914, apparaît sur le marché américain une Pierce-Arrow, moteur six cylindres, cylindrée sans précédent de 13,6 litres. Ce fut certainement la plus puissante voiture américaine fabriquée en séries de tous les temps. L'usine présente encore deux modèles spéciaux, moteurs à douze cylindres dont la puissance atteignait 150 CV. Ce n'était pas suffisant. Pour l'Exposition universelle de Chicago en 1933, elle construit le plus puissant modèle de la marque Silver Arrow, la flèche d'argent. Equipé aussi d'un douze cylindres avec moteur à refroidissement par eau, il atteint une puissance, grandiose à cette époque, de 175 CV. Munie de suspension de roues indépendantes et de freins à multiplicateur de pression, cette voiture unique était vendue à un prix conforme à sa puissance, soit 10 000 dollars. Malgré ces efforts Silver Arrow ne réalisa pas les ambitions de la firme et le pactole ne vint pas qui eût permis de remplir les caisses à moitié vides. Comme de nombreuses autres firmes américaines (Duesenberg, Marmon, Franklin) Pierce-Arrow ne comprit pas que pour assurer le succès, il fallait franchir une autre étape et de l'objet dispendieux qu'est l'automobile de luxe, le transformer en un besoin permanent et d'utilité quotidienne. La marque disparaît en 1938. |
Polski-Fiat - Warszawa (FSO - Pologne) |
Railton (Reid Railton - Grande-Bretagne - Cobham / London) (1949-1949) |
Railton, voitures sportives sur base Hudson Terraplan |
Raleigh (Grande-Bretagne - Nottingham) (1936-1936) |
Renault Nervasport ZC 2 |
Renault Nervastella limousine ; 8 cylindres 4.8 l 120 ch ; bloc moteur à haut rendement et suspension amortie, soupape thermostatique réglant le passage de la circulation d'eau entre la sortie de culasse et le radiateur, remplaçant les volets de radiateur ; boîtes de vitesses à prises synchrones : denture hélicoïdale silencieuse en 1e et 2e permettant un passage très rapide des vitesses ; 135 km/h (1935-1935) |
Renault Primaquatre type KZ 10 limousine |
Renault Reinasport 8 cylindres 41 CV berline, cabriolet et limousine (1934-1934) |
Renault Taxi G7 |
Renault Vivaquatre type KZ 11 11 CV taxi |
Renault Vivastella type ZA 3.6 l, type ACR 4.0 l berline et limousine ; moteurs Sport 6 cylindres 85 ch ; bloc moteur à haut rendement et suspension amortie, soupape thermostatique réglant le passage de la circulation d'eau entre la sortie de culasse et le radiateur, remplaçant les volets de radiateur ; boîtes de vitesses à prises synchrones : denture hélicoïdale silencieuse en 2e vitesse permettant un passage très rapide des vitesses ; 125 km/h (1935-1935) |
Renault Vivasport 6 cylindres 3600 cm3 |
Rollfix (Allemagne - Hamburg-Wandsbek) (1936-1936) |
Rolls Royce ; les deux initiales RR passent du rouge au noir à la mort de Sir Henry Royce |
Rosengart Supertraction LR 500 à traction avant (licence allemande Adler) |
Rover 14 et 16 |
Singer 2-Litre |
Standard-Superior (Wilhelm Guthrod, usine de motos Standard - Allemagne) (1935-1935) |
Strommen (Norvège) (1940-1940) |
Sunbeam Speed 20 (1935-1935) |
Talbot Fulgur (1937-1937) |
Tatra T 80 (1938-1938) |
Tempo (Allemagne) (1956-1956) |
Tracta D2, de l'ingénieur Albert Grégoire |
Volvo Venus Bilo, berline aérodunamique inspirée de la Chrysler Airflow |
Volvo PV 653 (1938-1938) |
Wanderer type W 20 (Auto-Union) ; 4 cylindres 1100 |
Willys-Overland 77 |
ZIS - Zavod Imieni Stalina (ex-AMO Avtomobilnoe Moskovskoe Obshchestvo - Russie) ; usine AMO des frères Riaboutchinski (1916) complètement rénovée de 1929 à 1931, transférée à Moscou et rebaptisée en 1933 ; prototypes vendus sous cette marque jusqu'en 1956 ; rebaptisée ZIL, en l'honneur du directeur de l'établissement L.A. Likatcheva |
La fabrique russe d'automobiles fondée en 1916 sous la dénomination de AMO, est rebaptisée Zavod Imjeni Stalina (usine Staline) ou, en abrégé, ZIS. Elle fut complètement rénovée de 1929 à 1931 et rebaptisée, en 1933, Zavod Imjeni Stalina (usine Staline) ou, en abrégé, ZIS. Ses prototypes furent vendus sous cette marque jusqu'en 1956, lorsque la raison sociale fut encore une fois changée en l'honneur du directeur de l'établissement I.A. Likhacheva. Les marques ZIS ce ZIL ont toujours été synonyme en URSS de la plus haute expression de automobile. Il est intéressant de noter que les premières voitures soviétiques ne furent pas produites à Moscou mais à Leningrad dans les établissements Putilov. Le premier modèle L1 était construit sur la base du 8 cylindres en ligne de la Buick de 5 650 cm3 et il fut produit en petite série en 1933, après quoi les outillages de montage furent transférés à Moscou dans les établissements de ZIS. Trois ans plus tard, la première ZIS 101 apparut, caractérisée par une carrosserie adaptée aux lignes en vogue à cette époque aux Etats-Unis. Le moteur était toujours le 8 cylindres Buick, mais sa cylindrée avait été porté à 5 750 cm3 en augmentant l'alésage de 1 mm, le taux de compression étant de 4.8 : 1, tandis que les pistons étaient encore en fonte. La puissance atteignait environ 90 ch. La ZIS 101 peut être considérée comme l'automobile la plus prestigieuse qui ait été construise jusqu'alors dans ce pays. Du point de vue technique. elle introduisait d'importantes nouveautés comme les amortisseurs à double effet, les carburateurs à double corps, le désembuage du pare-brise, la boîte de vitesses synchronisée, le thermostat et le poste de radio. Malgré son poids élevé, la voiture pouvait atteindre 120 km/h. Sa production, à vrai dire assez limitée, continua jusqu'en 1940, année où fut introduite ta ZIS 101/A. Ce modèle, à part un remaniement esthétique de l'avant, avait une puissance portée à 116 ch et était muni de pistons en aluminium. Quelques cabriolets construits sur le même châssis portaient le sigle ZIS 102, mais ils furent bientôt éliminés de la production par le début de la guerre. |
Après la guerre, une importance commande du gouvernement demanda à l'établissement de produire une voiture dérivée de la Packard 180. Ce modèle, légèrement remanié, apparut en production en 1946, pour y rester douze ans. Parmi les caractéristiques nouvelles pour le marché soviétique, signalons les poussoirs de soupapes hydrauliques, le couple conique hypoïde et le changement de vitesse au volant. La Packard russe avait un moteur de 8 000 cm3 qui développait 140 ch, elle avait 8 m de long et pesait 2 525 kg, elle consommait 27 litres aux 100 km, encore que le carburant pût être à bas indice d'octane, grâce au taux de compression qui était inférieur à 7. Une version dépouillée était également utilisée comme taxi et comme ambulance mais, à la fin de 1958, ce modèle apparut dépassé même pour ces services, C'est cette année-là qu'apparurent les premières ZIL 111 et qu'un certain nombre de moteurs V8 furent montés sous la marque Moskova. La première limousine de ce type avait un moteur de 5 980 cm3 et la puissance respectable de 200 ch à 4 200 tr/mn. Elle était équipée d'une boîte automatique à deux vitesses assez semblable au système Powerlite. Sur la version 111 A de 1959, l'installation de conditionnement d'air fut montée pour la première fois. Cette voiture fut conservée encore pendant quatre ans, puis elle subit, en 1963, une rénovation esthétique de l'avant avec les doubles phares. Toutefois, la plus importante des modifications fut introduite, en 1987, avec la version ZIL 114 dans laquelle l'empattement et la carrosserie avaient été allongés, tandis que l'ancien moteur en fonte avait été remplacé par un nouveau groupe en alliage léger. La cylindrée fut portée à 6 959 cm3 et la puissance à 300 ch. La nouveauté pour la production soviétique était matérialisée par les freins à disque ventilés, la colonne de direction réglable, un mécanisme de fermeture des portes à commande centralisée et l'allumage électronique. En 1972, à la limousine ZIL 114. vint s'ajouter une nouvelle berline à 5 places, dénommée ZIL 117, avec un empattement de 3,30 m. Les ZIL sont les voitures de prestige de l'U.R.S.S. et leur construction est particulièrement soignée. Chaque moteur est essayé pendant trente deux heures et chaque voiture complète effectue un essai de réception de 2 000 km. |
ZIS L1, sur la base du 8 cylindres en ligne de la Buick |
BdA 2011 |
L'automobile en 1934 |
---|
2 millions de voitures en circulation en France |
Ouverture de la première station-service |
Accompagné de Maurice Penaud, François Lecot parcourt d'une traite les 5 400 km Paris-Moscou-Paris en Traction avant |
Citroën : le 14 décembre, la Compagnie américaine des jantes en bois refuse de reporter l'échéance de deux traites et assigne Citroën au Tribunal de commerce ; le 15 décembre, dépôt de bilan de la société Citroën ; le 21 décembre, il n'y aura pas de faillite, le Tribunal de commerce admet la Société Citroën au bénéfice de la liquidation judiciaire et désigne un comité de direction ; Michelin participe au sauvetage de Citroën en regroupant les principaux créanciers de la firme ; Pierre Michelin (fils d'Edouard, le fondateur) devient président, Pierre Boulanger (un des cogérants de Michelin) vice-président |
Le prototype Panhard de 300 ch, piloté par Eyston, atteint les 210.300 km/h ; machine dessinée par Louis Bomier qui, conjointement avec l'ingénieur Pasquelin, assume la direction technique de l'entreprise depuis 1930 |
Record d'Eyston sur Hotchkiss 11 CV carrossée en monoplace surprofilée à Montlhéry : 48 h à la moyenne de 154 km/h |
3e victoire consécutive de Hotckiss au Rallye de Monte-Carlo |
Un autocar Citroën 45S et ses passagers participent au rallye Monte-Carlo. |
Fin 1933, François Lecot, pilote d'endurance connu et qui avait alors cinquante-cinq ans, cherche un véhicule pour s'engager dans le rallye Monte-Carlo. Un rendez-vous est pris avec André Citroën. Dans le bureau de ce dernier, Lecot explique qu'il tient à courir cette épreuve à l'inverse de tout le monde : il veut le faire avec un autocar. Cette proposition intéresse Citroën qui fait depuis deux ans un effort considérable pour lancer ses cars dans toute la France. Lecot explique qu'il veut faire le rallye selon le règlement, c'est-à-dire à 40 km/h de moyenne en dehors de France et les derniers 1 000 km à 50 km/h, puis participer, à Monte-Carlo, aux épreuves de classement, comme les voitures. Seule ombre au tableau, aucun autocar Type 45 n'est terminé à part un seul moteur qui commence à tourner à Montlhéry. L'usine fabrique le véhicule en un temps record et l'autocar Type 45 quitte Paris le 10 janvier pour Bucarest ! François Lecot participe brillamment au rallye avec douze passagers à bord. La grande épreuve hivernale terminée, Lecot ramène le car à Paris avec tout son équipage, en faisant quelque peu l'école buissonnière afin de montrer partout le nouveau Type 45. A son arrivée à Paris, André Citroën, offre un vin d'honneur aux Champs-Elysées dans son magasin, et propose à Lecot d'essayer au Sahara sa nouvelle voiture à traction avant… mais c'est une autre histoire |
24 heures du Mans : 1er Luigi Chinetti - Philippe Etancelin sur Alfa Romeo 8C 2300 3.0, 2886,938 kms à 120,289 km/h de moyenne |
Moteur Offenhauser type Indy (Indianapolis 1934-1974) ; 4 cyl en ligne, 4200 cm3, 2 ACT, 4 soupapes par cylindre, cascade de pignons, dentures droites ; sur-alimenté compresseur, injection, 369 ch/l, 8 à 9000 tr/mn |
Huile Antar Graphite |
Michelin invente le pneu à lamelles |
Adler Trumph 1.7 litres, semblable au point de vue technique à la 1.5 I |
Adler Diplomat (1940-1940) |
Aero 30, après le départ de Novotny de l'entreprise ; moteur un litre deux temps, paliers de bielle à aiguilles, 28 CV ; motreur logé sous le capot avec la boîte de vitesses et la boîte du différentiel (donnant un aspect sportif à la voiture) ; 100 kmh ; plusieurs exemplaires carrossées par la Sodomka à Vysoke Myto ; la fabrication s'arrête définitivement en 1945 |
Alfa Romeo 6 C 2300 Turismo / GT berline / GT Cabriolet (1935-1935) |
Alfa Romeo Bimotore (1935-1935) |
Alvis Firebird |
Alvis Speed Twenty Sports Tourer |
Armstrong Siddeley 17 (1939-1939) |
Aston Martin 1.5 l Mark 2 Coupé et tourer ; 1495 cm3 (1935-1935) |
Aston Martin Lagonda Rapier |
Aston Martin Lister, 91 ch à 5 250 tr/mn |
Aston Martin Ulster (1938-1938) |
Auto Union Type A dans le hall d'honneur du Salon automobile de Berlin ; "projet 52" de Ferdinand Porsche, direction des études moteur Josef Kales, suspensions Karl Rabe, voiture construite dans les usines Horch de Zwickau ; moteur central arrière à seize cylindres en V à compresseur, 4368 cm3 (68x75), groupe cylindres monobloc à culasses détachables, commande des soupapes par un seul arbre à cames en tète et soupapes à 45°, 295 ch à 4500 tr/lmn, couple important "en bas", maximal vers 2500-2700 tr/mn ; boîte de vitesses graissée sous pression ainsi que les cardans des demi-arbres enfermés dans des gaines étanches ; châssis tubulaire (eau circulant à l'intérieur des tubes) ; suspension à quatre roues indépendantes, avant à bras parallèles et deux barres de torsion transversales, arrière à pont de Dion, amortisseurs à friction ; pneumatiques de grand diamètre imposés par Continental pour réduire les risques d'échauffement et de déchapage ; 270 km/h ; pilote du prototype Willy Walh, qui devient par la suite directeur de l'équipe, tout en partageant avec Porsche la responsabilité de la stratégie générale ; à la suite de désaccords internes, Walh est remplacé par Feuereissen en 1935 ; prototype prêt dès 1933, essais au Nubrýrgring puis sur l'autostrade Milan-Vareja ; débuts en public le 2 janvier 1934 sur le circuit de l'Avus ; record de l'heure battu par Hans von Stuck le 6 mars (1ère sortie officielle) (1937-1937) |
Bentley 3 1 (1936-1936) |
BMW 309 cabriolet et coach ; 4 cylindres 845 cm3 (1936-1936) |
BMW 315/1 (considérée comme la première vraie BMW) ; cabriolet 6 cylindres 1490 cm3 (56x94, soupapes en tête), 40 ch à 4300 tr/mn, boîte 4, pneus 5.25x16, 750 kg, 120 km/h ; 242 exemplaires (plus 102 versions 1911 cm3) (1937-1937) |
BMW 319/1,3 carbu 55 ch roadster (1937-1937) |
Brewster - Springfield Manufacturing Co (John S. Inskip, ex-Brewster & Co - Etats-Unis - Springfield) (1938-1938) |
British Salmson (Grande-Bretagne - Londres) (1939-1939) |
Bugatti Type 57 ; 8 cylindres 3257 cm3 (72x100), compression 7.7, 135 ch à 3500 tr/mn, 1500 kg, 150 km/h ; coach Ventoux, cabriolet Stelvio en 1936; berline Galibier et coupé Atalante en 1937 (1939-1939) |
Cadillac Type 350 (1939-1939) |
Chrysler Airflow 8 à la Foire internationale de Berlin ; s’inspirant des récentes avancées aéronautiques, Chrysler développe l’Airflow, premier véhicule à être conçu en soufflerie; ses lignes aérodynamiques, sa boîte automatique et l’agencement révolutionnaire de son habitacle en font un véhicule résolument moderne pour l’époque |
Citroën 8 CV, 10 CV et 15 CV Rosalie type B ; nouvel habillage puis roues avant indépendantes |
Citroën 7 A "Traction Avant", berline, cabriolet roadster et aux cabriolet tôlé ; équipe de travail constituée en 1933 : direction André Lefevre, Flaminio Bertini pour le style, Raoul Cuinet la carrosserie, Souffret et Alphonse Forceau la transmission, Maurice Julien la suspension et Maurice Sainturat le moteur, avec pour cahier des charges : 7 cv, 7 litres aux 100, 100 km/h, quatre places, 800 kilos, monocoque tout-acier et transmission par les roues avant qui doit lui assurer une tenue de route exceptionnelle ; la 7 A est présentée aux principaux concessionnaires Citroën le 24 mars (douze mois seulement après le lancement de l'opération), aux journalistes le 18 avril et au Salon de Paris le 4 octobre ; 4 cylindres 7 CV, 1298 cm3, 30 ch, carrosserie monocoque tout acier et caisse autoportante (sans châssis, abaissement de 20 cm du centre de gravité par rapport à la Rosalie), forme aérodynamique étudiée, suspension avant et arrière à 4 roues indépendantes et barres de torsion, 100 km/h ; présentée trop hâtivement, elle souffrait d'importants défauts et faiblesses au niveau de la structure monocoque, de la mécanique et de la finition ; pesant 900 kg à l'origine, elle reçu de renforts qui la portèrent à 975 kg ; 758.948 exemplaires dont 759.123 pour les 3 modèles 7, 11 et 15 (1946-1946) |
André Citroën aime les défis. En moins d'une décennie, il a bâti un empire, osant les solutions techniques et industrielles les lus ambitieuses. Il fut ainsi le premier, en France, à produire des voitures en grande série. Il a également inventé l'univers moderne de l'automobile, du crédit à la publicité en passant par les célèbres jouets (miniatures, à pédales...). Seulement voilà, ses profits étant immédiatement réinvestis, son empire reste fragile. Toujours sur le fil du rasoir, l'homme veut frapper un grand coup en lançant un modèle révolutionnaire. Pressé par le temps, il donne 18 mois à son bureau d'études, sous la direction du jeune ingénieur André Lefèbvre, pour concevoir la voiture la plus innovante de l'histoire. La nouvelle Citroën est une traction avant carrosserie autoporteuse tout acier. Elle est dotée de suspensions à quatre roues indépendantes et d'un moteur à soupapes en tête. Il n'y a là rien de totalement inconnu, mais c'est la première fois qu'un modèle produit en grande série associé autant d'innovations. Achevé au cours de l'été 1933, le premier "proto" connaît un développement laborieux. Mais plus que jamais pressé par ses créanciers, André Citroën maintient la commercialisation pour le printemps suivant. Dévoilée le 18 avril 1934, la Traction entre d'emblée en production, à la cadence de 100 exemplaires par jour. Mais l'accueil des spécialistes est réservé devant tant de nouveauté, et les premiers clients "essuient les plâtres" suite à un lancement trop hâtif (moteur mou, réglages châssis inappropriés et tenue de route imprécise...). Un succès mitigé, donc, qui finit d'affoler les financiers. En décembre, la liquidation financière est prononcée. Michelin reprend les rênes de la société et la Traction, une fois fiabilisée, connaît un phénoménal succès deux plus tard. André Citroën ne sera plus là pour savourer son dernier triomphe. La maladie l'emportera an juillet 1935. |
Les Traction avant restent encore aujourd'hui parmi les modèles les plus fameux de la marque Citroën. élles ont contribué à sa renommée dans le monde entier. Cette nouvelle famille de modèles débute en mars 1934, avec la 7 CV. A cette époque, l'Europe entière connaît une grave crise économique et Citroën s'est beaucoup endetté pour reconstruire de nouvelles usines ultramodernes. Il compte sur le succès de ce nouveau modèle à la conception révolutionnaire pour sauver son entreprise. La nouvelle venue fait table rase des procédés traditionnels. Son cahier des charges la définit ainsi : 7 cv, 7 litres aux 100, 100 km/h, quatre places, 800 kilos, monocoque tout-acier et transmission par les roues avant qui doit lui assurer une tenue de route exceptionnelle. Au bureau d'études, on trouve les ingénieurs les plus prolifiques du moment, dont André Lefebvre qui sera plus tard aussi le père de la 2 CV et de la DS, le styliste Flaminio Bertoni ainsi que Paul d'Aubarède et Pierre Lemaire concepteurs du principe du moteur flottant. La nouvelle voiture doit comporter tellement de nouveautés que sa mise au point ne sera pas complète au moment de son lancement. Influencé par un ingénieur extérieur à l'usine, Citroën avait de plus songé à monter une boîte de vitesses automatique dont l'inefficacité retardera le projet. Les transmissions aux roues avant imposent des joints de cardan inédits créés par Grégoire qui n'arriveront jamais à une fiabilité parfaite à tel point que la série sera équipée de joints Rzeppa américains avant d'adopter finalement ceux de la marque française Glaenzer. La création de la carrosserie monocoque entraîne les ingénieurs de la 7 vers les états-Unis où la marque Budd sera pressentie pour fabriquer les matrices d'emboutissage. C'est donc le 24 mars 1934 qu'André Citroën, enthousiaste et convaincant, présente la nouvelle née à ses concessionnaires les plus importants. La commercialisation commencera au mois de mai de cette même année, mais les premiers utilisateurs devront souvent essuyer des plâtres quant à la transmission et à la faiblesse de la coque. Cependant, les qualités intrinsèques de la voiture, son excellent moteur et une fantastique campagne de publicité permettront de lui assurer le début de carrière qu'elle méritait. |
La popularité de la Traction par ses qualités intrinsèques lui font très tôt connaître un réel succès hors de France. La Belgique dispose en 1934 d'un important réseau commercial pour la marque Citroën. La 7 s'y intègre, assemblée dans les nouveaux bâtiments de la filiale à Forest près de Bruxelles, où face aux mesures douanières elle comportera de nombreuses éléments indigènes. Ainsi, les tôles viennent de laminoirs belges. énvoyées à Paris pour emboutissage, elles reviennent à Forest pour l'assemblage. énsuite, tous les accessoires sont belges, pare-chocs, sellerie, phares et jantes. La quasi-totalité du catalogue français sera disponible en Belgique et de là diffusé également vers les Pays-Bas, pour une production de 1934 à 1956 de 31 700 unités. En Grande-Bretagne, la Traction connaît un succès immédiat tant les Anglais sont amateurs de bonnes automobiles. C'est à l'usine de Slough, à l'ouest de Londres, qu'aura lieu l'assemblage des Citroën. Là aussi, face à des réglementations douanières sévères, tous les accessoires proviendront du marché britannique, depuis la pompe à essence jusqu'au filtre à air, à l'équipement électrique en 12 volts, aux jantes et surtout à la sellerie en cuir assortie d'un tableau en noyer, autant d'éléments propres à satisfaire la clientèle d'outre-Manche. On rappellera que les chevaux vapeur (HP) correspondent ici à des normes autres qu'en France, ainsi les 7 deviennent des Twelve (12 HP), les 11 Légère, des Light Fifteen (15 HP), les 11 Normale, des Super Modern Fifteen puis Big Fifteen et les 15, des Big Six ou Six (pour les six cylindres). La production de Slough donnera jusqu'en 1955, 26 400 unités diffusées dans tout les pays du Commonwealth. Sur la péninsule scandinave, la Traction est diffusée depuis Copenhague au Danemark où la filiale va produire autour de 1 949 un modèle de son cru, une camionnette 11 Légère pour 450 kilos de charge utile produite à 530 unités élaborées selon trois variantes. En Allemagne et en Pologne, les filiales assembleront en 1934 et 1935 des 7 et des 11, mais la diffusion des Citroën se fera ensuite à partir de modèles entièrement montés Quai de Javel. |
Né en Lombardie en 1903, Flaminio Bertoni suit une formation de sculpteur. Sa passion pour l'automobile se forge lors de son passage en 1918 comme apprenti menuisier à la "Carrosseria Macchi". Très vite, son talent de dessinateur le propulse au bureau d'études. Incompris, il quitte ses fonctions en 1929 pour ouvrir son propre atelier. Sa destinée le mène en 1931 à Paris où il est embauché l'année suivante chez Citroën. Doué, il ne lui faut que peu de temps pour livrer son premier chef d'oeuvre, la Traction Avant. En 1937, il se consacre à l'étude de la TPV (Toute Petite Voiture) qui deviendra la 2 CV. En 1939, il est l'auteur de la première carrosserie d'un fourgon à plate-forme unique, le TUB. La Deuxième guerre mondiale permet à Bertoni d'améliorer le dessin du premier prototype de la TPV. Au Salon de Paris de 1948, il signe sa seconde grande réalisation de sa carrière avec la 2 CV. Toutefois, le dessinateur atteindra son apogée avec la DS 19 présentée en 1955 à un public médusé. Trois ans avant sa mort en 1964, il donne naissance à l'originale Ami 6 et sa lunette arrière inversée. En trente ans de services chez Citroën, Flaminio Bertoni a contribué à révolutionner le style automobile ce qui lui vaut d'être reconnu comme l'un des plus grands stylistes du XXe siècle. |
Citroën 7 B Traction Avant 9 (CV) |
Citroën 7 C Traction Avant ; standardisation des cylindres du moteur avec la 11 CV ; malle arrière ouvrante au millésime 1936 (1936-1936) |
Citroën 11 A Traction Avant présentée au Salon d'octobre ; version allongée et élargie animée du même moteur quatre cylindres porté à 11 CV (1 911 cm3), déclinée en berline, cabriolet roadster, faux cabriolet, coupé tôlé, puis, sur un empattement long en carrosseries à six glaces en familiale, limousine et plus tard commerciale |
Citroën 11 AL Traction Avant, dit 11 Légère ; montage des trains roulants de la 11 (roues à six tocs) sur la carrosserie de la 7, versions berline, cabriolet et faux cabriolet |
Citroën Traction Avant cabriolet ; 2 places + "spider" (2 places sous le "capot de coffre à bagages") ; 4 cylindres 1628 cm3 (72x100), 36 ch à 3800 t/mn, bloc fonte, soupapes en tête, traction avant, roues avant indépendants à barre de torsion, arrière semi-indépendantes, essieu rigide et barres torsion, 4 tamboursà commande hydraulique, carrosserie acier monocoque, 1025 kg 100 kmh ; versions ultérieures 1911 cm3, 46 à 56 ch, 110/120 km/h ; 4300 cabriolets fabriqués au total |
Citroën 22 Traction Avant au Salon de L'Auto ; berline, familiale, limousine, roadster et faux cabriolet V8 3822 cm3 (78x100), deux rangées de quatre cylindres à chemise amovible identique à celle des 11 et de cotes similaires, 140 km/h ; phares dans les ailes, capot à un seul volet et doubles lames de pare-chocs avant et arrière, moyeux à six tocs ; projet abandonné |
Toujours ambitieux, dès le lancement des premières 7 et 11 CV en 1934, André Citroën désire chapeauter la gamme d'un modèle exceptionnel animé d'un moteur V8 désigné 22 cv. Cette voiture était basée sur la coque de la 11 A, mais toute la partie avant différait notamment par le montage de phares dans les ailes, d'un capot à un seul volet et d'une calandre bombée portant le monogramme 8. L'excédent de puissance par rapport à la 11 avait nécessité le montage de moyeux à six tocs que l'on va retrouver sur les 11 CV. énfin la 22 était reconnaissable à de doubles lames de pare-chocs avant et arrière. Mécaniquement son moteur à huit cylindres en V comportait deux rangées de quatre cylindres à chemise amovible identique à celle des 11 et de cotes similaires (78x100), la boîte de vitesses proposait seulement trois rapports synchronisés, plus la marche arrière. Pour le reste de la conception technique on retrouve tous les critères développés sur les 7 et les 11 à savoir traction avant, suspension par barres de torsion, carrosserie monocoque. Le catalogue se veut aussi riche que celui des 11 CV incluant les versions à empattement allongé. Toutefois, on ne connaît d'une manière formelle que cinq versions qui ont été présentées lors de différents Salons à la fin de l'année 1934 : la berline, la familiale, la limousine, le roadster et le faux cabriolet. La campagne publicitaire appuiera vivement les qualités de la 22 bien qu'elle n'ait jamais été tout à fait au point. Donnée pour 140 km/h elle était certainement la traction avant la plus rapide du monde. Mais après plusieurs présentations officielles, dont celle de Paris en octobre 1934, le projet de la 22 est abandonné. élle fait maintenant figure d'objet mythique et est l'obsession de nombreux collectionneurs de Citroën, toujours à l'affût de la moindre information à son sujet. |
Collin (France - Gennevilliers) (1935-1935) |
Daf Trado ; Hub van Doorne invente un kit de conversion pour transformer, en cinq heures environ, un véhicule 4x2 en un tout-terrain 6x4 |
DKW 1 litre à carrosserie aérodynamique à la Foire internationale de Berlin (1939-1939) |
DKW Meisterklasse F5 et Reichsklasse F5 (1939-1939) |
DKW Schwebeklasse (1939-1939) |
Donnet CI 8 Donnastar ; berline, limousine ou cabriolet 4 cylindres 8 CV, 1474 cm3 29 ch, 1150 kg, 90 km/h |
Donnet Donnasix 11 CV 1313 cm3 (66x96) ; limousine |
Donnet Donnasuper 13 CV 1477 cm3 (70x96) ; limousine |
ERA (Raymond Mays - Grande-Bretagne) (1939-1939) |
Ferguson-Brown Company (David Brown and Harry Ferguson - Grande-Betagne) |
Fiat 508S Balilla (1939-1939) |
Figoni & Falaschi (France) (1949-1949) |
Ford V8 Type 40-34 ; 85 ch à 3800 tr/mn, carburateur double corps, vilebrequin en fonte |
Graham-Paige Custom Eight de 4350 cm3 à compresseur centrifuge |
Horch 850, évolution du type 450, 8 cyl en ligne 105 CV, type 853 A 1938 |
Hotchkiss : nouvelle carrosserie à calandre inclinée ; nouvelles berlines Monaco et Mont-Dore, coupé 2 glaces Basque, cabriolet Biarritz (compas extérieurs) ; damper en bout de vilebrequin, distribution entraînée par chaîne au leu de pignons (plus silencieuse), boîte de vitesses partiellement synchronisée, amortisseurs à leviers thermostatiques ( le passage de l'huile d'une chambre à l'autre se rétrécit quand l'huile se liquéfie) |
Hotchkiss 411 S ; ancienne 413, 13 CV |
Imperia : Adler à quatre roues motrices et carrossées en Belgique |
Jawa - Jawa CZ - Jawa Divisov as (Jaroslav Simandl - licence DKW - Tchecoslovaquie - Divisov) (1939-1939) |
KTM-Sportcar GmbH - KTM-Sportmotorcycle AG (Autriche - Mattighofen) |
Lancia France (France - Bonneuil) |
Lincoln KV 271 pour Maxime Gorki |
Maserati 4C (1937-1937) |
Maserati 6C/34 (1935-1935) |
Matford (Henri Ford et Emile Mathis - France - Strasbourg) ; Ford s'associe avec Mathis en 1934 ; Ford SAF reprend son indépendance vis-à-vis de Mathis en 1940 (1940-1940) |
Matford V8 |
McQuay-Norris |
Mercedes-Benz 130 H ; 4 cylindres 1300 cm3, 26 ch, 90 km/h ; moteur placé à l'arrière de la carrosserie (en allemand "Heck") |
Mercedes-Benz 150V |
Mercedes-Benz 500 K (1944-1944) |
Mercedes-Benz W25 Formula (1935-1935) |
Mercedes-Benz W25 Record |
MG Midget PA, 847 cm3 |
Minerva : faillite "retentissante" alors qu'elle est été maintenue en vie que par les aides de l'état et des banques |
Morgan Threewheeler MX4, roadster à trois roues (Irlande) ; 2 cylindres JAP, MAG ou Anzani montés devant l'essieu avant, 684 cm3, 20 ch, transmission par une combinaison d'arbre à cardan et de chaînes ; châssis tubulaire central, carrosserie composée d'un cadre en bois et d'un habillage en tôle ou en aluminium (aucune protection contre les intempéries prévue) ; 80 km/h |
Le Morgan Threewheeler est l'un des roadster à trois roues fabriqués par la société irlandaise Morgan. Sa carrosserie était montée sur un châssis tubulaire central. La motorisation était assurée par divers moteurs de grande série tels que JAP MAG ou Anzani montés devant l'essieu avant. La carrosserie était composée d'un cadre en bois et d'un habillage en tôle ou en aluminium. Aucune protection contre les intempéries n'était prévue. La transmission était assurée par une combinaison d'arbre à cardan et de chaînes. |
Myron (Tchecoslovaquie - Zlin (Gottwaldov)) |
Nissan Motor Co. créée en novembre 1934, l'appellation Datsun restant réservée aux modèles destinés à l'étranger ; marque Datsun en 1932, née de la fusion de petits constructeurs qui produisaient à l'époque des véhicules rudimentaires et des utilitaires |
Eternel rival de Toyota, le numéro 2 de l'industrie automobile Japonaise est née de la fusion de petits constructeurs qui produisaient à l'époque des véhicules rudimentaires et des utilitaires. D'abord connue sous le label Datsun ("DAT" étant les initiales des trois fondateurs, Den, Aoyama et Takeuchi, et "Sun" faisant référence à l'empire du Soleil Levant), la firme adopte l'appellation Nissan en novembre 1934. Elle prend alors une véritable dimension industrielle, mais tous ses modèles, inspirés de productions anglaises ou américaines, sont absorbés par le marché intérieur. Avec la naissance en 1959 de la Bluebird, première voiture véritablement maison, le constructeur entame une politique d'exportation très agressive, qui lui permettra de se hisser au cinquième rang mondial à la fin des années 70. Cependant, fragilisé par la trop grande diversité de ses gammes et sa faible rentabilité, il sera frappé de plein fouet par la récession des marchés nord-américain et asiatique en 1997. Nissan ne devra alors son salut qu'à son alliance avec Renault, union scellée en 1999. |
Ohta (Japon - Tokyo) (1957-1957) |
Opel 2 l 6 cylindres , soupapes laterales limousine (1937-1937) |
Packard Eight (1939-1939) |
Packard Twin Six V12 |
Panhard Panoramique : carrosseries destinées au versions S (Surbaissées) animées par les moteurs 6 ou 8 cylindres |
Peugeot 201 BR berline, coach et commerciale |
Peugeot 201 D 7 CV 1307 cm3 coach aérodynamique, calandre en V (1936-1936) |
Peugeot 201 M |
Peugeot 208 A Chainrail |
Peugeot 301 CR au Salon de l'Auto ; 6 CV livrable sous deux empattements (2,30, carrosseries à deux portes et 2,58, quatre portes) et 8 CV à voie avant plus large (1,30 m) ; moteurs montés sur des blocs élastiques (système "Self-Amorti"), vilebrequin porté sur trois paliers au lieu de deux ; calandre inclinée en léger coupe-vent, capots à volets horizontaux, ailes à bavolets |
Peugeot 301 D, berline, limousine, coupé et cabriolet ; 10 CV 1720 cm3, carrosserie queue de castor (1936-1936) |
Peugeot 401 D ; limousine, coach et roadster D, limousine DL (11 versions de carrosseries) ; 10 CV, 4 cylindres 1720 cm3 (1935-1935) |
Peugeot 401 Eclipse à toit escamotable dans le coffre |
Peugeot 601 ; 301 allongée à moteur 6 cylindres 12 CV 2148 cm3 60 ch, 1300 kh, 110 km/h ; limousine C et L, berline aérodynamique et roadster L ; 4000 exemplaires en 18 mois, dernière 6 cylindres Peugeot avant la 604 (1935-1935) |
Progress (Haynes Motors Ltd - Grande-Bretagne - Manchester) |
Renault Celtaquatre type ZR 8 CV berline Boule et coupé (1935-1935) |
Renault Monaquatre type YN 8 CV berline aérodynamique, berline/limousine, cabriolet ert coupé/coach (1935-1935) |
Renault Nerva Grand Sport (1936-1936) |
Renault Nervasport ZC4 |
Renault Primaquatre type KZ18/24 11 CV berline aérodynamique et cabriolet (1935-1935) |
Renault Reinasport |
Renault Vivaquatre type KZ 17/23 11 CV limousine aerodynamique (1936-1936) |
Renault Vivasport berline, cabriolet et coach/coupé ; version Grand Sport (1938-1938) |
Riley 15/6 Falcon |
Riley MPH |
Rover 10 |
Rover P2 (1947-1947) |
Rytecraft - Scootacar (Grande-Bretagne - Londres) (1940-1940) |
Scarab (John Tjaarda, ex-Sterkenberg - Etats-Unis - Detroit, Michigan) (1939-1939) |
Scootacar (Rytecraft - Grande-Bretagne - Londres) (1940-1940) |
S.I.M.C.A. - Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile - Simca (France - Nantes / Poissy) ; pour contourner le contingentement de voitures étrangère, Fiat décide de fabriquer ses voitures en France dès 1934 ; l'importateur de Fiat, Henry Théodore Pigozzi, crée la Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile (Simca) en novembre 1934 ; les événements du Front populaire viennent perturber son lancement, et ce n'est qu'en octobre 1936 que la Simca 5 est commercialisée ; Chrysler-France en 1970 ; Talbot (PSA) en 1979 (1970-1970) |
"Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Henri-Théodore Pigozzi, piémontais d’origine, sillonne la France. Son truc : récupérer à bon prix les matériaux non ferreux dans les stocks de l’armée pour les importer en Italie. Fiat est son principal client. Séduit par son dynamisme, Agnelli, patron du groupe transalpin, fait de lui le distributeur général de la marque dans l’Hexagone. En 1927, Pigozzi fonde la Safaf (Société anonyme française des automobiles Fiat). Mais trois ans plus tard, la hausse des taxes douanières rend quasi impossible l’importation de ces modèles populaires. Il contourne alors la difficulté en implantant une usine d’assemblage à LevaIlois (92), qui va produire la Fiat 508 Balila sous l’appellation ""6 CV Fiat Française"". Et la recette s’avère payante, puisque l’homme rachète un site plus vaste à Nanterre et crée, en novembre 1934, la Simca (Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile). Très vite, celle-ci remporte ses premiers succès avec la ""5"", réplique tricolore de la fameuse Fiat 500 Topolino lancée en 1936, puis avec la ""8"" à moteur 1100. Epargnée par la Seconde Guerre mondiale, dotée de machines modernes et profitant de sa bonne santé financière, la firme produit son premier modèle maison, l’Aronde. Présentée en 1951, l’auto suscite d’emblée engouement. Mais l’entreprise doit impérativement ""grossir"" pour jouer dans la cour des grands. L’occasion se présente lorsque Ford se sépare de sa filiale française... Simca s’approprie à moindres frais les usines de Poissy et hérite du même coup de nouvelles voitures haut de gamme. Baptisées Versailles, Trianon ou Chambord, ces belles américaines complètent avec bonheur la gamme Aronde. Le constructeur mange son pain blanc. Mais la mode passant, il se retrouve affaibli et ne peut refuser l’entrée de Chrysler dans son capital. Après le décès de Pigozzi en 1964, l'ingérence ""US"" se fait plus pressante. Pourtant, les méthodes de production comme les choix commerciaux et techniques, se révèlent inadaptés au marché français. Malgré quelques réussites (1300/1500, 1100), Simca n’est plus qu'un satellite au sein d’un groupe malmené par la crise des années 70. Le rachat de Chrysler-France par Peugeot en 1978 précipitera sa fin trois ans plus tard. " |
Skoda 420 Popular (1938-1938) |
Skoda 640 Superb (1936-1936) |
Squire (Adrian Squire - Grande-Bretagne - rememham Hill, Henley on Thames) (1936-1936) |
S.S. Car Ltd. (Grande-Bretagne - Blackpool / Coventry) (1945-1945) |
Steyr 100 (1936-1936) |
Steyr 32 PS à carrosserie aérodynamique à la Foire internationale de Berlin |
Steyr-Puch ; union de Steyr et de l'Austro-Daimler Puchwerke AG pour former la Steyr-Daimler-Puch Fahrzeugtechnik (SFT), implantée à Grazn, Autriche |
Sunbeam Dawn |
Tatra 75 (1939-1939) |
Tatra 77 à la Foire internationale de Berlin (Tatra, Koprivnická, Tchécoslovaquie) ; première voiture à carrosserie aérodynamique fabriquée en série, inspirée des recherches de l'ingénieur Paul Janry (essais dans la soufflerie des usines Zeppelin) ; V8 2969 cm3 (75x84) à refroidissement par eau logé après l'essieu arrière, 60 CV à 3500 tours-minute ; boîte de vitesses placée devant l'essieu arrière ; châssis constitué d'un bloc-tube central à traverses tubulaires ; aileron arrière vertical placé en position centrale et séparant en deux la lunette arrière ; trois place sur les sièges avant et arrière (sur le prototype, commande placée au milieu de la voiture et sièges passagers légèrement reculés pour éviter les passages de roues), roue de secours et accumulateur placés entre les roues avant, 145 km/h ; première série de 100 voitures construites en 1934 ; moteur porté à 3378 cm3 (80x84) et 72 CV ; 150 voitures produites de 1935 à 1937 la production atteignit 150 voitures ; évolution 603 1955 et 613 1993 |
L'effort des constructeurs de réaliser une automobile de la plus haute performance avec la plus basse consommation, les mena vers de nouvelles lignes directrices du développement des automobiles. La carrosserie aérodynamique fut l'une de ces lignes. A la Foire internationale de Berlin en 1934, quatre voitures furent présentées. Elles peuvent être considérées comme le début du développement des voitures aérodynamiques : la Tatra 77, la Chrysler Airflow, la Stayr 32 PS et la DKW 1 litre. Dans ces quatre modèles, les ingénieurs cherchèrent par leur propre voie à résoudre le problème de l'aérodynamique. Le prototype Tatra 77 fut la première voiture à carrosserie aérodynamique fabriquée en séries avec un huit cylindres en V à refroidissement par eau, logé après l'essieu arrière. Par soulèvement du capot arrière en forme de nageoire, le moteur était facilement accessible. La boîte de vitesses fut placée devant l'essieu arrière, cette disposition devenue classique est en vigueur encore de nos jours sur presque toutes les voitures au moteur logé à l'arrière. Le cadre comprenait un bloc-tube central à traverses tubulaires sur lesquelles reposait une carrosserie aérodynamique de construction parfaite, utilisant toute la largeur de la voiture. Trois personnes pouvaient prendre place sur le siège avant et arrière. Le prototype présenté avait la commande placée au milieu de la voiture et les sièges se trouvant auprès du conducteur étaient un peu reculés, pour empêcher que les passages de roues gênent aux pieds. Entre la boîte de vitesses, l'embrayage et la commande des demi-essieux pendulaires, derrière le siège arrière, se trouvait un grand coffre à bagages. La roue de secours et l'accumulateur étaient placés entre les roues avant. Tatra montra que la fabrication d'un moteur à refroidissement par eau n'était plus un problème technique. Après la première série de 100 voitures construites en 1934, pour augmenter l'accélération le moteur fut alésé à 80 mm, ce qui permit d'obtenir une cylindrée de 3,4 litres et une puissance de 53 kW (72 CV). De 1935 à 1937 la production atteignit 150 voitures. Le modèle 87, plus puissant, devint célèbre pour son tour du monde, où il montra toutes les qualités de sa construction. |
Tornax (Allemagne - Wuppertal) (1937-1937) |
Tracford (France - Gennevilliers) (1936-1936) |
Trossi-Cattaneo (Italie - Milan) |
Unic U4, berline ou limousine ; moteur 6 cylindres 11 CV 2997 cm3 (72.8x120) à soupapes latérales puis 3227 cm3 (80x107) culbuté en 1937 (1939-1939) |
Voisin C 27 (1936-1936) |
Volvo TR 676 (1938-1938) |
Volvo Venus bilo |
Wanderer type W 50 (Auto-Union) ; 6 cylindres 2257 cm3 |
Whitwood (Grande-Bretagne) (1936-1936) |
Zoller (Röhr - Allemagne - Ober-Ramstadt) (1935-1935) |
BdA 2011 |
L'automobile en 1935 |
---|
Mise en chantier de l'autoroute de l'Ouest : 22 km entre Saint Cloud et Orgeval; mise en service en 1941 pour les troupes d'occupation, les voûtes du tunnel de Saint Cloud étant remplis de torpille de la Kriegsmarine; inauguration civile en 1946 |
En janvier 1935, les banques confirment qu'elles n'avanceront aucune somme tant qu'André Citroën demeurera dans la société. Transfert des actions d'André Citroën à Michelin. Le 29 janvier, élaboration d'un concordat (qui sera accepté par les créanciers le 21 juin). Le 31 janvier, André Citroën se démet de ses fonctions d'administrateur délégué. Les banques débloquent un premier crédit de 50 millions de francs. Le 18 février, André Citroën, atteint d'un cancer, entre à la clinique Georges-Bizet et y meurt le 3 juillet, à 9 heures du matin. Il avait 57 ans. |
François Lecot parcourt 400.000 km sur Citroën Traction 11 Légère en 1 an ; 369 jours, du 22.7.1935 au 26.7.1936, 45.2 km/h de moyenne (363 jours sur 370) ; principalement trajet Paris-Lyon-Monaco et rallye de Monte Carlo ! |
Malcolm Campbell bat le record du Monde de vitesse sur Bluebird à 485.175 km/h (plus de 300 mph) |
Championnat d'Europe Formule 1 1935-1939 |
Rallye de Monte-Carlo : 170 concurrents (21 nationalités), 1e Lahaye- Quatresous sur Renault Nervasport |
24 heures du Mans : 1er Johnny Hindmarsh - Luis Fontès/P sur Lagonda Rapide M45 5.0, 3006,797 kms à 125,283 km/h de moyenne ; Charles Martin et Charles Brackenbury, sur Aston Martin, prennent la troisième place au classement à la distance au Mans et, surtout, se classent premiers à l'indice de performance ; 1ère équipe entièrement féminine engagée aux 24 h du Mans, sous la direction de George Eyston (surnommée George Eyston Dancing Daughers). voitures MG Midget PB classées 24e, 25e et 26e |
1er V12 BMW : Moteur d'avion, 47 l, 750 ch |
Huile Castrol |
Huile Essolube ("l'Esso des huiles") ; 1- viscosité résistante, 2- pompabilité, 3- consommation minime, 4- calamine négligeable, 5- stabilité ; recommandée par Ford (voitures et camions) et Matford |
Boîte automatique de Paul Arzens, montée sur Chrysler décapotable de 1926, 6 cyl 24 ch ; pédale unique : en appuyant accélération, en relevant, redescente des vitesses, en lâchant, freinage (frein à dépression) |
Roue libre sur les Panhard (3.1935) ; la roue libre élimine les risques du frein-moteur sur route glissante (Ch. Faroux) ; libérée de la tutelle gênante et parfois dangereuse du moteur, ne recevant plus que de franches impulsions, la voiture à roue libre décuple nos sensations de bien-être et nous apporte, par surcroit, l'économie ; ainsi, sur l'itinéraire Paris-Marseille, soit 800 km, un total de 220 km, correspondant à Paris-Avallon, peut être effectué en roue libre, moteur au ralenti, sans réduction sensible de la vitesse moyenne |
Clés polygonales et Nervus Facom |
Adler Trumpf 2 litres ; outre des victoires au Leinster Trophy, à Spa et aux Vingt-Quatre Heures du Mans, ces voitures de sport remportent 22 records internationaux |
Alfa Romeo 6 C 2300 B Turismo / Turismo limousine / GT cabriolet ; suspension avant est à roues indépendantes, arrière parsystème à barres de torsion longitudinales, couplées à des amortisseurs télescopiques de fabrication Alfa Romeo ; pont suspendu est du type Porsche |
Alfa Romeo 6C 2900 B |
Alfa Romeo 8 C 35 ; ingénieur Vittorio Jano; 8 cylindres 2905 cm3, 180 ch à 5200 tr/mn, 185 km/h, 294x170 cm, 750 kg, boîte 4 vitesses |
Alvis Speed Twenty Vanden Plas Saloon |
Amilcar N7 Pegase 12 CV berline ou coach, cabriolet et roadster (1937-1937) |
Aston Martin Sport 2.0 |
Auburn Speedster 8/51 ; conception Gordon Buehring et August Duesenberg, ingénieur en chef et directeur technique de Duesenberg, à la demande de Cord ; carrosseries tirées d'une série de modèles V 12 invendus (frais d'outillage réduits au minimum, avec pointe arrière allongée, ailes profilées et nouvelle calandre, tuyaux d'échappement extérieurs flexibles disposés de part et d'autre du capot ; moteur 8 cylindres en ligne Lycoming à compresseur , 4500 cm3, 115 ch et, compresseur embrayé, 150 ch à 4800 t/mn (August Duesenberg) ; plus de 100 miles à l'heure (160 km/h) ; 506 exemplaires de 1935 à 1936 (1938-1938) |
Cord était absorbé par trop d'entreprises simultanées et il fut obligé de se réfugier en Angleterre à la suite d'une menace de rapt qui n'a jamais été très bien éclaircie, et dont il semble qu'elle visait surtout ses fils. En l'absence de Cord, caché en Europe, la tâche de venir au secours de l'entreprise fut dévolue à Harold T. Ames, président de la société soeur Duesenberg et nommé pour l'occasion vice-président honoraire de la société Auburn. Si cette dernière n'était plus en mesure de produire le modèle de prestige à douze cylindres, le besoin subsistait d'une voiture de façade qui fit parler d'elle et qui étendit son prestige à tous les modèles du catalogue. Pour mener à bien ce projet, H.T. Ames s'assura la collaboration de Gordon Buehring et d'August Duesenberg, respectivement ingénieur en chef et directeur technique de la société Duesenberg, Le résultat fut le speedster type 8/51 qui développait 115 ch en alimentation atmosphérique et 150 avec le compresseur embrayé. Essayée sur le mile, la voiture fit un temps correspondant à la vitesse de 104 km/h. Dés lors, chaque voiture fut munie d'une plaquette portant, gravée, la vitesse atteinte par le prototype lors de l'essai de réception. Quelques doutes s'élevèrent plus tard sur l'authenticité de ces essais, mais il est indéniable que ce modèle était en mesure d'atteindre et, dans certains cas, de dépasser la vitesse fatidique des 100 miles à l'heure (160 km/h). Les carrosseries furent tirées d'une série de voitures V 12, invendues, auxquelles on apporta un petit nombre de modifications à la partie arrière et au carénage du radiateur, de sorte que les frais d'outillage furent réduits au minimum. Une des caractéristiques les plus apparentes résidait dans l'emploi de tuyaux d'échappement extérieurs flexibles disposés de part et d'autre du capot. On rapporte qu'il aurait été construit presque 506 exemplaires de cette voiture de prestige vendue à perte. L'opération semble d'ailleurs justifiée par l'augmentation d'environ 20 % des ventes des modèles normaux. |
Austin Seven Grand Sport "Nippy" ; 747 cm3, 21 ch à 4400 tr/mn, vilebrequin sur roulements à billes, piston en aluminum à faible dilatation |
Auto Union Type B à compresseur, 4.95 l 375 ch ; vilebrequin à rouleaux étudié par la Société Hirth AG dès 1935, qui permet l'emploi de bielles en une seule pièce, montées sur rouleaux ; les bielles sont au nombre de deux par manetons et les paliers sont usinés séparément puis assemblés ; pour augmenter la rigidité et parfaire l'alignement de l'ensemble, toutes les pièces sont crénelées ; crics à air comprime montés à demeure sur la voiture afin d'accélérer les changements de roues (uniquement en 1935) ; version carénée baptisée Lucca |
Hans Stuck atteint 320 km/h sur le kilomètre lancé ; 1935 : G P du Tunisie à Carthage - Achille Varzi, Course de côte de Kesselberg - Hans Stuck, Course de côte de Fribourg-Schauinsland - Hans Stuck, Coupe Acerbo à Pescara - Achille Varzi, GP d'italie à Monza - Hans Stuck, Circuit de Masoryk à Brno - Benrdt Rosemeyer, Course de côte de Feldburg - Hans Stuck |
Batten (Grande-Bretagne) (1938-1938) |
BMW 319 coach decouvrable, coach et cabriolet ; 6 cylindres 1911 cm3 (1937-1937) |
B.N.C. Sirejols (France - Levallois-Perret) ; liquidation en 1935 et reprise par un ancien agent et pilote de BNC, André Siréjols ; la marque reste en activité jusqu'aux années 50, à partir du stock de châssis et de pièces détachées existant (1950-1950) |
Brough Superior (George Brough - Grande-Bretagne - Nottingham) (1939-1939) |
Bugatti Type 59 / 50B ; 8 cylindres 3000, 44435 et 4648 cm3 (1939-1939) |
Cadillac Type 50 (1940-1940) |
Chevrolet Master / Master / De Luxe cabriolet, coach, Coupé et limousine (1939-1939) |
Chrysler (Australie) (1981-1981) |
Citroën 7 et 11 Traction Avant ; caisses renforcées, une meilleure triangulation des trains avant et suspensions dotées d'amortisseurs hydrauliques et simplification de la finition, sous l'impulsion de Michelin ; planche de bord très simplifiée au Salon d'octobre 1935 avec un simple cadran sous le volant, aménagements intérieurs amincis recevant des dossiers de sièges avant tubulaires (1939-1939) |
Citroën 7 S Traction Avant au Salon de Paris (sport) ; première version de la 11 Légère ; direction à crémaillère d'une parfaite résistance et quasiment inusable en remplacement du dispositif à boîtier beaucoup moins précis des anciens modèles ; versions berline, roadster et faux cabriolet ; le moteur 11 CV s'avérant trop puissant pour la structure et les trains roulants de la 7, le modèle va évoluer en 11 AL dès la fin 1934 |
Citroën Rosalie 7 UA berline et 11 UA limousine (1938-1938) |
Citroën TPV |
Citroën Traction Avant 11 cabriolet, 11 Légère cabriolet et Coupé (1939-1939) |
Cleco Electric Industries Ltd (Grande-Bretagne - Leicester) (1940-1940) |
Darmont V Junior, modèle à 4 roues |
Delahaye type 135, 148 et dérivés |
DKW F7 et F8 ; petits cabriolets de la gamme des Reichs et Meiserterklasse, puis en 1938 des Sonderklasse (dont fait partie la dernière 1001 U4) ; châssis embouti, moteur transversal avant, boîte de vitesse équipée d'une roue libre; fabrication reprise en 1949 à Ingolstadt |
Donnet-Contin (France - Neuilly-sur-Seine) ; type D 35, berline ou coupé 8 CV (1936-1936) |
Duesenberg SJ (1940-1940) |
Duesenberg Mormon Meteor, voiture de record conçue par l'usine ; 8 cylindres 6882 cm3 dérivé de celui des SJ de série, 320 ch, 2 ACT, compresseur centrifuge, 2 carburateurs ; 30-31.8.1935, pilote Ab Jenkins, 24 h à 217.97 km/h, 1 h à 224.8 km/h (record battu en 1951) ; après guerre moteur d'avion Curtiss et nouvelle série de record |
Ferro (Italie - Genua) |
Ford Ten (GB) |
Graham-Paige British Special, berline sport anglaise dérivée de la Graham-Paige Custom Eight 4350 cm3 à compresseur centrifuge ; les matrices périmées de la Special Six sont vendues à Datsun, qui utilisera également des moteurs Graham |
Hotchkiss, nouvelles versions 411-413 au Salon de l'Auto ; familiale 6 glaces Vichy, cabriolet Biarritz (capote à manivelle) ; thermostat sur le circuit de refroidissement, correcteur d'avance à l'allumage à dépression, amortisseurs téléscopiques, freins Locheed à double circuit ; le patron, Harry Ainsworth, ayant heurté un camion après une rupture de canalisation, Hotchkiss revient au système Bendix et modifie les voitures déja sorties |
HRG (E.A. Halford, G.H. Robins et H.R. Godfrey - Grande-Bretagne - Tolworth) (1956-1956) |
Jaguar SS 1 serie 3 (SS 90) ; 6 cylindres en ligne 2663 cm3, 70 ch (1936-1936) |
Jaguar SS 90 Special ; prototype 6 cylindres en ligne 2663 cm3 |
Kaiser (Allemagne) |
Kaiser-Price (Dürkopp - Allemagne - Bielefeld, Whestphalie) |
Kung (Suisse - Basel) |
Lagonda M 45 |
Lancia Astura Aerodinamica Coupé Integrale ; dérivée de la limousine Astura ; V8 (à 17°30) 2972 cm3, 90 ch à 4500 t/mn, moteur suspendu sur ressorts à lames (1939-1939) |
Leon Rambert (France - Clermont-Ferrand) (1936-1936) |
Longchamp (France) (1939-1939) |
Maserati V8 RI (1936-1936) |
Matford Alsace V8 21 CV berline+E149 |
Mercedes-Benz 150 Sports Roadster (1939-1939) |
Mercedes-Benz 500 K Torpedo |
MG Midget PB ; produite de 1935 à 1936; dernière Midget de moins de 1 litre ; première équipe entièrement féminine engagée aux 24 h du Mans, sous la direction de George Eyston (surnommée George Eyston Dancing Daughers, voitures classées 24e, 25e et 26e) ; Midget PA au Grand Prix d'Australie 1936 |
Minima (Italie - Milan) |
Morris Eight ; vrai succès commercial, la production totalisant environ 500 000 exemplaires |
Nissan / Datsun Model 14 Sedan (1940-1940) |
Opel Kadett , plus petite que l'Olympia et plus légère (-100 kg, poids total 760 kg) ; 8.000.000e exemplaire en octobre 1986, dont 1.000.000 de la dernière version, E |
Opel Olympia (1940-1940) |
Opel P4 (1937-1937) |
Packard 120 (1940-1940) |
Panhard 14 CV, panoramique |
Partridge Wilson (Grande-Bretagne - Leicester) (1936-1936) |
Peugeot 201 D, coach aérodynamique 7 CV ; caisse resytylée semi-profilée "queue de castor", moteur 1307 cm3, calandre en V (1936-1936) |
Peugeot 401 D |
Peugeot 402, ""peu d'essence, peu d'usure, Peugeot"" ; série x02 à soupapes en tête; limousine, coach et roadster/cabriolet ; 4 cylindres 11 CV 1991 cm3 soupapes en tête 55 ch ; version automatique (1938-1938) |
Peugeot 601 limousine D et DL, berline aérodynamique et coach profilé DL, roadster D |
Rambert (France - Clermont-Ferrand) (1937-1937) |
Rapier (Lagonda - Grande-Bretagne - Staines / Hammersmith) (1940-1940) |
Reliant Motor Company Ltd (Grande-Bretagne - Tamworth, Staffordshire) |
Renault Celtaquatre type ADC 8 CV berline à malle, berline aérodynamique et cabriolet (1936-1936) |
Renault Nervastella 8 cylindres 4.8 l limousine (1937-1937) |
Renault Primaquatre 85 type ACL 14 CV cabriolet 5 places et cabriolet spider (1937-1937) |
Renault Vivastella type ADB-BDZ limousine (1939-1939) |
Reselco Solocar |
Rolls Royce 20/25 ; première Rolls Royce équipée d'une boîte de vitesses synchronisée (1939-1939) |
Rolls Royce Phantom III ; V12, 7340 cm3, 180 ch à 4000 tr/mn, 150 km/h, 485x174 cm, 2800 kg, boîte 4 vitesses, 150 km/h ; à l'origine la Rolls-Royce Phantom était dotée d'un moteur d'avion en réduction, l'objectif visé étant moins la puissance que le confort et le silence de fonctionnement, ce qui explique que le moteur d'environ 165 ch ne permet qu'une vitesse de pointe de 150 km/h environ |
Scout (B.S.A. Cycles Ltd - Grande-Bretagne) (1940-1940) |
Simca Simca-Fiat 6 CV berline/coach (1937-1937) |
Singer 9 Le Mans |
S.L.M. Pescara (marquis de Pescara - Suisse - Winterhur) |
Talbot 110 |
Talbot 95 |
Talbot-London 6 cylindres (Clement-Talbot Ltd) |
Tatra T 57 A (1938-1938) |
Toyota Motor Corporation (Japon - Toyota City) ; Toyota Automatic Loom Works créée par Sakichi Toyoda, fabricant de métiers à tisser ; Toyoda s'écrit en 7 coups de pinceau, nombre maléfique au Japon, simplifié en Toyota, 6 coups de pinceau (chiffre porte-bonheur) ; Toyota cesse sa production pendant la guerre pour ne reprendre qu'en 1947 ; en cinq décennies, le constructeur nippon se hissera au second rang mondial avant de devenir no 1 mondial au début du XXIe siècle |
Le chapitre automobile de e géant de l'industrie japonaise ne s'ouvre qu'en 1935. Jusqu'alors la Toyota Automatic Loom Works fabriquait des métiers à tisser automatiques conçus, au début du XXe siècle, par Sakichi Toyoda. Ces machines ont fait la fortune de la société qui, désormais, veut diversifier ses activités. Ne possédant pas son propre projet technique, Toyota s'inspire des concepts américains. Ainsi, le prototype A1 dévoilé en 1935 affiche sans complexe un air de famille avec la Chrysler Airflow. Bien accueillie par le public dans un climat conjuguant nationalisme et prospérité économique, l'A1 subit quelques retouches et entre en production dès l'année suivante. Commercialisée sous le vocable AA, elle connaît un succès immédiat auprès des hauts fonctionnaires et d'une clientèle aisée. Fort de cette première réussite, Toyota développe toute une gamme mais doit interrompre sa production pendant la guerre. Elle ne reprendra qu'en 1947... En cinq décennies, le constructeur nippon se hissera au second rang mondial ! |
Triumph Gloria 6/16 (1939-1939) |
Unic U6, berline, cabriolet et limousine ; moteur culbuté 17 CV, 2994 cm3 (75x113) ; version U 6 B Sport 85 ch, 120 km/h |
Volvo PV 3.7 653 (1940-1940) |
Volvo PV 36 "Carioca", première Volvo à carrosserie métallique, aux ligne inspirée par la Venus Bilo de 1933 |
Wilson electric car (Grande-Bretagne - Leicester) ; voiture électrique par Partridge Wilson à 40 exemplaires ; elle est la voiture électrique la plus vendue entre les deux guerres (1936-1936) |
BdA 2011 |
L'automobile en 1939 |
---|
Inauguration de l'usine Fiat Mirafiori à Turin |
250 Citroën 2 CV prêtes pour le Salon de l'Auto, qui n'a pas lieu du fait de la guerre |
Victoire de Hotchkiss au Rallye de Monte-Carlo |
24 heures du Mans : 1er Jean-Pierre Wimille - Pierre Veyron sur Bugatti T57 C 'Tank' 8.0, 3354,76 kms à 139,781 km/h de moyenne |
A partir de 1939, Mercedes commercialise la première voiture avec renfort dans les portes et colonne de direction en trois parties |
Mercedes et la sécurité : 1959 : premiers tests de collision ; 1961 : apparition de la ceinture de sécurité à trois points pour les passagers à l'avant ; 1968 : début de la mise au point d'un coussin gonflable (airbag) ; 1971 : réalisation de véhicules d'essais (dans le cadre du programme ESV : Experimental safety vehide) avec ceintures automatiques à trois points, limiteurs de tension, rétracteurs de ceintures et premiers coussins gonflables pour le conducteur et le passager ; 1978 : présentation du système d'antiblocage des roues, l'ABS ; 1981 : premiers modèles de série dotés d'un coussin gonflable pour le conducteur (airbag) et de prétensionneurs de ceintures ; 1988 : apparition de l'airbag pour le passager ; 1992 : airbag pour le conducteur en série sur tous les véhicules de la gamme Mercedes ; 1994 : l'airbag pour le passager fait partie de l'équipement de série de tous les modèles de la marque ; 1995 : Mercedes présente un nouveau système de contrôle de trajectoire, l'ESP ; Prétensionneurs de ceintures de sécurité avant avec limiteur d'effort intégré sur tous les modèles ; 1996 : le système d'amplification du freinage, BAS, arrive en série ; 1997 : apparition des airbags latéraux de série sur la Classe A ; 1998 : premiers airbags de tête (windows bags) ; 1999 : la suspension à amortissement piloté (l'ABC) est montée en série sur la Mercedes Classe CL ; 2001 : présentation d'un nouveau système de freinage électrohydraulique : le SBC |
Le plomb est officiellement introduit dans la composition de l'essence ; étude des propriétés antidétonantes du plomb tétraéthyle (composé organométallique) par Thomas Midgeley et le colonel Dumanois ; adopté pour son efficacité à faible dose (un dosage à 1 pour 1000 permet de passer d'un rapport volumétrique de 5 :1 à 7 :1 sans cliquetis) ; en 1925, étude des possibilités d'intoxication par le plomb par la National Petroleum News, sans mise en évidence de danger (6 mois de surveillance médicale et d'analyse de sang auprès de 250 employés de garage et chauffeurs) |
A.A.C. (Italie) |
Albatross Motor Car Co. (Etats-Unis - New York City) |
Alfa Romeo 6 C 2500 berline (1945-1945) |
Alfa Romeo 6 C 2500 SS cabriolet et coupé châssis court (1945-1945) |
Armstrong Siddeley 20 |
Aston Martin Atom ; prototype de petite berline sportive à caisse métallique de Claude Hill, à quatre portes et suspension à roues avant indépendantes ; système de bras oscillants et ressorts hélicoïdaux |
Atlanta V12, première anglaise à suspensions indépendantes ; le projet initial prévoyait un moteur très élaboré à trois soupapes par cylindre, et suralimentation commandée par le pilote ; en raison de la complexité de ce moteur, il est remplacé par le gros V 12 de La Lincoln Zephyr 4 379 cm3 (68.9x95) équipé, sur option, d'une boite électromagnétique Cotal |
Audi 920 ; cabriolet "tous temps" à moteur Horch 3200 cm3 |
Austin 10 HP (1947-1947) |
Austin Eight |
Austin 28 (1947-1947) |
Auto Avio Costruzioni (Italie - Modene) (1947-1947) |
Bentley Mk V (1941-1941) |
BMW 321 cabriolet et coach ; 6 cylindres 1971 cm3 45 ch (1941-1941) |
BMW 327 cabriolet et coupé ; coupé dessiné par Franck Truby ; 6 cylindres 1971 cm3 55 ch |
BMW 327/28 cabriolet et coupé 80 ch (1941-1941) |
BMW 328 Mille Miglia (1940-1940) |
BMW 328 Mille Miglia Coupé |
BMW 335 cabriolet 2 portes, cabriolet 4 portes et limousine ; 6 cylindres 3485 cm3 90 ch (1941-1941) |
Boitel (France - Paris) (1949-1949) |
Borgward (Allemagne - Brême) ; Carl Friedrich Wilhelm Borgward ; Groupe Borgward : Lloyd, Goliath, Hansa, Borgward (1961-1961) |
Bugatti Type 50 B (1940-1940) |
Bugatti Type 64 ; 8 cylindres en ligne 25 CV, 4432 cm3 (84x100) 2 ACT, 185 ch, 1265 kg, 175 km/h ; 4 exemplaires |
Citroën 7 C Traction Avant dite "économique" ; il apparaît que des différences entre la 7 et la 11 Légère ne se justifient plus assez, Citroën sort ce nouveau type, uniquement en berline, et dont la consommation est abaissée de 10 % sans que les performances diminuent |
Citroën Six |
Citroën Traction Avant 15 16 CV limousine |
Citroën Traction Avant à moteur Performance ; culasse à soupapes plus courtes, bielles allégées, nouveau carburateur inversé à filtre à air tubulaire ; le faux cabriolet tôlé, désigné coupé en 1938, n'est plus produit |
Crosley Motors Incorporated (Powel Crosley Jr. - Etats-Unis - Cincinnati, Ohio) (1952-1952) |
Delage cabriolet Villars, de près de 5,5 mètres de long ; il captive le jury de Monte Carlo qui lui décerne le premier prix |
DKW F9 (1940-1940) |
DKW Reichklasse F8 (1942-1942) |
Ford B à moteur V8 |
Ford Perfect et Anglia (Ford GB) |
Ford Taunus G73A/G93A ; conçue en autonomie partielle par Ford-Cologne ; évolution de l'Eifel, 1172 cm3, freins hydrauliques ; production 1939-1942 et 1948-1952, interrompue par la guerre, 74 128 exemplaires (berlines, breaks et utilitaires) (1951-1951) |
Graham-Paige à compresseur |
Les trois frères Graham rachète Paige (1908-1927) en 1928 et continuent de produire la vieille 8-85 Straightway Eight à moteur Lycomming, en même temps que trois 6 cylindres Continental de 3128, 3666 et 4740 cm3. En 1928, Graham-Paige est le douzième constructeur américain. En 1932, la Blue Streak a une calandre en V, des ailes pontons et un différentiel suspendu. En 1934, la Custom Eight de 4350 cm3 reçoit un compresseur centrifuge. En 1935-1936, une berline sport anglaise est dérivée de la Custom Eight, la Graham British Special. Les matrices périmées de la Special Six sont vendues à Datsun, qui utilisera également des moteurs Graham. A partir de 1936, la production se concentre sur les Crusader et Cavalier 6 cylindres 2780 et 3679 cm3. En 1938, la Graham-Paige apparaît 6 cylindres 3.5 litres à "museau de requin" avec, en option, la transmission automatique Vacumatic et un overdrive. Le dernier modèle est la Hollywood, à carrosserie Cord 810/812 sur châssis Hupmobile. La firme est absorbée par Frazer-Nash en 1945. |
Harrods (Grande-Bretagne) |
Lagonda LG 6 coupé décapotable |
Lancia Ardea (série 1) ; V4 903 cm3. 6:128 ch à 4600 t/mn, boîte 4, 750 kg, 108 km/h (1944-1944) |
Lincoln-Continental (Lincoln - Etats-Unis - Detroit, Michigan) (1948-1948) |
Maserati 4CL (1947-1947) |
Mercedes-Benz : à partir de 1939, Mercedes commercialise la première voiture avec renfort dans les portes et colonne de direction en trois parties |
Mercedes-Benz 770 (1943-1943) |
Mercedes-Benz T80 Record |
Mercedes-Benz W163 |
Mercury series 99A / 09A V8 3.9 coach (1940-1940) |
Morris 8 |
Opel Kadett (1940-1940) |
Packard 12 (1944-1944) |
Packard 12 7.8 (1944-1944) |
Peugeot 202 Break 6 CV break tole |
Porsche type 60 K10 ; voiture de sport profilée sur base VW conçue pour la course Berlin-Rome, considérée comme la première vraie Porsche |
Renault Juva Quatre Cabriolet |
Renault Juvaquatre 6 CV 1003 cm3 berline |
Renault Suprastella |
Padmini Premier - Premier (Inde - Bombay) création de Premier Automobiles Limited en 1939, par l'ingénieur Walchand Hirachand (négociations avec les constructeurs américains) ; montage des modèles Chrysler en 1942 puis coopération avec Fiat ; modèle autonome en 1972 |
Simca Le Mans |
Sunbeam 2 Litres (1946-1946) |
Talleres Napoles (D. Vicenzo Angelino Gervasio - Espagne - Zaragoza) |
Volvo PV 801 |
Wanderer Spécial Sport 60 CV; remporte la Coupe des Constructeurs dans le rallye Liège-Rome-Liège 1939 |